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SERVICE DE L’INDUSTRIE
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Voir à l'intérieur
ies détails sur
nos nouveaux
k films
Un film policier passionnant et humoristique...
LOUISE CARLETTI
FRANK VILLARD
(Uns le rôle de 1 Inspecteur Wens)
ROGER KARL
JEAN T1SSIER
dans
L’Ennemi sans Visage
(Une En quête de l’Inspecteur WENS)
d’après le roman de
STANISLAS- ANDRÉ- STEEMAN
(Grand Prix du Roman d’Aventures)
paru aux Editions ‘‘ Le Masque ’’
Adaptation et dialogues de RENÉ WHEELER Réalisation de MAURICE CAMMAGE
avec
JEAN TEMERSON
MAURICE LAGRENÉE
et
ANDRÉ FOUCHÉ
et
JIM G É R A L D
UN FILM A RECETTES...
Distribution Région parisienne :
Ventes :
CINELDE
STELLA -PRODUCTIONS
lbls, Rue Gounod — PARIS (17e)
WAG. 47-30
■
\\
78, Av. des Champs-Elysées — PARIS (8e)
BAL. 01-29
Cinjo {(£*»*
Une comédie d une étincelante gaieté où s'enchevêtrent les situations les plus
amusantes, les plus comiques quiproquos... Une interprétation de premier ordre.
GINGER ROGERS
dans UNIFORMES
RAY MILLAND
ET JUPON COURT
(The Major and the Minor)
PARAMOU
UN CHOIX
FILMS DO
ARTISTIQUE
VOUS A
RECETT
avec Rita Johnson
Mise en scène de Billy Wilder
Robert Benchley Diana Lynn
Scénario de Charles Brackett et Billy Wilder
C'est un film romanesque d'un charme exquis, plein de nuances et de discrète émotion.
Mis en scène avec un soin infini, il est joué à la perfection.
dans
ALAN LADD LORETTA YOUNG
LE BONHEUR EST POUR DEMAIN
avec Susan Hayward
Mise en scène de Irving Piche
(And Now To-Morrow)
Barry Sullivan Beulah Bondi Cecil Kellaway
Scénario de Frank Partos et Raymond Chandler
avec Doris Nolan Albert
Scénario de Frank Wead, W. P.
Deuxhommessontépris de la mêm
décor de la jungle birmane. Tout
DOROTHY LAMOUR
rnmÊk
PRESENTE
ONNEL DE
VALEUR
AMERCIALE
A DES
ORDS
Un éclat de rire de la première à la dernière scène ! Un tourbillon de folles aventures
et d’invraisemblables cocasseries ! Une merveille de fantaisie et d entiain ,
CLAUDETTE COLBERT FRED Mac MURRAY
dans LA DANGEREUSE AVENTURE
(No Time for Love)
avec llka Chase Richard Haydn
Production et réalisa^^^çjde Mitchell Leisen
Scénario de Claude Binyon
ie d'amourse déroule dans l’étrange
e la flore et de la faune exotiques.
TON PRESTON FOSTER
\NES
Tiré du roman de Dorothy Mac Ardle dont plus de 3 millions d'exemplaires ont été
vendus, ce film narre la naissance d'un étrange amour dans une maison hantée.
RAY MILLAND RUTH HUSSEY DONALD CRISP
dans LA FALAISE MYSTÉRIEUSE
(The Uninvited)
avec Cornelia Otis Skinner
Mise en scène de Lewis Allen
Mise en scène de Louis King
« d’après le roman de Wilson Collison
WflS *"**'**/(>*
ffl PASSIONNERONT VOTRE PUBLIÉ
i-. ülâs^^
ILS SONT LE COMPLÉMENT
INDISPENSABLE DE VOTRE PROGRAMME
MEMPHIS BELLE
Réalisé en Technicolor, avec le concours de I Aviation
Américaine, retrace, en images poignantes, le raid d’une
forteresse volante sur l’Allemagne,
PRODUIRE POUR VAINCRE
LA CONQUÊTE DU CIEL
U. S. A. N° 5 U. S. A. N
LE DROIT DE S’INSTRUIRE
Ces films, confiés à Paramount par l’Office of War Infor-
mation, illustrent de façon saisissante le prodigieux effort
de production et de guerre des Etats-Unis qui ont tant
contribué à la victoire du monde libre.
BATAILLON DE CHOC
A L’ASSAUT DE LA TERRE
Films réalisés avec le concoursdel’ArméeFrançaiseetqui
montrent, pris sur le vif, l’entraînement des troupes, les
écoles de parachutage, tous les secrets du aiel et de la terre.
INDISCRETIONS SOUS-MARINES
Le mystère de la flore des océans et des mers ! La vie
passionnante des poissons! Un reportage sensationnel
sur le fameux Musée Océanographique de Monaco !
LONDRES EN FLAMMES
Une vue bouleversante de la tragique période du "blitz"
à Londres, un spectacle que personne n’oubiiera jamais!
Et, très prochainement, de nouveaux courts-sujets, des documentaires
attrayants, des dessins animés en Technicolor d’une folle drôlerie,
l’inénarrable Mathurin dont l’apparition suffit à susciter le rire de toutes
les salles... etc... etc...
c ♦
ajlllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllë
H 28”» ANNÉE =
| PRIX t 10 Francs |
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
CINE
LE CINÉMA FRANÇAIS
e Syndicat des Produc-
eurs reporte au Ier mars
a décision d’arrêter
toute activité si...
Au cours de l’Assemblée Générale du Syndicat
rançais des Producteurs de Films du 28 dé-
■mbre, il a été décidé de reporter au 1" mars
146 l’application de la résolution de la précé-
ente Assemblée.
Les producteurs faisant preuve de la mes-
ure volonté et désirant ne créer aucune dif-
culté nouvelle à nos dirigeants, reconnaissant
î outre que le nouveau Ministre de l’Informa-
on est en tous points qualifié pour résoudre
s difficiles problèmes concernant le cinéma,
lit pris la résolution suivante :
Les membres du Syndicat Français des Pro-
ucteurs de Films.
Après avoir entendu les explications qu>
,ur ont été fournies par leur Comité Directeur
t compte tenu dete déclarations formulées
ar écrit par le Directeur général de la Ciné-
atographie dans sa lettre du 28 décembre
945, décident :
De reporter au lor mars 1946 l’apo'icatirr
e la résolution prise dans leur dernière As-
mblée générale du 13 novembre 1945.
De considérer cette date comme la date
éfinitive à partir de laquelle l’arrêt de la
roducPion deviendra effective, au cas où sa-
sfaction n’aurait pas été donnée aux divers
oints spéciaux dans leur cahier de reven-
ications.
S’engagent à ne plus signer aucun contrat
. ui ne comporterait pas ur,e clause prévoyant
éventualité d’un arrêt de la production, sous
eine d’exclusion du Svnd'cat.
Mandatent leur Comité Directeur pour atti-
er à nouveau et de façon pressante l’attention
e M. le Ministre de l’Information et des Pou-
oirs Publics sur Ta situation actuelle de la
réduction française et sur l’urgence des ré-
ormes proposées par elle.
Le mandatent également d’une façon impé-
ative pour étudier et faire adopter toute"
îesures susceptibles d’abaisser lç coût trop
levé de la production et, en particulier, pour
gir d’une façon pressante auprès de la Direc-
ion Générale pour que celle-ci, à l’avenir, ne
renne auciAie mesure susceptible d’aller à
'encontre de ce but, poursuivi dans l’intérêt
énéral de l’industrie cinématographique fran-
aise.
RAPIIIF
gjlIlllllllllllllllllillllllllllllllllllllllMlë
| N° 1138 |
5 Janvier 1946 =
^llllllllllllllilllllllllllllllllllllllllllllllr
revue Hrpn""»"».»r rTTTIIIXIXXXXXXXXXlH
TM. : DID. 85-35 (3 lignes) Chèques Postaux
~ -w-v • va _ _ 1 . . Cnino nO 91 b . 1 1 1 T 4
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Membre du Syndicat National de la Presse
Périodique. Technique et ProfessionnePe
Périodique. Technique et Professionnel e.
gXXXXXXXXXXlXIXXXXXXX
Nouvel accord de Rpnk avec
un groupe américain
Londres. M. J. A. Rank vient de conclure
un nouvel accord de réciprocité pour la distri-
bution de ses films aux Etats-Unis avec M.
Robert Young. Président des Chemins de Fer
de Chesapeake et de l’Ohio, oui contrôle égale-
ment les Pathé Industries (US.A.).
Les deux groupes commenceront en septembre
1946 la distribution mondiale d’un minimum
de 20 films — 10 films britanniques produits
par Rank et 10 films américains produits par le
groune Young. Ces films seront distribués par
la société existante Eagle Lion de M. Rank.
“Nous les Gosses’* à Londres
Londres. — Le film français de Louis Daquin
iroduit en 1941 pour Pathé-Cinéma Nous les
losses, vient de sortir en exclusivité à Londres
e 22 décembre à 1’ « Academy Cinéma » sous
e titre Us Kids. Lin grand succès a accueilli
e film qui est la première des productions
rançaises réalisées depuis 1940 à être projetée
n Angleterre.
D’autre part, la « Studio One » a repris de-
mis le 26 décembre La Mort du Cygne.
.es Ingénieurs du Son seront
désormais “Chefs Opérateurs
du Son ”
Ainsi en a décidé le Syndicat des Techniciens
ur la demande des ingénieurs. Le titre d’ingé-
îieur créant dans les déclarations fiscales une
onfusion parfois préjudiciable aux ingénieurs
lu son, ceux-ci ont demandé à changer de ti re
tfin d’éviter à l’avenir toute confusion possible,
ls seront donc, dès à présent, chefs opérateurs
lu son.
Ginger Rogers* et Ray Milland dans
Uniformes et Jupon court
( Paramounl .)
EN L’ABSENCE DE TOUTE COMMÉMORATION
OFFICIELLE, LA CORPORATION DU CINÉMA
A CÉLÉBRÉ ELLE-MÊME SON CINQUANTENAIRE
Le Cinéma a eu cinquante ans et ses amis,
en rangs, bien sages, sous ure pluie fine et
persistante sont venus le féliciter et lui
souhaiter malgré tout une longue existence.
Nous disions « malgré tout », car les dif-
férents orateurs qui se sont succédés à la
tribune érigée devant l’Hôtel Scribe le 28
décembre au matin nous ont quelque peu
refroidis.
Berthomieu pour les techniciens, Jean Sefert
nour les producteurs, Raymond Lebourre. pour
les employés du spectacle, Charles Cbézeau.
secrétaire du Syndicat des travailleurs, du film
et André Luguet président du ^ syndicat des
artistes nous ont fait savoir qu’en. fêtant les
cinquante ans de L’ Arroseur arrosé, l’on res-
semblait fort, en ce triste jour de pluie, à
des amis et parents au chevet d’un moribond
victime d’un éiboulement... de taxes et
d’impôts. . .
Nous n’avons pas à rappeler ici le sombre
avenir qui se précise pour cette indutrie que .
l’on classe comme la seconde en France pour
le rapport monétaire ou’elle fournit à l’Etat.
Après ces tristes discours, l’excellent cri-
tique Georges Sadoul préluda à la conférence
qu’il fit le soir à la Maison de la Chimie en
nous rappelant les travaux concernant les
différentes inventions du principe même de
la cinématographie : Marey, Reynaud, Demeny
et Lumière.
Parmi les cjuelques 300 « purs », membres
de la corporation, qui ont osé bravée l’élé-
ment humide l’on remarouait, en plus de ceux
déjà nommés, Jean Delanrnv. Léon M'athot,
Chritian Stengel, J. Daniel-Norman, Robert
Florat, Pierre Blancbar, Jacques Lemare.
Ensuite fut dévoilée une plaque commé-
morant le cinquantenaire de la naissance du
Cinéma sur l’immeuble même qui vit sa
naissance.
A Reynaud, Marey, Demeny,
Lumière et Méliès
pionniers du cinéma
Hommage des professionnels
à l’occasion
du CINOi JANTF.N AIRE
28 DECEMBRE 1945
|Kotre Numéro Spécial d’Expor-
taiion, retardé par les Fêtes, est
en cours de tirage.
Le soir, se trouvaient réunis, dans le cadre
luxueux de la Maison de la Chimie, ces mêmes
Kamenka, Jean Cods, Jean Painlevé, le fils
et le neveu d’Emile Reynaud et la petite
fille de G. Méliès.
Au début de la séance, Berthomieu expli-
qua en quelques mots les raisons qui .ont
poussé les techriciens du Cinéma a organiser
cette midnifestatioin devant l’incapacité des
Pouvoirs Publics. Il rappelle brièvement le
le rôle joué dans le monde, par le cinéma, de-
puis son invention. Puis il déplora qu aucune
manifestation officielle ne vint courorner ce
demi-siècle d’activité ininterrompue. Ces re-
grets seront d’ailleurs exprimés par chacun
des conférenciers qui se succéderont sur la
scène.
Pour terminer Berthomieu lut un télé-
gramme adressé par Louis Lumière . :
« Infiniment touché de votre manifestation
en l’honneur de la première séance de. ciné-
matographe au Grand Café, exprime à tous
mes plus chaleureux remerciements et vœux
les plus cordiaux ».
Georges Sadoul, ensuite, paracheva son ex-
posé sur les précurseurs du cinématographe :
Emile Revnaud. Etienne Marey et Demeny.
J“an Painlevé qui lui succéda exalta l’œuvre
de Reynaud.
Léon Moussinac prit la parole pour rap-
peler le rôle des pionniers du 7e art et çita
lü
»#»♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
les œuvres qui ont rendu célèbre Louis Delluc,
Abel Gance, Germaine Dulac, Jean Vigo, René
C.air etc.
« Je déplore, dit-il, aue le public ne mani-
feste plus son opinion comme aux temps hé-
roïques des salles spécialisées. On n’applaudit
plus on ne siffle plus. Il semble que le film
parlant ait rendu muet le spectateur ». Puis,
parlant de l’exode des techniciens : « Clair,
Duvivier, Feyder, Renoir à l’étranger, c’est
excellent pour le prestige français. Mais ces
mêmes réalisateurs en France, c’est encore
meilleur pour le cinéma frarçais ».
Enfin, pour illustrer ces conférences fut pro-
jeté le film réalisé en 1927 par Raoul Gri-
moin-Samson retraçant la route de la volonté
et de l’espoir qui des lanternes magiques de
1850 nous conduit par de nombreux détours
au 14 boulevard des Capucines.
Entr’autre documents d’un immense intérêt,
ce film nous permet de voir Pauvre Pierrot
l’une des bandes du praxinoscope Reyn=ud,
coloriée à la main et l’un des films du kiné-
toscope d’Edison pour s’achever sur le célèbre
Arroseur arrosé.
Après ce document uniaue prêté par le
Conservatoire des Arts et Métiers, Berthomieu
revint pour nous lire un© lettre pleine
d’amers regrets envoyée par Jean Grémillon,
absent de Paris.
Pierre Blanchar, ensuite, rappela les noms
des grand acteurs de cinéma muet : Onésime,
Cocantin, Léonce, Rigadin, Max Linder, George
Vague, Severin, Simone Grandais, Eve Fran-
cis etc. et leur jeu ruancé et spécifiquement
cinégiaphique aux noms moins célèbres que
Sarah-Bernard, Mounet-Sully, Coquelin, Le
Bargy etc., etc., héros et héroïnes des films
« d’art i» (!).
Enfin NoëJ-Noël présenta les vétérans de
cette époque que nous /ivons la joie de comp-
ter encore parmi nous : Max Borjiet et Polon,
héros des films de Méliès, Bataille, dit Zigotto,
Bourbon, Onésime, Marcel Levesque, le cé-
lèbre Cocantin, Menenieu et Polty respecti-
vement décorateur et régisseur.
La soirée se termina par la projection de
trois films de la Cinémathèque : A la conquête
du pôle de Méliès, un vieux Pathé Macbeth et
Boireau domestique.
Ainsi s’acheva la commémoration du cin-
quartenai*-e de la première projection ciné-
matographique.
Celle-ci avait rapporté 35 francs à l’inven-
teu". L.’ir dust-ie cinématographiaue fournit
maintenant à l’Etat 1 milliard et demi par an.
Mais il fut impossîb'e de trouver les quel-
ques millions nécessaires pour célébrer offi-
ciellement et digrement ce jubilé que le monde
entier a fêté.
A»ssi convient-il de fé'iciter les syndicats
de l’industrie cinématographiaue qui nous ont
permis malgré tout d’assister à une si intéres-
sant© manifestation. P. Robin.
DISCOURS PRONONCÉ LE 28 DÉCEMBRE 1945 PAR M. JEAN SEFERT
PRÉSIDENT DU SYNDICAT FRANÇAIS DES PRODUCTEURS DE FILMS
Paris, le 28 décembre 1945.
Mesdames, Messieurs,
Personne, mieux que les Producteurs fran-
çais, n’est à même de mesurer la gravité du
péril oui menace le Cinéma français.
Combien sont réels les dangers qui pèsent
sur lui et oui viennent de vous être si .claire-
ment exnosés. De toutes les branches qui cons-
tituent l’activité cinématographique, la produc-
tion est. en effet, la première et la plus direc-
tement menacée.
Dormis un an, ses représentants n’ont nas
cessé d’attirer l’attention des Pouvoirs Publics
sur la situation de plus en plus critioue oui
est la sienne. Ils ont présenté au Gouvernement
un ensemble de mesures susceptibles de remé-
die' à cet état de fait. Hélas! rien, ou presque
n’a été fait, et l’état dans lenuel se trouve la
production a continué à empirer.
Pourtant la production française ne veut pas
mourir et puise dans son passé les raisons
d’espérer contre toute espérance. La France, en
effet, a été le pays oui non seulement a vu
naître le Cinéma, mais encore le pays qui, le
premie-, a vu se créer une industrie pour ex-
ploiter cette découverte.
Charles Pathé et Léon Gaumont ont été
parmi les pionniers de cette industrie nou-
velle. L’essor pris en France par la prédiction
cinématographiaue a été tel, qu’en 1914 90 %
des films projetés dans le monde étaient des
films français.
Avec la première guer~e mondiale sont ve-
nues, nour le Cinéma français, les premières
d:ffi"ultés. Alors que chez nous la* production
d° films devenait extrêmement faible, le cinéma
étranger connaissait un développement cons;-
dérable, et mettait à profit les creonstanre*
pour concurrence” notre production sur les
écrans internationaux.
Ainsi handicapée, la France eut beaucoup de
mal. après la guerre, à faire repart:r sa pro-
duction cinématographique. Elle v réussît ce-
pendant. de sorte que le nombre de film' p”o-
d'i’ts annuellement, nui n’était nue de 55 en
1926, réussit à atteindre 157 en 1932.
La crise économique, l’accroissement de la
production nationale dans de nombreux pays,
et partant l’augmentation considérable de la
concurrence, ont à nouveau entraîné une dimi-
nution du nombre de nos productions qui
n’était n'us, en 1935, nue de 115 films.
Dès 1936, la situation était à ce point alar-
mante qu’un plan de redressement de not'e
industrie avait été proposé au Gouvernement,
comportant un certain nombre de mesures
exceptionnelles. Mais déjà, à cette époque, les
Pouvoirs Publics se désintéressaient du Cinéma.
Aucune des mesures préconisées ne fut mise en
vigueur, tout au contraire, un traité de com-
merce fut conclu qui fixait à 188 pa”- an le
nomb’-e minimum de films doublés oue l’étran-
ger était autorisé à importer en France.
Malgré tout, les Producteurs français, grâce
à leurs efforts persévérants, purent a "ri ver à
tourner 130 films en 1936, mais la production
tombait à 105 films en 1937 et. iusqu’à la
guerre, elle n’a plus dépassé 120 films par an.
Ce chiffre nous permettait cependant de garder
la d“uxième place mondiale dans la production
cinématographique et plaçait notre industrie
au deuxième rang des industries nationales.
On aura’t pu craindre que l’armistice et l’oc-
eunat'on ne po-tent un coup mortel à notre
industrie. Tl n’en a rien été. Malgré les dif-
ficultés innombrables nue nous n’avons pas be-
soin de vous énumérer, la production fran-
çaise faite par les Producteurs purement fran-
çais. a réussi à tourner une moyenne de 60 fi’ms
par an jusqu’en 1944, et nous crovons utî'e de
souligne” que malgré les pressions de toutes
sortes dont el'e a été l’obiet. la production
française n’a jamais réalisé un film qui put
Pierre Fresnav et Andrée Laurem
dans La Fille du Diable,
film réalisé par Henri Decoin.
( Pathé-Safia .)
servir, de près ou de loin, la propagande en-
nemie.
Les films sortis au cours de cette période,
non seulement n’ont pas été inférieurs à ceux
de l’époque précédente, mais au contraire, cer-
taines des productions ainsi réalisées sont en
tous points remarquables et témoignent de la
vitalité de notre industrie.
Nous pouvions penser que la Libération ver-
rait, sinon la fin de toutes nos difficultés, tout
au moins leur allègement.
Il n’en a, hélas! rien été, bien au contraire,
puisque notre cadeau de Nouvel An pour 1945
a été une augmentation des taxes et que nous
nous sommes trouvés en but à une concurrence
étrangère de plus en plus intense, sous la-
quelle nous risquons de succomber.
Pour reprendre les termes mêmes de Bertho-
mieu, la production française est très malade.
Elle se trouve dans la situation d’un homme à
qui on ferait porter des charges de plus en
plus écrasantes sans même lui donner de quoi
s’alimenter.
1
La Production française qui ne veut pas
mourir demande donc que le fardeau qu’elle
porte, à savoir les charges fiscales, soit allégé
et que le minimum vital lui soit assuré, c’est-à-
dire une juste part des recettes réalisées par
les salles de spectacles cinématographiques.
C’est pour obtenir ce minimum vital que la
production française déclare indispensable la
mise en vigueur d’un quota à l’écran, seule
mesure équitable pour permettre d’obtenir les
ressources qui lui sont nécessaires.
Nous tenons à souligner que notre attitude,
en l’espèce, n’est empreinte d’aucun chauvi-
nisme et que le quota à l’écran, tel que nous
le préconisons, n’a aucunement pour but d’in-
terdire l’entrée en France de films étrangers
qui continueront à bénéficier chez nous d’une
large diffusion.
Le quota à l’écran n’a d’autre but que de
permettre à la Production française de vivre.
S’y opposer, serait la condamner à mort, et
nous ne pouvons croire que nos grands’ Alliés
envers lesquels nous avons une immense dette
de reconnaissance, veuillent volontairement
ne us la faire payer d’un tel prix.
11 faut que les Pouvoirs Publics prennent
conscience de l’extrême gravité de la situation
actuelle et fassent aboutir sans délai les me-
sures indispensables à l’existence même du
du pays.
Vive le Cinéma français !
Vive la France!
M. GASTON .CAVAL
DIRECTEUR COMMERCIAL
D’E.S.E.C.- DISTRIBUTION
Nous apprenons avec plaisir que M. Gavai,
contrairement aux bruits qui avaient couru
de sa retraite prématurée, vient de prendre
la Direction Commerciale d’E.^E.C. -Distri-
bution, qui fait sa réouverture, 4, rue de
Castellane. Tél. : ANJ. 89-78.
CONDAMNATION D’UN EXPLOITANT
AYANT COMMIS
UNE FAUTE PROFESSIONNELLE
SUR LES RECETTES
L’O.P.C. communique :
Un exploitant avait minoré les recettes dé-
clarées à l’ex-C.O.I.C. et aux Distributcu. s de
films, en faisant entrer des spectateurs sans
billets ou en leur délivrant des billets à un
tarif inférieur au prix réellement payé par
eux.
Le Service de la Statistique du C.O.I.C. avait
établi sur un an un redressement des recettes,
en se basant sur la minoration constatée par
les inspecteurs du C.O.I.C. le jour du contrôle.
L’exploitant s’étant refusé à rembourser la
d’fférence entre les recettes déclarées et celles
déterminées par le Service de la Statistique, le
C.O.I.C. et les Distributeurs l’assignèrent en
paiement et lç Tribunal de Comme ce de V...
a fait entièrement droit à leur demande et vient
de condamner cet exploitant à payer l’inté-
gralité du redressement déterminé ainsi qu’il
est indiqué ci-dessus.
Le Commissaire Provisoire :
Philippe Acoulon.
\
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
1 1
Après six années d interruption les Actualités
Fox-Movietone, Pathé Journal et Eclair-Jcurr a)
ont reparu Jeudi 3 Janvier
Depuis jeudi dernier 3 janvier, après pres-
que six ans d’interruption, trois journaux
i’actualités filmées ont fait leur réapparition
sur les écrans des salles de cinéma : Fathé-
llournal, Eclair-Journal, et Actualités Fox-Mo-
| détone.
Les difficultés d’ordre général qui paralysent
si complètement les différentes branchies de
'industrie cinématographique n’ont pas été
étrangères aux retards apportés à la réappa-
rition des anciens journaux filmés. En effet,
jse procurer la pellicule, les voitures automo-
biles nécessaires aux reporters, l’essence, s'assu-
rer les laboratoires de développement et de
irage des copies a été pour tous les éditeurs,
it notamment pour la Fox dont les labo atoires
)nt été complètement détruits par le bombar-
Le Syndicat des Directeurs refuse
]es conditions de location des Actualités
Le Syndicat Français des Directeurs de Théâ
res Cinématographiques, constatant que l’ac-
;ord pris le 30 août 1945 entre les représen-
ants de la Chambre Syndicale de la Frçsse
: filmée et de la Fédération Nationale des Ciné-
nas Français et qui prévoyait de laisser aux
Maisons d’Actualités le choix de fixer le prix
les journaux filmés, se trouve rompu du fait
jue ces Maisons ont pris une décision fédérale
le ne traiter les journaux filmés qu’aux condi-
ions uniformes fixées par leur Chambre Syn-
licale .minimum imposé et pourcentage) et ont
ait homologuer ces prix, confirme les directives
léjà données à ses adhérents à savoir :
— Ne signer aucun contrat de location d’ac-
ualités dont les conditions ne respecteraient
pas les prescriptions de la loi du 26 octobre 1940
jui prévoit que la location des films doit
se faire au pourcentage avec ou sans minimum
garanti.
“La Vraie Gloire” meilleur film aux Etats-Unis
.et Bing Crosby vedette la plus commerciale
dement des usines Renault à Billancourt, un
véritable tour de force.
Il faut féliciter de leur dynamisme Pathé,
Eclair-Journal et Fox qui permettra, grâce à
la concurrence courtoise qui ne manquera pas
de s’établir entre eux et France Libre Actua-
lités, aux spectateurs d’assister à plusieurs
séances de cinéma par semaine sans revoir à
chaque fois les mêmes images sur l’écran.
Actuellement donc quatre éditeurs sont sur
les rangs : Actualités Françaises, Pathé-Jour-
nal, Eclair-Journal et les Actualités Fox-Mo-
viétone.
Les Actualités Gaumont attendront encore
quoique temps avant d’entrer dans la lice ainsi
que Paramount qui, toutefois, assure d’ores
et déjà la correspondance avec son bureau de
New York. L. O.
La Chambre Syndicale de la Presse Filmée
reprend son activité
La Chambre Syndicale de la Presse Filmée,
reprenant son activité avec la réapparition des
journaux d’actualités vient d’établir son sièg 1
92 Champs-Elysées. Téléphone : BALzac 59-00
et ligne directe : ELYsées 86-98.
Elle est représentée par M. Weil-Lorach,
comme Délégué Général, et M. Daniel Raverdy.
comme Secrétaire Général.
PHILIPPE ESTE RÉDACTEUR EN CHEF
DES ACTUALITÉS FRANÇAISES
Nous apprenons que M. Philippe Este, à qui
la Presse Filmée doit certains de ses succès
les plus marquants, vient d’être nommé Ré-
dacteur en Chef des Actualités Françaises. Tous
nos compliments.
j
New York. — L’ « United States National
Board of Review of Motion Pictures » (Bureau
national américain de Revues des Films), orga-
nisation américaine officielle importante, vient
de décerner ses récompenses pour l’année 1945.
Le litre de « meilleur film de l’année » a été
donné au film américain The True Glory (La
vraie Gloire), distribuée par Columbia, qui est
composé d’une compilation des actualités alliées
depuis le débarquement en France- du 6 juin
1944 jusqu’au jour de la Victoire, réalisée par
le metteur eu scène anglais iCarol Reed et ie
metteur en scène américain Garson Kanin.
Les autres films remarquables de l’année re-
tenus par le Comité du National Board of
Itcview sont :
Films américains : The Souiherner L’Homme
du Sud) réalisé par Jean Renoir (Art. Associés);
The Lost Week-end (Le Week-end perdu) (Para-
;mount); A Tree Groins in Bnadwaq (Un arlro
pousse à Broadway) ; The Fighting Lady (Le
Combattant) film documentaire en couleurs
(Fox).
Films britanniques : La Vie et la Mort du
Colonel Rlimp, version intégrale qui a été in-
terdite aux Etats-Unis comme non conforme
au Code de Décence Hays et The way ' Ahead
(La Route montante).
Fl'm suisse : La dernière Chance de Léopold
Lindtberg.
D’autre part le titre de « meilleur réalisa-
teur de l’année » a été donné à Jean Renoi"
pour son film The Southerner (L’Homme du
Sud), qu’interprètent Zacealirv Scott et Pettv
Field et qui narre la lutte contre la misère et.
les éléments d’un jeune planteur de coton des
Etats du Sud.
Le meilleur acteur choisi a été Rt" "HHand.
interprète anglais, pour snp interprétation du
Lost Week-end de Bill Wilder et la meü’eurc
actrice .Toan Crawford pour son interprétation
de Mildred Tierce.
De leurs côtés les exploitants américains ont
désigné dans un référendum les vedettes les
plus commerciales. Ce sont par ordre Bing
Crosby l’interprète des films Paramount La
Bing Crosby et Pa'rv Fitzgerald
clans le film Paramar.nl La Route semée d’Etoiles
( Got.ig my way.)
Route semée d’Etodes (Going mv way) et Les
Cloches de Sainte-Marie. Van Johnson que l’on
a vu dans 30 secondes sur Tokio) G eer Garson,
Bettv Grable, Spencer Tracv, Humphrev Bogart
et Garv Cooper (ex æquo). Bob Hope, Judy
Garland.
Les exploitants britanniques ont désigné
également Bing Crosbv comme vedette la plus
commerciale suivi de Bette Davis, Greer Garson
,Ju'Tinhre'' Rogo't. Bob Fone, Pettv Grable
Spencer Tracv, l’acteur anglais James Mason,
Abbott et Costello.
L’arrivée à Paris de M. Dave Lewis, Directeur régional
de M.G.M. pour l’Europe. De gauche à droite :
M. I)ave Lewis, M. Henry Lartigue,
Directeur de M.G.M. en France, Mme Lewis.
Retour à Paris de
SIMONE SIMON
Simone Simon est de nouveau parmi nous.
Arrivée au Havre le 24 décembre, Simone
Simon à sa descente du paquebot « Argent in a »
prit une voiture de la Société Impéria-Films,
qui l’attendait et fut conduite à Paris.
C’est à l’Hôtel Claridge qu'elle reçut la presse
à laquelle elle confia ses projets.
Elle annonça que son prochain film serait
Pétrus tiré de la pièce de Marcel Achard que
mettra en scène .Marc Allégret. Les prises de
vues seront réalisées en Suisse. Fernandcl et
Pierre Brasseur seront les partenaires de Si-
mone Simon.
Interrogée sur son activité en Amérique, elle
apprit aux journalistes qu’elle avait tourné,
pendant ses dix années d’absence, six films
parmi lesquels Cat People, Le Retour de Cal
I copie, mis en scène par Jack Tourneur, Ce
nue l’argent ne peut acheter et Mam’zelle Fifi,
d’après Guy de Maupassant. Elle a fait encore
Un tour de chant à New York et a joué Les
Jours heureux au Canada.
Simone Simon dit ensuite toute sa joie de se
retrouver en France, d’y revoir ses amis, et son
désir de tourner de nouveaux films pour la
production française.
...et de Paul Mi«raki
Revenant d’Hollywood où il a passé quelques
mois, le compositeur Paul Misraki qui se trou-
vait en Amérique du Sud entre 1940 et 1941,
est de retour à Paris.
Le compositeur de Tout va très bien. Madame
'a Marquise, eut durant son séjour en Argen-
'ine une grande activité. Il écrivit la musique
de nombreuses productions cinématographiques
sud-américaines. II composa en même temps
une chanson brésilienne qui, lancée par l’or-
hestre Envie Madriguerà, fut un succès aux
U. S. A.
Il adapta, en outre, la musique et les chan-
ons de la version américaine du film,, français
Rattement de Cceur : (Heartbeat), avec Ginger
Bogers et Jean-Pierre Aumont qui ont tenu
'es rôles de Danielle Darrieux et Claude Da.i-
nhin de la version française.
L’FSPRIT S’AMUSE SnHtj
F’LM ANGLAIS EN TECHN'COl.OR
DE NOËL COWARD SERA B’ENTCT
PROJFTF. A P*D <=
La comédie de Noël Coward, Plifhe Spi’-’t
nui fait rire Londres denuis cinq ans. a été
adantée par l’auteur lui-même à l’écr.an.
Réalisé en technicolor par Daniel Lenn pour
!es Productions Two CiUes Films, avec Rex Ha_-
c;snn, Conctance Cummins et Kav Dimmoud.
L’F" uf'V c’r,rn”<:p tp-n d'st”5Lpé en Fronce rov
'a G P T, F -Gaumont-Eag’e-Lion et massera très
nrocha'nement en double exclusivité à Paris,
au « Rex-Ermitage ».
12
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CINEft
RAPWIE
1SE
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NOUVELLES REGIONALES DE L’EXPLOITATION
A Nice, graves restrictions d’électricité
Une grève de 24 heures des opérateurs
La Municipalité
de Carcassonne ne veut pas
concurrencer les patentés
Nice. — Les journaux, la radio ne font que
répéter que si nous manquons d’électricité,
c’est par suite du manque d eau. Aussi ces pa-
roles et ces affirmations prennent chaque jour
une signitication plus incompréhensible du laiL
qu il y a des années qu’il n’a plu avec une
telle abondance sur la Côte d’Azur. Si la lé-
gende veut que ce pays béni des dieux ignore
la pluie, les choses ont bien changées et à ce
jour pour le mois de décembre, il est tombe —
chiffres officiels — plus de 1U5 mm. d’eau,
alors que le chiffre le plus élevé pour la même
période était de 7ü mm. environ. Il n’empêche
que nous sommes plongés dans les ténèbres
qu’assombrissent encore un ciel chargé de
lourds nuages noirs. On en est réduit à croire
que ce déluge qui a emporté ponts et routes,
a également arraché les lignes d’énergie élec-
trique.
La situation des salles de spectacles est des
plus lamentables, car si certaines peuvent en-
core jouer une fois en matinée, de 15 heures à
17 h. 5(1, et une fois en soirée, de 21 heures
à 23 h. 30, d’autres ne peuvent même pas jouer
en matinée, car le courant alternatif est coupé
à partir de 14 heures jusqu’à 17 h. 30. Tel est
le cas du « Cinéac » dont la formule spéciale
d’exploitation n’a pas été prise en considéra-
tion, ce qui a privé les enfants niçois d’un
spectacle inédit composé tout spécialement pour
eux à l’occasion des fêtes de Noël.
Il en est de même pour une des plus grandes
salles de Nice, « L’Escurial ». Aussi un vent
de dissidence a soufflé le 21 décembre parmi les
directeurs niçois, qui ont décidé de jouer comme
par le passé toute la journée, c’est-à-dire de
14 h. 30 à 24 heures. Cela se comprend d’autant
mieux que sur l’Esplanade du Paillon venait
de s’installer la Foire de Noël — plus impor-
tante que jamais — et qui, bénéficiant d’on ne
sait trop quelles protections, fonctionne sans
interruption après-midi et soir, brillant de tous
les feux qui l’éclairaient en une époque plus
heureuse. Cette manifestation des directeurs ne
fut pas inutile, car une réunion des délégués
du Syndicat avec le Préfet des Alpes-Maritimes
s’est tenue à la Préfecture, le samedi 22, à
11 heures.
Les horaires dans les cinémas ont été défi-
nitivement établis comme suit : salies en cou-
rant continu : une matinée à 15 heures et une
soirée à 21 heures, dimanches et fêtes perma-
nent de 14 à 24 heures. Pour les salles en cou-
rant alternatif : une matinée à 17 h. 30 et une
soirée à 21 heures, dimanches et fêtes perma-
nent de 14 heures à 24 heures.
GRÈVE DES PROJECTIONNISTES
A la suite d’une réunion à la Bourse du Tra-
vail, les opérateurs de projection ont voté et
décidé une grève de 24 heures pour le dimanche
30 décembre 1945, comme première mesure.
Mais après une réunion du Syndicat des Opé-
rateurs qui s’est tenue le dimanche 30 décem-
bre 1945, à 11 h. 30, et comme suite aux entre-
tiens qui s’étaient déroulés durant la nuit, il
a été décidé que la grève prévue et votée la
veille en assemblée générale à la Bourse du
Travail, ne serait effective que dans les salles
n’ayant pas voulu accepter les termes de l’ac-
cord conclu avec le Comité de gestion. Cette
décision est valable pour toutes les salles du
département des Alpes-Maritimes et de la Prin-
cipauté de Monaco.
Le Syndicat niçois des Directeurs de spec-
tacles nous prie de publier le communiqué ci-
après :
Le Syndicat Niçois des Directeurs de Théâ-
tres Cinématographiques, comprenant les salles
ci-après : « Cinéac », Malausséna », « Stu-
dio- 34 », « Caméo », << Paris-Palace », « Fo-
rum », « Star de Cannes », « Excelsior », « Po-
lit eama », « Escurial », « Ciné toile », « Riait o »,
« Casino », « Mondial », « Variétés », « Edouard-
VII », proteste contre l’injustice de la mesure
de grève qui les atteint, étant donné qu’ils ont
strictement appliqué les salaires et rappels de
la convention passée avec le Syndicat ouvrier,
en date du 29 octobre 1945.
Il regrette que les Pouvoirs Publics n’aient
pas imposé un arbitrage qui laisse en dehors
du conflit les salles ayant tenu leurs engage-
ments.
Exprime au public le regret d’une fermeture
dont ils ne sont nullement responsables.
Le Club Français du Cinéma a projeté le
23 décembre à 10 heures du matin, au Cinéma
des « Variétés » pour la première fois en
France, le dernier film d’Yvan Noë, La Femme
coupée en morceaux. Ce film tourné à la Yicto-
rine en août et septembre dernier, échappa de
peu à la destruction des studios, mais une par-
tie du négatif fut perdue. Applaudissons à cette
initiative du C.F.C. niçois qui nous change
enfin des éternelles reprises et nous permet de
juger, sans opinion préconçues, de la future
production française. Espérons qu’il persévère
dans cette voie.
Le « Cinévog », le dernier né des salles
niçoises, vient de rouvrir ses portes après une
complète modernisation, qui en fait une des
saliles les plus agréables de Nice.
P. -A. Raisiné.
LES PROGRAMMES
Semaine du 6 décembre 1945
au 1er janvier 1946
« Escurial » et « Casino municipal » : Lu-
negarde.
« Rialto » et « Excelsior » : La Fille du
Diable.
« Paris-Palace » et « Variétés » : Boule
de Suif.
« Edouard-VII » : L’Enchanteresse (en ver-
sion originale).
« Cinéac » : 3 Dessins Animés en couleurs de
Walt Disney inédits.
h Cinévog » : Réouverture avec La Vallée
des Géants.
» Mondial » : Les Nuits Moscovites.
Semaine du 2 au 8 janvier 1946
» Escurial » et « Casino » : Untel Père et
Fils.
« Variétés » : Je t’attendrai.
a Edouard-VII » : Les Sept Amoureuses (ver-
sion originale).
» Mondial » : Maroussia, Jeune Fille Russe.
h Paris-Palace » : Femmes Marquées.
a Rialto » et « Excelsior » : L’Homme en
Gris.
« Studio-34 » : L’Appel du Loup.
h Cinéac » : Donald s’en va-t-en Guerre.
Une scène de Trente secondes sur Tokio,
avec Van Johnson et Phvllis Thaxter.
(M.G.M.)
Nous recevons de la mairie de Carcassonne
la lettre suivante :
Monsieur le Directeur,
Vous avez autorisé l’insertion, dans votre
revue La Cinématographie Française, sous la
signature d’un de mes administrés, M. Toulzh,,
Directeur de cinémas à Carcassonne, un article
intitulé : » Danger de concurrence municipale]
à Carcassonne », qui fait état d’informations
inexactes et, notamment, de prétendus projets
de ’ notre Municipalité que l’intéressé présente
comme authentiques sans avoir pris le soin et
sans avoir les moyens d’en vérifier le fon-
dement.
J’ai le regret de vous faire connaître qu’en
acceptant de faire paraître un tel article qui
dénature manifestement la réalité, vous avez
outrepassé imprudemment la mission d’un di-
recteur de journal, conscient de ses responsa-
bilités.
Je vous serais donc reconnaissant de vouloir
bien présenter à vos lecteurs, dans l’un de vos1
prochains numéros, le démenti suivant :
L’Administration municipale de Carcassonne
nues dans un article paru dans le numéro 1130
nues dans un article paru dans le numéro 130
du 10 novembre 1945 de la revue La Cinémato-
graphie Française, sous la signature de M. Toul-
zet. Directeur de salles, à Carcassonne.
En réponse aux allégations de M. Toulzet,
elle est en mesure de fournir les précisions
suivantes :
Il La Commission municipale des Beaux-Arts
\ a été saisie d'une demande émanant de Tins-;
pection départementale des Mouvements de Jeu-
nesse et de Culture Populaire, tendant ét obte-
nir la disposition de la salle du Théâtre muni-
cipal dans des conditions qui restent èi déter-
miner, afin de réaliser un programme d’édu-
cation populaire et de la jeunesse, conforme
aux instructions ministérielles.
En raison des difficultés inhérentes aux né-
cessités des horaires et des calendriers établis,
il n'a pas été possible de faire appel à la bonne
grâce des propriétaires de salles, ainsi que le
suggère M. Toulzet.
2) L’ Administration municipale se réserve le
| droit de permettre à l’Amicale laïque de pour-
suivre son œuvre d’ éducation artistique, inter-
rompue à la suite de l’occupation des locaux de
l’Association, par les Services du Ravitaillement
municipal . Dans ce but, il est possible que la
salle du Théâtre municipal, aménagée pour les
projections einéniatographiques, soit également
frétée à l’Association de l’Amicale laïque.
3) Il n’a jamais été dans l’intention de l’Ad-
ministration municipale de créer une entreprise
cinématographique destinée à faire concurrence
aux cinémas privés de la ville. On peut en voir
la preuve dans le fait que, devenue propriétaire
de la salle de cinéma I’ « Eden », elle n’en a
pas poursuivi l’exploitation.
4) M. Toulzet, Président du Syndicat des Di-
recteurs de salles de la ville, proteste au nom
de son Syndicat, contre une concurrence éven-
tuelle et tout à fait problématique de l’Admi-
nistration muncipale. On peut s’étonner qu'il
n’ait pas cru devoir s’opposer à l’ouverture d’un
nouveau cinéma, le « Pax », patronné par une
congrégation religieuse.
En exprimant l’espoir que cette mise au
point suffira à édifier pleinement Messieurs les
Directeurs de cinémas de Carcassonne, sur la
nature et la consistance du danger qui menace
leurs, intérêts, je vous prie d’agréer. Monsieur
le Directeur, l’assurance de ma considération
distinguée.
Pour le Maire :
L’Adjoint délégué,
Signé : Illisible.
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IOUVELLES REGIONALES DE L’EXPLOITATION
l Lyon, très belles recettes pour les Fêtes
Lyon. — De nombreux films en première
ion ont été présentés à Lyon pour les Fêtes
Noël et du Jour de l’An.
La Fille du Diable a été projetée deux se-
lines sur l’écran du « Pathé-Palace », Sylvie
le Fantôme lui a succédé et le public Ivon-
is a fait un accueil chaleureux à l’œuvre
limante de Claude Autant-Lara.
L,a foule assiège toujours les guichets du
loyal » où La Cage aux Rossignols est repré-
îtée depu^L trois semaines : ce film a réalisé
îs les su®àges et c’est là un fait assez rare
11s les anRiles cinématographiques, la cri-
ue étant souvent en désaccord avec l’opinion
pulaire !
Houle de Suif passe à la fois sur les deux
■ans du « Tivoli » et du « Majestic » devant
3 salles combles.
La « Scala » qui est fort gêné par les cou-
res de courant, — ce grand établissement ne
ut commencer ses représentations qu’à partir
17 heures, — a présenté Le Roi et la Figu-
n te pendant la semaine de Noël. 120, rue de
Gare, le film policier de l’auteur J. Daniel
irman, a débuté le 26 décembre dans cette
lie; plusieurs scènes de 120, rue de la Gare
ant été tournées dans notre A ille, la curiosité
public a été depuis longtemps éveillée; dès
début de l’été dernier, toute la presse et la
dio avaient signalé ces prises de vues réali-
2s place des Terreaux et sur les quais de la
ône, avec René Dary et Jean Paredes. La
jade de la « Scala » montre aux passants
e scène mouvementée de 120, rue de la Gare
l’on aperçoit une ruelle brumeuse que do-
ine la colline de Fourvière...
Au « Coucou », llnlel Père et Fils poursuit
ic neuvième semaine d’exclusivité et les re-
ttes de ce permanent demeurent excellentes.
Au « Modem’ 39 », Une fine mouche a rem-
acé La vie de Thomas Edison qui n’a été
fichée qu’une seule semaine. A 1’ « A.B.C. »,
fur 3 est entré dans sa troisième semaine.
Les voyages de Gulliver remportent un grand
ccès au « Ciné Journal » et depuis 10 h. du
atin, ce permanent ne désemplit pas et re-
se même des spectateurs qui attendent stoï-
lement la prochaine séance...
13 établissements lyonnais qui n’ont pas la
ance de se trouver dans un secteur favorisé
de disposer d’une ligne spéciale, ne peuvent
ouvrir leurs portes qu’à partir de 17 heures;
la » Scala » est dans ce cas... Ces salles se
trouvent donc dans une situation particulière-
ment difficile et il serait grand temps qu’une
mesure fût prise en leur faveur.
VERS UNE GRÈVE GÉNÉRALE
DES OPÉRATEURS ET EMPLOYÉS
DU SPECTACLE
Depuis quelques temps, les opérateurs de ci-
néma et les employés du spectacle tentent
d’obtenir une révision normale des salaires de
l’exploitation cinématographique. Des délégués
des Syndicats du personnel et des Chambrer
patronales ont été reçus par le délégué préfec-
toral aux affaires économiques et le conflit n’a
pu être réglé. Les Syndicats ouvriers avaient
donc envisagé de déclancher une grève générale
pour les fêtes du Nouvel An.
Le 30 décembre, les syndicats des cadres de
la distribution et de l’exploitation, des opéra-
teurs et employés du spectacle, des employés
de la distribution et des industries techniques,
se sont réunis au « Pathé-Palace »..
Les dirigeants ont exposé la situation du
personnel dont les salaires de base n’ont pas
été rajustés; ils ont demandé que ces traite-
ments soient établis sans plus attendre, sui-
vant le coût actuel de la vie.
« Considérant, dit l’ordre du jour, que depuis
plusieurs mois, les Chambres patronales n’ont pu
répondre favorablement au désir des salariés
qui leur avaient demandé de se rencontrer avec
eux pour discuter des questions urgentes et les
mettre au point »,les Syndicats ont décidé !a
grève générale.
Toutefois, alin de prouver aux pouvoirs pu-
blics que leur intention n’est pas de contraindre
la Chambre patronale à s’incliner devant leurs
revendications, en demandant la réunion de la
commission paritaire à la veille du jour île
l’An et pour ne pas priver le public de sa
distraction la plus importante au moment des
Fêtes, agissant enfin dans l’intérêt de la vie
économique du pays, le personnel a décidé
d’ajourner la date de l’ordre de grève. Plein
pouvoir a été donné au Comité intersyndical
pour prendre à l’avenir toute décision que la
situation pourrait exiger.
Jean Cl ère.
“ L'EMPIRE” de Paris est
rendu à l’exploitation
Nous apprenons que les Autorités Militaires
Américaines viennent de n déréquisitionner »,
à la date du 1er janvier, la belle salle pari-
sienne de 1’ « Empire », avenue de Wagram
qui fait partie des théâtres Pathé.
Cette salle avait été réquisitionnée par les
Allemands dès l’occupation de Paris et à la
Libération, par les Américains.
L’ « Empire » qui autrefois fui en matinée
le siège des présentations corporatives du ciné-
ma et avait été presque toujours, exploité en
music hall, sauf pour une courte période où
fut projeté, entr’autres, le film de Greta Garbo
La Reine Christine, reviendra à l’exploitation
cinématographique.
Mais d’importants travaux de réfection seront
nécessaires avant la réouverture de cette salle
qui n’aura sans doute pas lieu avant deux mois.
Aucune confirmation n’est encore donnée de
la prochaine libération du « Marignan ».
EN AFRIQUE DU NORD
succès du film français
pour Noël et le Jour de l’An
Alger. Les fêtes de Noël et du Jour de l’An
ont permis dans les grandes villes de l’Afrique
du Nord de donner à l’exploitation cinémato-
graphique le maximum qu’elle était d’ailleurs
en droit d’espérer. Fait à signaler. Ile film fran-
çais a été partout à l’honneur. Nous vous
donnons ci-dessous les titres des programmes
projetés durant cette période par nos cinémas
de première vision :
Alger : Les Visiteurs du Soir, Florence est
Folle, Les Enfants du Paradis. La Comédie du
Bonheur, Le Merle Blanc, L’Ecole du Crime (film
américain doublé). Il est Charmant (réédition),
Sept jours de Perm’ (film américain), La Belle
de Triana (film espagnol), Bonsoir Mesdames. .
Bonsoir Messieurs.
Oran : La Boite <iux Rêves, Les Visiteurs du
Soir, L’Aventure est au coin de la rue, Marie-
Martine, L’Incendie de Chicago (film américain),
Le Mistral. L’Assassin habite au 21, Félicie
Nanteuil.
♦
Bône : La Brigade Sauvage, L'Honorable Ca-
therine, Lumière d’Eté.
Sl Bordeaux, réduction
du nombre de séances
qui concerne l’exploitati
soirées de semaine. Il vi
sures restrictives entr
bonne marche de notre
recettes sont nettement
pour nos directeurs des
mation, du fait que bon
retardent la sortie de
fions, ce qui s’explique
on du dimanche et des
a sans dire que ces me-
uvent énormément la
exploitation et que les
en baisse. Il en résulte
difficultés de program-
nombre de distributeurs
leurs nouvelles produc-
fort bien.
Programmes de la Semaine de Noël :
Français : J’ai 17 ans.
Les Caves du Majestic.
: Les Caves du Majestic.
: Trente et Quarante.
i cnn na , Madame et son Flirt.
Ciné Mondial : Les Malheurs de Sophie.
'Intendance : Le mort récalcitrant.
soit au total six films en « première vision
record à signaler.
Gérard Coumau.
Apdlo
Capitole
Olympia
Fémina
Casablanca : Le Retour de Topper (film amé-
ricain), La Boite aux Rêves, Le Mort ne reçoit
plus. Les Visiteurs du Soir. Les Compagnons de
la Nouba (film américain).
Tunis : Le Carrefour des Enfants Perdus,
La Fausse Maîtresse, Florence est folle Le Fes-
tival de Chariot (film américain), Anges aux
Figures sales (fillm américain) Le Grand Com-
bat, Paméla, Les Enfants du Paradis.
Dans cette dernière ville, de malencontreuses
irrégularités de courant électrique assuré jus-
qu’ici par un bateau, la centrale de la Gou-
lette ayant été détruite lors du départ des Al-
lemands, ont forcé les établissements à fermer
leurs portes au meilleur moment de cette pé-
riode de l’année. L’exploitation tunisoise a ar-
rêté ses séances à la date du 26 décembre et, à
l’heure où nous postons cet article, aucune
solution n’est intervenue. Déjà accablés par les
taxes, les cinémas tunisois voient s’aggraver
leur situation.
Roger de Bos.
AU FLORIDA DE BERGERAC
Un grand cinéma de 2.000 places
pour les films arabes inauguré à Rabat
Bordeaux. Les comités de la Mutuelle du
pectacle et de l’Entr’aide du Cinéma ont orga-
lisé, comme chaque année, l’arbre de Noël
aditionnel pour les enfants de la grande fa-
ille du spectacle au cinéma « Fémina » mis
lacieusement à la disposition des comités par
. Robert Sedard.
Une jeunesse joyeuse et nombreuse, entourée
fc leurs familles s’est rendue de bonne heure
lins cette salle le jeudi matin 27 décembre où
Ile était reçue par MM. Mauret Lafage et Ro-
prt Sédard, Présidents des deux comités.
En plus d’un excellent goûter et d’une dis-
ribution de friandises, un spe'ctacle de choix
été offert aux jeunes invités par le Petit
héâtre « des Moineaux de Bordeaux » et avec
concours de l’orchestre du Grand Théâtre et
? plusieurs artistes de notre grande scène qui
irent présentés par Marc Dréhan.
I': Une réunion intime vient d’avoir lieu au
Café de Paris » à l’occasion du départ, de
otre ville de M. Huchet président du syndicat
es Cadres de notre région et pour fêter la
(imination de M. René Capdevielle, représen-
mt de « France-Distribution » à ce poste
nportant.
= Les mesures de restrictions concernant l’u-
ige du courant électrique étant maintenues,
ius les cinémas sont fermés en matinée de
îmaine les lundi, mardi et mercredi. Les jeudi,
endredi et samedi il n’v a qu’une seule mati-
ée, soit à 15 h. soit à 17 h. 30, selon les heures
e coupure du courant. Rien n’est changé en ce
Dans l’article paru dans notre numéro 1134
du H décembre 1945, au sujet de la salle de
M. Lagolse, « Le Florida » à Bergerac, il avait
été indiqué par erreur que l’installation sonore
était de Brockliss. La société Marocaine de Cons-
tructions Mécaniques qui a installé cette salle
nous fait savoir que si la.Sté Brockliss a bien
vendu le matériel de cabine à M. Lagolse, la
partie sonore était du matériel Actual (Charlin).
Rabat. Le 29 décembre, a été inauguré au
Douar Akkari, quartier indigène de la péri-
phérie de Rabat, une salle de cinéma de
2.000 places qui projettera exclusivement des
filins parlés en langue arabe.
La séance d’inauguration comprenait le film
réalisé par le Centre Cinématographique Maro-
cain sur le voyage en France et en Allemagne
du Sultan du Maroc.
16
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CINE
RAPHIE
ISE
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ANALYSE ET CRITIQUE DES FILM
S
Les Fils du Dragon (G)
( Drame (140 min.)
(Version originale)
M.G.M.
Origine : Américaine.
Production : M.G.M. ( Pandro S. Ber-
man).
Réalisation : Jack Conway et Ha-
rold S. Bucquet.
Auteurs : Scénario de Marguerite
Roberts et Jane Murfin d'après le
roman de Pearl S. Buck.
Musique : Herbert Stothart.
Prises de Vues : Sidney Wagner.
Décors : Edwin B. Willis.
Son : Douglas Shearer.
Interprètes : KATHERINE HEP-
BURN, Walter Huston, Aline Mac
Malion , Akirn Tamiroff, Hurd Hat -
field, Turhan Bey, J. Carrol Naish,
Agnès Moorehead , Henry Travers,
Robert Brice, Robert Lewes, Fron-
ces Rafferly, Jacqueline de Wit.
Première Représentation : Paris,
26 décembre 1945, Gaumont Palace.
EXPLOITATION. — Tiré d’un ro-
man de Pearl Buck, l’Américaine
qui connaît le mieux la Chine, ce
film est d’autant plus intéressant
qu'il traite d’un sujet encore
brûlant, la résistance chinoise
contre l’envahisseur japonais.
Les mœurs chinoises y sont mon-
trées avec exactitude ainsi que
les paysages qui quoique re-
constitués à Hollywood sont
magnifiques de réalisme. La créa-
tion vraiment exceptionnelle de
Katherine Hepburn donne un
puissant intérêt de plus à cette
grande production dramatique.
SCENARIO. Le vieux Ling-
Tan (Walter Hutson) et sa femme
(Aline Mac Mahon) vivent heureux
sur leurs terres avec leur famille.
Lao-Er, Lao-Ta, Lao-San, les trois fils,
cultivent le riz et ne connaissent que
leur vallée. Jade (Katharine Hepburn),
la femme du premier, n’est pas
comme les autres. Elle sait lire et
penser.
Devant l’avance japonaise, un flot
de Chinois évacuent la campagne pour
se regrouper au delà des montagnes
et continuer la lutte contre l’envahis-
seur. Lao-Er et Jade décident de les
suivre. Quelques mois plus tard, ils
revieiuient dans la vallée avec leur
bébé et ils organisent la Résistance.
Jade empoisonne la nourriture qui va
être servie à un banquet d’officiers
japonais. Tous meurent. C’est à nou-
veau l’époque de la récolte; le Com-
mandement chinois a donné Tordre de
détruire les récoltes afin que les
Jiaps n’aient aucune ressource dans le
pays qu’ils occupent. Les paysans chi-
nois refusent d’abord, puis sur
l'exemple du vieux Ling-Tan qui met
lui-même le feu à sa ferme, tous les
propriétaires incendient leurs propres
récoltes et rejoignent les patriotes qui,
dans la montagne, résisteront à
l’avance japonaise en attendant des
temps meilleurs où l’envahisseur sera
repoussé.
REALISATION. Très soignée
jusque dans les moindres détails. La
scène de l’incendie des récoltes est
d’un réalisme saisissant. Les décors
très sobres souvent, parfois somp-
tueux, sont toujours d’un goût très sûr.
INTERPRETATION. Kathari-
ue Hepburn toujours très fine artiste
a fait une création exceptionnelle du
rôle de Jade, la jeune Chinoise com-
préhensive, éprise de liberté et de
patriotisme. Aline Mac Mahon, en
vieille maman, sait donner à sa com-
position une émotion, un sentiment
avec des moyens très sobres mais très
vrais. Walter Hutson, Akirn Tamirolf
et surtout Turrnan Bey sont les meil-
leürs rôles masculins.
(A) Film pour adultes
(G) Film visible pour tous
Lady Hamilton (A)
(Lady Hamilton)
Drame d’époque (100 min.)
(Version originale. Sera doublé)
REGI N A- DI ST RI BUTI O N
Origine s Britannique (réalisé à Hol-
lywood).
Production : Alexandre Korda.
Réalisation : Alexandre Korda.
Auteurs : Scénario de Walter Reisch.
Musique : R. T. Shériff.
Prises de Vues : Rudolf Maté.
Interprètes : VIVIAN LEIGH, LAU-
RENCE OLIVIER, Alun Nowbray,
Sara Aligood, Gladys Cooper, Hen-
ry Wilcoxon.
Première Représentation : Paris,
20 décembre 1945, Madeleine-Cinéma.
EXPLOITATION. Une très
belle histoire d’amour qui vaut
surtout par l’interprétation ma-
gistrale de Vivian Leigh, dans le
rôle de Lady Hamilton, et de
Laurence Olivier en amiral Nel-
son. La spontanéité de la pre-
mière, son extrême simplicité
dans les scènes les plus pathé-
tiques, la sobriété du second, as-
surent à ce film un beau succès.
La scène où Lady Hamilton ap-
prend la mort de Nelson est ma-
gnifique.
SCENARIO. Une vieille femme
est arrêtée dans un bas quartier de
Londres pour avoir dérobe une bou-
teille de gin. En prison, une fille lui
demande son nom. Elle répond
« Lady Hamilton » et raconte sa vie.
Après une jeunesse quelque peu ora-
geuse à Londres, sur le conseil de son
fiancé, eUe se tend à Naples, avec
sa mère, auprès de l’Ambassadeur du
Royaume-Uni, lord Hamilton, oncle
du fiancé qui, d’ailleurs, Ta cédée
pour 5.000 livres à son riche parent.
Quelques mois plus tard, elle devient
Lady Hamilton et se lie d’amitié avec
la reine de Naples.
Un jour, elle fait la connaissance
du capitaine de frégate Nelson à qui
elle rend le service de faire donner,
par le roi de Naples, allié de l An-
gleterre, et grâce à son amie la Reine,
des vivres pour ses hommes qui, en
mer depuis de longs mois, ont besoin
de nourriture fraîche.
Quelques années ont passé; Nelson,
amiral de la flotte, fait escale à Na-
ples. Malade, il tombe en syncope au
cours d’une réception à la cour. Lady
Hamilton le fait transporter dans son
hôtel et, de longs jours, le soigne.
Sauvé, rétabli, le grand marin est
amoureux de sa garde-malade. Ren-
trés en Angleterre, ils vivent ensem-
ble, près de Londres, mais l’Amirauté
anglaise demande à nouveau à Nelson
de combattre Napoléon qui envisage
un débarquement . D’abord révoltée.
Lady Hamilton fait abnégation de son
amour et laisse partir Nelson, per-
suadée qu’il ne reviendra pas. En ef-
fet, la marine anglaise gagne la ba-
taille de Trafalgar, mais Nelson esi
tué.
REALISATION. Quelques
extérieurs charmants, des intérieurs par-
fois somptueux, des costumes fastueux,
enfin une solide technique font de ce
film une bonne production. Un dé-
coupage plus original eut été souhai-
table. Quelques longueurs.
INTERPRETATION. Vivian
Leigh et Laurence Olivier dominent
la distribution de très haut. Ces deux
interprètes font nettement la valeur
du film. Vivian Leigh est, nous le
répétons, absolument extraordinaire
dans de nombreuses scènes et notam-
ment la dernière du récit.
La Dernière Chance (G)
(Die Letzte Chance)
Drame (100 min.)
(Version originale)
DIS-PA
Origine : Suisse.
Production : Praesens Film.
Réalisation : Léopold Lindtberg.
Auteur : Scénario original de Ri-
chard Schweizer.
Musique : Robert Blum.
Prises de Vues : Emil Berna.
Montage : Hermann Haller.
Interprètes : E. G. Morrison, Ray
Reagon, Johny Hoy, Maurice
Sahknowsky, Luisa Rossi, Tino
Epier, Guiseppe Galeati, Robert
Schwarz, Léopold Biberti.
Première Représentation : Paris,
19 décembre 1945, Biarritz.
EXPLOITATION. Cette pro-
duction suisse constitue l’un des
films les plus émouvants et les
mieux réalisés qui aient été pré-
sentés depuis longtemps. Le sujet,
extrêmement simple, qui relate
le dramatique passage d’Italie en
Suisse cie soldats alliés éva-
dés et de réfugiés poursuivis
par les nazis, touchera par
son accent humain et par sa vé-
rité humaine le cœur de chaque
spectateur. « La Dernière Chan-
ce » sera un grand succès d’ex-
ploitation auprès de tous les pu-
blics.
SCENARIO. En septembre 1943,
au moment où l’Italie signe un armis-
tice avec les Alliés, deux soldats alliés,
l’un anglais, l’autre américain, réus-
sissent à s’évader du train qui les
conduit d’Italie en Allemagne. Ils sont
à quelques kilomètres de la frontière
suisse. Impossible de retourner se
battre sur le front. Ils décident de
se faire interner en Suisse.
Au milieu des combats qui mettent
aux prises les francs-tireurs résistants
italiens et les Allemands qui repren-
nent en main la situation en Italie,
ils se joignent à un groupe de réfu-
giés de toutes races et de toutes na-
tions qui veulent passer en Suisse pour
échapper aux nazis. Ils doivent pour
cela franchir des montagnes ennei-
gées. Tout près du but, ils sont sur-
pris par une patrouille allemande.
Deux des fugitifs périront pour per-
mettre aux autres d’échapper et de
trouver la paix dans la République
Helvétique.
REALISATION. — Léopold Lindt
berg a traité ce beau sujet avec une
grande simplicité de technique, don-
nant toute l’mportance aux images et
à un mouvement purement cinémato-
graphique auquel les films « très par-
lants » ne nous avait plus habitué.
Le secret de cette réussite consiste
dans la vérité avec laquelle sont trai-
tées toutes les scènes. C’est la vie
même qui se iréflète sur l’écran. Cha-
cun des personnages parle sa propre
langue : anglais, allemand, italien,
français, et ceci permet un film vrai-
ment international qui n’aura besoin
d’aucun doublage. Très belles photos
d’extérieurs.
INTERPRETATION. — Des acteurs
inconnus de nous ont joué avec une
vérité intense le moindre rôle de cette
belle production. Notons spécialement
les interprètes des deux Anglais et de
l’Américain et celui du rôle du Curé.
Le Roi des Resquilleurs (C
(Nouvelle version 1945)
Comédie gaie (100 min.)
GRAY-FILM
Origine : Française.
Production : Gray-Film.
Réalisation : Jean Devaivre.
Directeur de Production : Smadja
Auteurs : Scénario original de Rem
Pujol et Pierre Colombier. Adapta
tion : Henri Diamant-Berger, Pierrt
Colombier. Dialogue ffù Pierre Bé
nard.
Musique : René Sylviano.
Prises de Vues : Marcel Lucien.
Décors : Jacques Colombier et Julei
Garnier.
Son : Tesseire.
Montage : Bensdorf.
Interprètes : RELLYS, Jean Tissier
Raymond Cordy, René Génin, Gu-
briello, Daniel Clérice, Jeannette1
Batti, Suzanne Dehelly. Sinoêl, J .-.)
Vital, Josette Daydé.
Première Représentation : Paris
27 décembre 1945.
EXPLOITATION. De bons
« gags », des scènes désopilantes^
de nombreuses séquences, tour-'
nées en extérieurs, et par ce fait
meme agréables et très photogé-
niques, notamment un match de
rugby au Parc des Princes. Du
mouvement, un dialogue souvent
drôle, assurent à cette produc-
tion le même grand succès d’ex-
ploitation que connut la première
version réalisée il y a 1 4 ans.,
Un film pour tous, où tous riront
de bon cœur.
SCENARIO. Mimile (Rell/s).
chanteur des rues, est un fidèle ha
bitué des spectacles sportifs où, régu
hère ment, il entre sans paijer sc
place. Au prix du Jockey Club, st
faisant passer pour Baron, il fait le
connaissance d’une femme du monde
Mlle Sycloton (Suzanne Dehelly), ei
de sa filleule Lulu (Jeannette Batti)
Après avoir assisté à un match di
boxe au Palais de Glace où Mimili
a eu maille à partir avec le père di
Lulu (Gabriellol, Contrôleur en Chel
des Entreprises de Spectacles Syclo
ton (Jean Tissier) il présente son ami
Georges (Daniel Clérice) et tous qua
tre dînent dans un restaurant de
nuit. Grâce à son esprit débrouil-
lard, les deux amis peuvent quitter les
lieux sans régler l’addition.
Les deux femmes les retrouveron,
à Montmartre où ils cluuitent dans
les rues. Amoureux de Lulu, manu-
cure dans un institut de beauté. Mi-
mile réussit à la joindie où elle Ira
vaille, mais Lulu aime Georges.
Le Roi des Resquilleurs s’étant em-
paré de la valise d’un joueur dt
rugby est pris pour ce dernier, grande
vedette sportive et doit jouer un grana
match. Dopé, il en sera le héros. Lulu
retrouva Georges à cette réunion spor-
tive et leur bonheur est assuré. Quam
à Mimile qui s’aperç^,:t qu’on peu
tout resquiller, sauf "amour, il esi
entraîné par Mlle Sycloton qui a poui
lui' une très vive sympathie.
REALISATION. Un découpage
fort bien fait donne à ce film,
un rythme trépidant. Bonne techni
que, de belles photos. L’enregistrement
toutefois n’e,st pas toujours très net
notamment pour la chanson qut
chante Josette Daydé dans le ben-
décor du restaurant de nuit.
INTERPRETATION. Rcllys
a le dynamisme qui convient à soi
rôle. Jean Tissier est toujours très
amusant. Suzanne Dehelly, très swing 1
et Jeannette Batti, jeune et jolie
composent un couple de jeunes fem
mes drôles et sympathiques. Danic
Clérice, Raymond Cordy, René Génin
complètent la distribution avec leui
habituel talent.
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CINE
RAPHIE
fTTTTIIIIIIIIIIimUH
ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS
rrente et Quarante (G)
Comédie musicale (105 min.)
C. P. L. F. -GAU MONT
igine : Française.
oduction : S. N .F. G. -Gaumont.
alïsation : Gilles Grungier.
eect. de Proc!;. : Marc Le Pelletier .
teur : Roman d’Edmond About.
L dapt. et dialotjue : A.-P. Antoine.
isique : Frcsncis Lopez et Luiyi.
ises de Vues : Fred Langenjeld.
cors : Louis Le Rai'benclion.
.. : Emile Hagarde.
>ntage : Germaine Arlus.
■erprètes : GEORGES GUETARY ,
ILERME, MARTINE CAROL, Jean
> urèdès , Pasqaali, Jeanne Fusier-
\iir, Michèle Philippe, Gisèle Pré-
>ille, Lemontier, Albert-Michel, Fé-
ix Oudart, Pierre Labnj.
ésentation Corporative : Paris,
!0 décembre 1945.
EXPLOITATION. Un dialo-
e vif et souvent spirituel, des
constitutions amusantes des
jyens de transport et des coc-
ues de bain vers 1865 notam-
snt, enfin et surtout la musi-
e alerte et facile de Francis
pez et Luigi et les chansons
Jacques Larue interprétées par
orges Guétary, sont les meil-
ips éléments de cette agréable
jnédie.
SCENARIO. Le capitaine Bi-
lin (Alerme), vieux briscard en te-
xte, cloître sa fille (Martine Carol).
jour du carnaval, elle décide sa
ivernante, Agathe (Jeanne Fusier-
-) à se mêler à la foule joyeuse qui
plit les rues. Entourées par une
rides de joyeux lurons, la jeune
le s’évanouit. Un jeune noble ita-
n , le comte Mario de Miranda
■orges Guétary), l’emmène chez lui
pendant que la gouvernante va chér-
ir du secours, touché d'un vérila-
’ coup de foudre, il embrasse sa
uvelle amie.
1 près s’être perdus de vue, puis
rouves, ils partent pour Monte-
|Wo, mais le Capitaine éprouve pour
jeune Italien une antipathie crois-
nte. Mario joue au casino. Il perd et
itte le 30 et 40 sous les sarcasmes
Capitaine en laissant une pièce
Ikr sur la couleur. Biterlin joue pour
. et gagne un million huit cent
lie francs, ce qui représente une
- tune considérable. Il veut la res-
uer au jeune homme qui refuse.
\fin, grâce à un savant subterfuge,
it s’arrange et Mario épouse Mlle Bi-
' -lin.
REALISATION. Bonne tech-
[ue, quelques belles photographies
extérieurs, de Monte-Carlo notam-
>nt. Excellent enregistrement des
[ansons.
INTERPRETATION. Georges
' létary a une voix agréable et « in-
prète » vraiment ses chansons,
irline Carol, Gisèle Préville et Mi
èle Philippe sont toutes trois bien
lies. Alerme et Jean Parédès sont
s comédiens toujours sûrs ainsi que
il anne Fusier-Gir.
I
Magie M isïeale (G)
(There’s Magic in Mùsic)
Comédie musicale (90 min.)
(Version originale)
PARAMOUNT
rigine : Américaine.
'oduction : Paramount (Andrew
I. Slone).
èalisation : Andrew I. Slone.
usique : E. Leiler.
iterprètes : Suzanna Foster, Allan
, Joncs, Margaret Lindsay, Grâce
Bradley, Lynne Evcrnann.
eemière Représentation : Paris,
5 décembre 1945, Ciné-Presse-Elysécs
et Radio-Cité-Opéra.
EXPLOITATION. Un film
li, même endiablé par instant,
'excellentes exécutions de musi-
Lie classique, notamment de
ounod, Bizet, etc. Une très eu-
euse conception de l'harmonie
vvuqiie une scène heureuse-
Présence au Combat (G)
Document d'histoire (65 min.)
(Commenté en français)
SERVICE D’INFORMATION
BRITANNIQUE
Origine : Britannique.
Production : Ministère de l’Informa-
tion britannique.
Réalisation : Marcel Cravenne.
Commentaires dits par Claude Dau-
phin, Abel Jacquin et Francis Lee.
Musique : Arthur Bliss, exécutée par
le National Symphony Orchestra.
Présentation : Paris, 11 décem-
bre 1945.
EXPLOITATION. La Section
Cinématographique du Service
de l’Information Britannique a
fait don au gouvernement fran-
çais de ce film de montage retra-
çant la participation des Forces
Françaises Libres et de la Résis-
tance à l’épopée de ces cinq der-
nières années. Tous les docu-
ments absolument authenti-
ques de cette production,
pour beaucoup encore inédits,
s'enchaînent remarquablement.
C’est, non pas un documentaire,
mais un document d’histoire
contemporaine.
Des oppositions brutales mon-
trent le chemin parcouru. D’une
part : Hitler à la Tour Eiffel,
seul sur les Champs-Elysées; Gœ-
ring au Ritz; les deux compères
à Rethondes; d’autre part, le
général de Gaulle descendant
les Champs-Elysées au milieu de
l’enthousiasme délirant de tout
un peuple; le défilé des troupes
françaises victorieuses en Afri-
que, en Italie, en France même.
Des images exaltantes de la vo-
lonté, de l’héroïsme des premiers
F. F. L. dont les rangs furent cha-
que jour grossis pendant ces an-
nées de cauchemar, par des jeu-
nes Français qui sacrifiaient tout
pour lutter avec une abnégation
totale contre les occupants na-
zis et ce sur tous les fronts, sous
toutes les latitudes.
Ce film est une immense fres-
que, un livre d’histoire en ima-
ges, prouvant que partout des
Français ont lutté de toutes leurs
forces et tout au long de la
guerre aux côtés des Alliés.
Une excellente technique a
présidé aux prises de vues et au
montage de cette production. Les
enregistrements sont impecca-
bles et parfaitement synchroni-
sés. Les belles images (scènes de
désert en particulier) , les épiso-
des saisissants abondent tout au
long du film.
Les commentaires dits par
Claude Dauphin, Abel Jacquin et
Francis Lee accompagnent la pro-
jection sans jamais être fasti-
dieux. Il faut signaler la musique
d’Arthur Bliss, exécutée par le
National Symphony Orchestra.
ment inédite : Deux orchestres
et deux troupes de chanteurs
s’affrontent sur la même scène,
les uns chantant Carmen, les
autres Faust.
SCENARIO. — Le fils d'un direc-
teur de conservatoire de musique se
trouvant à New York, évite à une
jeune chanteuse de « burlesque »,
Tototte, d’être prise dans une rûfle
et d’aller en maison de correction. Il
part pour l’école, emmenant la jeune
fille. Elle se trouve tout d’abord dé-
paysée dans ce milieu d'étude, puis
déviant la camaraderie de quelques élè-
ves, elle est gagnée à la cause’ de
l’école et, grâce à sa voix magnifique,
elle sauve le conservatoire de la dé-
confiture financière.
REALISATION. — Soignée. Enre-
gistrements excellents. Quelques scè-
nes d’ensemble fort bien réussies.
INTERPRETATION. — Suzanna
Foster est une chanteuse qui sait S
la fois jouer, mimer et chanter. Al-
lan Jones et Margaret Lindsay ont
du talent.
Par la Porte d’Or (G)
(Hold back the dawn)
Comédie sentimentale (116 min.)
(Doublé et V.O.)
PARAMOUNT
Origine : Américaine.
Production : Paramount ( Mitchell
Leisen).
Réalisation ! Mitchell Leisen.
Auteur : Nouvelle de Ectti Frings.
Musique : Victor Young.
Chef Opérateur : Eee Tover.
Interprètes : CHARLES BOYER, I
PAULETTE GODDARD, OLIVIA DE \
HAVILLAND, Walter Abel, Victor |
Francen, Micheline Cheirel.
Première Représentation : Paris
(V. doublée), 12 déc. 1945, Moulin-
Rouge.
EXPLOITATION. Excellent
film distrayant, au sujet atta-
chant. Très belles scènes d’exté-
rieurs au Mexique; celle du bain
de mer, notamment, est superbe
de simplicité. Un mouvement in-
tense, une interprétation bril-
lante confèrent à cette produc-
tion un intérêt vraiment puissant.
Grand succès d’exploitation.
SCENARIO. — Georges Iscovescu
(Charles Boyer), aventurier européen,
veut passer aux Etals-Unis sans at-
tendre le temps fixé par le quota (con-
tingentement d’émigration aux U. S. A.)
Il épouse une jeune américaine. Miss
Brown (Olivia de Havilland), institu-
trice venue au Mexique pour une fête.
Mais le directeur du contrôle d’émi-
gration flaire une fraude suggérée par
la maîtresse d’iscovescu, Mrs Shaugh ■
nessy (Paulette Goddard).
Miss Brown apprend la vérité sur
son chenapan d’époux et repart pour
les Etats-Unis. Un accident d’auto met
ses jours en danger. Iscovescu passe
la frontière, arrive à temps pour sau-
ver sa femme qu’il aime sincèrement .
REALISATION. — Parfaite. L’at
mosplière de la petite ville-frontière
mexicaine est particulièrement bien
rendue. Beaucoup de mouvement.
Belles prises de vues.
INTERPRETATION. Charles
Boyer parvient à rendre sympathique
un personnage qui vit aux croc bel s
des femmes — - et c’est un tour de
force — mais qui s’amende finale-
ment. Paulette Goddard est une aven-
turière fort belle dont on comprend
aisément le succès. Quant à Olivia de
Havilland, elle réussit, grâce à son
talent, à faire paraître humaine la
petite institutrice un peu naïve, mais
malgré tout capable de jolies réac-
tions.
ACTUALITÉS DU 3
ECLAIR-JOURNAL. 1940-1946
De l’abîme à la victoire. — La Mode.
La haute botterie parisienne pré-
sente ses derniers modèles. — Pré-
sentation de sacs à main en Amé-
rique. — La mode aux courses. —
Sports à Enghien. — A Chantilly,
50 étalons français sont « rapatriés »
d’Allemagne.’ — Omar le Noir et Kid
Marcel font match nul. — Au Parc
des Princes la France bat, en rugby,
l’Empire Britannique par 10 à 0. —
Les autobus parisiens sont rendus à
la circulation. — M. Georges Bidault
épouse Mlle Suzanne Borel. — Cin-
quantenaire du Cinéma : une plaque
commémorative est apposée sur la fa-
çade de l’Hôtel Scribe. — Destruction
de l’équipement atomique des Japo-
nais. — Le Ministère de l’Air présente
l’avion de tourisme populaire. — Un
appareil américain effectue Washing-
ton Paris en 16 heures. — Le nouveau
slogan d’Eclair-Journal chanté par
I roubadour.
PATHE-JOURNAL (544 lm.). Le
Cinéma a 50 ans. — Une déclaration
de M. Truman à l’envoyé spécial de
Pat hé -Journal. — Charles Pathé dé
clare... — Les funérailles du général
Patton. — De jeunes héros. — Le
mariage de M. Bidault (commenté par
Jean Marin). — Quand la vie va
mieux. — La cueillette des citrons
à Menton. — Sports d’hiver à Cha-
monix. - — Le Jitter-bug fait fureur
Service Secret (G)
(Secret Mission)
Film d’espionnage (92 min.)
(Version originale et doublé)
N ATI O N AL;- Fl LM -DISTRIBUTION
Origine : Britannique.
Production : Excelsior Film (Marcel
Hellmann).
Réalisation : Harold French.
Interprètes : Hughes Willams, Ja-
mes Mason, Michaël Wildiny, Caria
Lehmansn.
Première Représentation : Paris,
19 décembre 1945, Portiques, Eldo-
rado (V.O.).
Musique : Michael Spoliansky.
EXPLOITATION. Film bri-
tannique d’espionnage réalisé
pendant la guerre et qui nous
montre les aventures de trois
Anglais et d’un Français débar-
ques sur la côte française pen-
dant l’occupation. Le film com-
prend une intrigue sentimentale
et quelques épisodes dramatiques.
Ce sera un spectacle distrayant.
SCENARIO. En 1943, trois An-
glais et un officier français des For-
ces Libres débarquent çn civil sans
aucune difficulté sur les côtes fran-
çaises de la Manche pour rechercher
un agent secret britannique dont se
sont emparés les Allemands. Le Fran-
çais conduit ses camarades au château
Carnot où habite sa sœur, Michèle.
A priés de multiples aventures, deux
des Anglais, surprennent les secrets de
défense de la côte, délivrent leur ca-
marade et font détruite par des para-
chutistes un abri souterrain allemand.
Le Français est tué au cours de cette
action, Michèle et l’un des Anglais
sont tombés amoureux, mais elle ne
les suivra pas en Angleterre, restant
en France pour continuer la Résistance.
REALISATION. Le spectateur
français qui a vécu les années d’occu-
pation sera un peu surpris (le voir
la façon dont le metteur en scène
anglais Harold French a imaginé la
vie en France pendant cette période,
et la naïveté avec laquelle sont repré-
sentés les Allemands. Ceci dit, la réa-
lisation est assez bonne et comprend
des décors importants.
INTERPRETATION. James
Mason (L’Homme en Gris) incarne le
Français, Hugues Williams l’officier
anglais. Caria Lehinann est charmante.
JANVIER 1946 (N° I)
à Stockholm. — Le match de rugby
France-Angleterre (commenté par J. -J.
Vital et Robert Rocca '. — Le dessin
de la semaine par Efi’el. — L’an nou-
veau (commenté par Maurice Don-
ncaud, sociétaire de la Comédie-Fran-
çaise).
ACTUALITES FRANÇAISES (400
m.). Dans les villages reculés du
Tafilalet, au Maroc, l’arrivée du blé
de France est une fête car la disette
est évitée. — La cueillette des dattes
à Nespa. — On répare la cathédrale
de Saint-Patrick à New York. — A
Prague, les deux plus grands studios
de Hostivar viennent d’être détruits
par un incendie. — Les obsèques du
général Patton ont eu lieu à Ham
(Luxembourg). — Les fameux U-boats
« amiral-Reaber » et « Dœnitz » sont
envoyés par le fond au large des côtes
d’Irlande. — La Coupe de Noël,
vieille tradition parisienne; le Mor-
van vainqueur de l’épreuve. — La
IV0 République a fondé une école
d’administration. — A Saint-François
Xavier, M. G. Bidault épouse son chef
de cabinet, Mlle Suzy Borel. - — Tem-
pête sur l’Atlantique de la Bretagne
au Golfe de Gascogne. — 50 ans de
cinéma : manifestation des techni-
ciens du film à l'emplacement du
Grand-Café : regard sur 50 ans d’ac-
tualité.
ACTUALITES-FOX- MOVIETONE.
Programme non parvenu.
gXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXl CINE,
LES FILMS QUE L’ON TOURNE
BILLANCOURT
Adieu Lherie.
Réal. : Raymond Bernard.
Auteurs : Scénario de Companeez
Dialogue de M.-G. Sauvajon.
Ved. : Danielle Darrieux, Louis
Salou, Gabrielie Dorziat, Larquey
Jacques Borthier, J. -J. Delbo,
Alice Tissot, Pierre Sergeol.
Prod. : Osso-Roitfeld.
Commencé le 12 novembre 1945.
Les prises de vues touchent à leur
fin.
BOU LOGNE
Messieurs Ludovic.
Réal. : J. -P. Leclianois.
Auteur : Pièce de Pierre Seize.
Adapt. et dialogue : J.-P. Lechanois.
Directeur de Production : Marcel
Bryau.
Ved. : Odette Joyeux, Bernard Blicr,
Marcel Herrand, Jean Chevrier et
Jules Berry.
Prod. : Optimax-Films.
Commencé le 16 décembre 1945,
continue.
BUTTES-CHAUMONT
Jeux de femmes.
Réal. : Maurice Cloche.
Auteurs : Maurice Cloche et Jeanne
Heinme.
Dir. de Prod. : Fred d’Orengiani.
Ved. : Jacques Dumesnil, Hélène
Perdrière, Mila Parély, Saturnin
Fabre, Jeanne Helbling, Pasquali.
Prod. : E.D.I.C.-Essor Cinémat.
Commencé le 18 décembre 1945.
Encore une semaine de studio.
Histoire de Femmes.
Réal. : Jean Stelli.
Auteur : Scénario de Françoise Gi-
roud.
Ved. : Gaby Morlay, Jean Marchai,
Jacqueline Porel, Henri Nassiet.
Dir. de Prod. : Pierre Danis.
Prod. : J a son.
Commencé le 12 décembre 1945.
Les intérieurs ont commencé le
3 janvier.
é*pinay-Iciair
L’Idiot alternativement avec les
Studios de Neuilly.
FRANCŒUR
On prépare le film de Carné, Les
Portes de la Nuit (Prod. Pathé.'
dont la réalisation doit commencer
vers le 21 janvier.
FRANÇOIS I"
L’ Assassin H est pas CUupaült
Réal. : René Delacroix.
Ved. : A. Préjean, Rosine Deréan,
Jules Berry, Jacqueline Gauthier,
Charett, Si'noël, Héléna Manson.
Chef Opérateur : Bachelet..
Décors : Bazin.
Prod. : Sitl'ra.
Commencé le 4 décembre.
NEUILLY
L’Idiot.
Réal. : Georges Lampin.
Ved. : Edwige Feuillère, L. Coëdel,
L. Salou, J. Debucnurt, Marguerite
Moreno, N. BelaielT, Tramel, Syl-
vie.
Prod : Sacha Gordine.
Commencé le 21 novembre.
On tourne ici alternativement avec
les Studios d’Epinay.
Fernande! dans sa nouvelle incarnation
de Cahassou.
( Films René Pagnol .)
Le Collier de la Reine.
On tourne ici concun emment à Saint-
Maurice quelques scènes de ce film.
PHOTOS O N OR
On tourne certaines scènes de Mes-
sieurs Ludovic.
SAINT-MAURICE
Lu belle et lu bete.
Réal. : Jean Cocteau.
Ved. : Jean Marais, Josette Day,
Mila Parély, Nane Germon.
Prod. : André Paulvé.
Dist. : Discina.
Commencé le 27 août 1945.
On tourne dans le décor de la Source
du Parc. On prévoit la fin pour celte
semaine.
Le Collier de la Reine.
Réal. : Marcel L’Herbier.
Ved. : Viviane Romance, Marion
Dorian, Jean Hebev, Maurice Es-
cande, Jacques Dacqminp. Piprre
Dux, Pierre Bertin, Hélène Bel-
langer.
Prod. : Ile-de-France-Film.
On tourne dans le décor du Par-
lement.
= L’Eternel Mari (titre provisoire).
Réal. : Pierre Billon.
Auteur : Dostoïewsky.
Ved. : Raimu, A. Cloriond, Gisèle
Casades'us, .Tane Marken, Arlett
Méry, Micheline Bordet.
Prod. : Alcine.
Commencé le 7 janvier, 1946.
Décor de l’escalier du château.
Panique.
Réal. : Julien Duvivier.
Auteur : Georges Simenon.
Adap. : Ch. Spaak.
Ved. : Viviane Romance, Michel Si-
mon, Paul Bernard.
Dé-ors : P'tnenoff.
Prod. : Régina.
Commencé le 5 janvier 1946.
L’Aventure de Cabassou.
Réal. : Gilles Giaugiei
Dir. de Prod. : Jean Mn»*HnePi.
Ved. : Fernande1, Micheline Fran-
cey, Robert Vattier, VilbeH, Hen-
ry Poupon, Momiès Geclatta,
Arius, Maupi, Fouché.
Commencé le 6 décembre 1945.
RAPHIE
ISE
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
Aux Studios de Nice, Julien Duvivier
commence
“PANIQUE” avec Vivian
Romance, Michel Simon et Paul Bernard
Nice. — Le 5 janvier doit être
donné le premier tour de mani-
velle de Panique aux studios de la
Victorine par Julien Duvivier. C’est
ce soir qu’il va prendre contact
avec les nombreux artistes chargés
des petits rôles et qu’il leur ex-
pliquera ses conceptions et ma-
nière de travailler. La distribution
comprend dans les principaux
rôles : Viviane Romance dans
celui d’Alice, Michël Simon qui
sera M. Hire et Paul Bernard M.
Alfred. L’adaptation est de M.
Charles Spaak.
On vient de terminer, sous la
direction de M. Fimenoff, un des
plus grands décors jamais cons-
truits à la Victorine, dépassant en
importance ceux des Enfants du
Paradis et de la Vie de Bohème.
Couvrant une superficie dépassant
5.000 mr ils furent bâtis en un
temps record par près de 300 ou-
vriers. C’est un véritable village
de banlieue avec Eglise, Hôtels,
Cafés, Magasins, Maisons qui se
dresse grandeur nature à côté des
plateaux détruits par le feu. Comme
le film exige une fête foraine, de
réels et authentiques forains ont
été engagés et lorsque la Foire de
Noël aura fermé ses portes, on
pourra la retrouver presque tout
entière réinstallée dans ce village
créé de toutes pièces.
Des moyens financiers énormes
sont prévus : la fête foraine coû
tera pour la location du matérie
plus de 3 millions; les salaire
pour un personnel qui arrivera i
atteindre environ 1.U00 personne
seront pour le moins de 20 millions
Enfin on ne prévoit l’achèvemen
de Panique que pour fin mars 1941
au plus tôt.
Au cours d’un entretien que m’-
accorde M. Badouaille, j’ai pi
avoir la confirmation que la mis
en chantier du film de Duvivie
Panique ne sera pas retardée pa
la pénurie d’électricité et que I
premier tour de manivelle ser,
donné comme prévu pour le 5 j an
vier 1946. Un accord doit accorde
aux studios de la Victorine 1
contingent de courant nécessair
pour un travail suivi sans inter
îuption, comme dans la régio;
parisienne, en tenant compte d
fait que deux plateaux détruit1
par l’incendie sont inutilisable:
et que le long chômage qui vien
de frapper l’ensemble de ces stu
dios, a causé une très sérieus
économie d’électricité.
Espérons qu’en dernière minuii
ces accords ne seront pas repoussé
par la Production Industrielle, c
que les studios de la Victorine
en reprenant leur activité pourrop
à nouveau donner du travail à leu>
important personnel, depuis s
longtemps privé de son gagne-pair
P.- A. B.
Le 7 Janvier, Pierre Billon tournera
pour Alcina “L’ÉTERNEL MARI”
avec Raimu
C’est lundi prochain 7 janvier
que sera donné, aux studios Gau-
mont de Saint-Maurice, le premier
tour de manivelle du film que va
réaliser Pierre BiPon pour Alcina-
Productions et qui est provisoire-
ment intitulé L’Eternel Mari.
d’après l’œuvre de Dostoïewki
dont Charles Spaak et Paul Brive
ont écrit l’adaptation et le dia-
logue.
Cette réalisation réunit.les nom-;
de Raimu dont ce sera la rentrée
aux studios et qui incarnera I’E
ternel mari, Aimé Clariond, G
sèle Casadessus tous trois soci<
taires de la Comédie Français'
Jane Marken, Arlette Méry, <
Micheline Bordet premier prix d
conservatoire, qui vient elle aus
d’être engagée au Théâtre Frai
çais.
Les décors sont de Wakewitc
et c’est Tono koff qui dirige h
prises de vues.
L’INSPECTEUR WENS
VA DÉMASQUER
L’ENNEMI SANS VISAGE
Digne émule des Sherlock-Hol-
mès et autres Commissaires Mai-
gret, l’inspecteur Wens que ren-
dirent célèbfe les romans de S.-A.
Steeman, L’Assassin habite au 21,
et le Dernier des Six, va entre-
prendre une nouvelle et éblouis-
sante enquête dans le film de Mau-
rice Cammage, L’Ennemi sans
Visage. Cette production révélera
une nouvelle vedette masculine :
Frank Villard, dont le brio et la
fantaisie doivent faire merveille.
Au cours d’une action très mouve-
mentée,- qui tiendra les spectateurs
en haleine et les amusera, tour à
tour, évoluea une troupe d’ar-
tistes de talent, parmi lcisouels
nous notons : Louise Carletti, Jean
Tissier, Roger Karl, Temerson,
Fou-he, Jim Gérard, etc...
* Belle carrière en persnective
pour ce nouveau film policier, car
c’est là un genre fort prisé du
public.
UN CAPRICE
Maurice Juven vient de comme)
cer une série de courts métrage
Le premier film de eeuc sér
dont la réalisation se poursuit s
studio des Buttes-Chaumont
pour titre Un Caprice d’après
petit chef-d’œuvre d’Alfred <
Musset.
La mise en scène est de Lucit
Ganier-Ravmond, avant à S'
côtés le chef-opérateur Agnel.
Un Caprice est interprété par
Lilv Baron, Lucienne Laurenc
Max François et Jean-Franço
Laley.
= André Michel et Maurice Bar
vont réaliser un court métrag
La Rose et le Réséda, d’après \
poème d’Aragon.
= Michel Salina interprète
Comte de la Motte dans L’Affai
dti Collier de la Reine.
= C’est Arthur Honegger qui
érrit la partition de la producth
Gaumont, Les Démons de l’Aub
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
19
♦ ♦♦♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
Ray Milland, Ruth Ilussey et Gail Russel dans le grand film Paraniount :
La Falaise Mystérieuse.
PRÉSENTATION PHILIPPE DE BECKER
CORPORATIVE
NOUVEAUX FILMS
COMMENCÉS
anique (5 janv. 194G). Régina.
'Eternel Mari (7 janv. 19461.
Alcina.
FILMS EN PRÉPARATION
£NRI CALEF VA TOURNER
« LES CHOUANS ■»
D’HONORÉ DE BALZAC
Vprès avoir terminé la réalisa-
it de Jéricho, Henri Calef va en-
prendre celle d’un nouveau
n tiré du roman de Balzac :
; Chouans.
Vfin de respecter l’atmosphère
roman de Balzac, le metteur en
ne a décidé de choisir des ae-
irs s’apparentant le mieux aux
•sonnages créés par le grand
nancier, sans avoir à les choisir
ar cela parmi les vedettes ha-
uelles de l’écran. Peux inter-
•tes connus ont paru pou-
ir interpréter au mieux deux
s principaux personnages des
Chouans », Pierre Renoir et
rquey.
EN ÊTES-VOUS BIEN SUR? »
« Coco » Aslan, le célèbre fan-
siste du « Collège Ray Ventura ■>,
établi dans une longue tournée
Amérique sa valeur de comé-
;n. Il vient d’être engagé par
:ques Houssin pour tourner En
s-vous bien sûr?, un film gai
il aura un rôle à transforma-
ns. Avec lui, joueront Robert
iérv, Martine Carol, Colette Bros-
. Le premier tour de manivelle
■a donnç à Bruxelles fin janvier.
LE BATEAU A SOUPE
• Notre confrère Gilbert Dupé
Int La Ferme du Pendu vient
dre portée à l’écran, prépare
iiintenant Le Bateau à soupe.
in>’'‘'s son roman br°t»>n, nui va
traître en janvier. Mais il faut
i voilier, et Gilbert Dupé serait
es reconnaissant à nos lecteurs
ls pouvaient lui en indiquer un
sponible. Le film doit se tourner
Nantes et à Tahiti, où se déroule
|ction. Charles Vanel en sera le
jncipal interprète.
ON ANNONCE
Noël-Noël est le scénariste et
Ta la vedette du Pèi*© Tran-
’iille que René Clément réalisera
;> début de 1946.
Le Rond des Sorciers, sujet de
aude Seignollc sur l’histoire de
rmiers de Sologne, sera réalisé
,ir Maurice Labro.
Le Crime de Sylvestre Bonnard
Anatole France sera réalisé par
aurice Cammage ap ès L’Homme
li mourra demain de Champi.
Le Voyage de M. Perrichon de
\biche sera adapté par Marc-
lilbert Sauvajon et Jacques Ber-
nd. Raimu sera la vedette de
tte production Gaumont.
J’étais une Fille laide. Scéna-
o de André Haguet et Max Cal-
‘t, sera réalisé prochainement
•ec Danielle Darrieux.
Un incendie s’est déclaré same-
dernier à la salle de montage
s studios de Boulogne. Deux
ges ont été complètement dé-
uites, mais f o : t heureusement
icun négatif ne se trouvait à
ntérieur. Les pompiers de Bou-
gne se sont rapidement rendu
aîtres du sinistre.
L’Union des Producteurs de
Films (Baudon Saint-Lô et Cie)
présentera le vendredi 25 janvier
à 10 heures du matin, au Colisée,
L’Occident, réalisation de Henri
Fescourt, avec Charles Vanel, Jules
Berry, Rama Tahé, Raymond Cor-
dy, Monique Rolland.
LES EXCLUSIVITÉS
A LONDRES
SEMAINE
DU 24 AU 30 DECEMBRE 1945
(Les films nouveaux sont indiqués
en caractères gras)
1 1 ü ms "Tram; a i s
Us Kicîs (Nous les Gosses) (21 dé-
cembre), Academy.
La Mort du (.-P.,,. „
FILM RUSSE
Les Enfants de l’A clique et Ma-
riage (16 décJ, Tatler.
FILMS AMERICAINS
Ketty (28 déc.), Carlton.
Confidential Agent (28 déc.),
Warner.
The Stock Club (7 déc.), Pla/.a.
The House on92nd Street (26
déc.), Odéon, Leic. Sq.
Falle.n Amjel (16 déc.), Tivoli,
Mnrble Arch, PaVilion.
Thrill of a Romance (14 déc.),
Empire.
Womler Man (Technicolor) (3 déc.),
Leicester Sq. Theatre.
Caplnin En td (23 nov.), London
Paviiion.
FILMS BRITANN IDEES
César et Cléopâtre (TechniciuliM )
(13 déc.), Odéon de Marble Arch.
lirief Encounler (26 uo\.), New
Gallery.
The Wieked Lady (18 novembre).
Gaumont.
= Le Syndicat des Techniciens
fait paraître cette semaine un An-
nuaire de poche de la Production
cinématographique.
Présenté avec soin et d’un for-
mat pratique, producteurs, compo-
siteurs, scénaristes, des studios de
prise de vues et de synchronisation
et des laboratoires.
Le prix de l’Annuaire du Syndi-
cat des Techniciens est fixé à i 00 f.
Nous avons annoncé la mort ré-
cente de M. Philippe de Becker
après sept mois de maladie.
M. Philippe de Becker avait dé-
buté dans la distribution des films
cinématographiques en 1926, com-
me adjoint de M. J. Frank Brock-
liss, alors directeur des services
français de la Lœw-Metro-Goldwyn.
En 1927, il fut l’artisan de la fu-
sion Lœw - Métro - Goldwyn avec
Gaumont qui devait aboutir à la
création de G.M.G. En 1928, il
fonde la Sté des Films Tiffany et
créé la Wilton-Brockliss-Tiffany,
maison de distribution en France
de films américains indépendants.
1929, M. J. Frank Brockliss crée
la société Brockliss et Cie, en
France et Colonies, Belgique, Hol-
lande et Suisse pour la vente du
matériel Simplex. M. de Becker
en est l’administrateur-délégué, il
se sépara en 1934 de la Brockliss
pour créer une société séparée
s’occupant uniquement de l’exploi-
tation cinématographique d’une sé-
rie de salles en Belgique et en
Afrique du Nord.
“AVENTURES EN
BIRMANIE ”
AU TRIOMPHE
Le beau film de Raoul Walsh qu’Er-
rol Flynn interprète avec sa fougue
habituelle, soulève l’enthousiasme des
Parisiens. A la cinquième semaine
d’exclusivité, il a fallu encore faire
appel — parait-il — maintes fois, à
Police-Secours, pour dégager les abords
du « Triomphe » envahi par une foule
impatiente. Tout commentaire est su-
pci flu pour dire le succès remporté
par ce film qui fait d’un épisode de
guerre la plus véridique et la plus
passionnante histoire d’aventures.
LES EXCLUSIVITÉS
A BRUXELLES
(Les nouveaux films sont indiqués
en caractères gras)
SEMAINE
DU 21 AU 27 DECEMBRE
FILMS FRANÇAIS
lrc SEMAINE
Le Roi des Resquilleurs 1945,
Acropole, Ambassadeurs.
Volpone, Le Roy.
Les Misérables (en 2 époques),
lre époque : Marivaux.
Les Disparus de Saint-Agil (re-
prise), Coliséum.
2e SEMAINE
Documents Secrets, Normandy.
FILMtT AFRICAINS
lr° SEMAINE
Le Trésor Secret de Tarzan
(D.), Pathé-Palace-Queen’s.
Hollywood Canteen (V. O.),
Stuart et Arenberg.
A chaque Aube, je meurs,
Crosly, Léopold-III.
La Vie Privée d’Elisabeth
d’Angleterre (V.O.), Roxy.
2“ SEMAINE
Débuts à Broadway (Babes on
lllraodway) (V.O.), Caméo.
Le Suspect (V.O.), Beaux Arts.
Le Spectre de Frankentein (V.O.),
Cinévox.
M. Swing (V.O.), Lutétia.
Back Street (2® vision), A.B.C.
2° SEMAINE
Les Voyages de Gulliver (V.O.),
Churchill.
La Sœur de son valet (His Butler’s
Sister) (V.O.), Cinéma des Gale-
ries.
J'avais cinq fils (V.O.), Cinémax,
Vog.
FILMS SOVIETIQUES
Attends-moi, Cinéphonc.
LES EXCLUSIVITÉS
A GENÈVE
DU 22 AU 28 DECEMBRE 194"
(Les nouveaux films sont indiqués
en caractères gras)
FILMS AMERICAINS
Rio Rita, A.B.C.
Contre-Espionnage dans le Pa-
cifique (Griffes Jaunes), Hol-
lywood.
Mon Ami Flicka, Rialto.
Grands Canons, Rio.
Dans la Chambre de Mabel,
Studio-10.
FILM ITALIEN
La Fiancée Récalcitrante, Ci-
néma Molard.
FILM RUSSE
Le Procès de Kharkov, Alham-
bra.
20
mxxxxiixiximTTUTTTi ciM
RAPHIE
ISE
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
LES EXCLUSIVITÉS
A PARIS
SEMAINES
DU 20 DECEMBRE 1945
AU 8 JANVIER 1946
2 FILMS NOUVEAUX
FILMS FRANÇAIS
OU ETRANGERS DOUBLES
Le Roi des Resquilleurs 1 94S
(Gray-Film), Paramuunt (27 déc.).
3e SEMAINE
Le Jugement Dernier (Minerva),
Max-Linder, César (19 déc.).
5« SEMAINE
Sortilèges (Discina), Balzac, Hel-
der, Vivienne, Scala (5 déc.L
La Ferme du Pendu (Corona),
Normandie (5 déc.).
La Part de l'Ombre (Discina),
Rex-Ermitage (7 déc.i.
6e SEMAINE
La Fille aux Yeux Gris (Minerva),
Le Français (28 nov.l.
La Veuve Joyeuse (M.G.M.), Ciné-
monde Optra, Su Royale (28 no-
vembre).
François Villon (Films Corona),
(2e vision). Corso (28 nov.).
7e SEMAINE
Seul dans la Nuit (Pathé-Consor-
tiuin). Impérial, Cinécran, (21
novembre).
La Vie Privée d’Elizabeth d’An-
gleterre (Warner), Royal-Hauss-
niann (2e vision) (21 nov.).
VERSIONS ORIGINALES
2» SEMAINE
Les Fils du Dragon (M.G.M.),
Gaumont-Palace (26 déc.).
Bozambo (reprise) (Régina), Ciné-
Presse-Elysées et Radio-Cité-
Opéra (26 déc.).
La Mousson (reprise) (Fox', Ave-
nue (26 déc.).
3° SEMAINE
Le Livre de la Jungle (Rcgina),
Colisée, Aubert-Palace, Club des
Vedettes (19 décembre).
2.000 Femmes (C.P.L.F'. -Gaumont),
Lord-Byron (19 déc.).
Service Seci-et (National-F'ilm-
Dist.), Portiques, Eldorado (19
décembre).
La Dernière Chance (Dis. pal,
Biarlritz (19 décembre).
Lady Hamilfon (Regina), Made-
leine (20 décembre,
4» SEMAINE
Sons les Verrous (M.G.M.) (reprise),
Cinéphone-Elysées.
5e SEMAINE
Magie Musicale (Paramount), Ra-
dio-Ciné-Opéra et Ciné-Presst-
Elysées (5 déc.).
L’IIomme en Gris (Minerva), Ca
méo. Studio de l’Etoile (5 déc.).
Les Bébés turbulents (Paramount i
(reprise), Elysées-Cinéma (5 dé-
cembre).
6« SEMAINE
Aventures en Birmanie (Warner),
Triomph» (28 nov.).
8® SEMAINE
30 Secondes sur Tokio (M.G.M.) ,
Marivaux (14 novembre).
13e SEMAINE
Fantôme à Vendre (Régina) (reprise)
Marbeuf (10 octobre)
SORTIES GENERALES
A PARIS
SEMAINES DU 26 DECEMBRE 1945
AU 8 JANVIER 1946
FILMS FRANÇAIS
Untel Père et Fils (Columbia).
La Boite aux Rêves (Discina).
Marie -la- Mis ère (Vedisj.
La Règle du Jeu (D.P.F.).
J im-la-H ouletie (réédition).
FILMS DOUBLÉS
Emporte mon Cœur (M.G.M.).
Espionne à Bord (Astric Paris-
Films).
Prisonnier du Passé (M.G.M.).
Les 4 Plumes Blanches (Régina).
La grande Bagarre,
Par la Porte d’Or (Paramount).
Les Maîtres de la Mer (Paramount).
Sergent York (Warner).
P E T I T E S ANNONCES
Demandes et olfres d’emploi
5 fr.
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la ligne. — Autres annonces : 75 lr
ligne. — Ventes de salles : 100 fir
ligne. — Ventes de films : 300 fr
ligne.
Pour les annonces domiciliées au
journal, 2 fr. de supplément pour
France et Empire Français; 4 fr. pour
l’Etranger. Les petites annonces sont
payables d’avance. L’administration du
journal décline toute responsabilité
quant il leur teneur.
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LUNDI 7 JANVIER 1946
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Pa thé-Consortium
Seul dans la Nuit
Pathé-Journal n° 1
MARDI 8 JANVIER 1946
MADELEINE, 10 heures
Pa thé Consortium
Fille du Diable
JEUDI 1 O JANVIER 1946
FRANÇAIS, 10 heures. Lux
Lunegarde
VENDREDI 11 JANVIER 194G
MADELEINE, 10 heures
Patlié Consortium
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FRANÇAIS, 10 h. - Maurice Rouhier
La Chute du Tyran
LUNDI 14 JANVIER 1946
MADELEINE, 10 heures
Pathé-Consortium
Les Malheurs de Sophie
MARDI 15 JANVIER 1946
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Les Clandestins
JEUDI 17 JANVIER 1946
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La Belle Ensorceleuse
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FRANÇAIS, 10 heures - Universal
Le Fruit Vert
MARDI 22 JANVIER 1946
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Le Retour de l'Homme Invisible
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officiellement célébré
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dJIllllllllllllllllllllIllIllllllllllllllllllllÉ
| N» 1139
= 12 Janvier 1946 |j
^illlllll III III III llllllllllllll III llllllllllllfr
Prague. — Le 20 décembre 1945 ont etc ou-
vertes les portes d’une exposition commémo-
rative à l’occasion du cinquantième anniver-
saire du « cinématographe » de Louis Lumière.
'Par les soins du Directeur de la « Cinéma-
hèque tchécoslovaque »
Filmovy archiv Ing C. J. Brichta,
sous l’égide de l’Institut cinématographique
tchécoslovaque, qui a été créé récemment dans
Je décret présidentiel concernant l’étatisation
lu cinéma tchécoslovaque, l’exposition « 50 ans
lie la cinématographie » était installée dans les
salles du Musée de l’industrie artistique. Elle
donne au publie l’idée du développement total
lu cinéma mondial depuis ses débuts jusqu’à
nos jours. Une salle spéciale est réservée a
Louis Lumière. Dans cette salle on a même
célébré en présence des personnages ofiiciels
}le 28 décembre, le cinquantième anniversaire
lu jour de la première projection publique
les films de Louis Lumière. Une déclaration
commémorative a été prononcée par le dé.égué
lu cinéma français en Tchécoslovaquie, M. Lu-
cien Vittet.
.7. llroz.
" L’Eternel Retour”
fera la réouverture
du Curzon de Londres
le 14 février
REVUE HEBDOMADAIRE
Tel. : DID. 85-33 (3 lignes) Chèques Postaux
nu 70Ü-90, Paris, lîeg. du Coin., Seine n° 210. 4H8 B.
Rédacteur en Chef : M. COL. IN - REVAI.
Rédacteur en Chef par intérim : A. TOE
REDACTION ET ADMINISTRATION :
29, rue Marsoulan, Paris (12e)
Adr. Télégr. : LACIFRAL, Paris.
Abonnements : France tt Colonies : 300 lr. —
Union Postale : 430 lr. — Autres Pays : 00a l'r.
Pour tous changements d’adresse, nous envoyer
l’ancienne bande et lO francs en timbres-poste.
Membre du Syndicat National de la Presse
Périodique, Technique et Professionnelle.
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♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
Cl
M. Paulus est élu
Président de la Chambre
Syndicale belge
Au cours d’une assemblée générale extraor-
dinaire, tenue le 27 décembre, la Chambre Syn-
dicale Belge de la Cinématographie (distribu-
teurs, producteurs, etc.) a procédé à un exa-
men général des problèmes à résoudre depuis
la disparition de la ■< Gilde du Film » créée
sous la botte allemande.
Les rapports avec l’A.D.T.C.B. (directeurs de
salles) semblent devoir s’améliorer, depuis que
cette association a remanié son Bureau. Ce-
pendant, les questions fondamentales, pourcen-
tage, contrat-type, contrôle des recettes, ne
sont pas réglées.
L’organisme récemment constitué par auto-
rité du Gouvernement : le Conseil Profession-
nel du Cinéma, y parviendra sans doute cette
année.
LTn Service Social a été créé à la Chambre
Syndicale. II sera présidé par M. Diedrikx et
distribuera en entr’aide les fonds très impor-
tants accumulés par cotisation depuis la Libé-
ration.
M. Marcel Coppens a donné sa démission de
Président, sous l’assaut d’une minorité re-
muante. Il est remplacé par M. Paulus. M. Van
Wvnaerde est Vice-Président.
Georges Marchai dans Les Démons de l’Aube.
(C. P. L. F. -Gaumont.)
L'Assemblée Générale
du Syndicat Français
des Producteurs aura lieu
le 24 Janvier
L’Assemblée générale annuelle du Syndicat
Français des Producteurs de Films aura lieu
le 24 janvier. 11 sera procédé conformément
aux statuts, au renouvellement du tiers du
Comité Directeur, ainsi qu’il est prévu pour
chaque année. En raison de la démission de
M. Jean Sefert. Président du Syndicat, le renou-
vellement du Comité Directeur aura un carac-
tère exceptionnel, M. Sefert ayant été déjà
pressenti pour conserver ses fonctions.
♦
Les Premiers Numéros de "Pathé-Journal”
"Eclair-Journal” et les "Actualités Françaises”
ont été présentés par le Ministère de l'Information
Le cinéma « Curzon » de Londres qui était
fermé au public depuis la guerre, réquisitionné
par la B.B.C., fera sa réouverture le jeudi 14 fé-
vrier avec la grande production française |
d’André Paulvé, L’Eternel Retour, de Jean
Cocteau et Jean Delannoy.
Cette coquette salle du Mayfair, qui est ex-
ploitée par la Société « General Cinéma L d. ■>.
l’une des plus modernes de Londres, avait été j
inaugurée quelques années avant la guerre et
s’était, dès son ouverture, spécialisée dans la ]
projection des films français.
La première de L’Eternel Retour en Angle-
terre constitue un événement très important
pour le cinéma français puisque après Nous
les Gosses, actuellement donné à 1’ « Acade-
my », c’est la seconde production française
réalisée depuis 1940 qui va être projetée à
Londres. La qualité de ce film et sa valeur
artistique provoqueront très certainement un
très grand mouvement d’intérêt en faveur de
notre cinéma.
LE NUMÉRO SPÉCIAL DU 29 DÉ-
CEMBRE, PAR SUITE DES RESTRIC-
TIONS D’ÉLECTRICITÉ ET DE CiAZ
EST ENCORE SOUS PRESSE.
NOUS PRIONS NOS LECTEURS DE
NE PAS S’IMPATIENTER.
Le Ministère de l’Information, en accord
avec le Syndicat de la Presse Filmée, avait
tenu à présenter à la presse cinématographi-
que, le jeudi 3 janvier, les différents journaux
d’actualités qui devaient sortir pour la pre-
mière fois à cette date qui correspondait à la
lin du monopole.
II nous a été ainsi donné de constater les
importants efforts de chaque éditeur, sauf tou-
tefois pour « Fox-Moviétone » dont la copie
n’était pas encore prête, pour rendre plus
vivants encore, plus intéressants les reportages
réalisés par les opérateurs souvent braves, par-
fois artistes, quelquefois poètes, toujours ani-
més par un dynamisme, un esprit, une cons-
cience professionnelle dignes de tous éloges.
Voici les équipes des différents journaux
filmés, colaborateurs presque toujours anony-
mes, et leurs activités :
« Eclair-Journal » est dirigé par M. Krzipoxv
avec André Michel et Jean Hubinet comme
opérateurs-reporters. M. Bayonne est chargé
des relations extérieures.
M. Robert Alexandre a repris ses fonctions
de directeur technique et réalisateur en chef de
Pathé-Journal. Ses collaborateurs sont :
Georges Méjat, François Delalande, Henri Per-
sin, Remoué pour les opérateurs. Chef mon-
teur : Bonnin. Speakers : Jean Marin, Geor-
ges Delamare, Jean-Jacques Vital, Robert Roc-
ca et Maurice Donneaud, de la Comédie-Fran-
çaise. La musique est de Pierre Sarreau et
Gallois-Mombrain.
Signalons que des correspondants de Pathé-
Journal sont d’ores et déjà à pied-d’œuvre en
Afrique du Nord et dans les autres colonies
françaises. En outre, des accords exclusifs ont
été signés avec Pathé-Newls de Grande-Bre-
tagne et Pathé-News des Etats-Unis d’Amérique.
Chaque programme du Pathé-Journal compren-
dra un dessin de Jean Effel.
Les Actualités Françaises (France-Libre-
Actualités) éditeront dorénavant chaque .se-
maine un journal filmé français, un belge, un
pour l’Allemagne occupée, un pour les pays
étrangers; chaque mois, un magazine filmé
pour l’Afrique du Nord et un pour l’étranger.
Sous la présidence de M, Roger Mercanton,
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Bernard Blier et Sophie Desniarets
dans Seul dans la Nuit,
film policier de Christian Stengel.
(Pat hé -Consortium.)
directeur général, M. Philippe Este est rédac-
teur en chef et M. René Blech, directeur litté-
raire et artistique. M. Henri Cabrières, chef
des reportages, a pour collaborateurs : en
France, Robert Petiot, René Persin. Louis
Félix, Gilbert Codur; en Allemagne occupée,
Maxime Delv et Emile Salié. et en Afrique du
Nord Pierre Léandri. René Brut et Georges
Barrois. Enfin, les services du montage sont
assurés par M. Pierre Poutays pour les journaux
filmés et par M. Sarment pour les magazines.
Quant aux Actualités Fox-Moviétone, elles
ont dù déployer une rare activité pour être
prêtes à paraître puisqu’en effet les labo-
ratoires GjVI.-Films de Boulogne où elles tra-
vaillaient avant la guerre furent détruits en
1942, au cours du bombardement des usines
Renault à Billancourt, et qu’il a fallu cons-
truire de nouveaux établissement à Saint-
Cloud.
M. Fesneau en est l’éditeur et le rédacteur en
chef, M. Fred Leslie assure les fonctions de
directeur technique, supervisé par M. Russell
Muth, représentant de Fox-Moviétone de New-
York et directeur des filiales européennes; le-,
opérateurs Félix Forestier et André Persin. le
speaker Jean Toscane et le commentateur
M. Fourinel forment une équpe homogène.
Varier la présentation d’un journal d’actua-
lités semble une gageure. Pourtant la vision
intégrale des trois copies de < Pathé-Journal
» Eclair- Journal » et •• Actualités Françaises
n’est pas fastidieuse. En effet, elle permet de
constater l’effort artistique du premier, le
genre plus populaire du second et le métiei
- si l’on peut dire — très sûr du troisième
qui donnent aux spectateurs une véritable masse
de documents très éclectiques. Les < Actuali-
tés Fox-Moviétone », de leur côté, ont l’inten-
tion de réaliser un journal d’intérêt général.
M.
DU
KORNGOLD, REPRÉSENTANT EN FRANCE ]|
CINÉMA POLONAIS, ANNONCE L’ACHAT
DE 10 PRODUCTIONS FRANÇAISES
Vers une renaissance de l’Industrie polonaise du film
M. J. Komgold, représentant en France le
Film Polski (Régie gouvernementale du Ciné-
ma), se trouve depuis plusieurs mois à Paris,
où il est chargé par le gouvernement polonais
de l’achat de films français pour la Pologne.
En dépit des difficultés qu’il a dù surmonter,
M. J. Komgold. grâce à de louables efforts, a
pu parvenir à établir des accords avec certains
producteurs français.
La nationalisation de l’Industrie Cinémato-
graphique polonaise créait un problème nou-
veau. Nous avons demandé à M. J. Korngold
quelques éclaircissements sur la situation
actuelle du cinéma dans son pays.
« Avant la guerre, nous dit-il, le nombre
des salles de cinéma que possédait la Pologne
était insuffisant. Notre pays, alors le sixième
Etat de l’Europe, comptait plus de trente-
deux millions d’habitants. Or, nous n’avions
que 800 salles.
Vous connaissez la suite : la guerre, l’in-
vasion et le reste. A la Libération il ne nous
restait plus qu’une centaine de salles, plus de
studios de prise de vues et un seul petit labo-
ratoire, celui dont se servait l’occupant pour
développer les actualités allemandes.
L’industrie cinématographique a donc dù
chez nous repartir de zéro. Dans de telles
circonstances un seul moyen se présentait pour
parvenir à un résultat rapide : la nationali-
sation.
Cependant, il s’agissait aussi de ne point
déposséder les propriétaires de salles de ci-
néma. Certains furent expropriés en raison
de leur attitude vis à vis de l’ennemi. Quant
aux autres, deux solutions furent offertes à
leur choix : l’achat de leurs salles par le
gouvernement et, en sus, offre de leur laisser
la direction de leurs anciens établissements a
titre d’employés rémunérés par l’Etat, ou, en
cas de refus de vente de leur cinéma, obliga-
tion de transformer cette salle en théâtre ou
commerce quelconque, puisqu’elle ne pouvait
dépendre du Film Polski.
Mais tous se groupèrent autour de la régie
gouvernementale du cinéma.
La nationalisation a donné d’excellents ré-
sultats. Si nous n’avions plus que 100 salle.-,
à la Libération, au début d’octobre 1945 on
en comptait exactement 355. A ce rythme éta-
bli et suivi, la Pologne aura, avant trois ans,
1.500 salles, soit presque le double du nom-
bre d’avant-guerre.
Un studio a également été construit à Var-
sovie. Il permet de tourner, à la fois, deux
grandes productions. Trois autres sont en
construction à Varsovie et à Lodz.
Deux grands films sont actuellement en
cours dans nos studios. Ils ont trait à la der-
nière guerre. Une autre grande production
musicale sera ensuite réalisée à la gloire de
l’un des plus grands compositeurs polonais :
Moniuszko, l’auteur de l’opéra Halka.
Notre Cinéma tend à prendre une impor-
tance de première place, grâce à l’équipe de
cinéastes rassemblée par l’Etat Polonais. Cela
sous la direction d’Alexandre Ford, le metteur
en scène de Nous arrivons qui eut à New
York un grand retentissement et tint l’affiche
plus d’une année.
En ce qui concerne nos rapports avec la
France ils sont les plus cordiaux. L’influence
française a d’ailleurs toujours été considé-
rable chez nous depuis la Révolution de 1789.
Pendant les dernières années qui ont pré-
cédé cette guerre cette influence avait été
considérablement réduite, le gouvernement po-
lonais d’alors ayant favorisé l’Allemagne dans
tous les domaines, y compris dans celui de lai
propagande. Notre nouveau gouvernement a il
voulu prouver à nouveau à la France toute
son amitié et son désir de faire renaître cette
heureuse influence.
C’est la raison pour laquelle sa première
tâche a été d’établir un siège à Paris pour
l’achat de films français destinés à rendre
plus étroit le contact de nos deux peuples.
Je n’ai pu jusqu’ici obtenir tout ce que
je désirais, quelques divergences de vues avec
les exportateurs ayant freiné nos efforts. La
question du minimum garanti jusqu’à
150.000 francs et celle du pourcentage à
50 % en sont les raisons majeures. Mais d’ici
peu de temps, nous arriverons, je l’espère, à
un accord complet.
Depuis mon entrée en fonction à Paris,
nous avons acheté 10 grands films français
et j’ai obtenu la licence d’exportation pour
sept de ceux-ci : Le Ciel est à Vous, Lie Voile
Bleu, La Fin du Jour, Goupi Mains-Rouges,
La Marseillaise, Pontcarral, Les Enfants du
Paradis. Je voudrais que l’on puisse projeter
à l’avenir en Pologne tous les meilleurs films
français. Cela dans l’intérêt de votre pays et
du nôtre ».
A. Toé.
Démobilisé, M. Roger Guattary,
capitaine parachutiste, revient
parmi nous
Une lutte courtoise ne manquera pas de s’éta-
blir entre les différents journaux filmés aux-
quels doivent bientôt s’ajouter les « Actualités
Gaumont », et dont le public sera le béné-
ficiaire.
L. Ollivier.
LE
TOUT-
CINÉMA
1945-1946
Clément Guilhamou, Fondateur
est sous presse
Envoyer derniers textes à Pierre Autré
19, rue des Petits-Champs, Paris (1er)
RIC. 85-85
De plus, toujours à Varscivie, il existe un
laboratoire ultra-moderne, très bien outillé.
Un autre est prévu dans cette même ville.
Un grand projet de construction d’une
Cité du Cinéma hors de la capitale est à
l’étude. Il comprend six studios et de nom-
breuses villas pour les acteurs et les techni-
ciens. D’autre part nous possédons une usine
de fabrication de pellicule Agfacolor près de
Wroclaw. Cette usine fonctionne normalement.
En ce qui concerne notre production, elle
| tendra à favoriser l’essor du documentaire
! et surtout des films éducatifs, scienti-
fiques, sociaux, d’hygiène et ceux traitant les
problèmes agraires, car il ne faut pas oublier
que la Pologne est un pays essentiellement
agricole.
En outre de ces courts-métrages à ten-
dance utilitaire, nous allons réaliser d’autres
petits films. Par exemple voici le sujet de ceux-
ci : sous une forme amusante nous présen-
tons toutes les chansons interdîtes par les
Allemands. Elles seront chantées par des
enfants.
M. Roger Guattary rentre dans le métier cin-
nématographique, où, depuis plusieurs mois
déjà, de nombreux amis l’attendent avec im-
patience.
Roger Guattary est un de ceux qui ont fait
tout leur devoir. En août 1943, il réussit, in
extremis, à s’échapper en avion pour Londres.
Promu au grade de lieutenant, puis de ca-
pitaine parachutiste, il fit la campagne d’Afri-
que. Ensuite détaché à la glorieuse l'° armée
américaine, il débarqua parmi les premiers
en Normandie. Sa conduite fut des plus bril-
lantes — six citations, dont trois à l’ordre de
l’armée et une des plus hautes décorations de 1
l’armée américaine témoignent de son courage
et de ses réussites.
Sois le bienvenu. Roger, bravo!
M. C.-R.
= » Warner Bros » présentera prochainement
« L’Etrangère » (Ail This, and Heaven Too) de
Bachel Field, une passionnante histoire d’amoui
qu’interprètent avec tout leur grand talent Bette
Davis et Charles Bover.
XXXXXXXXXXXXXXXXTXZJJ32 CINE
raphie rrrm
| ^ ». sWC. ici?-, l
♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦
DEPUIS LE 3 JANVIER, L’EXPLOITATION
LA GRÈVE DES ACTUALITÉS
FAIT
Arrêté fixant les prix
de location des actualités
cinématographiques
(B. O du Service des Prix
du 28 décembre 1945.)
|: Le ministre de l'économie nationale et le
îinistre de l'information,
Vu l’ordonnance n° 45-1 4X3 du 30 juin 1945
elative aux prix ;
Vu l'avis du comité central des prix,
Arrêtent :
Art. I01. — Les taux maxima de location
es actualités cinématographiques de format
tandard 35 mm sont fixés comme suit :
EGETTES M I TES HEBDOMADAIRES
des salles de cinéma.
PASSAGE
simple
(une copie
par salle).
DOUBLAGE
(une copie
pour
deux salles)
p. 100
p. 100
1" semaine
Tranche comprise entre 0
et 150 000 frs
3
2,50
’ranehe comprise entre
150 001 et 300 000 frs . . .
2
1,50
’ r a n c h e s u p é r i e u r e à
300 001 frs
i
1
2e semaine
Tanche comprise entre 0
et 80 000 frs
3
2,50
franche supérieure à
80 001 frs
2
1,80
3" semaine
Tranche comprise entre 0
et 40 000 frs
3
2,50
[Tranche s u p é r i e u r e à
40 001 frs
2
1,50
4° semaine
franche comprise entre 0
et 32 500 frs
2,75
))
Tranche supérieure à
32 501 frs
2
»
5e semaine
Tranche comprise entre 0
et 24 000 frs
2,50
C\
Tranche supérieure à
24 001 frs
2
1 ,50
6 semaine
Tranche comprise entre 0
et 18 000 frs
2,50
2
Tranche supérieure à
18 001 frs
2
1,50
7 semaine
Tranche comprise entre 0
et 10 000 frs
2,50
))
Tranche s u p é r i e u r e à
10 001 frs
2
»
8° semaine
Tranche comprise entre 0
et 6 000 frs
2,50
))
Tranche supérieure à
6 001 frs
2
»
Art. 2. — Les montants des recettes de lo-
cation hebdomadaire des films d’actualités
de format standard 35 mm, résultant de
Seule les salles des Circuits Pathé et S.O.G.E,C.
projettent des Journaux filmés
Depuis deux semaines, le publie est surpris
de ne plus revoir, comme chaque semaine, les
journaux filmés d’actualités accompagner le
programme des cinémas. Les divergences de
vues des directeurs de salles et des firmes
d’actualités en sont la raison, les propriétaires
des cinémas se refusant à accepter les condi-
tions qui leur sont imposées par l’arrêté que
nous publions ci-contre.
Seules les salles des Circuits Pathé et
S.O.G.E.C. ont à leur programme un journal
filmé. Les premières projetant les actualités
« Pathé-Journal », dont la production dépend
de la même société, et les secondes les « Actua-
lités Françaises ».
Aucun accord n’est intervenu entre les Syndicats
des Directeurs et les Firmes cPActualités
Nous avons signalé dans notre précédent nu-
méro la position prise par le Syndicat Français
des Directeurs de Théâtres Cinématographiques
vis-à-vis des maisons d’Actualités.
La décision de ne signer aucun contrat de
location a été arrêtée. Cela jusqu’au jour où
un terrain d’entente permettra aux exploitants
d’envisager la possibilité de reprendre la pro-
jection des journaux filmés.
Jusqu’ici, auucn accord n’est encore intervenu
entre les directeurs de salles et les maisons
d’Actualités, chacun restant sur ses positions.
La Direction générale donne des précisions
sur le régime actuel
La Direction Générale de la Cinématogra-
phie communique :
Par décision en date du 27 juillet 1945, !e
Ministre de l’Information a renoncé au dro t
que la loi lui donnait de conférer le monopole
de la production et de la distribution des
Actualités à une entreprise unique.
Le régime de concurrence est rétabli aux
conditions suivantes :
1° En raison de la pénurie de pellicule et
tant que le marché libre de ce produit ne
sera pas rétabli, seules seront autorisées à
mener leur activité les entreprises qui édi-
taient déjà à la veille de la guerre une revue
hebdomadaire d’actualités cinématographi-
ques ;
2" Les « Actualités » seront soumises à une
censure préalable;
3e Afin d éviter des procédés commerciaux
de concurrence déloyale, le tarif de location
pratiqué devra être conforme aux dispositions
de l’arrêté du 26 décembre 1945 publié au
Bulletin Officiel des Prix du 28 décem-
bre 1945.
l’application des taux fixés à l’article 1 ' du
présent arrêté ne devront pas être
aux chiffres ci-après :
inférieurs
PASSAGE
DOUBLAGE
simple
francs
francs
T° semaine
2 400
1 800
2 semaine
1 200
900
3e semaine
900
675
4e semaine
600
450
5e semaine
450
300
6 semaine
250
190
7e semaine
150
))
8° semaine
100
»
Art. 3. Les taux maxima de location des
actualités cinématographiques de format ré-
duit 16 mm sont fixés comme suif :
POURCENTAGE
(le Ja recette
hebdomadaire
p. 100
1°
semaine
3
2
semaine
31’
4 e
semaine
semaine
2,80
5'
6
semaine
semaine
2,60
7"
8(î
semaine
semaine
2,50
Art. 4. — Le montant des recettes rie loca-
tion des films d’actualités résultant de l’ap-
plication des taux fixés à l’article du présent
arrêté ne devra pas être inférieur aux chiffres
ci-après :
1 A 3 JOURS
V JOURS
o JOURS
6 ET 7 JOURS
de
de
de
de
projection
projection
projection
projection
francs
francs
francs
francs
l'e semaine.
300
325
350
375
2“ semaine.
250
275
300
325
3e semaine.
200
225
250
275
4 semaine.
150
175
200
225
5e semaine.
120
140
160
180
6' semaine.
100
120
140
160
7e semaine.
80
95
110
125
8' semaine.
50
75
80
95
Art. 5. — Le taux maximum de location
ries films d’actualités aux exploitants de
salles dont les programmes sont composés
d’actualités cinématographiques de première
semaine et de films de court métrages est
fixé à 6 p. 100 de la recette nette par journal
d’actualité.
Le montant de la recette de location résul-
tant de l’application de ce taux ne devra pas
être inférieur à 2.400 frs par journal d’actua-
lité.
Fait à Paris, le 26 décembre 1915,
Pour le ministre de l'économie nationale
et par délégation,
j. DE SUGNY.
Le ministre de l’information,
ANDRÉ MALRAUX,
(Section 25).
EXXXXXXXX
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
i:xxxxxj
M. Jean Sefert va ereer un reseau de
distribution de films français
en Amérique du Sud
Nous apprenons qu’au cours de la dernière
réunion du Comité Directeur du Syndicat
Français des Producteurs de Films, qui s’est
tenue le 3 Janvier 1946, M. Sefert a informé
ses collègues qu’il envisageait, avec l’accord
de la Direction Générale, la création d’un
réseau de distribution de films français en
Amérique du Sud.
La réalisation de ce- projet devant absorber
une grande partie de son activité, M. SeFert
Les Russes tournent
à Prague
Prague. — Les studios de Prague, qui com-
prennent onze plateaux, sont après les recons-
tructions exécutées pendant roccupation alle-
mande, les plus modernes en Europe. La
production tchécoslovaque qui comptera pour
l’année 1946 au maximum 20 films, n’a besoin
que d’une partie de ces plateaux et c’est pour
cela que cinq plateaux ont été loués aux Russes,
qui actuellement tournent à Prague deux
grandes productions de Mosfilm.
Aux studios de Barrandov travaille le groupe
du metteur en scène A. Ptuehko qui y réalise
un film en couleurs au thème féerique Lu Fleur
en Pierre, avec l’artiste moscovite bien connu
Tamara Makarova.
Aux studios de Hostivar, le metteur en scène
ukrainien I. Savtchenko avait donné, juste
avant les fêtes de Noël, le premier tour de
manivelle d'une comédie en costumes Le Trous-
seau, avec monogramme. L’incendie récent des
studios Hr-stivar a arrêté cette dernière pro-
duction. Le personnel technique auprès de ces
deux productions russes est tchèque.
On compte revoir bientôt, dans les studios
de Prague, des artistes français. Des pourparlers
ont' été déjà commencés avec le producteur
français André Paulvé, qui a visité Prague et
qui a l’intention d’y produire un grand film
sur la vie du grand musicien russe Moussorgsky,
qui serait réalisé par Christian-Jaque.
J. Broz.
En Allemagne occupée
des séances de cinéma
ont été offertes pour les
fêtes aux enfants français
A l’occasion des fêtes de Noël et du Nouvel
An, la Section Cinématographique du Gouverne-
ment Militaire a organisé des séances spéciales
réservées aux enfants français, notamment à
Baden-Baden et à Neustadt. Au programme,
plusieurs dessins animés en couleurs dûs au
concours gracieux de la Métro-Goldwyn-Mayer.
Une salle de démonstra*
tion du nouvel équipement
sonore complet
Brockliss - Simplex
La Fox Movietone News installe actuellement
dans la salle de projection des laboratoires
L.TjC. à Saint-Cloud un équipement sonore
Brockliss Simplex complet, dernier modèle,
avec dispositif de double bande. Cette installa-
tion, en fonctionnement dès le début de jan-
vier 1946, permettra aux exploitants de juger la
qualité parfaite de ce matériel, tant au point
de vue mécanique que sonore.
Cet équipement constitue un élément de dé-
monstration de premier ordre et, seules, des
difficultés provisoires d’importation empêchent
l’arrivée en France d’autres exemplaires qui se
trouvent actuellement disponibles à New York.
a prié ses collègues d’accepter sa démission
de Président du Syndicat.
Après avoir entendu les explications que
M. Sefert a estimé devoir lui fournir, le
Comité Directeur à l’unanimité des membres
présents a renouvelé sa confiance à son
Président, et l’a prié de conserver ses fonc-
tions jusqu’à l’Assemblée Générale annuelle
du Syndicat, prévue pour le 24 janvier.
De nouveaux films
français vont être
projetés en Allemagne
Parmi les derniers envois de copies de films
français sous-titrés en allemand envoyés au
Pool Rhin-Danube, citons : Pontcarral, Pre-
mier de Cordée, L'Ange de la Nuit (Pathé-
Ginéma: Le Voyageur de la Toussaint. (.Fran-
rinex).
Vont être envoyés prochainement: Entrée
des Artistes (Regina), Falbalas (Essor), Marie
Martine (Eclair-Journal), Lettres d’Amour (Sy-
nops).
A noter l’important succès remporté à Baden-
Baden, pendant la semaine de Noël, du film
Le Voyageur sans Bagage (Eclair- Journal), et,
pendant la semaine du Nouvel An, du film :
Bonsoir Messieurs, Bonsoir Mesdames (Synops).
On verra bientôt à
Paris “Le Père Chopin’1
premier film canadien français
On apprend que plusieurs copies du premier
film canadien français viennent d’être expédiées
en France. Il s’agit d’une production de long
métrage parlée en français, intitulée Le Père.
Chopin.
Ce film a été produit au Canada par Charles
Philipp, bien connu en France avant la guerre
dans les milieux cinématographiques, pour la
Renaissance Film Inca de Montréal. Le réali-
sateur en est le metteur en scène russe Fédor
Ozep, qui travailla pendant plusieurs années
j dans les studios parisiens. L’interprétation com-
prend des artistes canadiens français, Janine
Sutto, Albert Duquesne, Pierre Dagenais, Guy
Mauffette, Ovila Legare, Ginette Letondal, Louis
Rolland, Pierre Durand et les artistes français
Madeleine Ozeray, Marcel Chabrier, Jeanne Mau-
bourg, François Rozet.
Une scène de A chaque Aube, je meurs,
avec James Cagney.
Les
Producteurs Anglais
se proposent
de tourner 200 films
par an
Londres. — Dans sa dernière assemblée
annuelle, l’Association des Producteurs de i iims
Britanniques a émis une proposition importante,
suivant laquelle la réalisation annuelle de 200
films de long métrage permettrait d’économiser
à la Grande-Bretagne une partie de l’exportation
des 20.000.000 de livres par an (10 milliards de
francs) que représente le montant de location
des films américains dans les cinémas anglais.
Cette production annuelle de 200 films est
actuellement impossible du fait que de nom-
breux studios sont encore réquisitionnés par
le Gouvernement. D’autre part, ce projet néces-
siterait la formation de nouveaux techniciens
et l’importation d’équipement américain.
Le rapport de l’Association précise que 81) %
des films actuellement projetés en Grande-Bre-
tagne sont d’origine américaine. L’augmentation
du nombre de films anglais produits réduirait
la dépendance de l’exploitation britannique à
l’égard de l’Amérique.
“ Scarlet Street” interdit
par la Censure de New York
New York. — Le Bureau de Censure cinéma-
tographique de l’Etat de New York vient d’in-
terdire intégralement la nouvelle production
d’Universal Pictures Scarlet Street (Rue Rouge),
interprété par Edward G. Robinson et Joan
Bennett. La raison de cette interdiction est ba-
sée sur la qualification du film « mélodrame
d’amour illégal et de meurtre ».
Déjà, un certain nombre de films avaient été
interdits partiellement par la Censure de l’Etat
de New York et ensuite autorisés après que
des modifications avaient été faites. En ce qui
concerne Scarlet Street, Universal a le droit de
faire appel auprès du Bureau des Régents de
l’Etat de New York.
Le film en question a été autorisé par les
Censures des Etats du Maryland, d’Ohio et de
Pennsylvanie et avait reçu l’approbation du
Code de Production de l’Industrie Cinémato-
graphique.
Matières Premières
Le Service des Matières Premières de t’O.P.C.
communique la lettre suivante :
SECTION DES FONTES, FERS ET ACIERS
de l’Office Central de Répartition
des Produits Industriels
1, boulevard Haussmann, Paris
Paris, le 18 décembre 1945,
Messieurs,
Les circulaires N° 347, 370, 384 et 406 avaient
fait connaître en leur temps que la vente de
toutes pièces de rechange, pièces détachées et
accessoires automobiles était faite sous le ré-
gime du contingent de transformation, c’est-à-
dire contre remise de monnaie-matière, et ce
pour tous les véhicules, qu’ils soient mûs par
un moteur à combustion interne, à gazogène,
ou par un moteur électrique.
Les circulaires précitées seront annulées à
la date du 1er janvier 1946 et la vente de ces
pièces sera effectuée à partir de cette date
sous le régime du contingent final, c’est-à-dire
en franchise de toute monnaie-matière.
Il en sera de même des bennes, remo-ques,
citernes, ainsi que des triporteurs à pédales,
au sujet desquels l’Office Professionnel de
l’Automobile et du Cycle établira un pro-
gramme de production.
A partir du lor janvier 1946. les véhicules
réalisés par les ressortissants du Groupe VII
de l’Office Professionnel des Industries de la
Construction Electrique, ainsi que la totalité
des fabrications relevant de l’O.P.A. destinées
au Secteur Civil seront donc en contingent final
! et devront être livrées sans remise de monnaie-
m atière.
(Warner. I
fTTTITTTXTTTTTXXXXXXXXXJ
Cil
POUR LES DIRECTEURS
LA FEDERATION NATIONALE
DES CINEMAS FRANÇAIS
PREND POSITION AU SUJET d’e LA
S.A.C.E.M., DES ACTUALITÉS ET DU 7 %
Les Cinémas de
Haute-Garonne interdits
aux mineurs non accompagnés
Le préfet de la Haute-Garonne, par arrêté
du 26 décembre 1945, a décidé d’interdire
l’accès des Salles de Cinéma, Théâtres-
Cafés, etc... aux mineurs de moins de 16 ans,
non accompagnés de leurs parents, d un
membre de leur famille ou d’une personne
dûment désignée par leurs parents.
L’INTERDICTION DES CINÉMAS
AUX MOINS DE 16 ANS
EST-ELLE LÉGALE ?
M. Mollard, Président du Syndicat des Pro-
priétaires de' Cinémas Indépendants, nous
adresse la lettre suivante qtii soulève un pro-
blème intéressant toute la corporation.
Monsieur le Directeur,
Lin de nos adhérents de la Nièvre nous ayant
signalé que, dans son département ainsi que
ceux limitrophes, le commissaire de la Répu-
blique interdisait l’entrée des enfants de moins
de 16 ans dans les salles de cinéma, nous
avons écrit à M. le Commissaire de la Répu-
blique de la Bourgogne et la Franche-Comté
pour lui rappeler que, seul, le Pouvoir Central
de Paris pouvait prendre une telle décision;
et nous lui avons demandé de bien vouloir
rapporter ou annuler son arrêté. Nous avons
reçu la réponse suivante, que je vous trans-
mets, en vous priant de bien vouloir me la
retourner après insertion. Vous remarquerez l’ar-
gument un peu spécieux de M. le Commissaire
qui, obligé d’admettre qu’effectivement les
préfets n’ont pas ce droit, déclare que la circu-
laire du 7 juin 1945 ne lui a pas demandé de
rapporter le sien qui est antérieur à cette
date. Ne croyez-vous pas qu’une telle argu-
mentation, dans l’esprit d’un Commissaire de
la République qui administre plusieurs dépar-
tements, est un signe bien révélateur de la
situation déplorable où se trouve plongée une
Administration que, paraît-il, il y a quelques
lustres toute l’Europe nous enviait?
Veuillez agréer, etc...
Le Président : Mollard.
LETTRE DU COMMISSAIRE
DE LA RÉPUBLIQUE
Dijon, le 22 décembre 1945.
Le Commissaire de la République,
à M. Mollard, Président du Syndicat des
Propriétaires de Cinémas Indépendants,
92, Champs-Elysées, Paris (8‘).
En réponse à votre lettre sans date reçue ce
jour, j’ai le regret de vous faire savoir qu’il
n’entre aucunement dans mon intention de
rapporter mon arrêté du 14 mars dernier inter-
disant l’accès des cinémas aux enfants de
moins de 16 ans non accompagnés de leurs
parents, cet arrêté ayant été pris en vertu des
pouvoirs qui me sont propres, et pour des
raisons évidentes de salubrité sociale.
Par la suite, une circulaire du 7 juin 1945 a
interdit aux préfets de prendre de tels arrêtés
pour l’avenir, mais n’a jamais demandé de
rapporter ceux qui avaient été pris antérieu-
rement à cette date.
Au surplus, si vous estimez abusif mon ar-
rêté, vous voudrez bien vous adresser à la
Direction Générale du Cinéma que je saisis
par ailleurs.
Le Commissaire de la République :
Signé : Illisible.
La Fédération Nationale des Cinémas Fran-
çais communique :
S. A. C. E. M.
Aucune des assurances attendues ne nous ayant
encore été données au sujet de la S.A.C.É.M.,
le Comité Directeur Fédéral a décidé dans sa
séance du 7 janvier de donner comme instruc-
tions formelles aux exploitants de toutes les
régions :
1° De ne rien signer avec les auteurs
(S.A.C.EjM.) ;
2° De continuer de porter aux bordereaux
les pourcentages de droits d’auteurs qui pour-
raient éventuellement être dûs;
3° De conserver ces sommes par devers eux,
mais de ne rien verser jusqu’à nouvel ordre.
Une nouvelle réunion du Comité Directeur
Fédéral aura lieu le 31 janvier à Paris.
De nouvelles tractations sont en cours.
Toutes précisions vous seront fournies immé-
diatement après la réunion. En cas de diffi-
culté avec les représentants de la S.A.C.E.M.,
ne faites rien sans consulter votre délégué.
ACTUALITÉS
Depuis nos dernières instructions, un fait
nouveau s’est produit : par décision en date
du 27 décembre 1945, le Gouvernement a cru
devoir homologuer les tarifs réclamés par les
maisons d’Aetualités en précisant qu’aucun
Pour scs documentaires, le Service d'information
Britannique (Section Film) édite une affichette 60x80
en couleurs. Ces affichettes ont été conçues par Claire
Finel sous la direction de G. de Boissière, chargé
de la propagande des films du Ministère de l’Infor-
mation Britannique en France, et imprimées par
La Cinématographie Française.
contrat ne pourrait être consenti à des condi-
tions inférieures. 11 semblerait donc que, de ce
fait, les quelques contrats anciens signés sans
minimum garanti deviendraient caducs et que
ceux qui voudraient en bénéficier seraient obli-
gés de les régler, en définitive, au tarif homo-
logué comportant un minimum garanti.
iDans les villes où un exploitant a traité
antérieurement les Actualités — sans mini-
mum — • et aux taux anciens (c’est-à-dire ceux
fixés par l’accord de septembre 1945 entre la
Fédération et les Actualités Françaises), la
Fédération recommande instamment aux ex-
ploitants de se rencontrer entre collègues et
d’adopter une des solutions suivantes :
Passer les Actualités si les collègues n’y
voient pas d’inconvénient;
Ou bien ne pas les passer par esprit de
solidarité, mais, dans ce cas, l’exploitant étant
engagé par son contrat à les payer, répartir
les frais entre les exploitants de la ville.
En cas de difficulté avec la maison d’Aetuali-
tés, consultez vos délégués syndicaux.
LE “ 7 o/q”
Aucune solution n’est encore officiellement
intervenue, mais l’affaire paraît en bonne voie.
Plus que jamais : « Pas un sou pour le
7 % ».
Lin Vice-Président :
E. Couzinet.
LTn Secrétaire Général :
M. Raynaud.
A REIMS
PROCHAINE REOUVERTURE
DE “L’OPERA PARAMOUNT”
Très prochainement, 1’ « Opéra Paramount »
de Reims va faire sa réouverture. A cette
occasion, un gala aura lieu en présence des
autorités civiles et militaires de la ville, au
cours duquel sera donnée la première du nou-
veau film de Roger Richebé, « Les J. 3 »
d’après la pièce à succès de Roger Ferdinand,
ainsi qu’un film de dessins animés Paramount.
L’« Opéra Paramount » de Reims entend sui-
vre dans ses programmations les traditions de
son « aîné » le théâtre Paramount de Paris.
»
700 grammes de charbon
...par fauteuil seront l’attribution
uniquede l’exploitation parisienne
Sur la demande de M. Lussiez, Président du
Syndicat Français des Directeurs de Théâtres
cinématographiques, une attribution unique de
charbon a été accordée aux cinémas de la région
parisienne.
Sur le tonnage destiné à être réparti entre les
divers établissements, il revient à chacun de
ceux-ci 700 grammes par fauteuil.
Cette attribution sera faite dans le courant
du mois de janvier.
6
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CI1VE!
;raphie
lISE
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Charles Vanel, Alfred Adam, Lucienne Laurence et
Guy Decomble dans La Ferme du Pendu.
(André Tranché.)
A NANCY
excellents résultats
de fin d’année
Nancy. Les l'êtes de fin d’année nous ont |
prouvé que l’exploitation naneéiennc tentait
avec bonheur de reprendre son ancienne for-
mule d’avant-guerre avec des programmes
inédits de qualité projetés en saison propice.
La semaine de Noël vil apparaître sur nos
écrans Le Roi des Resquilleurs à 1’ « Empire »■
qui réalisa en une semaine près de 580.000 1rs.,
Le Brigand Bien-Aimé « Eden », Seul dans lu
Nuit « Patlié », Par la Porte d’Or « Majestic ».
C’est Le Roi des Resquilleurs qui se place en
tête pour la période indiquée, où Les Anges de
la Miséricorde au » Shéhérazade » emportent éga-
lement un hon succès, compte tenu de la salle
qui les passe, c’est-à-dire un établissement assez
éloigné du centre de la ville.
La dernière semaine de l’année se distingue
surtout par la présentation des Enfants du
Paradis au « Pallié ». Ce grand film français
de Marcel Carné fut projeté en une seule séance,
avec prix doublés des places. Cette formule
remporta en une semaine pour Les Enfants du
Paradis une somme de 080.000 francs avec deux
séances par jour seulement. Mentionnons que
le caractère artistique du film de la société
Pathé-Cinéma attira une clientèle souvent sé-
lectionnée, celle-là même que l’on voudrait voir
venir plus nombreuse à chaque film intéressant,
pour contrebalancer le poids de la clientèle
excessivement populaire.
Sur les autres écrans d’exclusivité Unie! Père
et Eils a Empire », Les I unités de la 11e heure
u Majestic » et Nais (deux semaines à
1’ « Eden »), se partagèrent d’autres succès
un peu moins importants.
Dans les salles de deuxième vision et de quar-
tier, l’effort n’a pas été non plus dénué d’intérêt.
Malgré tout, le niveau des recettes ne semble
pas remonter d’une manière extrêmement con-
vaincante; cependant les récentes restrictions
d’électricité des lundi, mardi et mercredi, et
qui annulent la séance du début de l’après-midi,
ne sont pas sans influencer les recettes des
salles.
La semaine d’après les fêtes a été assez mé-
diocre dans la qualité des programmes et sur-
tout dans leur nouveauté, puisque du 2 au
8 janvier, on ne relève que trois films inédits,
la deuxième semaine de Nais à 1’ « Eden »,
Les Flibustiers au « Shéhérazade » et Coup de
feu dans la Nuit au » Patlié ».
M.-J. Relier.
• ♦
DIXIÈME SEMAINE D’EXCLUSIVITÉ
DE “Untel Père et Fils” A LYON
Untel Père et Fils passe actuellement, depuis
dix semaines en exclusivité au » Coucou » de
Lyon où il remporte un énorme succès. Rappe-
lons que le film de Julien Duvivier a tenu
l’affiche pendant huit semaines au tandem
a Rex-Ermitase » de Paris. Produit par Trans-
continental-Film et distribué par la Columbia
Films S. A., Untel Père et Fils compte parmi
les plus importantes productions du cinéma
français.
A NANTES, M. FRANÇOIS VALLÉE
OPÉRATEUR DE PROJECTION DE “L’APOLLO”
DEPUIS 1912, A REÇU LA MÉDAILLE DU TRAVAIL
Nantes. Vendredi 28 décembre, à l’issue de
la matinée du Roi des Resquilleurs, une récep-
tion réunissait dans la grande salle du bar de
F a Apollo » la direction et tout le personnel de
la société de F Apollo et des Cinémas Nantais.
M. Fernand Jean, qui dirige les établisse-
ments de cette société, a remis la médaille
du travail à l’un de ses collaborateurs, M. Fran
cois Vallée, chef-opérateur, bien connu dans
les milieux cinématographiques de notre ville,
qui est à son service depuis 1912.
Dès les débuts du premier cinéma nantais,
M. Vallée était opérateur sous la direction de
M. Jean père et. sauf en 1916 car il était devenu
combattant, il n’a jamais quitté la maison.
M F ernand Jean, après quelques mots sim-
ples, remit la médaille à M. Vallée, tandis que
M. Féjean, chef-électricien de F « Apollo »,
lui offrait un superbe bronze provenant d’une
collecte faite parmi ses collègues et à laquelle
la direction avait tenu à participer.
Une gerbe de lleurs fut également offerte à
Mlle Tricault, ouvreuse depuis 3.0 ans.
Fous les assistants conserveront le souvenir
de cette cérémonie intime et combien récon-
fortante.
Ch. Lefeuvre.
“LA VRAIE GLOIRE”
A ÉTÉ PRÉSENTÉ EN GALA
A LILLE, AU PROFIT DES
ORPHELINS DE GUERRE
A MONTPELLIER
Bonnes recettes pour les fêtes
en dépit d’une baisse générale
La première présentation de La Vraie Gloire
au u Familia » de Lille a fait l’objet d’un gala
exceptionnel au profit des Orphelins de Guerre.
Cette manifestation de bienfaisance organisée
par la Columbia-Films S. A. et la Direction du
» Familia » était empreinte d’une solennité
toute particulière, et il ne pouvait être choisi
de meilleur sujet que celui de La Vraie Gloire
pour symboliser le sacrifice immense des Na-
tions Unies.
Placée sous le patronage de M. Closson, Com-
missaire régional, et de M. Verlomme, Préfet
du Nord, les plus hautes personnalités civiles
et militaires françaises et étrangères étaient
présentes. La soirée revêtait un éclat extraor-
dinaire rehaussé encore par la musique du
43“ R.I. et le service d’ordre en grande tenue.
La salle, spécialement décorée, offrait un coup
d’œil remarquable.
Applaudi de nombreuses fois en cours de
projection, La Vraie Gloire obtint une véritable
ovation à la fin de la séance.
Montpellier. Pendant les fêtes, les salles I
de spectacle ont travaillé à plein rendement
avec- les programmes.
Le a Pathé » a donné Le Capitan; le » Ca-
pitole », Le Roi des Resquilleurs ; F « Odéon »,
Le Courrier de Lyon.
Pour les fêtes du Jour de l’An, nous avons j
eu le plaisir de voir Eue a commencé ainsi
que Le Tombeur. Mon Amour es I jirès de loi, j
L' Auberge de l’Abime, Peloton d’F.récut ion.
'Cette semaine le public a vu Le Val d’Fnfer. j
Lettres d’Amour, Quelle drôle de Gosse, Les\ 1
Ailes Blanches, Le Père Serge, Les Misérables |
et Légion d’ Honneur .
II semble que les directeurs de cinéma
et le publie aient un goût spécial pour les films
de Fernandel. En effet, après nous avoir pré- ;
senté le célèbre comique dans Le Mystère
Saint-Val, on peut le voir cette semaine dans ;
Nais et dans François-Ier. Nous devons dire
que nombreux sont les adeptes et admirateurs
de Fernandel et que ses films font de belles
recettes.
LA SOCIÉTÉ MARSEILLAISE
DE FILMS OUVRE UN SERVICE
DE FORMAT RÉDUIT A
BORDEAUX ET A TOULOUSE
La Société Marseillaise de Films annonce
l’ouverture d’un service de location de Format
Réduit 16 mm. pour les régions de Bordeaux
et de Toulouse. La première tranche comprend
les films suivants : Monsieur la Souris. Romance
à Trois, Voyage sans espoir, Domino.
CONSEIL JURIDIQUE
GRATUIT POUR LES
EXPLOITANTS
Le Syndicat Français des Directeurs de
Théâtres Cinématographiques a le plaisir de
faire savoir à ses adhérents que l’avocat et
conseil juridique du Syndicat se tiendra à leur
disposition tous les jeudis de 14 à 18 heures,
92, Champs-Elysées, pour tous renseignements
d’ordre juridique qu’ils auraient à demander.
Ces renseignements seront gratuits.
De plus l’avocat du Syndicat se tient à la
disposition des adhérents pour les assister en
Commission de Conciliation avec les Distri-
buteurs. ,
Au cours d’un intéressant entretien que
nous avons eu ces jours derniers avec M. Rol-
land, le sympathique propriétaire des salles
« Pathé », « Royal » et » Tr ianon », les re-
cettes durant ces derniers mois seraient en
diminution de 35 à 40 %.
Le manque d’énergie électrique et les restric-
tions en sont les grands facteurs. Malgré les j
beaux films présentés tel que Boule de Suif, \
Peloton d’exécution , Le Capitan. le public est |
plus restreint par suite du marasme qui sévit
dans la région. D’autre part il faut s’attendre j
à une nouvelle baisse des recettes après les I
fêtes.
UN CINÉMA DE QUARTIER
Après de nombreuses réparations, un cinéma
vient de naître dans un des quartiers popu-
leux de la ville. Il s’agit du Ciné « Lunaret ». 1
Possédant une cabine avec appareil moderne et j
une belle salle, cet établissement a tout pour
attirer les habitants de ce quartier. Les films I
Çiu’on y présente sont de troisième vision, mais I
ils n’en obtiennent pas moins de succès.
Représentations privées. Le groupement
Montpellierain du Ciné-Club a présenté à ses |
adhérents le 8 janvier David Golder de Duvi- J
vier, et donne le 22 janvier Le Cuirassé Pôtem-
kine et le Train Mongol.
- Dans une de ses récentes séances, le « Ciné-
CJub » nous a présenté un film vraiment quel-
conque, L’Homme le plus laid du Monde, de j
Capra. Cette bande a déçu beaucoup de socié- I
taircs qui ont demandé aux dirigeants de mieux
choisir leur programme à l’avenir.
Maurice Accariès.
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♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦♦
CUVE
TOULOUSE
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BK9
D’importantes Premières ont attiré dans
les Salles un Public nombreux
pour les Fêtes de Noël et du Jour de l’An
Toulouse. — Le Roi des Resquilleurs, fort
bien lancé, tant dans la presse que par voie
d’affiches, par M. Besson, Directeur du « Gau-
mont-Palace », a remporté un beau succès
durant sa première semaine d’exclusivité, en
totalisant i826.265 francs et 21.095 entrées.
« Les Variétés » présentaient pendant la
même semaine Echec au Roy, qui a réalisé
521.000 francs (orchestre et attraction).
Dans les autres salles, nous avons vu :
« Trianon-Palace » : Prison Centrale (de la
même veine que Rig House), qui totalisa
463.259 francs et 11.759 entrées.
<< Plaza » : Le Secret de Stamboul , avec Va-
lérie Hobson : 306.795 francs.
« Nouveautés » : Reprise de Quai des U runie s
et « Ciné-45 » : Tire an Flanc, avec Bach (en
reprise).
La grande quinzaine des fêtes de Noël
el du Jour de l'An est l’époque où les cinémas
connaissent une belle affluence. Aussi les re-
cettes s en trouvent sensiblement augmentées.
Cette année, le public toulousain fut particu-
lièrement gâté par la diversité des programmes
présents.
Pour la semaine de Noël se classe tout pre-
mier : Les Canes du Majestic, aux « Variétés »
(Circuit Sogec), qui a réalisé en une semaine
715.000 francs (orchestre, attraction).
Citons ensuite : Le Roi des Resquilleurs, au
“ Gaumont-Palace » (deuxième semaine) :
653.115 francs (attraction). Tu seras mon Mwi
(V.O.), au « Plaza » : 598.685 francs (orchestre
Cazaux). Solda de Cordoue, au « Trianon-Pa-
lace : 469.635 francs, lit Le Couple idéal, au
tandem « Nouveautés-Vox ».
Pour la semaine du Jour de l’An, le « Gau-
mont-Palace » a brillamment inauguré
nouvelle année avec Nais et obtenu durant
première semaine : 937.977 francs et 23 694
entrées (sur scène, attraction).
Le » Trianon-Palace » a connu, avec Sortilèqes
un lion résultat financier durant sa première
semaine en totalisant : 825.340 francs et 20.517
entrées (attraction). Signalons en passant l’ex-
cellent lancement publicitaire fait par la Di-
rection de cette salle, qui contribua largement
au succès du film.
Le Directeur de l’Agence « Discina » avait
convie la presse toulousaine et corporative à
une avant-première de cette belle production
dans la salle du « Trianon-Palace ».
A la fin de la séance, une réception avait été
organisée par la « Discina », avec l’aide
PaîaceL.?lh,bllei’ proPrlétail'e du « Trianon
Le » Plaza » (Société Cinéssor) connut éff i
lement un bon succès avec Untel Père et Fils
la
la
727.675 francs (belle façade) (orchestre Ca-
zaux).
Les » Variétés » nous ont offert J’ai dix-sep.
ans. qui totalisa : 630.720 francs (attraction,.
Aux « Nouveautés », Madame et son Flirt,
avec Andrex et La Marraine du Régiment .
DES GROUPES ÉLECTROGÈNES
ASSURERONT LES SÉANCES
Pour pallier à la crise d’électricité, des direc-
teurs toulousains viennent d’installer des grou-
pes électrogènes dans leurs établissements, ce
qui leur permet de « tourner » tous les jours.
Actuellement, deux salles sont déjà équipées :
les « Variétés » et le » Cinéma-45 ». Le » Plaza »
et le « Trianon » suivront dans quelques jours.
NOUVELLES DIVERSES
= M. Pierre Lauret, Directeur artistique des
Spectacles de « L’Entr’aide Française », nous
signale la prochaine arrivée dans notre ville
de la grande vedette de l’écran, Edwige Feuil-
lère, qui viendra jouer un de ses plus grands
succès : La Dame aux Camélias.
= Le » Ciné-Club ». après nous avoir offert
Tempête sur l’Asie, nous a présenté le délicieux
(dm de René Clair : Le Million.
= Le » Gaumont-Palace » présentera prochai-
nement en grande exclusivité : L’Homme en
(iris, avec James Mason, Margaret Lockwood
et Ph vllis Cal vert ; et La Part île l’Ombre, avec
Edwige Feuillère et Jean-Louis Barrault.
= . Au cours d’un gala de « L’Entr’aide Fran-
çaise », nous avons pu applaudir la vedette de
1 écran : Jean Chevrier, qui est venu interpré-
ter Aimer, de Paul Géraldy.
= A la suite du départ de M. Faraud, pour
Alger, où il a été nommé Directeur de l’Agenc"
Paramount, c’est M. Raoul Biéler, Représentant
de Paris des Films Paramount, qui assurera
désormais les fonctions de Directeur de l’Agence
Toulousaine de cette firme.
= Les Actualités Françaises viennent d’ins-
taller leur succursale toulousaine au 22, rue
de Constantine (premier étage).
Yvonne Bruguière.
de
— La Société de distribution « Bordeaux-Films-
Location », dont nous avons annoncé la réou-
verture, prie de bien vouloir noter que son nu-
méro de téléphone est 84.324.
= C’cst la société Dis.pa qui distribuera le
lilm des productions Jason, Histoires de Femmes
réalisé par Jean Stelli et dont l’interprétation
comprend Gaby Morlay, Jean Marchât, Jacque-
line Porel et Henri Nassiet.
Katherine Hepburn et
Turham-Bey
dans Les Fils du
Dragon.
( M.G.M .)
A NICE
la grève des opérateurs n'a pas duré
Nice. — Après avoir suscité une très vive
émotion, la grève des opérateurs s’est achevée
très rapidement sans avoir occasionné les
graves difficultés que l’on était en droit de
craindre. Le dimanee 31 décembre, il n’y eut
que cinq salles touchées à Nice par l’ordre de
grève; des accords particuliers étant interve-
nus, celles-ci purent, dès le lendemain, repren-
dre une exploitation normale. Il est à noter
qu’aucune des salles du Syndicat Niçois de
Directeurs de Spectacles, que préside M. Coul-
pier ne lut touchée par l’ordre de grève, ce
dernier n’ayant jamais contesté les décisions
prises concernant les salaires par le Comité
de Gestion.
= La présentation par le Club Français du
Cinéma du film d’Yvan Noë, La Femme coupée
en morceaux, retardée d’une semaine par suite
de la pénurie d’électricité et des coupures de
courant a eu lieu le lpl' janvier au » Cinéma
des Variétés » en présence d’une très nom-
breuse affluence. Plusieurs vedettes du film et
un grand nombre d’artistes et de collaborateurs
ont chaleureusement applaudi cette production.
= La Croix-Rouge Française a présenté durant
les têtes du Nouvel An, deux films retraçant le
magnifique effort accompli durant les hostilités,
et qui ont obtenu le plus légitime succès au-
près d’un public très compréhensif.
Programmes à partir du 9 janvier 1946
« Escurial /» et « Casino » : Les Dames du
Rois de Boulogne .
Rialto » et « Excelsior » : L’Impasse.
■ et « Variétés » : 120, Rue
« Paris-Palace
de la (lare.
« Mondial » : La Citadelle.
« Edouard-VII » : Le Destin se joue la
Nuit (version originale).
« Fémina » : Terreur à l’Ouest.
« Cinéac » : Memphis Belle et les dernières
actualités.
« Politeama » : Le Mort qui marche.
P.- A. Buisine.
JEAN COCTEAU
VIENT DE TERMINER
ACENCES
tîORÎ) EAUX-TOULOUSE
MARSEILLE-LILLE-LYON
STRASBOURG
LA BELLE ET LA BETE
LE TRIOMPHE CERTAIN DE CETTE ÉTONNANTE RÉALISATION SERA LA JUSTE
RÉCOMPENSE DE TOUS CEUX QUI ONT COLLABORÉ AVEC FOI ET ENTHOU-
SIASME A CE FILM, QUI JUSTIFIERA LA BRILLANTE DESTINÉE DU CINÉMA FRANÇAIS
rXXXXXXXXZZZZZTLTZZXXTE C,IVII;F
RAPHIE
ISC
♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦
Une jolie scène du film
de Jacqueline Audry :
Les Malheurs de Sophie,
Production U.T.C.-Pathé.
(Pallié -Consortium.)
TROIS GRANDES PRODUCTIONS FRANÇAISES
VONT ÊTRE MISES EN CHANTIER
28 Janvier : “Les Portes de la Nuit
>»
C’est le lundi 28 janvier que
Marcel Carné commencera aux
studios Pathé de la rue Fran-
cœur la réalisation de son nou-
veau film Les Porte, s de la Nuit
dont le scénario est comme les
œuvres précédentes de ce metteur
en scène, de Jacques Prévert,
d’après un ballet de ce dernier et
de Joseph Kosma : Le Rendez-
vous.
Les acteurs ensagés à l’heure
actuelle sont Marlène Diétrich,
Jean Gabin, Pierre Brasseur,
Louis Salou, Saturnin Fabre, Ca-
rette et Maddy Berry. Les
prises de vues seront de Philippe
Agostini, les décors de Trauner,
et le directeur de production
Laurent.
Le devis de ce grand film
français qui est réalisé en co-
production par Pathé-Cinéma et
Al exandre Korda, s’élèverait à
50 millions de francs. Un im-
mense décor fera revivre le quar-
tier du Rond-Point de la Villette
avec le canal Saint-Mat i.n “t le
métro aérien.
LES FILMS QUE L’ON TOURNE
BILLANCOURT
Adieu Chérie.
Réal. : Raymond Bernard.
Auteurs : Scénario de Companeez.
Dialogue de M.-G. Sauvajon.
Ved. : Danielle Darrieux, Louis
Salou, Gabrielle Dorziat, Larquey,
Jacques Beuthier, J. -J. Delbo,
Alice Tissot, Pierre Sergeol.
Prod. : Osso-Roitfeld.
Commencé le 12 novembre 1945.
Les prises de vues touchent à leur
fin. On tourne actuellement dans le
décor du Boudoir de Chérie.
BOULOGNE
Messieurs Ludovic.
Réal. : J.-P. Lechanois.
Auteur : Pièce de Pierre Seize.
Adapt. et dialogue : J.-P. Lechanois.
Directeur de Production : Marcel
Bryau.
Ved. : Odette Joyeux, Bernard Blier,
Marcel Herrand, Jean Chevrier et
Jules Berry.
Prod. : Optimax-Films.
Commencé le 16 décembre 1945.
Les prises de vues continuent alter-
nativement avec Photosonor.
BUTTES-CHAUMONT
Jeux de Femmes.
Réal. : Maurice Cloche.
Auteurs : Maurice Cloche et Jeanne
H e mine.
Dir. de Prod. : Fred d’Orengiani.
Ved. : Jacques Dumesnil, Hélène
Perdrière, Mila Parély, Saturnin
Fabre, Jeanne Helbling, Pasquali.
Prod. : E.D.I.C. -Essor Cinémat.
Commencé le 18 décembre 1945.
On tourne dans le décor du Cabaret
des Images d’Epinal. Sera terminé vers
la fin de la semaine prochaine.
Histoire de Femmes.
Réal. : Jean Stelli.
Auteur : Scénario de Françoise Gi-
roud.
Ved. : Gaby Morlay, Jean Marchai,
Jacqueline Porel, Henri Nassiet.
Dir. de Prod. : Pierre Danis.
Pyod. : Jason.
Commencé le 12 décembre 1945.
Décors : une prison, une salle de
classe, un greffe, un dortoir de pen-
sion, puis un décor de château.
ÉPINAY-ÉCLAIR
L’Idiot alternativement avec les
Studios de Neuilly.
NOUVEAU FILM
COMMENCÉ
La Symphonie Pastorale (14
janvier), Gibé.
NOUVEAU FILM
AU MONTAGE
La Belle et la Bète. (5 janv.),
A. Paulvé.
FRANÇOIS 1er
L’Assassin n’est pas Coupable
Réal. : Rtné Delacroix.
Ved. : A Préjean, Rosine Deréan,
Jules Berry, Jacqueline Gauthier,
Charett, Sinoël, Héléna Manson.
Chef Opérateur : Bachelet.
Décors : Bazin.
Prod. : Siffra.
Conmiencé le 4 décembre.
On tourne dans le décor de l'appar-
tement des soeurs Ileradec, ensuite
dans celui du Baron Piratd avec
l’assassin.
NEUILLY
L’Idiot.
Réal. : Georges Lampin.
Ved. : Edwige Feuillère, L. Coëdel,
L. Salou, J. Debucourt, Marguerite
Moreno, N. Belaieff, Tramel, Syl-
vie.
Prod. : Sacha Gordine.
Commencé le 21 novembre.
On tourne ici alternativement avec
les Studios d’Epinay.
Décors : appartement de Daria. La
cour et appartement de Rogogine.
SAINT-MAURICE
Le Collier de la Reine.
Réal. : Marcel L’Herbier.
Ved. : Viviane Romance, Marion
Dorian, Jean Hebey, Maurice Es-
cande, Jacques Dacqmine, Pierre
Dux, Pierre Bertin, Hélène Bel-
langer.
Prod. : Ile-de-France-Film.
Commencé le 10 octobre 1945.
On tourne dans le décor du Par-
lement.
Jean Dréville assure la réalisation
en remplacement de Marcel L’Herbier
malade. Le film sera terminé la se-
maine prochaine.
EN PREPARATION
= L’Eternel Mari (titre provisoire).
Réal. : Pierre Billon.
Auteur : Dostoïewsky.
Ved. : Raimu, A. Clariond, Gisèle
Casadessus, Jane Marken, Arlette
Méry, Micheline Bordet.
Prod. : Alcina.
Le film ne sera commencé que fin
janvier.
mmaMoi
Le Collier de la Reine.
On tourne ici alternativement avec
Saint-Maurice.
FRANC CE U R
On prépare le film de Carné, Les
Portes de la Nuit (Prod. Pathé.)
dont la réalisation doit commencer
vers le 28 janvier.
PHOTOSONO
Messieurs Ludovic.
On tourne dans le décor d’une boite
de nuit avec Marcel Herrand et Odc'le
Joyeux. Sera terminé vers la fin dit
mois.
MARSEILLE (Gaumont)
NICE (Victorine)
L’Aventure de Cabassou.
Réal. : Gilles Grangier.
Dir. de Prod. : Jean Martinetti.
Ved. : Fernandel, Micheline Fran
cey, Robert Vattier, Vilbert, Hen- j
ry Poupon, Mouriés, Gerlatta,
Arius, Maupi, Fouché.
Prod. : René Pagnol.
Commencé le 6 décembre 1945.
Panique.
Réal. : Julien Durvivier.
Auteur : Georges Simenon.
Adap. : Ch. Spaak.
Ved. : Viviane Romance, Michel Si-
mon, Paul Bernard.
Décors : PimenolL
Prod. : Régina.
Commencé le 5 janvier 1946.
La réalisation a commencé à la date
prévue, mais a dû être interrompue
par suite de la maladie de Viviane
Romance et d’une entorse que s’est
faite Michel Simon.
EN EXTÉRIEURS
JURA SUISSE
(La Brégine)
La Symphonie Pastorale.
Aut. : André Gide.
Réal. : Jean Delannoy.
Ved. : Michèle Morgan, Pierre Blan-
char, Jean Desailly, Line Noro.
Prod. : Gibé.
Commencé en extérieurs le 14 jan-
vier 1946.
21 Janvier : “Illusions”
Pierre Chenal va tourner son
premier film en France depuis
sept années. C’est un sujet origi-
nal de Jacques Companeez et
li. Neubaeh, dont le dialogue a été
écrit par l’auteur dramatique et
acteuii Louis Duc-eux. Illusions,
tel est le titre de ce ‘te production
dont la direction sera assurée par
Ralph Baum pour Cinéma-Pro-
ductions. commencera le 21 janvier
aux Studios de Billancourt.
Erich von Stroheim, venu tout
exprès d’Amérique, et Madeleine
Sologne seront les vedettes de ce
film dont la distribution complète
n’est pas encore connue.
Fin Janvier à Bâle :
“ Petrus”
C’est en Suisse, aux studios de
Bâle, où Jacques Feyder réalisa
pendant la guerre Une Femme clis-
parait, que Marc Allégret tour-
nera vers la fin du mois la nou-
velle production des films Impéril :
Peints, d’après la pièce de Marcel
Achard. L’adaptation a été écrite
par Marc Allégret et Marcel Ri-
vet. Le dialogue est naturellement
de Marcel Achard. iChef opérateur :
Kelber. Décors : Max Douy.
Les interprètes du film sont
Simone Simon, Fernandel, Dalio
et Pierre Brasseur qui devra par-
tager son temps avec le film de
Carné, Les Portes de la Nuit.
JEAN DELANNOY
COMMENCE EN SUISSE
“ SYMPHONIE
PASTORALE ”
C’est le 14 janvier que sera don-
né, en extérieurs, le premier tour
de manivelle de la Symphonie Pas-
torale, le grand film des produc-
tions Gibé, tiré du roman célèbre
d’André Gide. Jean Delannoy, le
chef opérateur Armand Thirard et
les interprètes sont dans le Jura
suisse, à La Brégine, sur les lieux
mêmes où l’auteur a situé l’action.
Rappelons que l’interprétation
groupe Michèle Morgan, Pierre
Blanchar, Line Noro, Jean De-
sailly.
LE PRIX
SUZANNE BIANCHETTI
SERA DÉCERNÉ
A NOUVEAU CETTE ANNÉE
Le prix « Suzanne Bianchetti »
qui était attribué chaque année
avant la guerre, en souvenir de
l’artiste disparue, femme de notre
confrère René Jeanne, à une jeune
actrice du cinéma français, n’avait
pas été décerné depuis 1939.
L’Association des Auteurs de Films
a décidé que le prix pour 1945
serait décerné en même temps que
celui de 1946, le 17 octobre pro-
chain, date anniversaire de la
mort de Suzanne Bianchetti.
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX2
9
En dépit de grandes difficultés
la Production belge se développe
7 Films ont été entrepris en 1945
FICHES DE
PRODUCTION
LE GARDIAN
Prod. et Distr. : Films Lutétia.
Réalisation : JEAN DE MARGUE-
NAT.
Auteur : Roman de Jean Aicard
« Le Roi de Camargue ».
Ailap. et Dialogue : Pierre Les-
t ri liguez.
Interprètes : TINO ROSSI, Del
1 mont, Liiia Vetty, Loleh Relion,
Gabarodhe, Arnaudy, Catherine
Fontenay, Raphaël Pattorni.
Musique ' : Gasté-Lucchesi.
Sujet : Drame.
| Cadre : Un mas de Camargue.
Le Gardian (Tino Rossi) d’une
grande Jeune de Camargue est
| amoureux de la fille du patron
(Loleh Relion). Une jeune et belle
gitane (Liiia Vetty), gui aime le
j Gardian, jette, pur dépit, un sort
] à la jeune fille. Celle-ci meurt
; d'une maladie de langueur et le
j Gardian la suit dans la tombe.
Directeur de Production : Ser-
ra mand.
Script : Mme Angel i.
Régie générale : Alhertos.
Chef Opérateur : Colas.
Photographe : M. Moiroud.
Décors : Dumesnil.
Son : Privas.
Enregistrement : Western Electric.
Montage : Meguerian.
Studios : Gaumont, Marseille.
Extérieurs : Camargue.
Commencé le 22 octobre 1945 en
extérieurs.
JEUX DE FEMMES
Prod. : Edic-Essor Cinémato-
graphique Français.
Réalisateur : MAURICE CLOCHE.
Auteurs : Scénario original de
Maurice Cloche et Jeanne Hemme.
Adaptation : Maurice Cloche et
Maurice Griffe.
Collaboration Littéraire : Flavien
Monod.
Interprètes : JACQUES DUMES
NIL, HELENE PERDRIERE,
MI LA PARELY, SATURNIN
FABRE, JEANNE HELBLING,
PASQUALI, Henri Crémieux,
Jean Dunot, René Fleur, Salabert,
Démangé, René Worms, Joux,
Jean Mercure, Roger Bontemps,
Lestang, Ginette Wander, Renée
Dennessy, Jacky Flint, Lucienne
Vigier, Monique Manuel.
Musique : Wal-Berg. Chansons
de Françoise Giroud.
Sujet : Comédie gaie.
Cadre : Commerces de luxe pari-
siens. Cabaret. Sports d’hiver.
Epoque moderne.
Pour se débarrasser de Solange,
maîtresse charmante mais un peu
! vouante et afin de ne pas avoir
les vivres coupés par un oticle,
Stanislas Hubert, sur les conseils
d’Yvette, mue bonne camarade dé
i sireuse de le tirer d'embarras, ac-
i cepte une « fiancée en location »,
! Simone, figurante de l’Agence « A.
V.S. » (A Votre Service).
Une aventure mouvementée en-
traînera Stan à déclarer son amour
à Simone, laquelle se révélera
alors fausse fiancée, mais aussi
fausse figurante. C'est en effet
Yvette et un groupe d'anciennes
amies de Stan, qui avaient monté
i ce « jeu de femmes ».
! Directeur de Production : F'red
d’Orengiani.
Script-girl : Paulette Lirand.
Assistants-Réal. : Ivqrhel et Mario.
Régisseur général : Sussfeld.
Régie intérieurs : Chaix.
Régie extérieurs : Genty.
Chef-Opérateur : MARCEL GRI-
GNON.
1 Opérateurs : Mayol et Villerbue.
Photographe : Red.
Décors : Nègre.
Assistant - Décorateur : Bartau et
Sonois.
Maquilleur : Ulysse.
Chef-Opérateur du Son : Louge.
Enregistrement : Tobis, licence
Cottet.
Montage : Renée Gary.
Studios : Buttes-Chaumont.
Extérieurs : Paris-Mégève.
Commencé le 18 décembre 1945
en studio.
Dans Lu Cinématographie Belge,
un article ayant pour titre « Une
année qui s’éteint », dresse le bi-
lan cinématographique de l’année
1945 en Belgique et prévoit le
développement de l’activité de dif-
férentes firmes au cours de 1946.
Nous relevons là les titres des
principaux films français projetés
en Belgique au cours de l’année
qui vient de s’écouler : Le Ciel est
à vous, Pontcarral, Le Carrefour
des Enfants Perdus, Histoire Co-
mique, Fat bains, Boule de Suif,
Les Visiteurs du Soir, L’Eternel
Retour, qui ont obtenu un grand
succès.
La production belge, en dépit de
grandes difficultés matérielles, a
fait un effort considérable qui lui
a permis la réalisation de plu-
sieurs films : Soldats sans Uni-
formes, Baraque n° 1, Terroristes,
Bans Gansendouck, Forçais (l'Hon-
neur. Deux filins sont actuelle-
La maiiade de chevaux de
M. Noue de la Houplière, qui a
fourni la cavalerie du Gardian,
vient d’être victime d’un grave
accident.
Une centaine de bêtes étaient
rassemblées dans l’immense pâtu-
rage de » Bardouine », près des
Saintes - Maries - de - la - Mer, lors-
ou’une mine allemande a éclaté au
beau milieu du troupeau.
Un des gardians, grièvement
blessé, neuf chevaux tués sur le
coup, douze autres blessés si gra-
vement qu’il fallut les abattre sur
place, tel est le bilan de cette ex-
plosion.
L’équipe de déminage des Sain-
tes-Maries a relevé 28 mines dans
le pâturage. Une chance inouïe a
voulu que plus de 40 personnes
aient pu travailler dans ce pâtu-
ment en cours : Chômasse et Ca-
simir et Le Pèlerin de l’Enfer.
De nombreux projets sont à
l’étude pour le printemps pro-
chain. Une large place sera réser-
vée au documentaire industriel,
éducatif et artistique.
Quant aux actualités, elles sont
devenues librds depuis le début
de janvier. De nombreuses firmes
belges et étrangères seront en
concu rrence.
L’exploitation en 16 mm. prendra
également une grande importance.
La création du Conseil profes-
sionnel du Cinéma constitué en
1945 sera définitive au cours des
premiers mois de l’année. Les sta-
tuts de ce nouvel organisme sont
déjà en voie d’élaboration.
En ce qui concerne la question
des droits d’auteurs, celle-ci a pu
être résolue à la satisfaction des
directeurs de cinéma, mais la ques-
tion du pourcentage et celle du
contrat-type restent sans solution.
rage avec tout le matériel d’exté-
rieuis et tourner sans incident les
plus belles scènes du film, mais
une véritable consternation règne
actuellement dans la troupe du
Gardian qui a passé cinq semaines
ail milieu de ces bêtes admirables.
auxquelles le film devra une partie
de son succès.
Trois des chevaux qui ont servi
dans le film se trouvent parmi les
25 victimes. Fort heureusement,
Vacarès, le magnifique camarguais
de Tino Rossi, et 9 de ses cama-
rades d’écurie, actuellement à
Marseille pour les besoins des
prises de vues, se trouvaient ainsi
à l’abri, mais ce déplorable acci-
dent atteint au vif l’un des der-
niers grands élevages qui conser-
vent encore les vieilles traditions
( Communiqué .)
PROJETS
A N NON C ÉS
JEAN FAUREZ VA TOURNER
« MEURTRE DANS LA VILLE »
Le premier tour de manivelle
de Meutre dans la Ville, une pro-
duction Francinex, réalisée par
Jean Faurez, sera donné le pre-
mier avril au studio Eclair d’Epi-
nay. Rappelons que le scénario ; st
tiré d’un roman de Claude Hey-
mann.
= Berthomieu doit réaliser Contre-
Enquête, avec Lucien Coëdel et
Line Noro.
= Dans l’impossibilité de réaliser
Trois Hommes dans un Bateau,
le roman anglais de Jerome K. Je-
rome, en raison du prix trop élevé
des droits cinématographiques,
J. -Daniel Norman prépare un scé-
nario dont il est l’auteur : Ren-
dez-vous à trois heures.
= Pour les productions Alexandre
Korda, Marc Allégret réalisera
cette année La Renarde, d’après
le célèbre roman de Mary Webb.
Simone Simon ou Lise Topart en
sera la vedette. Le film sera très
probablement réalisé à Londres
en versions anglaise et française.
= Les extérieurs du Père Tran-
quille, avec Noël-Noël, seront tour-
nés prochainement en Charente-
Maritime.
= Jacques de Baroncelli va réa-
liser La Rose de la Mer, de Paul
Vialar.
= Après L’Ennemi sans Visage,
Maurice Cammage réalisera Le
Crime de Sylvestre Bonnard,
d’Anatole France.
= Le Revenant est le titre défi-
nitif du film que iChristian-Jaque
réalisera sur un scénario original
de Henri Jeanson, dont l’action se
passe à Lyon. Louis Jouvet, Made-
leine Renaud, François Périer et
peut-être Marguerite Moréno en
seront les vedettes.
— Echec à Don Juan. Cette pièce
de Claude André Puget va être
portée à l’écran Rar Christ ian-
. laque avec Renée Faure. Produc-
tion Paulvé.
— Jeunes Filles. Jean Wall qui a
mis en scène au théâtre de la Ma-
deleine cette pièce de Léopold
Marchand la réalisera au cinéma.
= Les Linottes. Les films Roger
Richebé produiront une adapta-
tion de ce sujet de Georges Cour-
teline.
= Le Royaume dans la Mansarde
d’Alfred Machard qui avait été
tourné en muet sera produit à
nouveau.
= La Reine battue d’Henri Duvcr-
nois sera porté à l’écran.
= Une Vie de Chopin. Après La
Valse de l’Adieu, tourné en muet
et en parlant et le film américain
A song to Remember, sur la vie
de Chopin, Gérard Philippe incar-
nerait le célèbre compositeur dans
une nouvelle production basée sur
le même sujet.
= La Peau de Chagrin. Abel
Gance, de retour en France après
un long séjour en Espagne, réali-
serait une adaptation cinémato-
graphique de cette œuvre de Bal-
zac. Abel Gance réaliserait égale-
ment Le Vampire de Dusseldorf
d’après le livre de Jean Guigne-
bert, Une Vie de Babeuf et jean
Jaurès, ce dernier film sur un scé-
nario de Paul Boncour.
= Le prochain film d’Edwige Feuil-
lère sera Faux Amants, d’après un
scénario de Solange Térac, déjà
auteur de L’Honorable Catherine
et de Lucrèce.
La Cavalerie du " Gardian ”
décimée par une mine
l
10
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
CUVE
RAPHIE rxXX:
ISE
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
ANALYSE ET CRITIQUE DES FILMS
Marie-Louise (G)
Drame sentimental (105 min.)
(Parlant français)
FILMS DIS-PA
Origine : Suisse.
Production : 1-raesens-Film, Zurich.
Réalisation : Léopold Limitberg.
Auteur : Scénario original de Richard
Scliweizer.
Musique : Robert Blum.
Prises de Vues : Emit Berna.
Montage : Hermann Haller
Interprètes : Josyane, Heinrich
Gretler, Anne-Marie Blanc, Margrit
Winter, Mathilde Dali eyger, .1.
Scliweizer, Jean Hort, Pauline Gai
ton, Germaine Tournier.
Première Représentation en
France : Le Mans, Pallié-F'alace,
50 octobre 1945.
EXPLOITATION. Cette très
belle réalisation du cinéma suisse,
produits par la même équipe à
qui nous devons « La dernière
Chance », est la simple histoire
vécue, profondément humaine et
émouvante, d’une petite fille
française de Rouen, bombardé,
qui est invitée avec d’autres en-
fants français à passer trois
mois en Suisse. Ce film, qui
comme « La Dernière Chance »,
présente une remarquable qua-
lité cinématographique, possède
le mérite d’emouvoir par des
sentiments vrais et des scènes
jamais théâtrales. On y trouve
en plus un intérêt die document
sur la vie en Suisse pendant la
guerre et un témoignage vivant de
l'amitié que ce pays a portée à
la France dans le malheur. La
petite Josyane et les autres in-
terprètes sont fous bons. Splen-
dides paysages.
SCENARIO. Juin 1940. La
France est envahie. Rouen subit les
premiers bombardements. Mme Fleu-
rit (Germaine Tournier) et ses deux-
enfants, le petit Pierre et Marie-Louise
(Josyane) assistent à l'exode des po-
pulations.
1942 : Le père de Marie-Louise est
prisonnier de guerre en Allemagne, sa
mère travaille en usine et la fillette
sert de maman à son jeune frère mais
les bombardements alliés se font de
plus en plus nombreux sur Rouen.
Heureusement, la Suisse accueille
des enfants français ci tour de rôle
pour une période de trois mois. Marie-
Louise est reçue par la fcimillle Ruegg
dont le père (Heinrich Gretler) se
prend d'une tendre affection pour
l’enfant. Les trois mois se sont écou-
lés et Marie-Louise doit regagner la
France. Elle apprend que son petit
frère a été tué dans un bombardement.
Elle monte dans le train, mais à la
première station, descend clu wagon
et regagne la maison si ciccueilllante
où tout le monde est si bon pour elle.
Entre temps les ouvriers de la fabri-
que de M. Ruegg ont décidé de tra-
vailler un quart-d’ heure de plus cha-
que jour pour recevoir 30 petits Fran-
çais dan\s un chalet de montagne.
Marie-Louise en compagnie des autres
enfants se déshabituera de la vie si
douce que lui faisait le papa Ruegg
regagnera la Fiance et retrouvera sa
rriaman.
REALISATION. — Léopold Lindt-
berg devient un des grands noms du
qinema d’Europe. Sa technique ne
s’embarrasse pas de recherches com-
pliquées ni de travellings inutiles. 11
se contente de cinématojgraphier la
vie. Cette simplicité donne à sa réa-
lisation une authenticité rarement
atteinte, qui reste toujours dans le
plus pur style cinématographique.
2.000 Femmes (G)
Comédie dramatique (100 min.)
(Version originale)
C. R. L. F. -GAUMONT
Origine : Britannique.
Production : Gainsborough.
Réalisation : Frank Launder.
Dir. de Prod. : Edward Blake.
Auteurs : Scénario original de Frank
LuuiVder. Dialogues de Michael
Pertwee.
Prises de vues : Jack Cox.
Interprètes : FHYLLIS CALVERT,
PATRICIA RDC, FLORA ROBSON,
Renée Houston, Reginald Purdell,
Anne Crawford, Jean nenl, James
Mac Kachnul.
Première Représentation (Paris):
19 décembre 1945, Lord Bgion.
EXPLOITATION. Ce film
britannique ù’un mouvement in-
tense, nous fait assister à la vie
intime de femmes anglaises inter-
nées en France pendant l’occupa-
tion. Des images agréables et
meme comiques alternent avec le
drame, l’humour et l’émotion.
Succès d’exploitation assuré.
SCENARIO. — Deux mille femmes
anglaises, surprises en France tors de
I occupation allemande sont rassem-
blées dans un Palace de Vittel, ei
gardées par tes Allemands. Venant de-
tous les milieux so,ciaux, elles doi-
vent cependant vivre en commun. Une
nuit, un avion de bombardement de
la R. A. F. touché par la D.C.A. alle-
mande, tombe en flammes. Les avia-
teurs ont sauté en parachute. Deux
d entre eux, te pilote et son mécani-
cien se retrouvent dans le parc du
palace et se cachent dans l'hôtel, un
troisième les rejoint.
Avec la complicité de quelques
femnies, qui organisent une soirée
théâtrale pour occuper les gardiens
allemands, les trois hommes réus-
sissent à s’évader avec la voiture du
commandant allemand, aidés en cela
par le propriétaire du palace, un Fran-
çais qui sous des allures distantes est
un pur résistant.
REALISATION. — Une excellente
technique, un doigté très sur ont pré-
sidé à la réalisation de ce film. Le
montage a rendu très vivante cette
production agréable. Des scènes dyna-
miques telle ta bagarre entre l’Anglaise
membre de la cinquième colonne alle-
mande et une danseuse amoureuse
d’un aviateur, le meurtre d’un gar-
dien allemand, sont d’un réalisme
urès vrai.
INTERPRETATION. - Phillis Cal-
vert, Patricia Roc, Flora Robson, Renée
Houston, Anne Crawford et Jean Kent
sont les vedettes de ce film et leur
spontanéité, leur beauté aussi ne sont
pas les moindres attraits de cette
, œuvre.
Reginald Pqrdell et James Mac
Kechnul incarnent deux aviateurs
sympathiques et bien dans la note.
Très belles images. Excellent rythme
et montage.
INTERPRETATION. — Une fil-
lette française de Colmar, la petite
Josyane, est tout à fait émouvante par
son naturel dans le personnage de
Marie-Louise. Heinrich Gretler est
bien sympathique et Anne-Marie Diane
charmante. On aperçoit au début la
silhouette de Pauline Carton et de
Jean Hort.
Fille du Diable (G)
Drame (105 min.)
PATHE-CONSORTIUM-CINEMA
Origine : Française.
Production : Pathé-Cinéma-Safia.
Réalisation : HENRI DECOIN.
Dir. de Production : Jean Geliret.
Auteurs : Scénario original de Alex
Joffé et Jean Le Ville. Dialogue :
M.-G. Sauva jon.
Musique : Henri Dut illeux.
Chef Opérateur : Armand Thirard.
Chef Opérateur du Son : Carrouet.
Décors : Raymond Nègre.
Interprètes PIERRE FRESNAY,
FERNAND LEDOUX, ANDRE CLE
MENT, Thérèse IJorny, Albert Rémy,
Serge Andréguy, Albert Glado. Fran-
çois Patrice, Félix Claude, Robert
Seller, Pierre Juvenet, Paul Fran -
keur, André Walsey, Amato, Henri
Cliarrett, Iliiguette Charpcnay. Lucy
Lancy.
Présentation Corporative : Paris,
8 janvier 1940.
EXPLOITATION. C« film,
que l’on suit avec intérêt de bout
en bout, contient dies scènes re-
marquables, superbement inter-
prétées par Pierre Fresnay, Le-
doux et Andrée Clément. Cette
dernière a su donner à son per-
sonnage, pourtant assez conven-
tionnel, une vérité et un charme
bizarre qui n’est pas le moindre
intérêt de cette production. Cel-
le-ci connaîtra un grand succès
auprès de tous les publics,
SCENARIO. Fri redoutable
bandit, Saget (Pierre Fresnay), blessé
d'une balle de revolver ci l’épaule
gauche par les policiers ci sa pour-
suite, est recueilli sur la route par
un automobiliste ivre, Ludovic Mer-
cier (Henri Charrctt). Ce dernier,
après _ une absence de 25 ans, revient
d'Amérique, fortune faite, et veut ga-
gner son village natal, Châtenay-la-
Rivière. Peu avant ■ d' atteindre le' vil-
lage, la voiture capote. Mercier est
tué; Saget, grièvement blessé, prend
les papiers du mort et jette le corps
dans une combe. S/iigné par un vieux
médecin de Cliàtenay (Fernand Le-
doux), il passe pour Ludovic Mer-
cier. Le Docteur réveille ses souvenirs
d enfant et l’aide à reprendre contact.
Connaissant sa véritable identité, il
oblige Ludovic à être le bienfaiteur
de sa petite ville natale.
Toutefois, une jeune fille, Isabelle,
surnommée « La Fille du Diable »
(Andrée Clément), ne partage pas la
sympathie de tous les villageois pour
Ludovic. Elle fait son possible pour
lui nuire. Au cours d’une entrevue
orageuse , Saget lui révèle son identité,
car il apprend que, seins le connaître,
elle aime le personnage de Saget. En
quelques mots, il lue l'amour île cette
jeune dévoyée, mais elle le dénonce à
la police. Voyant son grand homme
arrêté, elle se tue, ne pouvant sup-
porter l'idée que sdn héros soit mort
et remplacé par un « nuisible » petit
rentier.
REALISATION. De très belles
photos d’Armand Thirard. Réalisation
très soignée, excellent enregistrement.
Des détails charmants, des extérieurs
qui ne semblent pas chercher la
grandeur, mais qui sont fort beaux.
Dialogue de qualité.
INTERPRETATION. Pierre
Fresnay et surtout Ledoux dominent
très nettement la distribution qui tou-
tefois est excellente. Andrée Clément
a fait une composition parfaite du
irôle d’Isabelle el nous la reverrons
avec plaisir. Serge Andréguy, dans un
rôle de jeune voyou, est fort bon.
ACTUALITÉS DU
10 JANVIER 1946 (N° 2) J
Fox-Movietone. — Un document
historique Porte de Lilas. — Artille- "
rie légère. — Le ver à soie. — Lai (l
Reine des Rclges assiste à une fête i
enfantine. — Des espions nazis sont :
exécutés. — Nouvelle Zélande : Le »
volcan de Ruapeau entre en activité.
— Reprise des débats au procès de
Nurember. , — Le taxi de demain. — '
Etats-Unis : Arrny bat Navy par 32
à 13. — A travers Paris sur l’aile
des jeeps.
Eclair-Journal — M. Tillon pro-
cède à Toulouse à la réception du
1.3e avion « Languedoc ». — En Amé-
rique télécommande par radio. —
Les Américains procèdent à la des-
truction méthodique de l’aviation
japonaise. — Mode : La joaillerie au
service de la mode. — Nouvelle
Eclair : Aux Etats-Unis, on monte des
maisons d’aluminium pré-fabriquées.
— A Rizerte on procède au carénage,
du croiseur « Tourville ». Au Havre,
à partir du Camp Philipp Moilris ies
« G.I.s » s’embarquent pour l’Amé-
rique. — Civils japonais évacués de'
Shanghai en direction du Japon.
Le Général Yamashita, criminel de (
guerre japonais, passe en jugement.
— Sports : La halle au bond. — Le i
champion du monde Rergmann bat
en finale le champion de France de i
Ping-Pong. — Le niçois Amouretti.
Au-dessous de la mêlée : En rugby '
à 13, la Sélection Britannique bat la i
Sélection Française par 19 à ti.
Poing par poing : E. Tenay s’entraîne,
au Rois de Boulogne en vue de son It
prochain match avec Cerdan. — En»
Amérique, match de boxe entre en-
fants. — Une minute avec. Trouba-
dour.
Pathé - Journal. Extrême-
Orient : Le Général Leclerc en Indo-J-
Chine. — La reddition nipponne en»
Indo-Chine. — Récupération d’or volé.
— Destruction d’avions japonais. — -
Nuremberg. — Dessin animé. — Mai- -1
sons en aluminium aux U.S.A.
Etudiants sans abri. — Patinage au i
Bois de Boulogne. — Bains glacés en j
Suède. Patinage de la Saint-Sylvestre
en Angleterre. — Naissance d’un gosse.
— « Revenir ». |!
France- Actualités. — Sport
Rugby à 13 France- Angleterre. Ping- 1
Pong. — Dans un monde qui se cher-
che : A Ankara, déclarations du Pré-'
sident Ismet Inonu devant l’armée
turque. — Singapour : quelques ma-
nifestations pacifiques pour réclamer
un commencement d’autonomie. —
Cette semaine : une visite du Gouver-
neur général de l’Algérie, M. Chalai-
gneau à Geardaia. — Tréboul, village
d’Auvergne recouvert par les eaux,
puis reparaissant. — Patinage au
Bois de Boulogne. — Pelite cérémonie
à Cannes : le premier bain. — Echos
de la guerre finie : Rentrée en Po-
logne des troupes polonaises. — Les
troupes belges qui vont occuper Co-
logne et Aix-la-Chapelle. — Chevaux
américains démobilisés dans les
plaines du Nebraska en train de
prendre des vacances.
LE DANGER D’AIMER
Le Danger d’ Aimer, avec Dolorès
del Rio et Douglas Fairbanks Jr.
sort en exclusivité à Paris, courant
janvier, sur les Champs-Elysées
et les boulevards. Les scènes de
music-hall et l’intrigue policière
particulièrement bien menée inté-
resseront certainement tous les
publics.
TrrrrYTxxxxxxxxxxxxxxxxâ
CIIVE
RAPHIE
ISE
1 1
« LES MILLE ET UNE NUITS » A L’HONNEUR
MARIAGES
Nous apprenons le mariage de
[Ile Jeanne Manevy, fille de notre
mfrère René Manevy, Rédacteur
n Chef de Ciné-Miroir. avec
[. Maurice Benoît-Guyot, Rédac-
>ur au journal Libérai ion. La
énédiction nuptiale leur sera dou-
ée le 15 janvier, à 11 heures,
n l’église Saint-Vincent-de-Paul,
Paris.
|: Nous apprenons le mariage de
faurice Reiter, récemment rapa-
ié d’Allemagne, Directeur du
épartcment Format Réduit d’E-
air-Journal avec Mademoiselle
amille F. Gros-Désormcaux.
La cérémonie a eu lieu le 27 dé-
■mhre dans la plus stricte inti-
ité. Les témoins étaient M. Robert
archal, Directeur de la Location
Eclair-Journal et M. Digeon,
résident honoraire de Cour
Appel.
DEUILS
Nous avons appris avec tris-
sse la mort subite, à 34 ans, des
îites d’une intervention eliirur-
cale, de Mme Paule Hutzler,
énaristc du film Blondine et de
nnbieux documentaires. Mme Pau-
Hutzler était la femme de
. Paul-Edmond Deeharme, direc-
ur des productions Alcina. Les
tsèques ont eu lieu le 8 jan-
er à Saint-Philippe-du-Roule.
Nous apprenons la mort du Ba-
il d’Alexandry d’Orengiani, Com-
andeur de la Légion d’Honneur,
■re du Directeur de Production
ed d’Orengiani.
REMERCIEMENTS
M. Roger Richebé, devant l’im-
issibiüté de répondre à toutes
s marques de sympathie qu’il a
çues à l’occasion de la mort de
li n père, Léon Richebé, vous prie
■ trouver ici l’expression de ses
ncères remerciements.
iC’est au cours de l’année 1940,
ic sera réalisé le scénario de La
lit du Sortilège dont l’auteur,
. Bardabaux, a reçu le deuxième
•and Prix du Retour, organisé
r l’hebdomadaire « Opéra»
LES EXCLUSIVITÉS
A LONDRES
SEMAINE
DU 4 AU 11 JANVIER 1946
Les fllms nouveaux sont indiqués
en caractères gras)
i FILMS FRANÇAIS ~~
Us Kids (Nous les Gosses) (21 dé-
cembre), Academy.
La Mort du Cygne (reprise).
(20 déc.). Studio One.
! FILM RUSSE
Les Enfants de l’Arctique et Ma-
riage (16 déc.), Tatler.
FILMS AMERICAINS
Those Enciearing Chances (0
janvier). Tivoli.
The Bandit of Shenwood Fonest
(0 janvier), Gaumont et Marble
Ai'Cih Pavilion.
(Vnchons Aweigh (4 janvier).
Empire.
Xitty (28 déc.), Carlton.
lonfidential Agent (28 déc.), War-
ner.
"lie Slork Club (7 déc.), Plaza.
rhe Ilouse on 92 nd Street (20 déc.),
Odéon, Leic. Sq.
Vonder Man (Technicolor) (3 déc.),
Lcicester Sq. Théâtre.
Laptain Kidd (23 nov.), London
Pavilion.
FILMS BRITANNIQUES
1ère cornes the Sun (0 janv.),
Tivoli.
iésar et Cléopâtre (Technicolor)
(13 déc.), Odéon de Marble Arch.
’irief Encounler (20 nov.), New
Gallery.
Une très importante cérémonie
officielle vient d’avoir lieu à
Toulouse pour fêter la construc-
tion du 13" union « Languedoc-
lfil » que les ouvriers de la Com-
pagnie Aérosudest, grâce à leurs
efforts redoublés, ont réalisé dans
un temps record, malgré des
conditions parfois difficiles.
M. Charles Tillon, ministre de
l’Armement, avait tenu à présider
lui-même cette manifestation à
l’issue de laquelle fut projetée,
devant le ministre et les ouvriers
de la S.N.C.A.S.E. , la grande pro-
FILMS DIS. P A
La société Dis.pa tient à préci-
ser que, malgré les bruits qui ont
couru, elle est définitivement ins-
tallée 3, rue Troyon.
D’autre part M. Gontard, l’actuel
directeur s’est adjoint M. Guy La-
court, bien connu dans les milieux
cinématographiques et particuliè-
rement dans les milieux produc-
tion.
PROCHAINE EXCLUSIVITÉ
DE LUNEGARDE
On annonce la prochaine sortie
en exclusivité à Paris de Lune-
garde, la dernière création de Ga-
bv Morlay. Cette œuvre, tirée
d’un roman célèbre, met en scène
des personnages en proie aux des-
tins les plus dramatiques. De la
solitude d’un vieux château où le
Comte de Lunegarde ressasse son
amertume, aux bars interlopes
d’Ismadia, aux confins de la Mer
Rouge, c’est toute l’aventure qui
mène ses héros vers leur dé-
chéance ou leur délivrance.
Lucien Nat, Gisèle Pascal, Gé-
rard Landry, Jean Tissier, Satur-
nin Fabre. Lise Delamare sont
les interprètes de Lunegarde qui
passera bientôt en exclusivité à
F « Eldorado », à F « Impérial »,
aux « Portiques » et au » Ciné-
cran ».
Fred Mac Murray et Barbara StanwieJ;
dans le grand film américain
Assurance sur la Mort
(Double Indemnity)
(Paramount .)
SUCCÈS D’EXPLOITATION
DE SOLDATS SANS UNIFORME
Soldats sans uniforme dont la
sortie générale à Paris aura lieu
à partir du 16 janvier, poursuit
une excellente carrière en pro-
vince. Présenté à Bordeaux au
cours d’un gala au « Français »,
de vigoureux applaudissements
ont ponctué les différentes scènes
du film. Parmi les résultats déjà
publiés, citons la salle de M. Sy-
Phaut, à Epernay, où le record des
locations a été battu. Partout,
c’est un succès commercial assuré.
duction Universal en Technicolor
Les Mille et Une Nuits, dont la
ravissante Maria Montez est la
vedette avec .Ton Hall et Sabu.
Ajoutons que l’assistance fut una-
nime à souhaiter que ce beau film
puisse bientôt sortir.
Grâce à la courtoisie de la
Compagnie Aérosudest, M. Etienne
Deseombey, Administrateur d’Uni-
versal-Film, accompagné de son
Chef de Publicité, M. Raphaël
Bernard, étaient venus spéciale-
ment de Paris en avion pour as-
sister à cette manifestation.
Aimé Clariond et Gérard Néry
dans J’ai 17 ans.
(Pat hé -Con sorti a m .>
L’AGENDA PROGRAMMATION
DISCINA
VIENT DE PARAITRE
Signalons à nos lecteurs le re-
marquable agenda que la société
Discina vient d’envoyer à ses
clients directeurs. Il est relié à
l’italienne, en large. Les program-
mes de chaque semaine, leurs
conditions et leurs résultats s’y
inscriront aisément. Il est mince,
bien cartonné et tient juste dans
la poche.
L’auteur en est Jean Mounier,
Directeur de la publicité de Dis-
cina.
LES FRANÇAIS
A HOLLYWOOD
La colonie française d’Hollywood
travaille toujours activement. Aux
studios de la Warner, Robert Flo-
rey, qui fut journaliste à Paris
avant de devenir l’un des princi-
paux metteurs en scène d’Holly-
wood, tourne un nouveau film
The Beast With Fiwe Fingers. Son
compatriote Jean Masson, de pas-
sage à Los Angelès est venu lui
rendre visite. Quant à Victor Fran-
cen il tourne précisément dans le
film de Robert Florey, le rôle d’un
pianiste paralysé, aux côtés de Ro-
bert Aida, Andréa King et Peter
Lorre.
MICHELINE CHEIREL
EST ENGAGÉE
PAR COLUMBIA PICTURES
La charmante vedette française
Micheline Cheirel, qui est à Holly-
wood depuis 1939, vient d’être en-
gagée par Columbia pour interpré-
ter le rôle principal d’un film
policier extraordinaire : So dark
the Night (La Nuit si sombre),
dont la mise en scène sera assurée
par Joseph H. Lewis, le réalisa-
teur de My naine is Julia Ross qui
triomphe actuellement à New Yorlc.
LES EXCLUSIVITÉS
A BRUXELLES
(Les nouveaux films sont indiqués
en caractères gras)
SEMAINE DU 4 AU 10 JANV. 19-16
FILMS FRANÇAIS
1™ SEMAINE
Val d'Enfer, Cinéphone.
2» SEMAINE
Après Mein Kampf . . . mes
Crimes, Normandie.
3e SEMAINE
Le Roi des Resquilleurs 1945, Am-
bassadeurs,
Volpone, Le Roy.
Les Misérables (en 2 époques),
Marivaux.
Les Disparus de Saint-Agil (re-
prise), Coliséum.
FILMS AMERICAINS
l'° SEMAINE
Les Fils du Dragon (V.O.), Clnir-
ühill.
La Vraie Gloire, Galeries.
Storm g Weather, Lutétia.
2» SEMAINE
Les Mille et une Nuits, Roxy.
3« SEMAINE
Le Tiésor Secret de Tarzan (D.),
Pathé l’a lace.
Hollywood Canleen (V.O.), Stuart
et Arenberg.
.4 chaque Aube je meurs, Croslv,
Léopold-III.
4“ SEMAINE
Débuts à Broadway (Babes on
Broadway) (V.O.), Caméo.
Le Suspect (V.O.), Beaux Arts.
Le Spectre de Frankenstein (V.O.),
Cincvox.
»« SEMAINE
Les Voyages de Gulliver (V.O.),
Clin rchill.
J’avais cinq fils (V.O.), Cincmax,
Vog.
LES EXCLUSIVITÉS
A GENÈVE
(Les nouveaux films sont indiqués
en caractères gras)
DU 29 DEC. AU 4 JANV. 1940
FILMS FRANÇAIS
Monsieur la Souris, Alhambra.
Le Nouveau Roi des Resquil-
leurs, Rialto.
Raphaël le Tatoué, Apollo.
Histoire de rire, Trianon.
Simplet, Carouge Cinéma.
Le Comte de Monte-Cristo, Central.
FILMS AMERICAINS
L'Extravagant M . Casanova,
(Gary Coope'r), A.B.C.
Quelle drôle de Fantôme,
Hollywood.
Mon ami Flicfia (technicolor),
Rio.
C’est arrivé Demain, Studio 10.
FILM ALLEMAND
Les Aventures ilu Baron de Crac
(Agfacolor) (D.F.), Corso.
FILM ITALIEN
La Fiancée récalcitrante (2" sim.),
Molard.
SEMAINE DU 5 AU 11 JANV. 1946
FILMS FRANÇAIS
Une Vie de Chien, Molard.
Barnabe, Trianon.
Premier Bal, Carouge Cinéma.
FILMS AMERICAINS
Le Retour du Vampire, Apollo.
FILM ITALIEN
Après nous divorcerons, Corso.
(Pas de changement sur la semaine
précédente pour les autres .salles.)
12
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LES EXCLUSIVITÉS
A PARIS
SEMAINE DU 9 AU 15 !ANV. 1940
1 FILM NOUVEAU
FILMS FRANÇAIS
OU ETRANGERS DOURLES
îro SEMAINE
André Hardy s’enflamme
(M.G.M.), Rex (Il janvier).
Variétés (Pathé-Consortium) (réé-
dition), Ermitage (H déc.)
Boule de Suif (Consortium du
Film) (2e vision), Panthéon (9
janvier.
Nais (C.P.L.F.-Gaumoirt) (2e vision).
Royal Haussmann (9 janvier).
3" SEMAINE
l,e liai des Resquilleurs 1915
(Gray-Film), Paramount (27 déc.).
4e SEMAINE
Le Jugement Dernier (Minelrva),
Max-Linder, César (19 déc.).
()e SEMAINE
Sortilèges (Discina), Balzac, Hel-
der, Vivicnnc, Scala (5 déc.).
La Ferme du Pendu (Corona),
Normandie (5 déc.).
7« SEMAINE
La Fille aux Veux Gris (Minerva),
Le Français (2S nov.).
La Veuve Joyeuse (M.G.M.), Ciné-
monde-Opéra, La Royale (28 no-
vembre).
8e SEMAINE
Seul dans la Nuit (Pathé-Consor-
tium), Impérial, Cinécran, (21
novembre).
VERSIONS ORIGINALES
3e SEMAINE
Les Fils du Dragon (M.G.M.),
Gaumont-Palace (20 déc.).
Bozambo (reprise) (Régina), Ciné-
Presse-Elysées et Radio-Cite-
Opéra (26 déc.).
La Mousson (reprise) (Fox), Ave-
nue (26 déc.).
4» SEMAINE
Le Livre de la Jungle (Régina),
Colisée, Aubert Palace, Club des
Vedettes (19 décembre).
2.000 Femmes (C. P. L. F. -Gaumont),
Lord-Byron (19 déc.).
Service Serret (National-Film-
Ilist.), Portiques, Eldorado (19
décembre).
La Dernière Chance (Di.s.pa),
Biarritz (19 décembre).
Ladu Hamilton (Régina), Made-
leine (20 décembre,
5» SEMAINE
Sons les Verrous (M.G.M.) (reprise),
Cinéphone-Elysées.
0' SEMAINE
L’Homme en Gris (Minerva), Ch
méo. Studio de l’Etoile (5 déc.).
Les Bébés turbulents (Paramount)
(reprise), Elysées-Cinéma (5 dé-
cembre).
7' SEMAINE
Aventures en Birmanie (Warner).
Triomphe (28 nov.).
9e SEMAINE
30 Secondes sur Tokio (M.G.M.),
Marivaux (14 novembre).
14e SEMAINE
Fantôme à Vendre (Régina) (reprise)
Marheuf (10 octobre)
SORTIES GENERALES
A PARIS
SEMAINE DU 9 AU 15 JANV. 1940
FILMS FRANÇAIS
Untel Père et Fils (Columbia).
La Boite aux Rêves (Discina).
Marie-la-Misère (Vedis) .
La Rèale du Jeu (D.P.F.).
Le Mystère Saint-Val (C.C.F.C.).
FILMS DOUBLÉS
Nous irons à Paris (Columbia).
La Femme aux Brillants (Para-
mount.
Prisonnier du Passé (M.G.M).
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MADELEINE, 10 heures
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Variétés
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FRANÇAIS, 10 heures - Universal
La Belle Ensorceleuse
VENDREDI 18 JANVIER 1946
FRANÇAIS, 10 heures - Universal
Le Fruit Vert
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FRANÇAIS, 10 heures - Universal
Le Retour de l’Homme Invisible
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= 28““ ANNÉE =
= PRIX : 10 Francs |
^IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIH?
CINE
Les Exploitants continuent
la Grève des Actualités
Aucun accord n’est encore intervenu cette
semaine entre les Syndicats des Exploitants et
les différentes firmes d’Actualités. En effet, les
Directeurs et Propriétaires de salles restent
sur leur décision de ne signer aucun contrat
au tarif actuel avec minimum garanti. Par
contre, M. Weil-Lorac, délégué général de la
Chambre Syndicale de la Presse Filmée, pré-
cise que les éditeurs d’actualités ont l’intention
d’appliquer de façon stricte les tarifs homolo-
gués par la décision ministérielle du 26 dé-
cembre que nous avons publiée in extenso dans
notre dernier numéro.
Ces tarifs, d’ailleurs, ne permettent actuel-
lement aux éditeurs aucun bénéfice puisqu’en
effet les frais généraux ont augmenté depuis
la guerre d’un coefficient largement supérieur
à celui appliqué aux tarifs de location qui n’est
que de trois. De plus, les exploitants, qui ne
semblent tenir aucun compte des désirs du
public, protestent contre ces prix pour l’excel-
lente rajson que l’application du monopole les
avaient en quelque sorte avantagés, mais ils
peuvent se reclasser d’eux-mêmes et ne passer
qu’en deuxième ou troisième semaine les jour-
naux de leur choix, comme ils le faisaient
avant la guerre.
Toutefois, sur les 4.000 salles environ qui
fonctionnent en France et en Afrique du
Nord, 850 ont, jusqu’à ce jour, signé des con-
trats avec les journaux filmés et ce chiffre ne
comprend ni le circuit Pathé qui donne à son
programme, le « Pathé-Journal » dont la pro-
duction dépend de la même société, ni le cir-
cuit S.O.G.E.C, qui passe les « Actualités
Françaises », ni le circuit Gaumont qui, comme
Pathé, aura, à partir du 30 janvier, son propre
journal filmé sous le titre « Actualités Gau-
mont ».
Notre rôle n’est pas de prendre parti dans ce
conflit mais d’informer.
Or, il^ semble que les Exploitants devront
céder, d’autant plus que, dans certaines salles,
le public a manifesté son désir de voir le-
actualités.
LE CINÉMA FRANÇAIS
EXXXXXXXXXXXXXXXXXXX3
“G0UPI-MAINS-R0UGES”
triomphe à New-York
Ainsi que nous l’avons annoncé, le film de
Jacques Becker : Goupi Mains-Rouges est ac-
tuellement présenté par la M.G.M. a New
York avec un immense succès, sous le titre :
It Happened at the Inn (C’est arrivé à l’Au-
berge).
Devant le « 55th Street Playhouse », où
le film est affiché, se forment d’impression-
nar.tes files d’attente.
Goupi a été accueilli chaleureusement par
la critique new yorkaise. Le New York Times
le qualifie de « film fascinant avec une distri-
bution magnifique ». Le New York Herald
s’émerveille que « tant d’énergie, tant de
moyens techniques et artistiques aient pu
être déployés par le génie français malgré
l’occupation ». Le Brooklyn Eagle conclut :
« C’est une joie de voir un film français de
cette classe ».
Rappelons que le film est, pour l’instant,
présenté en version française, avec sous-titres
en anglais. Il va être incessamment doublé
en anglais et sera distribué par la M.G.M.
dar.s toutes les villes américaines.
C’est le premier des trois films français
(les deux autres étant : Remorques et Les
Anges du Péché ) qui bénéficieront de la ver-
sion américaine doublée.
REVUE HEBDOMADAIRE
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Membre du Syndicat National de la Presse
Périodique, Technique et Professionnelle.
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
Les Américains inquiets
de la situation en Europe
♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦
New York. — Un porte-parole de l’American
State Department (Département d’Etat des
U.S.A.), a déclaré qu’on envisageait à Washing-
ton avec beaucoup d’inquiétude la situation ci-
nématographique actuelle en Europe. La projec-
tion des productions d’Hollywood continuant,
dans la plupart des pays du Continent ,à subir
de très graves restrictions.
On espère, dans les milieux autorisés, que la
conférence commerciale internationale qui doit
se tenir à New York au printemps prochain
trouvera au moins une solution partielle pour
mettre fin à cette situation. Les compagnies amé-
ricaines de cinéma ayant des services de dis-
tribution en Europe ont été toutefois averties
qu’elles devaient s’attendre à une lutte très
dure pendant au moins encore trois années.
Cette jeune tille n’est pas une vedette « sophistiquée »
mais une charmante paysanne de l’Aveyron
qui incarne l’un des principaux rôles du film
de Georges Rouquier, Farrebique.
( Prod . Ecran Français-Lallier.)
Arthur Rank va distribuer
en Angleterre les meilleurs films
de la Production Française
Londres. — A la suite de négociations enta-
mées par M. .1. Arthur Rank et qui ont été
conclues cette semaine, un accord franco-bri-
tannique vient d’être signé concernant la dis-
tribution en Angleterre d’un certain nombre
de productions françaises.
Voici le communiqué que le Service de Presse
de la Société d’Arthur Rank, « Eagle-Lion-Dis-
tribution » a adressé aux journaux britan-
niques :
« Les meilleurs films de la production fran-
çaise seront désormais accessibles aux specta-
teurs des cinémas dans toute la Grarde-Bre-
tagne au cours de l’année 1946. Ceci est le
résultat de longues négociations menées par
J. Arthur Rank et qui ont enfin abouti cette
semaine. Six productions françaises seront dis-
tribuées par Eagle Lion et G.F.D. (Gérerai
Films Distributors) et projetées sur les écrans
des circuits Odéon et Gaumont, ainsi que par
les exploitants indépendants.
Suivant les principes de Eagle-Lion Dis-
tributors, qui distribuent dans le monde de'
films britanniques qu’ils aient été ou non réa-
lisés par l’organisation Rank, le nouvel accord
concernant la distribution de films français
en Angleterre sera ouvert à tous les produc-
teurs français, à condition que leurs films
soiert d’une aualité suffisante et présenter'
un attrait susceptible d’intéresser le public
international. Tous les films qui rempliront
ces conditions seront doublés en anglais.
On pense que le nombre de films français
produits en 1946 sera de 60 à 70, a déclaré
M. E.T. Carr, directeur général de Eagle-Lion
Notre tâche sera de les visionner et de choi-
sir ceux que nous pourrons montrer en An-
gleterre. Je ne pense pas qu’il y en ait plus
d’une douzaine.
Nos associés français — C.P.L. F. -Gau-
mont et nos collaborateurs de Londres,
ont déjà visionné environ. 30 films et parmi
eux, les six premiers ont été choisis. Les deux
premières productions distribuées par Eagle-
Lion seront L’Eternel Retour (Eternal Love)-
de Jean Cocteau et l’histoire de la vie roman-
tique de Berlioz, La Symphonie Fantastique.
Le premier a été loué et sera projeté dans
le West End de Londres au « New Curzon
Cinéma », qui fera sa réouverture, après
avoir été, pendant plusieurs années, réquisi-
tionné pour service de guerre, avec L’Eter-
nel Retour. La première de gala de ce film
est prévu© au début de février (1).
Le nouvel accord Rank aura pour résultat
que le public anglais aura désormais la pos-
sibilité de voir des films qui ont été grande-
ment appréciés par les critiques nationaux,
mais qui jusqu’à ce jour n’avaient été pro-
jetés que d’une marière limitée, dans des
petits cinémas du West End de Londres. De
nouvelles vedettes, de nouveaux metteurs en
scène et, dans bien des cas, une nouvelle
(1) N.D.L.R. : 14 février.
2
c
♦ ♦ ♦♦♦ ♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦ ♦
CIME
RAPHIE EXXXIXXXXIXTTTXXXXXTXXXî
technique de l’écran, seront ainsi présentés
dans tous les cinémas des Iles britanniques
et un afflux constant des meilleures produc-
tions françaises sera maintenu.
L’ Eternel Retour a eu un succès triomphal
sur le continent et s’est vu attribuer le « Chal-
lenge International » de Belgique. Ce film
nous présente trois nouvelles vedettes et le
nouveau metteur en scène Jean Delannoy, qui
est à la tête des nouveaux metteurs er, scène
de l’école française. L’auteur, Jean Cocteau,
a édifié son intrigue cinématographique sur
l’éternelle histoire d’amour de Tristan et
Iseult, dans un cadre moderne.
Ce nouvel accord Rank, venant après la
création de la United World Pictures Corpo-
ration pour la distribution de huit films amé-
ricains dans ce pays et de huit films britan-
niques en Amérique, assurera un échange ré-
ciproque similaire de productions et permettra
à chacun de ces pays de voir les meilleurs
films produits par l’autre.
Nous annoncerons sous peu le rom des nou-
veaux films français choisis pour être projetés
dans ce pays d’après leur valeur interna-
tionale ».
R.-W. Fowler.
♦
Plus d’importation
de Films américains
en Hollande ?
Amsterdam. L’organisation officielle du
cinéma aux Pays-Bas » Union du Cinéma Hol-
landais » a décidé de refuser désormais l’impor-
tation dans ce pays de tous les films des
huit grandes compagnies cinématographiques
américaines. On sait que ces huit compagnies
(major companies) qui comprennent Columbia,
Fox, Paramount, R. K. O., Universal, Uni-
ted Artists, Warners, avaient formé récemment
un « pool » connu sous le nom de « Motion
Picture Export Association » destiné à prendre
en main les problèmes d’exportations, notam-
ment celui de la Hollande. Le Président de
ce « pool » est celui de l’organisation Hays
M. Eric A. Johnston. En Hollande, ce pool, qui
distribuait les films des huit grandes compa-
gnies américaines s’intitulait « Compagnie
Américaine de Distribution ».
La raison évoquée par P « Union du Cinéma
Hollandais » est que le taux de location et
les minimums garantis demandés par les Amé-
ricains sont trop élevés et aussi parce que la
Compagnie Américaine de Distribution veut
traiter avec les propriétaires de cinémas sans
passer par l’Union Cinéma.
En conséquence, aucun nouveau film améri-
cain ne sera projeté en Hollande, à moins que
la Compagnie Américaine de Distribution réus-
sisse à louer ces films directement aux exploi-
tants.
La Compagnie britannique d’Arthur Rank,
« Eagle Lion » a récemment ouvert des bureaux
à Amsterdam et vient de présenter trois films
anglais qui ont remporté un très grand succès :
Henri / IV, Waterloo Rond, et 2.0,00 Femmes.
Si les Américains abandonnent le marché,
l’Angleterre espère importer environ 100 films
sur le marché hollandais en 1946. La France
suivrait avec 60 films et la Russie avec 10.
On annonce également la présentation de huit
productions hollandaises, que l’on dit très su-
périeures à celles qui étaient réalisées avant
la guerre. L’une de celles-ci, intitulée Résis-
tance en Hollande et un grand film d’action
Pas plus que 9 années sont annoncées comme
des succès certains.
A. TOE A MARSEILLE
Notre rédacteur en chef intérimaire, A. Toé,
est descendu à Marseille, où il restera jusqu’à
la fin de la semaine prochaine.
Pendant son séjour dans la grande cité pho-
céenne, M. Toé. prendra contact ave les princi-
pales personnalités marseillaises du Cinéma.
Nous publierons dans notre numéro du J
février les résultats de son enquête sur l’acti-
vité du Cinéma dans la Région du Midi.
Une détaxation pour
les meilleurs Films
Plusieurs journaux ont annoncé qu’une dé-
taxation de H) à 12 %, lors de leur projection,
serait accordée à des films classés dans une
catégorie spéciale. Cette sélection, opérée sur
l’ensemble de la production française annuelle,
accorderait le privilège de la détaxation au
quart environ de notre production.
Avant de s’arrêter définitivement à ce projet,
le Ministre de l’Information avait envisagé
plusieurs solutions : tout d’abord primer seu-
lement quelques films reconnus indiscutable-
ment comme les meilleures /productions de
l’année; mais cela limitait trop le nombre de
celles-ci. Pour augmenter cette quantité, il fut
question de porter à six, puis à vingt, le nom-
bre de films favorisés. Cependant les problèmes
actuels qui hantent les producteurs ne laissent
nullement prévoir le rythme de leur activité;
ces chiffres devenaient hasardeux.
M. André Malraux s’arrêta donc à une solu-
tion qui lui parut plus équitable ; la détaxation
de 10 à 12 % serait accordée au quart de la
production.
Depuis que ce projet est connu, les observa-
tions les plus diverses ont été émises. Elles
ont trait à la constitution du Comité Supérieur
du Cinéma, chargé d’apprécier la qualité des
films; au pourcentage des productions privi-
légiées; à l’efficacité d’une détaxation de 10
à 12 %.
Il ne nous appartient pas de juger de la ques-
tion. Rappelons seulement que ce projet naît
au moment où les producteurs et exploitants
espèrent obtenir du Ministère des Finances une
détaxation générale, qui aiderait tous les pro-
ducteurs et soulagerait toute l’exploitation. Il
faut penser que la récompense prévue pour les
films de première qualité viendra compléter la
détaxe générale.
Les Gouvernements
américain et anglais
ont présenté à Paris
“ La Vraie Gloire ”
Le 15 janvier, au cours d’une projection or-
ganisée par la Société (Columbia-Films S. A.,
a été présenté au Cinéma La Royale, à Paris,
le film La Vraie Gloire (The true Glory).
C’est en présence des représentants de l’Am-
bassade des Etats-Unis et de celle de la Grande-
Bretagne qu’eut lieu cette présentation. Des
personnalités du monde cinématographique
étaient également dans la salle.
Ce grand documentaire obtint auprès des
invités un très grand succès.
Il est difficile de résumer un film dont la
qualité exceptionnelle réside dans la prise de
vues et le commentaire (pii l’accompagne. La
Vraie Gloire est une évocation puissante des
combats acharnés qui se déroulèrent sur les
côtes normandes pour se poursuivre à travers
France, Belgique, Hollande jusqu’au cœur même
de la capitale du « Grand Reich » Berlin... et
la vision des images dantesques de cette épo-
pée unique dans l’histoire du monde, fait
naître chez le spectateur une indicible émotion.
La supériorité de ce film sur d’autres produc-
tions ayant trait à la dernière guerre réside
dans le fait que tout y est absolument authen-
tique et que les prises de vues furent celles que
l’on fit sur ces champs de bataille, dans les
villes libérées, dans les camps de concentra-
tion.
Un habile montage a pu donner la cohérence
aux prises diverses des cameramen correspon-
français, polonais, belges, hollandais, tchécos-
dants de guerre américains, anglais, canadiens,
lovaques, norvégiens.
Ce film qui est sorti le lendemain en double
exclusivité sur les écrans de « La Royale »
et du a Cinémonde-Opéra » présente les plus
belles, en même temps que les plus tristes,
images de l’histoire de cette guerre.
A. Toé.
Constance Cummings et Kay Hammond dans le
grand film anglais en Technicolor de Noël Coward,
L’Esprit s’amuse (Blithe Spirit), qui va sortir
le 25 janvier au « Rex » et à I’ « Ermitage ».
(C. P. L. F. -Gaumont.)
M.Paul Ambielh démissionnedeiaD.P.F.
Devant la situation difficile dans laquelle
se trouvent actuellement la production et la
distribution cinématographique en France,
M. Paul Ambielh, désirant rester dans l’expec-
tative, a repris sa liberté en démissionnant
de son poste de Directeur-Président général de
la Société de Distribution Parisienne de Films
(D.P.F.), ceci en plein accord avec ses collè-
gues du Conseil d’administration de cette So-
ciété qui l’ont remercié du résultat de sa
gestion.
Momentanément, Paul Ambielh, l’un des
pionniers de notre industrie où il compte
37 ans de métier, va consacrer toute son acti-
vité au Syndicat des Producteurs et Distribu-
teurs de films dont il est le Président, pour la
défense des intérêts de la Corporation.
4 Films nouveaux à Paris
depuis le 1er Janvier
Depuis le 1er janvier, quatre films nouveaux
seulement sont sortis en exclusivité à Paris :
un filin américain André Hardi / s’enflamme
(M.G.M.) danné en version doublée au » Rex »
depuis le 11 janvier; un film anglo-britannique,
La Vraie Gloire (Columbia), qui passe depuis
le 16 janvier à la Royale et au Cinémonde-
Opéra; un film anglais en version originale
photographié en Technicolor, Missions Secrètes
(Richebé) et un film français, Lunegarde (Lux).
D’autre part des reprises de films déjà pro-
jetés antérieurement ont eu lieu dans les salles
d’exclusivité parisiennes : Variétés à l’Ermitage,
Soubrette à l’Elysées-Cinéma, La Symphonie
Fantastique, donné au Ciné^Presse-Elysées et
au Radio-tCiné-Opéra. et enfin Tonnerre sur l'At-
lantique dont la première avait eu lieu en
février 194(1 au Cinéma des Champs-Elysées,
On annonce pour le 23 janvier la sortie de
Tant que je vivrai, production Ariane-O.C.A.,
avec Edwige Feuillère (Sirius) au « Norman-
die ». Ainsi que la projection en exclusivité au
<i Gaumont-Palace » des Conquérants et pour
le 25 janvier la première au » Rex » et à
1’ a Ermitage » du film anglais L’Esprit s’amuse.
Le 23 janvier, Tant que je vivrai sortira en
gala au « Normandie ».
Les Films de France
vont produire de grands Films
distribués par D. P. F.
M. Henry de Saint-Girons nous informe que
les a Films de France » dont Mme Charles est
la srérante, ont transféré leurs bureaux à la
D.P.F., 65, rue Galilée 18e). 'Cette Société, tout
en continuant la réalisation des courts sujets,
va également se consacrer à la production de
grands films, qui seront, les uns et les autres,
distribués par D.P.F. dont notre ami Lucien
Leduc devient Directeur de location.
Précisons que M. Charles Tavano garde son
poste de Directeur de la production de D.P.F.
Cil
Fl
POUR LES DIRECTEURS
Les Nouveaux Paliers de
Recettes hebdomadaires
pour la Perception des Taxes
La loi des Finances du 31 décembre, por-
tant fixation du budget général pour l’exercice
1946 et publiée au Journal Officiel du 1er
janvier, donne dans son article 54 les nou-
veaux paliers de recettes hebdomadaires des
cinémas pour la perception des taxes cinéma-
tographiques :
T arif
Applicables
DESIGNATION
Tarif
N" 1
T arif
N° 2
Tarif
N° 3
4f catégorie.
Cinématographes.
Par paliers de re-
cettes hebdoma-
daires (semaine
de programme) :
%
%
%
Jusqu’à 10.000 frs. •
De 10.000 jusqu’à
2
6
10
30.000 frs
De 30.000 jusqu’à
4
9
17
50.000 frs
De 50.000 jusqu’à
6
12
22
100.000 frs
Au-dessus de
9
15
26
100.000 frs
11
18
30
Citons également l’article 56 concernant la
détermination des tarifs à appliquer (N" 1,
N "2 ou N° 3).
Ajît. 56. — Le troisième paragraphe de l’ar-
j t ici e 476 quinquies du code des contributions
indirectes est abrogé et remplacé par la dispo-
i sition suivante :
<i Une délibération du conseil municipal, ap
prouvée par le préfet, détermine dans chaque
commune celui des trois tarifs prévu par l’ar-
ticle 474 qui doit être appliqué. ,
Toutefois, le tarif N° 1, N° 2 ou N° 3 en
vigueur lors de la promulgation de la présente
loi, demeurera applicable tant que l’un des deux
, autres tarifs ne lui aura pas été substitué en
vertu d’une délibération prise conformément
i au paragraphe précédent ».
L élévation de ces paliers constitue une no-
table amélioration pour l’exploitation cinéma-
tographique, puisque le chiffre supérieur du
premier palier est porté de 2.000 à 10.000 frs,
celui du second de 7.000 à 30.000, du troi-
sième de 12.000 à 50.000 et du quatrième de
24.000 à 100.000 frs de recette par semaine.
Félicitons les Syndicats des Exploitants de
cet intéressant résultat, qui n’est qu’un pre-
mier succès d/ans la longue lutte engagée
contre les taxations abusives du Cinéma.
DOUBLE PROMOTION
AUX FILMS PARAMOUNT
Nous sommes heureux d’apprendre que M. Ro-
bert Rochefort qui, durant des années, a dirigé
avec maîtrise l’Agence Paramount de l’Afrique
du Nord, vient d’être promu par cette Société
: au poste de Directeur Divisionnaire pour les
1 Agences de Paris, Lyon et Marseille.
I)e son côté, M. Charles Demol vient d’être
nommé par Paramount Directeur Divisionnaire
pour les Agences de Bordeaux, Toulouse, Lille
et Strasbourg.
Toutes nos plus chaleureuses félicitations.
Après la démission de M. Lussiez
M. Barrière est élu Président
du Syndicat français des Directeurs de
Théâtres Cinématographiques
C’est le premier janvier 1946 que M. Raymond
Lussiez a remis sa démission de Président du
Syndicat Français des Directeurs de Théâtres
Cinématographiques et de la Fédération Na-
tionale du Cinéma Français. Si nous n’avons
pas fait état de cette démission, c’est pour sa-
tisfaire au désir exprimé par le Syndicat des
Directeurs, qui espérait encore faire revenir
M. Lussiez sur sa décision.
C’est pour des raisons de santé et devant
l’impossibilité matérielle de mener plus long-
temps de front ses propres affaires personnelles,
ses salles d’Ivry, et la Présidence de la Fédéra-
tion Nationale et du Syndicat, que M. Lussiez
a dû se résoudre à son grand regret, à aban-
donner ses fonctions de Président.
SOUS LA PRÉSIDENCE DE M. SOULÈZE,
UNE MOTION EST VOTÉE
A la suite de cette décision, la motion sui-
vante a été votée à l’unanimité, par le Conseil
d’Administration, le 15 janvier, au sein du
Syndicat Français des Directeurs de Théâtres
Cinématographiques. Eu cette circonstance,
c’est à M. Soulèze, premier vice-président d’âge,
que revient l'honneur de la présidence provi-
soire.
Motion
« Le Conseil d’Administration du Syndicat
Français réuni le 15 .janvier 1946 a pris acte
— avec un profond regret de la démission du
Président Lussiez.
Il le remercie, au nom de toute l’Exploitation,
des efforts qu’il a toujours faits pour défendre
les intérêts des Directeurs de Théâtres Cinéma-
tographiques, au détriment, bien souvent, de
ses intérêts personnels.
Il lui demande d’accepter la Présidence
d’Honneur du Syndicat jusqu’au moment où
il lui sera possible d’en reprendre la Présidence
effective ».
M. BARRIÈRE, NOUVEAU PRÉSIDENT
DU SYNDICAT SUCCÈDE A M. LUSSIEZ
Au cours de cette même journée du 15 jan-
vier. il fut procédé à l’élection du nouveau
Président du Syndicat.
M. Barrière, jusqu’ici Vice-Président, fut élu
à l’unanimité.
D’autre part, il fut décidé que le Comité
Directeur fonctionnerait sur de nouvelles hases :
ce Comité Directeur devant être composé de
cinq membres.
Ont été élus à l’unanimité au Comité Direc-
teur : MM. Barrière, Président, Clavers, Trichet,
Soulèze, Douven. Suppléant : M. Leroy.
Ce nouveau Comité Directeur se réunira tous
les mardis pour l’étude des différentes questions
syndicales et fixera la date des prochaines
assemblées.
LA DATE DE LA RÉUNION
DE LA FÉDÉRATION NATIONALE
EST FIXÉE AU 31 JANVIER
La démission de M. Lussiez ayant occasionné
une vacance à la Présidence de la Fédération
Nationale, une réunion a été fixée au 31 jan-
vier. Au cours de cette séance seront examinées
les différentes décisions à prendre et l’étude de
nombreuses suggestions.
Jusqu’à cette date, MM. Trichet et Douven
sont nommés secrétaires généraux provisoires.
4
Après la Première Victoire de la Révision des Paliers
LE SYNDICAT DES PROPRIÉTAIRES DE
CINÉMAS INDÉPENDANTS POURSUIT LA LUTTE
Son Assemblée générale aura lieu le 23 Janvier au Majesîic
Le Syndicat des Propriétaires de Cinémas
Indépendants communique :
Monsieur et Cher Collègue,
Notre dernière circulaire a eu près d’un
mois de retard à cause des coupures de cou-
rant qui paralysent toute l’Economie. C’est
pourquoi nous nous excusons de ce long inter-
valle entre la dernière Assemblée et notre
circulaire. Aussi aujourd’hui sans désemparer
nous venons vous tenir au courant de la mar-
che de notre Syndicat.
v *
* *
Tout d’abord une bonne nouvelle, la détaxa-
tion est officielle. Après un an d’efforts, de
lutte sans merci, après de multiples démar-
ches, discussions, articles de presse, discours,
nous avons réussi à faire admettre notre point
de vue aux Pouvoirs Publics, on a enfin con-
senti à se pencher sur les problèmes qui
tuaient l’exploitation et de cet examen sont
sortis aujourd’hui les nouveaux taux de paliers
qui sont un commencement de justice a notre
égard.
Comme nous le verrons plus loin, ce résultat
est assez substantiel. Saluons cette amélio-
ration qui va apporter un peu d’aise dans ros
trésoreries bien anémiques. II nous reste main-
tenant à lutter contre Ie>s 18 % et le droit de
timbre sur les places à 10 frs et au-dessus,
qui en toute logique devrait suivre la rééva-
luation des paliers. Cette première victoire
nous fait différer la fermeture des Salles du
9 janvier comme la dernière Assemblée en
avait décidé.
AUTEURS
Malgré la capitulation de la Fédération et
du Syndicat Français, qui non seulement a
repris ses paiements à la S.A.C.E.M., mais
autorise celle-ci à se prévaloir des votes de la
Fédération fantôme pour réclamer les paie-
ments à tous les Exploitants, les Indépen-
dants maintiennent leur position — ne rien
payer, ne rien signer attendre les déci-
4
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
CUVE
RAPHIE
ISE
ryY yyyyyYYYYTYYYYYYTYYY^I
^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ™ ^ ^ *■ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^
sions définitives de la prochaine Assemblée
Extraordinaire du 23 janvier.
LE SEPT POUR CENT
Cette taxe inique n’ayant pas été abolie,
ne plus la décompter dans le pourcentage
des Distributeurs.
LE SUCCÈS DE " LA CAGE AUX
ROSSIGNOLS” CONTINUE A LYON
ACTUALITÉS
Ne rien signer avec minimum, les premières
semaines ne passent plus les actualités à partir
du 4 janvier, les secondes, troisièmes, qua-
trièmes et cinquièmes semaines continuent
respectivement avec décalage de 2, 3, 4 ou
5 semaines après le 4 janvier.
Voici rapidement fait, sauf erreur, les inci-
dences de la détaxation obtenue et applicable
immédiatement :
. . Anciens Nouveaux
Sur une recette de paliers paliers
12.000 frs 2.290 1.340
50.000 frs 4.370 2.700
20.000 frs 13.210 8.800
Tous ces chiffres sont calculés au tarif N" 3.
*
Comme vous le voyez, chers Collègues,
l’amélioration, est sensible et nous n exagérons
pas en l’appelant une victoire, une victoire
du bon sens et de la justice sur l’incompréhen-
sion des Pouvoirs Publics à notre égard, mais
une victoire tout de même, qui, espérons-le,
ne s’arrêtera pas là.
Nous espérons que vous viendrez nombreux
à notre Assemblée Générale qui aura lieu a
Paris au « Majestic » 31, boulevard du Temple
(métro République ) le 23 jar.vier à 10 h. du
matin, où tous les problèmes intéressant l’ex-
ploitation seront évoqués et discutés entre
Collègues dans une atmosphère de courtoisie
et de camaraderie qui sont le propre de nos
réunions. Nous vous expliquerons nos idées
pour la défense de nos intérêts, en particulier
pour la révision du droit abusif des Munici-
palités à changer les tarifs et bien d’autres
questions encore.
Faites adhérer à notre Syndicat de Petite
et Moyenne Exploitation les Collègues qui n en
font pas encore partie, l’organisation syndicale
seule sauvera nos entreprises des dargers qui
nous menacent.
Recevez, mon cher Collègue, avec nos meil-
leurs souhaits pour l’année nouvelle, l’assu-
rance de- nc-s sentiments dévoués.
Le Président,
Mollard.
P. S. Le Ministre de l’Information nous
annonce la suppression de la taxe de 7
«
Grande activité de
C.P.L.F. - GAUMONT
en Afrique du Nord
Alger. — C.P.L.F.-Gaumont dont la direction
pour l’Afrique du Nord est assurée par le sym-
pathique M. L. George, occupe une place pré-
pondérante dans la distribution.
Depuis novembre 1945, la production Gau-
mont sort sur les écrans nord-africains avec
une régularité impressionnante.
En effet, depuis cette date le public a pu voir
Arlette et l’Amour à Oran, Promesse à l'In-
connue à Alger, Oran et Constantine, Jeannou
à Alger et Un Seul Amour à Rabat.
Pour le mois de janvier 1946, on annonce
la sortie sur Alger de Vautrin, Arlette et
l’Amour. Jeannou, Promesse à l’Inconnue, La
Croisée des Chemins, Les Gueux au Paradis;
sur Oran de Un seul Amour; sur Constantine
de Jeannou, La Croisée des Chemins ; sur Tunis
de Promesse à l’Inconnue, Arlette et l’Amour.
La production française, comme on peut le
voir, prend une place prépondérante sur les
écrans d’Afrique du Nord.
= Après plusieurs mois passés dans la métro-
pole, M. Noël Barbier, directeur de Francfilms
et Stellafilms, est rentré à Alger.
Cet aimable loueur a ramené dans ses ba-
gages une importante liste de films dont Le
Capitan, La Belle de Trianci, Solila de Cordoue ,
La Femme coupée en morceaux, Le Gardian, etc.
F. Mari.
Depuis le 15 Janvier le Coucou présente “La Vraie Gloire”
Lyon. — Au ■ Pathé-Falace », Le Jugement
Dernier a remplacé Sglme et le Fantôme qui a
connu un vif succès.
Boule de Suif, projeté pendant deux semaines
également sur les écrans du » Tivoli » et du
« Majestic », poursuit sa brillante carrière
dans ce dernier établissement.
Le " Tivoli » a repris un film ancien :
Charlie Chan aux Courses, auquel succédera un
film en version originale : Gung-Ho.
Au « Royal », La Cage aux Rossignols a at-
teint près de 1.500.000 francs en quatre semai-
nes, malgré les coupures du courant électrique
La façade attractive du « Royal » de Lyon
(Salle S.N.E.G.), pour La Gage aux Rossignols.
(C.P.L.F. -Gaumont.)
qui ont contraint cet établissement à commen-
cer ses matinées vers 17 heures. Devant l’af-
fluence du public, l’œuvre de Noël-Noël sera
représentée encore pendant plusieurs semaines.
Nous avons signalé l’accueil fait à 120 Rue
de la Gare, dont plusieurs scènes ont été tour-
nées à Lyon; ce film a réalisé en deux
semaines une recette de 924.000 francs, chiffre
fort important si l’on tient compte que dix
A Nantes également
grand succès de
“La Cage aux Rossignols”
Nantes. — Ce film charmant, qui vient d’être
donné à 1’ « Olympia », a remporté un succès
considérable. 11 a été refusé du monde à toutes
les représentations,
réflexions enthousiastes des spectateurs et l’on
C’était plaisir d’entendre, à la sortie, les
peut dire qu’il a été accueilli avec une satis-
faction unanime.
LTne deuxième vision en sera donnée pro-
chainement.
Personnellement, ce n’est pas sans émotion
que j’ai revu sur l’écran la silhouette de mon
ami Georges Biscot, dont le nom évoque toute
une époque d ucinéma muet et qui venait, ces
temps derniers, de faire, dans plusieurs films,
une réapparition couronnée de succès.
Ch. Lefeuvre.
séances n’ont pu avoir lieu par suite des res-
trictions électriques.
La » Scala » présente Quand le Jour viendra
et à partir du 16, Peloton d’Exéculion en tan-
dem avec le cinéma « A.B.C. ».
Untel Père et Fils a tenu pendant neuf
semaines l’affiche du » Coucou ». iCette petite
salle permanente a réalisé près d’un million
et demi avec le film de Julien Duvivier et
présente, le 15 janvier, La Vraie Gloire (True
Glory) en première vision en France. Cette
œuvre qui a obtenu le grand Prix du Cinéma
1945 en Amérique, retrace les principaux épi-
sodes de la guerre en Europe, de Southampton
à Berlin... Un grand gala est organisé pour la
première de La Vraie Gloire sous la présidence
des autorités alliées, par l’Amicale des Anciens
détenus patriotes de ta Centrale d’Eysses. Le
bénéfice de la soirée sera versé aux œuvres de
ces anciens détenus qui furent les premiers, de
l’intérieur d’une prison, à engager, armes à
la main, un premier combat...
Ceux de chez nous passent à partir du 16 sur
l’écran du « Modem’ 39 ».
Prochains films annoncés : La Lille aux
Veux Gris (« Pathé-Palace »), Le Capitan
(ii Scala » et « A.B.iC. » en tandem), Agent
Double, 30 Secondes sur Tolcio (« Modcrn-39 »). ;
Présentations de films :
C.P.L.F.-Gaumont a présenté au » Tivoli »
Vais Micoulin et Trente et Quarante.
Les films Dodrumez présenteront le 5 fé- J
vrier, à 10 heures, au « Pathé-Palace » : Séré- I
nade aux Nuages et à 1’ « Eldorado », à
17 heures : Raboliot.
En février : Un Ami viendra ce soir ( » Pathé- J
Palace »).
Jean Clère.
Les contrats de location
des productions ^Conti-
nental^ signés avant la
Libération sont caducs
Le Syndicat Français îles Directeurs de
Théâtres Cinématographiques communique :
De nombreux exploitants se sont plaints du
fait que A.C.E.-Tobis ne tenait aucun compte
des contrats antérieurs pour la location des '
films » Continental ».
Notre Syndicat avait proposé l’arbitrage des
trois conseils juridiques, du Syndicat, des Do-
maines et de la Direction générale du Cinéma;
la Direction des Domaines a refusé cette so-
lution. Le Ministre de l'Information Direc-
tion générale de la Cinématographie) nous fait
savoir par lettre en date du 7 janvier 1946 que
tous les contrats passés avec A.C.E. et Tobis
avant la Libération sont résiliés de plein droit.
Nous nous inclinons devant cette décision,
mais nous avons adressé à la Direction des
Domaines une lettre lui exprimant notre mécon-
tentement dont voici le texte :
Messieurs,
Nous recevons ce jour une lettre du Ministre
de l’hiformation tranchant la question des
contrats des films « Continental » dans votre
sens.
Nous acceptons donc cette décision, mais nous
tenons à vous exprimer tout notre méconten-
tement du fait que vous n’ayez pas jugé bon
de consulter d’abord les directeurs ayant signé \
des contrats avant ta Libération pour les films
« Continental » avant de proposer ceux-ci à
leurs concurrents.
Cette façon de procéder est très peu commer-
ciale et a soulevé de nombreuses réclamations
parmi nos adhérents.
Veuillez agréer. Messieurs. l’assurance de mes
sentiments distingués.
Le Secrétaire général,
Signé : H. Doit vin.
EXXXXTÏXIXXXXXXXXXXXXXXJ
5
±ww±±±w±±±*±±±±±±±±±±±±
DE NOMBREUX FILMS INEDITS
SONT SORTIS A BORDEAUX
♦
A l'exception des Fêtes de fin donnée
baisse générale des Recettes
IMPORTANTES RÉUNIONS
DU CONSEIL FÉDÉRAL
DE LA FÉDÉRATION NATIONALE
DES CINEMAS FRANÇAIS
LE 31 JANVIER
La Fédération Nationale des Cinémas
Français informe ses adhérents que plu-
sieurs séances du Conseil Fédéral auront
lieu le 31 janvier 1946, 92, Champs-Ely-
sées, à partir de 10 h. 30.
ORDRE DU JOUR :
1° Résumé de l’activité de la Fédération
depuis sa création.
2“ Examen des observations apportées
aux statuts et modifications éventuelles de
ces derniers;
3n Examen de la situation créée par 1 «
démission du Président de la Fédération;
4° Election définitive du Bureau Fédé-
ral;
5° Règlementation concernant les frais
de déplacement des délégués fédéraux;
6" Vote de crédits :
a) Pour régler les frais de la Fédé-
I ration au ccurs de l’année 1945;
b) Peur assurer la marche au cours
de l’année 1946.
7° Etude des diverses questions inté-
ressant l’exploitation :
O.P.C. (fixation de la politique générale
fédérale).
Détaxation .
Fonds de soutien 7 %.
Sinistrés.
Ouvertures de salles.
S.A.C.E.M.
Actualités et location de films.
Augmentation du prix des places.
Impôt de solidarité et profits illicites.
Salaires et convention collective.
8° Questions diverses.
Un des Secrétaires généraux :
M. Reynaud.
POUR LA RECONSTRUCTION
DES SALLES SINISTRÉES
Le Syndicat Français des Directeurs de
Théâtres Cinématographiques étant intervenu
auprès du ministre de la Reconstruction pour
demander qu’il soit interdit d’édifier de nou-
velles salles dans les villes sinistrées, tant que
les salles détruites n’auraient pas été recons-
truites, vient d’obtenir satisfaction.
Ci-dessous texte de la lettre que nous a
adressée le Ministre de la Reconstruction :
Monsieur le Président,
Fn réponse à noire lettre du 4 décembre 1945,
j’ai l'honneur de nous faire connaître que, par-
tageant notre point de nue sur lu nécessité de
reconstruire on réparer les salles de cinéma
qui ont été détruit es par aeles de guerre, avant
d’en édifier de mutuelles, j'ai demandé à mes
collègues. M. le Ministre tic l'Economie Natio-
nale et M. le Ministre de l’Information, de bien
I uouloir m'indiquer leur accord sur ce point.
Dès que cet accord me sera parvenu, je don-
I itérai à mes services les instructions néces-
saires pour que les demandes de permis de
; construire concernait! des salles nouvelles
soient ajournées jusqu’à ce que les salles sinis-
trées aient été remises en étal.
Il serait utile que nous me fassiez parvenir
la liste des salles sinistrées ; cela me permet-
trait d’allirer spécialement l’attention des dé-
légués. départementaux de la Reconstruction sur
l’intérêt que présente leur remise en état.
1 eiullez agréer, Monsieur le Président , l’os-
j su rance de ma haute considérai ion .
Le Minisire de la Reconstruction,
Signé : Illisible.
En conséquence, MM. les Directeurs sinistrés
sont priés d’indiquer au Syndicat Français tous
renseignements lui permettant de donner la
liste des salles sinistrées qui lui est demandée i
| par le Ministre de la Reconstruction.
Bordeaux. — Une baisse générale des re-
cettes au cours du mois de décembre, tel est
le résultat des restrictions de l’électricité.
Cette baisse peut être évaluée en moyenne,
sur l’ensemble dés établissements cinémato-
graphiques bordelais, à 20 % au minimum.
Souvent ce pourcentage est largement dépassé.
Si les soirées ont été maintenues, en re-
vanche les matinées permanentes ont été sup-
primées, sauf le dimanche. Les autres jours,
une semaine à tour de rôle, il y à une mati-
née soit de 14 h. jusqu’à 17 b. 30 permettant
de passer le grand film deux fois, soit une
matinée à 17 b. 3(1 (le grand film ne passant
qu’une fois). Dans le premier cas il est en-
core possible de réaliser des recettes substan-
tielles, mais lorsqu’il faut appliquer le pro-
gramme de 17 b. 30, les résultats financiers
d’exploitation deviennent mauvais.
Il est à souhaiter que la question du cou-
rant électrique s’améliore rapidement, car s’il
en était autrement la saison 1945-46 serait
désastreuse pour l’exploitation et par voie de
conséquence pou>r F, 'amortissement dès films
français.
J’ai déjà dit que l’exploitation en » tan-
dem » ne devait pas s’appliquer pour tous
les films et qu’elle donnait souvent des
résultats contraires à ceux escomptés. Ce fut
le cas pour Les Canes du Majeslic, fini est
sorti au tandem : « Apollo-Capitole » pour
les fêtes de la Noël. Si la recette de 1’ « Apol-
10 " fut bonne, par contre celle du « Capi-
tole » a été nettement mauvaise; A 1’ « A-
pollo » 12.886 entrées contre 5.000 au « Ca-
pitole », alors que la semaine de Jour de
l’An ces deux salles ont enregistré plus de
22.000 entrées, avec deux tilms différents au
programme et une très grosse concurrence : à
I’ <i Olympia » avec Nais et Boule de Suif à
« Fémina ». Si cette méthode peut donner
d’excellents résultats dans certains cas où il
faut obtenir un maximum sur un film dans
une courte durée, elle ne semble plus avoir sa
raison d’être pendant une période de fêtes où
11 faut au contraire attirer le public par un
plus grand nombre possible de spectacles, dont
il ne demande qu’à profiter ces jours-là.
LES RECETTES DES FÊTES
Les fêtes de Noël et du Jour de l’An ont
permis de réaliser de bonnes recettes : Au
« Français » J'ai 17 ans a réalisé 680.000 fis
et Soldais sans uniforme 631.000 1rs. Au « Fé-
mina » Madame el son Flirt, 425.000 frs et
Boule de Suif 670.000 frs (ce film a été main-
tenu une deuxième semaine au programme).
A F « Olympia », Trente et Quarante a tota-
Renée Saint-Cyr et Paul Meurisse
dans L’Insaisissable Frédéric
( Pathé-Consorlium-Cinéma .)
lisé 681.000 frs, et Nais pendant la semaine
du Jour de l’An, a réalisé une recette record
de 1.017.000 frs (ce film poursuit sa carrière
une deuxième semaine).
De son côté le » Ciné-Mondial » offre des
premières visions à sa clientèle; après une
bonne exploitation de deux semaines du film
Pathé Les Malheurs de Sophie, c’est la Metro-
Goldwyn-Mayer qui a les honneurs de l’affi-
che avec Sept Amoureuses (en version origi-
nale) Au prochain programme nous verrons
dans cette salle le grand film sur la 2‘‘ divi-
sion blindée du Général Leclerc que distribue
Paramount et qui sera présenté en soirée de
grand Gala le 21 janvier à 1’ » Olympia »
avec le concours de la musique de la 2,É D.R. :
Les Compagnons de la Gloire.
Au » Cinéma Intendance » nous avons eu
la primeur du Défunt récalcitrant, production
américaine en version originale. Cette se-
maine cette salle revient à sa formule habi-
tuelle : films en reprises.
Les cinémas de deuxième vision et de quar-
tiers continuent une exploitation normale
mais subissent, eux aussi, les conséquences
des restrictions du courant électrique.
DANS LA CORPORATION
Une menace de grève au moment des fêtes
s’est manifestée chez le personnel du spec-
tacle et principalement chez les Opérateurs de
projection : Il s’agissait d’un réajustement des
salaires réclamés depuis quelque temps par
le syndicat. Un accord paraît être intervenu
entre la direction et le personnel.
CHEZ LES DISTRIBUTEURS
Poursuivant mes visites dans les agences
de distribution de films de notre région,
M. Jacques Durupty, directeur-propriétaire
de France-Distribution, a bien voulu me fournir
tous les renseignements concernant l’activité
de son agence, l’une des plus importantes de
Bordeaux. France-Distribution a su s’attacher
deux maisons de base, Gray-Film et Minerva,
dont la réputation commerciale à Paris n’est
plus à faire. iCes maisons ont produit nombre
cie grands films parmi lesquels se détachent
tout particulièrement : Narcisse et Fièvres.
Pour la saison 1945-1946, France-Distribution
offre à sa clientèle Le Jugement Dernier, La
Fille aux Yeux Gris, avec F. Ledoux, L'Homme
en Gris, production anglaise qui passera sous
peu à 1’ « Olympia ». En outre, cette maison
distribue Le Roi des Resquilleurs 1945. avec
Rellys ; Roger la Honte, réalisation d’André
Cayatte; Félicie Nanteuil. et la dernière pro-
duction de Raoul Ploquin : Les Dames du Bois
de Boulogne.
France-Distribution exploite le format réduit
avec la production Minerva (une vingtaine de
films), Erancinex (une dizaine de films), parmi
lesquels des succès commerciaux comme Tour-
billon de Paris, Maman Colibri, L’Empreinte
du Dieu, et une nouvelle tranche de (rois films
de Bach : Mon Curé chez les Riches, Le Can-
tinier de la Coloniale el Gargousse.
Au Comptoir Commercial Cinématographi-
que. Pour son retour à Bordeaux, M. Robert
Dorfmann nous offre une sélection de grands
films français parmi lesquels nous citerons :
Le Mystère Saint-Val, Sérénade aux Nuages,
deux productions C.C.F.C., le dernier grand film
de la production André Tranché, La Ferme du
Pendu, qui est traité par les Etablissements
S.O.G.E.C., Jéricho (production Sacha Gordine),
Monsieur Grégoire s’évade (Bervia-Film), So-
lita de Cordoue (Willy Rozier), La Femme Fa-
tale, et enfin un film de René Pagnol, avec
Fernandel, Cabassou, qui se tourne actuel-
lement.
Outre cette importante liste de films fran-
çais, il y a lieu d’ajouter une sélection de la
6
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
production d’U.R.S.S. parmi lesquels se déta-
chent Stalingrad, Camarade P. et L’Arc-en-Ciel .
M. Robert Dorfmann a également une agence
à Toulouse et dirige à Paris « Corona-Films »
dont la plupart des films seront distribués en
province par le Comptoir Commercial Cinéma-
tographique.
Chez D.I.C.S.O. (Distribution Indépendante
du Sud-Ouest). — M. Lacaze, directeur de cette
firme qui possède une succursale à Toulouse,
est le distributeur de la Société Vedis-Film. Au
programme 11)46 de cette maison figure Fal-
balas. D’autres films vont suivre et seront an-
noncés prochainement. Parmi les productions
en cours de location, citons : Le Carrefour des
Enfants Perdus, L’ile d’Amour (deux produc-
tions 1945), enfin parmi un stock important
les films ^suivants : L’Honorable Catherine,
Feux de Joie, Le Veau Gras. Le Valet Maître,
Jean de la Lune.
Gérard Coumau.
Michèle Phi'ippe et Jean Parades dans une amusante
scène de Trente et Quararete, d’après
Edmond About.
(C. P. L. F. -Gaumont.)
A propos
de l’interdiction de
La Bête Humaine ”
à Bruay-en-Artois
Nous recevons de M. Pierre Sauvet , Maire de I
Bruay-en-Artois, la lettre suivante :
Monsieur le (Directeur,
Dans le numéro 1136 de votre Revue datée
du samedi 22 décembre 1945, vous avez fait J
paraître à la page 9 de cette revue un article
intitulé : « Un Maire peut-il interdire un film
ayant le visa de la censure? » avec une lettre \
signée de M. Mollard, Président du Syndicat
des Propriétaires des Cinémas Indépendants.
J’ai pris connaissance de cet article; les asser. I
tions qu’il contient, aussi bien les vôtres que
celles de M. Mollard, sont absolument fausses J
et je tiens à les rectifier.
M. Mollard et vous-même, vous faites en j
effet, une erreur fondamentale quand vous dites
que j’ai pris une décision d’interdiction du
film La Bête humaine; l'arrêté d’interdiction
de ce film à Bruay date du 5 février 1946 et \
j’ai été nommé Maire le 19 mai 1945, c’est-à-
dire trois mois et demi plus tard; l’arrêté sus- ;
visé fut pris par mon prédécesseur, M. Wery, ,
alors Maire de Bruay et il fut contresigné par
M. le Sous-Préfet de Béthune le 6 février 1945. j
En ce qui me concerne, je n’ai pris aucune
décision d’interdiction. A quelle source, êtes-
vous allés tous deux puiser une documentation
tout à fait contraire à la vérité?
Autre grosse erreur en ce cju i concerne la
police que j’aurais soi-disant mobilisée pour
empêcher l’entrée de la salle. Je vous ferai re-
marquer, en effet, que je n’ai aucun pouvoir
sur la police de Bruay-en-Artois, car celle-ci
est étatisée et placée par conséquent, sous le
contrôle direct du Préfet et du Sous-Préfet.
Je puis ajouter d’autre part que votre corres-
pondant, M. Foriez, Directeur de la salle de
cinéma en question, continue à se conduire de
la même façon que sous les boches, ses amis
et qu’il vient, de ce fait, de récolter cinq ans
d’indignité nationale avec interdiction d’exercer
tout commerce, c’est-à-dire, fermeture de sa
salle de spectacles.
Sachant que j’avais l’intention de lever l’in-
terdiction prise par mon prédécesseur, il fit
l’impossible pour obtenir ce film alors que
celui-ci devait, en toute loyauté, être rendu au
premier établissement de Bruay qui devait le
faire paraître en février 1945 et avait passé
contrat ferme à cet effet : on ne peut se
conduire plus loyalement!...
Votre « papier » a d’ailleurs été désapprouvé
par tous les Directeurs de cinémas de la région
qui connaissent l’affaire et surtout qui con-
naissent l’homme.
Je ne vous porte pas grief pour votre com-
muniqué; je sais que M. Mollard et vous-même
avez été induits en erreur; je vous demande 1
simplement de faire paraître cette lettre à la
même place que l’article de M. Mollard.
Dans cet espoir, je vous prie d’agréer, Mon-
sieur le Directeur, l’assurance de mes senti-
ments distingués.
Le Maire de Bruay-en-Artois,
Pierre Sauvet.
■ ♦
Dans toute la France
recettes record du
“Roi des Resquilleurs 1945”
La recette de la première semaine d’exclu-
sivité au « Paramounf » de Paris du Nou-
veau Roi des Resquilleurs se monte à
2.285.505 francs pour 43.047 entrées.
Le dimanche 30 décembre, le record de la
salle fut battu par 8.998 entrées et 478.435 frs
de recette.
Les recettes en province sont également
exceptionnelles :
Lyon : Première semaine : 794.000 frs;
deuxième semaine : 643.000 frs.
Rennes : 375.000 francs.
Toulouse : Première semaine : 816.000 frs;
deuxième semaine : 653.000 francs.
Toulon : 400.000 francs.
Nancy : 546.000 francs,
A NANCY, exploitation
de “ RÉTROSPECTIVE ’’
Nancy. L’exploitation dans l’Est continue
à être assez terne. La période des fêtes lui a
normalement apporté la pointe de recettes pro-
duite par une clientèle quelque peu en liesse.
Liesse pas excessive, il faut bien le dire, et,
à Nancy, certaines salles ne semblent pas avoir
atteint le plafond prévu. Pourtant, comme je
l’ai déjà mentionné, les programmes ne man-
quaient pas de tenue, pour d’aucuns voire même
de grande valeur.
Aujourd’hui, les directeurs imputent la baisse
des recettes à la vague de froid survenue de-
puis une semaine. Cependant, la diminution
des spectateurs date déjà d’au moins six se-
maines... et bien avant que la température ne
soit descendue au-dessous de zéro.
Il faut reconnaître que depuis deux semai-
nes les spectateurs nancéens sont loin d’être
engagés à braver le froid et à délier les cordons
de leur bourse moins lourde pour des films qui
ne justifient certes pas le caractère saisonnier
de notre exploitation, que nous nous plaisions
à signaler ces derniers temps. Nous venons de
revoir des films anciens de dix à douze ans.
On emploie vraiment trop la « rétrospective »
à Nancy!
Cette « rétrospective » nous vaut, non seu-
lement des bandes dont la technique accuse
la vieillesse, mais (pii ont encore le désavantage
d’être présentées dans des copies abîmées, am-
putées au point de rendre l’histoire complète-
ment incompréhensible. Jusqu’ici, les livres
qu’on achète ont intégralement toutes leurs
pages. Il serait souhaitable que la clientèle des
salles obscures jouisse de cette même cons-
cience de la part de ceux (pii régissent le spec-
tacle cinématographique. Le directeur de salle
est rarement responsable de cet état de choses,
car lorsqu’il reçoit sa copie, il doit presque
immédiatement la projeter à son publie, sans
vérification possible.
La crise de la production d’électricité de-
vient plus sérieuse dans notre région, et les
interdictions et coupures des lundis, mardis
et mercredis, obligent les salles à supprimer
leurs matinées de ces trois premiers jours de
la semaine.
= Le Comité des Œuvres Sociales a offert un
arbre de Noël aux enfants de la corporation
cinématographique de la région.
= Le Comité des Employés de la S.O.G.E.C.
réunis, a déjà donné trois bals dans la salle des
fêtes de 1’ « Olympia ». Le bénéfice de ces
manifestations a été versé à la Caisse sociale
des employés de la S.O.G.E.C. Nos félicitations
pour ces deux initiatives.
M.-J. Relier.
♦
“ LES CONQUÉRANTS ”
AU GAUMONT- PALACE
C’est le mercredi 23 janvier prochain, au
« Gaumont-Fàlace », que sera projetée en
exclusivité à Paris la version française du
grand film en couleurs naturelles de Michaël
Curtiz, Les Conquérants (Dodge City).
Errol Flynn, Olivia de Havilland, Ann Slié-
ridan sont les vedettes de cette passionnante
aventure située dans les décors sauvages du
Far- West.
A NICE
un coup de publicité réussi
pour “ Seul dans la nuit”
Pour le lancement de Seul dans la Nuit,
M. Moretti vient d’utiliser une formule toute
nouvelle à Nice. En faisant passer dans la ru-
brique des « Faits Divers », avec une compo-
sition absolument identique à celles des infor-
mations, un texte intitulé : « Une jeune fille
sauvagement étranglée » (Le Patriote de Nice
du 17 décembre 1945), puis « Coup de théâtre
dans le meurtre de la rue des Oursins » ( Au-
rore du 18 décembre 1945), » Le crime de la rue
des Oursins » enfin ( L’Espoir du 19 décem-
bre 1945), il atteignit les différents lecteurs d3
ces journaux d’opinions diverses et éveilla une
très vive curiosité, car personne ne se douta
du subterfuge, le texte ayant été très habile-
ment fait.
Le résultat dépassa même les prévisions, car
les rédacteurs des autres journaux croyant
avoir raté une information sensationnelle,
bondirent à la police.
Un rédacteur d’un journal parisien rédigea
un article qu’il se hâta de téléphoner; un
confrère anglais télégraphia avec forces détails
la nouvelle à Londres. Il y en eut même un
plus malin, qui alla à la Morgue pour pho-
tographier le cadavre!
Ce ne fut que vers midi, la police surprise
ayant fait une enquête, que l’on eut enfin la
solution de l’énigme.
La réaction parmi le public fut très vive et
M. Moretti eut à subir les récriminations de
lecteurs privés d’un fait divers passionnant, qui
se consolèrent en allant voir le film.
Pour terminer cette anecdote, signalons que
le journal Nice-Matin publia en première page,
le 19 décembre 1945. le résumé de cette aven-
ture, ce qui fit une publicité supplémentaire
gratuite.
P.- A. Buis i ne.
Programmes du 16 au 22 janvier 1946
« Escurial », « Excelsior », « Casino » et
I Rialto » : Les Voyages de Gulliver.
« Paris-Palace » : Destination Tokio.
« Variétés » : Marie-la-Misère.
RETOUR DE COPIES SAISIES
I.e Service du Contrôle des Recettes et de la
Statistique de l’O.P.C. communique :
Les films suivants, saisis à divers exploitants
forains en vertu de l’acte dit loi du 26 octo-
bre 1940, et de la circulaire n° 3663 de la
Direction Générale du Cinéma, sont actuelle-
ment entreposés par nos soins. MM. les Produc-
teurs et Distributeurs, sur justification de leurs
droits, pourront rentrer en possession de leurs
copies sur demande faite au Service du Contrôle
des Recettes et de la Statistique, 42, avenue
Marceau, Paria (8e). Les demandes devront par-
venir à ce service avant le 25 janvier 1946.
Après cette date, en accord avec la Direction
Générale de la Cinématographie, ces films se-
ront remis au Service de Récupération des
Matières Premières.
Images de Paris, 16 mm., 1 bobine.
Mon Curé chez les Riches. 35 mm., 9 bobines.
Empereur de Californie, 35 mm., 7 bobines.
rxxixxxixxxxxxTXixxxxrn cime
RAPHIE
ISE
7
♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦ ♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦
FORMAT RÉDUIT
AU COURS DE SA RÉUNION DU 9 JANVIER
LE CONSEIL SYNDICAL DU F. R.
a examiné les questions des actualités
et de la reprise de la liberté commerciale
Le mercredi 9 janvier 194(5, à 15 h. une im-
portante réunion du Conseil Syndical s’est tenue
au siège du Syndicat des Exploitants en For-
mat Réduit de France et des Colonies, 92, ave-
nue des Champs-Elysées. Les membres du
bureau reconstitué après la fusion avec le Syn-
dicat des Exploitants de la région parisienne,
étaient réunis sous la Présidence de l’actif
M. Bonnet.
Les discussions s’engagèrent aussitôt au sujet
Mes problèmes les plus urgents qui intéressent
notre activité cinématographique. En premier
lieu, les Actualités et leur nouvelle formule de
presse filmée furent l’objet de plusieurs inter-
ventions notamment de MM. Schneider, Evrard
jet Roimardier. Divers adhérents syndicalistes
s’élèvent contre l’état de choses qui fait que
lia clientèle est en droit de se plaindre que les
(actualités ne paraissent plus (momentanément)
sur les écrans. L’augmentation brutale du prix
ildes actualités passant de 100 à 300 frs a poussé
,’les exploitants, parfaitement au courant du
prix de la pellicule actuelle et des conditions de
tirage, à réserver leur décision en ce qui con-
cerne la signature de contrats. Bon nombre
Jd’exploitants ont déjà signé par crainte de se
trouver sans actualités à la fin du monopole
des Actualités françaises. Nous sommes en me-
sure d’affirmer que les pourparlers engagés
entre le syndicat de la presse filmée et le syn-
dicat des Exploitants en Format Réduit, doit
amener dans un bref délai une solution au
conflit.
Une autre question très épineuse et longue-
ment débattue fut celle du rétablissement de la
liberté commerciale. Celle-ci, désirée par tous,
n’en présente pas moins de graves dangers en
ce qui concerne le 'Cinéma, instrument de pro-
pagande nationale, qui «oit être extrêmement
et de plus en plus contrôlé.
La question n’ayant pu être complètement
étudiée, la réunion s’est terminée en souhaitant
une réunion au cours de laquelle une motion
serait votée. Il a été décidé qu’une Assemblée
générale aurait lieu le 30 janvier 194(5. Espé-
rons qu’à cette date, des décisions ultérieures
seront intervenues qui permettront de donner
à nos adhérents l’assurance et la satisfaction
que leurs intérêts les plus élémentaires seront
reconnus
Luc Roij.
♦
CORRESPONDANCE DES DIRECTEURS
de ce fait, une plus longue durée (la plupart des
lampes se détériorant à l’allumage).
Comme on peut le constater, cette disposition
n’affecte en rien la présentation de l’appareil.
Certains exploitants me font part d’un adap-
tateur « Debrie » pour lampes à deux palettes
et me demandent mon avis sur cet accessoire.
Etant représentant des Etablissements De-
brie, je suis, de ce fait, assez mal placé pour
apporter une critique quelconque sur le maté-
riel de cette Maison dont, personnellement, je
n’ai eu d’ailleurs qu’à me louer.
Toutefois pour répondre à ces exploitants,
je dois reconnaître qu'à mon avis, et je m’en
excuse auprès des Etablissements Debrie, cet
accessoire présente un inconvénient (je ne pense
pas d’ailleurs que cet inconvénient ait échappé
à la Maison Debrie qui n’a sorti cet accessoire
qu’avec la louable intention de dépanner mo-
mentanément les exploitants dans l’embarras
du fait du manque provisoire de lampes De-
brie), c’est de faire fonctionner les lampes de
projection dans la position horizontale; or, il
n’existe pas à ma connaissance de lampes sus-
ceptibles de fonctionner dans cette position,
toutes les lampes courantes fonctionnant dans
la position verticale, soit culot en bas, soit
culot en haut. Si certaines lampes peuvent
pratiquement fonctionner culot en bas ou en
haut, la plupart des lampes à palettes ne peu-
vent, de par la conformation des supports de
filaments, que fonctionner le culot en bas; c’est
pourquoi le support que j’ai envisagé dans
l’appareil présenté est prévu pour le culot en
bas; cette disposition me permet d’employer
indifféremment les lampes Debrie ou les lampes
à deux palettes sans modification.
J’invite les exploitants qui désireraient
d’autres renseignements concernant la modifi-
cation sus-mentionnée à venir se documenter
sur place, ceci, non dans un but commercial,
car, comme je l’ai déjà fait connaître à quel-
ques collègues, mes occupations ne me permet-
tent pas d’entreprendre moi-même cette trans-
formation mais pour leur signaler des détails
qu’il serait assez délicat et assez long d’expli-
quer par lettre.
Vous en remerciant pas avance je vous prie
d’agréer, etc... , r.„
° A. IJemossier.
Bort-les-Orgues (Corrèze).
10. rue de Paris,
UTILISA T ION DE LA MP ES
SUR APPAREIL
Tournée Cinématographique Demossier.
Bort-les-Orgues (Corrèze), 5 janvier 194(5.
Messieurs,
Je vous remercie d’avoir bien voulu repro-
duire dans votre numéro du 22 décembre 1945
l’article que je vous avais adressé; toutefois,
4a parution de cet article m’ayant valu une
nombreuse correspondance et ne pouvant mal-
heureusement pas répondre à toutes les deman-
des de renseignements, ce dont je m’excuse, je
vous serais très obligé de bien vouloir faire
paraître dans un prochain numéro les com-
mentaires suivants ainsi que la photo ci-jointe,
indiquant les détails de la principale modifi-
cation, à savoir l’adjonction d’une excitatrice
séparée et permettant, de ce fait, l’emploi de
lampes de projection ordinaires à deux pa-
lettes.
A l’intention de certains exploitants qui ne
connaissent pas ce genre de lampes, je pré-
cise que ces dernières font 750 watts également
et équipent la plupart des projecteurs (autres
que les Debrie bien entendu) et sont, de ce
fait, plus facile à trouver et meilleur marché.
La lampe d’excitation utilisée dans l’appa-
reil présenté est une lampe ordinaire 10 volts,
7,5 ampères alimentée par un transfo 110/10
logé à l’intérieur du socle (partie avant).
L’inverseur (1) marqué d’une flèche com-
mande la lampe excitatrice; dans un sens, cette
lampe s’allume et s’éteint en même temps que
la lampe de projection sans aucune manœuvre
supplémentaire et, dans l’autre sens, elle s’al-
lume sans la lampe de projection, l’appareil
étant soit en marche soit à l’arrêt, et permet-
tant ainsi d’auditionner un film sans le pro-
jeter.
En face de cet inverseur, sur la partie AR.
■st supérieure du socle (caché ici par le capot
qui recouvre la lampe excitatrice) se trouve
un interrupteur de même présentation qui
DE PROJECTION ORDINAIRE
DEBRIE 16 m/m
court-circuite dans un sens la résistance (pla-
cée également à l’intérieur du socle et bobi-
née sur terre réfractaire) montée en série avec
la lampe de projection et permettant l’allu-
mage de celle-ci en deux temps et assurant.
P. -S. — Adresse des Etablissements Bernard
Simon, demandée par de nombreux exploi-
tants : 22, rue de la Faisanderie, Paris (16')
Tél. : PAS. 83-85.
«
DERNIÈRE HEURE
Le Syndicat des Propriétaires de Salles Ciné-
matographiques en Format Réduit commu-
nique :
A TOUS NOS ADHÉRENTS
En présence de la situation créée par le
retour à la liberté commerciale, le Conseil
d’administration avait décidé de réunir une
assemblée générale extraordinaire pour le
30 janvier, mais la Fédération devant se
réunir le 31 janvier, notre assemblée est
reportée au mercredi 6 février, à 14 h. 30,
92, Champs-Elysées, Paris (8").
Nous comptons sur la présence de tous nos
camarades à cette assemblée, l’ordre du jour
étant d une extrême importance pour l’avenir
de notre corporation.
Le Président : A. Bonnet.
*
SEMAINE D’ENTR’AÎDE DU SERVICE
SOCIAL DU CORPS EXPEDITIONNAIRE
D’EXTRÈME-ORIENT
L’O.P.C. communique :
« Cette semaine d’entr’aide n’ayant pu avoir
lieu à la date primitivement fixée, c’est-à-dire
dans la semaine du 15 au 23 décembre 1945,
se trouve reportée à la semaine du 3 au 10 fé-
vrier 1946.
Ainsi qu’il avait déjà été signalé à MM. les
Directeurs de salles, des vendeurs de vignettes
spécialement éditées à cette occasion se présen-
teront dans les cinémas.
La Fédération Nationale des Cinémas Fran-
çais et l’Office Professionnel remercient vive-
ment à l’avance MM. les Directeurs de salles
de l’accueil qu’ils voudront bien leur réserver ».
8
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
ANALYSE ET
CUVE
RAPHÏE
ISE
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
CRITIQUE DES FILMS
La Vraie Gloire (G)
(The True Glory)
Relation historique commentée
&:i français (85 min.)
COLUMBIA
André Hardy s'enflamme) G )
( Ancîy Hardy gets spring fever)
Comédie (85 min.)
( Doublée )
M.G.M.
Lunegarde (A)
Comédie di amatique (90 min.)
LUX (Grande région parisienne)
PATHE-CONSORTIUM-C1NEMA
(Province)
Origine : Anglo-Américaine.
Production : Services d' Informations
BriSanniques et Services Américains
d'information.
Réalisation : Garson Iianin et Corot
lieed.
Prises de vues : Correspondants de
guerre des U. S. A., Canada, France,
Pologne, Belgique, Pays-Bas , Tché-
coslovaquie, Norvège et Grande-Bre-
tagne.
Première Représentation : Paris,
16 janvier 1946, La Royale et Ciné-
monde-Opéra.
EXPLOITATION. Un grand
documentaire qui tient de l'his-
toire et de l'épopée. Un excel-
lent montage et des prises de
vues habilement sélectionnées ont
permis d'obtenir une action sou-
tenue. Malgré la longueur du
film, le spectateur n’éprouve à
aucun moment la lassitude. Des
commentaires agréables et fort
bien tournés ajoutent à l’intérêt
de ces images parfois saisissantes,
par moment poignantes et allant
jusqu’à l’horreur, mais jamais
indifférentes.
Ce film, réalisé avec un soin
particulier par les Services d'in-
formation britannique et améri-
caine, est un chef-d'œuvre du
genre. Nul ne peut rester insen-
sible devant une telle pro-
jection.
SUJET. C’est d’abord la belle
et noble image d’Eisenhower qui ap-
paraît sur l’écran. Face au public et
pour ce public, Eisenhower a accepté
de présenter le film.
C’est ensuite l’exposé rapide en quel-
ques images de l'instinct dominateur
et de l'orgueil cruel de l'Allemagne.
Le noble visage d’Eisenhower a dis-
paru et c’est la physionomie d’un
Hitler fou et frénétique qui nous ap-
paraît. Puis c’est le prélude du dé-
barquement des troupes alliées
Londres et sa mécanique compliquée
qui s’organise ; les rouages secrets de
cette immense machine qui va écra-
ser l’envahisseur; la préparation des
troupes; l’attente, l'inquiétude de tous
ces hommes qui attendent l'heure H;
les attaques contre la flotte allemande
afin de dégager la Mlanphe.
Puis le départ pour la grande aven-
ture, pour la mort peut-être. Le dé-
part! Combien le film est émouvant
ici. Emaillé par les commentaires va-
riés de plusieurs soldats américains
qui parlent avec humour un français
mêlé d’argot parfois, ce passage nous
étreint davantage encore. Les Améri-
cains et les Anglais débarquent en
France. Beaucoup sont tués
Il y a ceux du maquis français qui
apportent leur part au combat. Des
ponts sautent. Les convois allemands
sont attaqués.
L’ennemi s'enfuit. C’est la défaite.
Alors c’est la joie de la libération qui
éclate partout, puis à Paris où les
troupes du général Leclerc entrent
les premières.
C’est ensuite la libération d'e la
Belgique et de la Hollande, l'entrée en
Allemagne. Cela au prix de grandes
souffrances et de pertes de vies hu-
maines. Le ciel est partout empli de
blancs parachutes, d’escadrilles d’a-
vions. Ce sont des images grandioses.
Mais à ces images grandioses succè-
dent celles des camps de T horreur,
où des êtres qui n’ont plus rien d'hu-
main, tentent leur dernier effort pour
résister à la mort.
Les troupes alliées constituent dans
leurs succès. Les Allemands se ren-
dent en masse. Et c'est enfin l'entrée
à Berlin La jonction avec l'armée
russe dans un délire de joie
Il reste encore le Japon, mais celui
ci est bientôt vaincu à son tour et
c’est la paix.
Le film se termine sur un appel des
peuples à la fraternité, à une com-
préhension meilleure entre les hom-
mes, notre dernière chance de salut
pour l’avenir.
Origine : Américaine.
Production : M.G.M.
Réalisation : H'.S Van Dyke II.
Auteur : Scénario de Ray Van Riper.
Prises de vues : Lester White.
Interprètes : MICREY ROONEY,
LEWIS STONE, Fay Ilolden, Ceci-
lia Parker, Ann Rutherford, Sara
Haden, Helen Gilbert, T erg Kilburn.
Première représentation : Paris,
11 janvier 1946, Rex.
EXPLOITATION. Un nou-
veau film de jeunesse très atta-
chant de la série de la « Famille
Hardy ». Les détails amusants,
les scènes drôles abondent tout
au long de cette production qui
est un excellent spectacle de fa-
mille, très distrayant et s’adres-
sant à tous les publics.
SCENARIO. Dédé (Mickey
Rooney) aura bientôt 17 ans. .1
l'école, il flirte avec plusieurs jeu-
nes filles de son âge, mais sa dernière
conquête le délaisse pour un jeune
officier de marine, deux fois cham-
pion olympique, qui est à Carvel
pour établir .une boute stratégique.
Dédé est désespéré au point de n’avoir
pas faim. Toutefois dès qu’il voit
Rose (Fay Holden), jeune fille qui
vient à l’école comme professeur de
diction, il s'enflamme littéralement
pour elle. Il devient le meilleur élève
de cette classe. Il écrit même une
pièce qui sera jouée par les élèves
devant leurs parents, le dernier jour
de classe. Il travaille avec fièvre aux
côtés de Rose à qui, un soir, en sor-
tant d’une répétition, il avoue son
amour et lui demande de T épouser
Fort intelligente, la jeune institutrice
ne blesse pas l’amour-propre de l’ado-
lescent mais le raisonne sagement Le
soir île la représentation, son fiancé
viént la chercher à l'école et Dédé les
voit s'embrassant. Le cœur déchiré,
Dédé, son rêve « démoli », se taille
un énorme succès dans le rôle princi-
pal de sa propre pièce. Ulcéré, il se
cache. Pourtant il reviejit rêver sur le
banc témoin de « sa première deman-
de en mariage ». Rose le rejoint. En
quelques mots elle décidera le jeune
homme à ne plus penser à elle et il
retournera vers Sa jolie camarade
d'enfance (Cecilia Parker) qu’il ou
bliera probablement bientôt ci nou-
veau.
REALISATION. Ce sujet psy-
chologique a été traité d’une excellente
manière, tantôt légère, tantôt sérieuse,
par le grand metteur en scène améri-
cain W.S. Van Dyke II. Servie pai
un acteur vraiment étonnant, cette
production, à laquelle on peut toute-
fois faire le reproche d’être du
théâtre filmé, est attachante et sou-
lève un problème très humain. La
technique est américaine, c’est-à-dire
bonne en tous points. Bon doublage.
INTERPRETATION. En plus
de Mickey Rooney, toujours remar-
quable, il faut citer la jeune insti
tutrice, Fay Holden, qui joue fort
adroitement un rôle assez difficile.
Lewis Stone, pire de Dédé, est un
papa vraiment bien sympathique
comme il serait souhaitable d’en voir
beaucoup.
(A) Film pour adultes
(G) Film visible pour tous
Origine : Française
Production : Lux-Pathé Cinéma-Pa-
ris Studios Cinéma.
Réalisation : Marc Allégret.
Dir. de Prod. : Roger Le Bon.
Dir. Technique : Georges Gérardol.
Auteurs : Roman de Pierre Benoit.
Adapl. et dialogue : Jacques Vint.
Musique : lierre Sancun ;
Prises de vues : Jules Kruger,
Décors : Lucien Carré.
Son : William Sivel.
Montage : Yvonne Martin
Interprètes : GARY MORLAY, JEAN
TISSIER. SATURNIN FABRE, GI-
SELE PASCAL. Gérard Landry. Ga-
brielle Fontqn, Colette Richard, Dan y
Robin, Jacques Dynam, Jacques
Rouff, Renée Dcvillers, Lucien Nat,
Lise Delamare.
Première Représentation (Paris):
16 janvier 1946, Eldorado, Impérial,
Ciné cran, Portiques.
EXPLOITATION. Quoique
suivant d’assez loin le roman bien
connu de Pierre Benoit, cette pro-
duction n’en est pas moins fort
intéressante. Gaby Morlay, tou-
jours la grande artiste que nous
connaissons et Gisèle Pascal,
bien jolie, assurent par leur ta-
lent un bon succès à ce film.
SCENARIO. — Jean Costes (Gélard
Landry), jeune ingénieur de la Com-
pagnie du Canal de Suez en congé en
France, se rend en automobile au
Château de Lunegarde pour y acheter
un chien de race. .1 un carrefour il
découvre une femme inanimée. Il la
conduit à l'hôpital sans se douter
qu'il vient d’aider la comtesse de Lu-
negarde (Gaby Morlay). Arrivé au
château, il découvre le comte de Lu-
negarde (Lucien Nat), chef d'escadron
en retraite, vieil homme autoritaire et
sa fille Elisateth (Gisèle Pascal) qu’il
séquestre et rudoie.
Jean, au cours du diner parle de
l’Egypte qu'il doit bientôt rejoindre
et de la ville d’Ismaïlla qui rappelle
à Elisabeth que c’est de celte ville
que sa mère est partie il y a de
nombreuses années et que depuis per-
sonne ne sait ce qu'elle est devenue.
I-'ensaut que le jeune homme va l'ai-
der Elisabeth le rejoint dans sa cham-
bre et se donne à lui. Le jeune homme
lui promet de faire tout son possible
pour retrouver la trace de la comtesse
de Lunegarde. Après bien des détours,
la Comtesse Annonce de Luneaarde
va être rejointe, mais lorsque Elisa-
beth et Jean la retrouvent c'est pour
assister à la prise de voile de la
Comtesse qui entre en religion.
REALISATION. — De beaux dé-
cors, quelques très jolis extérieurs.
Les reconstitutions d’une époque pour-
tant peu lointaine puisqu’elle ne re-
| monte qu’à quinze ans, nous dit-on,
semb’ent un peu trop forcées. Bonne
technique de Marc Allégret.
INTERPRETATION. — A part
| Gaby Morlay et Gisèle Pascal dont nous
avons déjà parlé et dont on connait
surtout pour la première, le talent si
divers, Lise Delamare tient avec sa
désinvolture et son talent habituel un
rôle assez peu sympathique. "Mention-
nons Colette Richard dont la frai-
l cheur et les moyens d’expression très
sobres dont elle se sert parfois fort
j bien, lui permettront une intéressante
' carrière.
LABORATOIRES
Faites exécuter vos NÉGATIFS-TITRES par
TITRES-CINÉ
L. LEPELLEY
SOUS-TITRAGES DhotograDhiaues en toutes langues
31, Avanue Gabriel- Péri, EPINAY-SUR-SEINE — Téléphone 254 —
Les Malheurs de Sophie (G)
Comédie d'époque (95 min.)
PATHE-CONSORTIUM-CINEMA
Origine : Française.
Production : U.T.C.-Pathé-Cinéma.
Réalisation : Jacqueline Audry.
Dir. de Prod. : Hubert Vincent-Bre-
cliignac.
Auteur : Scénario et dialogue de\
Pierre Laroche, d’après l'oeuvre de \
la Comtesse de Ségur.
Musique : Pierre Sancun.
Prises de vues : Jean Isnard.
Décors : Marcel Magniez sur ma-l
guettes de Trauner.
Son : Carrouet.
Montage : Mme Nelissen
Interprètes : MADELEINE ROUSSET,
JOSEE CONRAD, MARGUERITE
MORENO, ALERME, Colette Dur- ,
feuil, Michel Auclair, Serge Emrich,
Mme de Chauveron, Jean Daurand,
Renaud Mary, Lysette Jambel, Mi-
chèle O. P. Gilbert, Pierre Magnier,
Geneviève Morel. Marianne Hardy,
Noë Norman, Yolande Laffon, Jean
Temerson.
Présentation Corporative : Paris,,
14 janvier 1946.
EXPLOITATION. Cette réa-
lisation qui marque les débuts
cie metteur en scène, pour un
film de long métrage, de Jacque-
line Audry, est une comédie char-
mante où les détails les plus in-
fimes sont traités avec une déli-
catesse toute féminine. Une œuvre
de belle facture qui, non seule-
ment, ne trahit nullement le chef-
d’œuvre de la Comtesse d-e Sé-
gur, mais au contraire nous en
fait mieux sentir la poésie.
SCENARIO. 1840. M. de Réan,
officier de marine, croise dans les
mers du Sud. Sa femme (Y’olande Laf-
fon.', de santé délicate, l'attend pa-
tiemment dans son château en corn-,
pagnie de su fillette Sophie (Josée
Conrad). Trop souffrante pour s’oc-
cuper elle-même de l'éducation de
Sophie, Mme de Réan a confié sa fil-
lette à « Mademoiselle » (Marguerite
Moréno) qui, perpétuellement, gour-
mande l'enfant. Sophie multiplie les
sottises et Mademoiselle se fait de plus
en plus sévère. Grâce ci son jeune
cousin Paul d’Aubert (Serge Emrich),
Sophie ne sera plus punie par Made-
moiselle qui est congédiée.
Dix ans plus tard, Mme de Réan esi j
morte. Son mari n'est pas revenu des i
mers du Sud. Sophie (Madeleine Rous-
set) orpheline, a été confiée par son
oncle et sa tante de Méréville à Ma-
demoiselle qui est revenue au châ-
teau triomphante. Le caractère entier
de Sophie a été « maté » par la ri-
gide gouvernante qui veut maintenant
l’établir. Elle a choisi Armand Ilugon
(Renaud Mary), fils du Préfet de
Saint-Lô Le soir des fiançailles,
Paul d’Aubert (Michel Auclair), qui
était devenu journaliste républicain à
Paris, vient chercher refuge au châ- \
teau poursuivi par les sbires de Louis-
Napoléon qui a réussi son coup d’Etat
du 2 décembre 1851. Sophie, devant
l'hostilité des siens envers le proscrit
retrouve son caractère d’enfant et ses
sentiments. Elle vent partir avec Paru
qui après lui avoir montré les dan
gers qu’il courront, l'enlève. Mademoi-
selle, éperdue, indique aux policiers
qui poursuivent Paul une direction
opposée à celle qu’ont pris les fugi-
tifs, et elle assure ainsi le bonheur
de Sophie.
REALISATION. Bonne tecli
nique, images recherchées et toujour:
jolies, suaves. Une réalisation extrê-
mement travaillée, soignée qui nou:
transporte dans un monde ravissant
INTERPRETATION. Margueriti
Moréno est là encore la grandi
comédienne que nous connaissons
La même constatation s’applique i
Y’olande Laffon. Josée Conrad qu
incarne Sophie enfant, fait preuvi
d’un rare talent. Serge Emrich (Pau
d’Aubert enfant ) est un jeune ac
teur de grande Fasse nui d’ailleur
nous a donné déjà plusieurs preuve:
de ses dé’icates possibilités. Madeleim
Rome et et Michel Auclair, Colett
Darfeuil, Alerme. Mme de Chauveroi
et d’autres complètent une distribu
tion très homogène.
9
■♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
CIlVEr
LîX&RAPHIE
lise
La Chute du Tvan (Gij,
(Histoire d’une dictature)
Drame social doublé (95 min.)
FILMS MAURICE ROUHIER
Origine : Tchèque.
Réalisation : Hugo Haas.
Interprétation : lluijo Haas, Ste-
paneck, Karen, Vydra Srnolik.
Présentation corporative : Paris,
11 janvier 1946.
EXPLOITATION. Une œu-
vre spectaculaire et de vulgari-
sation. La peinture des caractè-
res est puissante. Les silhouet-
tes sont campées nettement.
L’histoire européenne nous a
montré les méfaits de ces dicta-
tures basées sur la violence, la
nécessité pour elles d’ « étatiser »
les individus sans tenir aucune-
ment compte de leur personna-
lité, et le courage de ceux qui
ne voulaient pas céder. Un sujet
d’actualité assuré de ce fait d’une
bonne carrière.
SCENARIO. Dans un certain
pays d'Europe, un maréchal, dictateur
autoritaire, excite son peuple à la
guerre et prépare une attaque brus-
quée contre un pays voisin. Une épi-
démie de lèpre, intitulée « La ma-
ladie blanche », plonge son pays dans
la terreur. Le docteur Galen qui,
seul, cornait le remède, refuse de s’en
servir tant que le dictateur n’aura pas
arrêté l'invasion et déclaré la paix .
Le dictateur passe outre, l’épidémie
devient gigantesque, le chef lui-même
est touché du mid. Il ira dans le camp
d'isolement des malades et, avant de
mourir, exhortera son peuple à tra-
vailler pour la paix.
REALISATION. Fortes images,
simples mais directes. Bonne mise
en scène. Technique sûre, dépouillée
de recherches. Bon doublage. Style
Les Clandestins (G)
Drame de la Résistance (95 min.)
CINE-SELECTION
Origine : Française.
Production : Essor Cinématographi-
que français.
Réalisation : André Chotin.
Dir. de Prod. : Fred d Orengiani.
Auteurs : Scénario de Pierre Lestrin-
guez d’après une idée de Lucien
Rameau.
Musique : Walberg.
Prise de vues : Georges Million.
Décors : Robert Hubert.
Son : Calvet.
Montage : Jacques Grassi.
Interprètes : SUZY CARRIER. GEOR-
GES ROLLIN, Sumson Fainsilber.
Constant Rcmy, Guillaume de Sax.
André Reybaz.
Présentation corporative : Paris,
15 janvier 1946.
EXPLOITATION. Film sur
la « Résistance » française réali-
sé avec beaucoup d’exactitude,
même quand il s'agit de soldats
allemands trop souvent ridiculi-
sés dans les films du même
genre, ce qui nuit à l'intérêt dra-
matique du récit. Cette résistance
active, silencieuse, donne un ac-
cent de vérité qui permettra à
cette production d’être projetée
devant tous les publics, et plaira
unanimement.
SCENARIO. Laurent (Georges
Rollin), typographe de son métier, aide
assez rude convenant parfaitement au
sujet.
INTERPRETATION. Hugo
Ilaas, metteur en scène et principal
interprète, a fait une excellente créa-
tion du médecin humain et dévoué
à la Science, à la Paix, aux hommes.
Toute l’interprétation d’ailleurs est
de la même veine. Chaque artiste sem-
ble avoir aimé et son rôle et la
« cause » à défendre.
des camarades à imprimer des jour-
naux clandestins à la baibe des occu-
pants allemands. Surveillés par un
« mouchard », les résistants sont atta-
qués dans l'imprimerie. Grâce à Lau-
rent, un seul d’entre eux est tué et
tous peuvent s'enfuir, mais lui est j
blessé à la jambe et à l'épaule gauches.
Il parvient à se traîner dans le hall
d'un immeuble. Une alerte aérienne
fait cesser la poursuite. Deux jeunes
gens rentrant du cinéma, le frère et
la sœur, qui habitent l'immeuble avec
leurs parents, le trouvent évanoui. Ils
le cachent dcuis leur atelier de pein-
tres sous les toits. Un médecin juif,
Netter (Samson Fainsilber), le soigne.
Quelques jours passent. Nicole (Su-
zy Carrier) s’est éprise de Laurent.
Celui-ci doit partir. Il gagne le ma-
quis. Le jeune fille le suit et loge
chez un prêtre ami (Constant Rémy).
Jean (André Reybaz), le frère de Ni-
cole, et Netter doivent, eux aussi, re-
joindre le maquis. Les maquisards ont
fait sauter un train de munitions al-
lemandes. Les occupants font un
exemple, ils tuent le prêtre et pendent
quelques otages, mais bientôt les ma- I
quisards auront leur revanche et la j
Libération sera leur Victoire payée
chère, puisque Jean est tué et Netter
rendu aveugle par les tortionnaires
allemands, mais la vie libre s'ouvre
devant eux.
REALISATION. Technique,
enregistrement, photos, sont d’excel-
lente qualité. Les effets faciles ont été
sagement éxdtés. Quelques séquences
gagneraient à être ecourtées mais
i’ensemble a un rythme régulier et
ne lasse pas.
INTERPRETATION. Suzy
Carrier possède un charme bien per-
sonnel. Georges Rollin semble, pair
moment un peu timide pour un résis-
tant, mais il a de grandes qualités
d’expression. Samson Fainsi'ber est
un juif bien sympathique et Constant
Rémy un prêtre résistant de belle
mine.
Variétés (G)
Drame du cirque (100 min.)
( Réédition )
PATHE-CONSORTIUM
Origine : Française.
Production : Films E.F. 1935.
Réalisation : Nicolas Farkas.
Auteur : Nouvelle de Nicolas E'ar-
kas « Le Trapèze ». Scénario et
adapt. : N. Farkas Dialogue : A.-P.
Antoine.
Prises de vues : Arménise et Colas.
Décors : Piménoff.
Interprètes : ANNARELLA, FER-
NAND GRAVEY, JEAN GARIN. Ni-
colas Koline, Camille Rert, Sinoël.
Nouvelle sortie en exclusivité :
Paris, 11 janvier 1946, Ermitage.
EXPLOITATION. Cette ré-
édition d’un grand succès d’ex-
ploitation d’il y a dix ans attirera
à nouveau un public nombreux
grâce aux noms de trois gran-
des vedettes réunies sur la même
affiche, au titre du film que l’on
n’a pas oublié (et qui fut égale-
ment celui ci’un film muet célè-
bre), et de l’intérêt de ce drame
émouvant.
SCENARIO. Georges, Pierre et
Jeanne, trapézistes dans un cirque
ambulant, débutent dans un grand
music-hall. Georges, jaloux de l’amour
que Jeanne a pour Pierre, songe à
laisser son rival heureux s’écraser dans
la salle. L' évanouissement de Jeanne
sauve Pierre. Georges quittera l’asso-
ciation.
REALISATION. Nicolas Far-
I<as, également connu pour son film
La Rataille, a réalisé un film quelque
peu inégal mais contenant d’excellents
morceaux de bravoure.
INTERPRETATION. Le pu-
blic français retrouvera avec joie An-
nabella, dont ce fut l’une des derniè-
res apparition dans un fi'm français,
et qui est bien entourée par deux
grandes vedettes masculines : Fer-
nand Gravey et Jean Gabin.
des^-e {
,UMÉrC ' 06
re*P°f''*
origine
OGlEJÜS!
PRODUCTION "MÉTROPOUS
DISTRIBUE PAR
10
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
ACTUALITÉS DU
17 JANVIER 1946 (N° 3)
LES FILMS QUE L’ON TOURNE
FOX-MOVIETONE (3.5 1 m.).
L’assemblée des Nations Unies à
Londres. — Maîtres français et vir-
tuoses américains du carambolage. —
Le général Marshall rejoint son poste
en Chine. — Le G.l. aspirent à re-
trouver leur loyer. Nos amis les
chiens. — On chante dans mon quar-
tier. — Le ski d’hier et de demain.
— L’été en Austrlaie. — Aviation de
paix, aviation de guerre. — Avec nos
bataillons marins en Extrême-Orient.
PATHE-JOURNAL (425 m.).
Horizon du monde : Le général
Marshall à Shanghaï. — Les Améri-
cains occupent les casernes japonaises.
- Les criminels de guerre japonais.
— Un incendie détruit les stocks
américains au Japon. — La misère
en Allemagne. — Les maisons pré-
fabriquées à Noisy-le-Sec. — La mani-
festation des soldats américains à
Paris, — Dessin (de Jean ElTel. — Ecole
de pilotage pour enfants. — Sport :
Match de boxe à la Salle Wagrani. —
La leçon de culture physique.
1 organisation de la paix : La signa-
ture des accords de Bretton Woods.
— - Mme Roosevelt arrive en Angle-
terre. — Fermeture du Rainboxv Cor-
ner à Londres. — Le roi d’Angleterre
reçoit les délégués de la Conférence
de la Paix. — La première session
de l’O.N.U. et rétrospective sur la
S.D.N.
ECLAIR-JOURNAL. — La paix à
l'Est. — Le général Marshall, nouvel
ambassadeur des Etats-Unis en Chine,
atterrit à Shanghaï. — La Chine sort
d’une guerre de 12 ans. — A Java, des
milliers de femmes et de’nfants vivent
encore dans d’immenses camps de
concentration. — O.N.U. : M. Clément
Attire ouvre l’assemblée des Nations
Unies. — Rebâtir : Le Prince Bertyl
de Suède offre à la ville de Caen des
maisons préfabriquées. — A_ Noisy-
le-Sec, des maisons préfabriquées sont
montées en un temps record. — Tra-
vaux d’assèchement en Hollande. —
Nouvelles Eclair : Les corps des avia-
teurs abattus en Normandie en août
1944 sont inhumés solennellement. —
Grève aux Etats-Unis. — La Mode :
Dernières créations américaines poul-
ie printmeps. — Sports : Finale du
championnat de billard à la Salle
Wafiram. — Démonstration de bas-
ket bail à Ne xv York. — Rugby :
Cambridge bat le ' Racing par 15 pts
à 11 ,1e Stade Français bat Oxford par
2 points à 0.
LES ACTUALITES FRANÇAISES.
. — A Londres, l’O.N.U. s’efforce de
construire la paix. — Chasse-neige. ■ —
Le professeur Hollande, de l’Univer-
sité de Montpellier, a découvert la cl i—
tocybine qui guérira les tuberculeux.
— Le premier Automobile-Club... il
y a cinquante ans. — Pendant 25 ans,
M. Valadier a x-eillé sur le viaduc
de Gabarit. — Regards sur le monde •
Los nombreux costumes du Menue-
ken Pis. — Dans la base de Kouré.
gît la flotte nippone. — M. Marcel
Paul a inspecté le barrage de Kemps.
— L’œuvre civilisatrice de la France
dans le Tafilalet (aroc). — Buffalo
(Etats-Unis) est enfoui sous la neige :
les chutes du Niagara sont gelées. • —
La guerre finie, les immenses trou-
peaux de la Mongolie extérieure re-
viennent à leurs anciens pacages.
Sports : Boxe au Palais de Glace. —
Catch à la Salle Wagram.
ON ANNONCE
= 1 1 1 usions, avec Erich von Stro-
licim et Madeleine Sologne, qui
sera réalisé par Pierre Chenal pour
Cinéma-Productions, commencera le
21 janvier au studio de Billan-
court.
= Junie Astor. Claude Génia, Jean
Tissier, René Génin et le ténor
José Luecioni seraient les inter-
prètes d’un film français qui doit
être réalisé en Italie : Les cinq
Sous du Roi Murat, comédie mu-
sicale à cadre historique dont le
sujet rappellera celui du Congrès
s’amuse.
BILLANCOURT
Adieu Chérie.
Réal. : Raymond Bernard.
Auteurs : Scénario de Companeez.
Dialogue de M.-G. Sauvajon.
Ved. : Danielle Darrieux, Louis
Salou, Gabrielle Dorziat, Larquey.
Jacques Bcirthier, J.-J. Delbo,
Alice Tissot, Pierre Sergeol.
Prod. : Osso-Roitfeld.
Commencé le 12 novembre 1945.
On tourne actuellement dans le décor
de la chambre des jeunes mai iés.
BOULOGNE
Messieurs Ludovic.
Réal. : J.-P. Leclianois.
Auteur : Pièce de Pierre Seize.
Adapt. et dialogue : J.-P. Leclianois.
Directeur de Production : Marcel
Bryau.
Ved. : Odette Joyeux, Bernard Blier,
Marcel Herrand, Jean Chevrier et
Jules Berry.
Prod. : Optimax-Fiims.
Commencé le 16 décembre 1915.
Les J irises de vues continuent alter-
nativement avec Photosonor.
BUTTES - CHAUMONT
Histoire de Femmes.
Réal. : Jean Slelli.
Auteur : Scénario de Françoise Gi
rond.
Ved. : Gaby Morlay, Jean Marchai.
Jacqueline Porel, ÏIenri Nassiet.
Dir. de Prod. : Pierre Danis.
Prod. : Jason.
Commencé le 12 décembre 1945.
3e semaine de tournage. On tourne
en ce moment dans le décor du châ-
teau, avec ioute la distribution.
NOUVEAUX FILMS
AU MONTAGE
L’Assassin n’est pas coupable,
terminé Je 15 janvier. Siffla.
Jeux de Femmes, terminé le
19 janvier, E.D.I.C. -Essor Ciné-
matographique.
Le Collier de la Reine, terminé I
le 19 janvier, Ile-de-France-Film.
NEUILLY
L’Idiot.
Béal. : Georges Lampin.
Ved. : Edxvige Feuillère, L. Coëdel,
L. Salou, J. Debucourt, Marguerite
Moreno, N. Belaieff, Tramel, Syl-
vie.
Prod. : Sacha Gordine.
Commencé le 21 novembre 1945.
On tourne ici alternativement avec
les Studios d'Epinay.
Décor : chez Daria.
tPI N A Y-ÉCLAIR
L’Idiot alternativement avec les
Studios de Neuilly.
SAINT- MAURICE
L’Homme su Chapeau rond (ex
« L’Eternel Mari »).
Réal. : Pierre Billon.
Auteur : Dostoïexvsky.
Ved. : Raimu, A. Clariond, Gisèle
Lasadcssus, Jane Marken, Arlette
Méry, Micheline Bordet.
Prod. : Alcina.
A été commencé le 9 janvier. On
tourne dans le décor de la chambre
de Nicolas.
PHOTOSONOR
Messieurs Ludovic.
On tourne dans le décor d'une boite
de nuit avec Mai tel Ilerrand et Odc'te
Joyeux. Sera terminé vers la fin du
mois.
Adihémar, court métrage. Prod.
Sigma.
F RANCŒUR
On prépare le film de Carné, Les
Portes de la Nuit (Prod. Pathé.ï
dont la réalisation doit commencer
vers le 28 janvier.
MARSEILLE (Gaumont)
L’Aventure de Cabassou.
Réal. : Gilles Grangier.
Dir. de Prod. : Jean Martinetti.
Ved. : Fernandel, Micheline Fran-
cey, Robert Vattier, Vilbert, Hen-
ry Poupon, Mouriés, Gerlatta,
Arius, Maupi, Fouché.’
Prod. : René Pagnol.
Commencé le 6 décembre 1945.
La réalisation touche ci sa fin.
NICE ‘(Victorine)
Panique.
Réal. : Julien Duvivier.
Auteur : Georges Simenon.
Adap. : Ch. Spaak.
Ved. : Viviane Romance, Michel Si-
mon, Paul Bernard.
Décors : Pimenoff.
Prod. : Régina.
Commencé le 5 janvier 1946.
Après trois jours de travail, la
production du film de Julien
Duvivier se trouve arrêtée pour
une durée que l’on ne peut ac-
tuellement fixer. En effet, la ve-
dette féminine, Mme Viviane Ro-
mance n’est pas encore arrivée à
Nice, et la vedette masculine,
M. Michel Simon s’est foulé la
cheville ce qui ne lui permet pas
de se déplacer. Gomme les décors
actuellement prêts en studio ne
comportent que des scènes avec ces
deux artistes, il faut attendre et
leur venue et leur rétablissement
pour continuer le travail.
EN EXTÉRIEURS
JURA SUISSE
(La Brégine)
La Symphonie Pastorale.
Aut. : André Gide.
Réal. : Jean Delannoy.
Ved. : Michèle Morgan, Pierre Plan-
chai-, Jean Dcsailly, Line Noro.
Prod. : Gibé.
Commencé en extérieurs le 14 jan-
vier 1946.
= Sous l’égide du Ministre des
Prisonniers, Roger Leenhardt a
réalisé un petit film composé d’ac-
tualités de l’occupation : Départs
pour /’ Allemagne.
— I.’ Appel de ht Vie, court sujet
réalisé par André Davidson, sera
présenté le 12 mars au Palais de
Chai Ilot.
— J. Loutrel est le régisseur gé-
néral de L’Eternel Mari.
= M. Grégoire s’évade, le film des
Productions Rervia-Films, réalisé
par J. Daniel Norman et interprété
par Bernard Blier. Jules Berry. Ai-
mé Clariond et Georges Guy. ac-
tuellement au montage, est dis-
tribué par la Société Dis-Pa.
= Jean Boyer réalisera pour As-
tra-Paris-Films le film policier
On ne meurt pas deux fois, scé-
nario original d’Ernest Xeubach.
Eric von Stroheim en sera la ve-
dette.
UN ARBRE DE NOËL AUX STUDIOS DES BUTTES-CHAUMONT
Un arbre de Noël pour les enfants des ouvriers des Studios des
Buttes-Chaumont a été organisé dimanche (i janvier dans le cadre d’un
cabaret-dancing. Le beau décor du film Jeux de Femmes représentant
les Images d’Epinal se prêtait admirablement à cette fête, puisque Cadet
Roussel, la Mère Michel, etc... étaient présents. Un spectacle avait été
mis sur pied et clowns, prestidigitateur et marionnettes déchaînèrent
les applaudissements des enfants émerveillés.
Cette séance fort réussie sc termina par une distribution de jouets
et de friandises. Nous tenons à remercier les artistes du film Jeux de
Femmes, ainsi que l’organisateur Paul Pavaux, pour cette fête qui fit
la joie des petits.
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
CI1VE
RAPHIE
ISE -
11
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
Pierre Billon a commencé
“L’Homme au chapeau rond”
L'Homme nu Chapeau rond est
le titre définitif de l’adaptation de
Pierre Brive et Charles Spaak du
roman de Dostoïewski » L’Eternel
Mari ». Pierre Billon en a com-
muniqué les prises de vues Je
9 janvier aux studios de Saint-
Maurice pour Alcina-Productions.
Rappelons que la distribution
particulièrement brillante com-
prend Baimu. Aimé Clariond,
Louis Seignier, Gisèle Casadessus,
sociétaires de la Comédie-Fran-
Hélène Manson, Made Siame-Le-
çaise, Jane Marken, Alette Méjey,
moutier et icheline Boudet, une
des dernières venues de notre pre-
mière scène nationale.
La petite Lucie Valnor, qui na’
pas encore huit ans et qui possède
d’extraordinaires qualités drama-
tiques, est également engagée. Si-
gnalons qu’elle est la filleule de
Gabv Morlay.
Nous avons annoncé que les dé-
cors étaient de Wakevitch. A ce !
propos, signalons que les 23 aqua-
relles représentant les décors qu’il
conçus pour L’Homme au Cha-
peau rond seront exposés à la Ga-
lerie Chabanon. 33, rue de Miro-
mesnil, du lundi 21 au mardi
21) janvier inclusivement1.
LES EXCLUSIVITÉS
A LONDRES
SEMAINE
I)U 11 AU 17 JANVIER 1946
(Les films nouveaux sont indiqués
en caractères gras)
FILMS FRANÇAIS
Us Kids (Nous les Gosses) (31 dé
eenibre), Academy.
La Mort du Cygne (reprise).
(36 déc.), Studio One.
FILAI RUSSE
Lenine en 1918 (11 jan.), Tatler.
FILAIS AAIERICAINS
To-morrow is never (18 janv.),
Odéon de Lcioest. Sq.
Forever in Love (11 janv.), War-
ner.
Whistle Stop (11 janv.), London
Pavilion.
The Bandit of Sherwood Fores I
(6 janvier), Gaumont et Alarblc
Arcli Pavilion.
T ho se endearing young charmes (G
janvier). Tivoli.
Anchors Aweiqh (4 janv.). Empire.
Fit lu (38 déc.), Carlton.
The Stork C.lub (7 déc.), Plaza.
1 Vander Man (Technicolor) (3 déc.),
Leiccster Sq. Tbeatre.
FILAIS BRITANNIQUES
lhe Sun (6 janvier),
Ilere cornes
Tivoli.
César et Cléopâtre (Technicploî)
(13 déc.), Odéon de Alarblc Arcli.
Lrief F.ncounter (36 nov.), New
Gallerv.
//
//
L’ANCRE DE MISÉRICORDE
SERA RÉALISÉ EN COULEURS
AUX ÉTATS-UNIS
en co-production Franco-Américaine
avec des vedettes de ces deux pays
Nous apprenons que le roman de Pierre Mac Orlan, L'Ancre de Misé-
ricorde, dont l’adaptation cinématographique a été écrite par l’auteur,
en collaboration avec André Zwobada, serait réalisé en Amérique.
En cltct, une société américaine de productions a adressé à M. André
Tranché le câblogramme, dont nous publions la reproduction photogra
LC T RANCHl f 1 1 vS CO MM iv.- 0 RE
R'jf JROYON
; port i s r cl»/, i
s récépissé a »o-i ne
téuéc^amme : via WESTERN UNION
P S T 7 9 !>? 7 / ilOèA
; COL. OR r 1 ! M ANCRE DE Ml A ER I CORDE REALISA Tl OH AGREÉAfiUf
F* a «CG a m : RICA M v RO il b Ci I ON WlTU fié i MU FEU i L LERE R031MSÛN
■■ é,\; o y ;;.w; <VA i r i ;i G ÜR&ENI LY 'Ci U R ARRIVA! HéRf FOR
signa i u (U- 1 âp;v,;
phique. prévoyant la réalisation de cette co-production franco-améri-
caine dont les vedettes américaines seraient Edward Robinson et Frédéric
Bartholomew et les vedettes françaises Baimu et Edwige Feuillèrc.
Précisons que le film serait réalisé en technicolor et le premier tour
de manivelle donné bientôt . En effet, seule la signature de M. André
Tanché est maintenant nécessaire pour concrétiser les pourparlers qui,
comme on le voit, ont amené eet accord franco-américain de production.
Ajoutons que c’est la première fois qu’une œuvre française est portée
à l’écran en Amérique en collaboration avec un producteur français.
DEUIL
Nous apprenons la mort, le
31 décembre 1945, à l’âge de 32 ans.
de M'' Claude [dirent. Avocat à la
Cour d’Appel de Paris, dont la
compétence s’était particulière-
ment portée, dans les années qui
précédèrent la guerre, sur les ques-
tions de Droit concernant le ci-
néma.
Nous présentons à Mme Claude
Parent et à son fils nos condo-
léances très émues.
L’HISTOIRE AMÉRICAINE
A L’ÉCRAN
Le célèbre film Cavalcade, où
était évoquée toute une phase de
l’histoire anglaise, a donné nais-
sance à un genre dont on a vu
d’autres exemples de valeur. Voici
qu’on annonce de Hollywood une
production de .Terry Wald qui re-
tracera les grands événements de
l’histoire d’Amérique, vus par une
famille américaine. Ce film sera
tiré d’un roman de Louise Ran-
dall Pierson : .. La Maison ».
NOUVEL ENGAGEMENT
POUR PANIQUE
Lucas-Gridoux, que nous verrons
bientôt dans Le Capitan, le film de
Robert Vernay, et dont la compo-
sition de l’alchimiste sera fort re-
marquée, vient d’être engagé par
Julien Duvivier qui réalise Pan i-
i/ue à Nice aux studios de la Vic-
tori ne.
Lucas-Gridoux, qui interprétera
le rôle du pharmacien, retrouvera
tion duquel il a déjà tourné dans
Golgotha et Pépé le Moko.
TRIOMPHAL SUCCÈS
DE L'HOMME EN GRIS
Ce grand film britannique inter-
prété par les meilleures vedettes
du cinéma anglais remporte un
très grand succès à Paris au » Ca-
méo » et au « Studio de l’Etoile »
où il en est à sa 8'' semaine d’ex-
clusivité. L’Homme en Gris est
distribué par les Films Minerva
pour la grande région parisienne.
LES EXCLUSIVITÉS
A BRUXELLES
(Les nouveaux films sont indiqués
en caractères gras)
SEMAINE DU 11 AU 18 JANV. 1946
FILMS FRANÇAIS
lr" SEMAINE
La Maison des Sept Jeunes
Filles, Acropole, Ambassador.
Le Secret de Mme Clapain,
Normandie.
L’Ile d'Amour, Coliséum.
L’Ange de la Nuit, Pathé-Palace.
4» SEMAINE
Volpone, Le Roy.
Les Misérables (en 3 époques),
Marivaux.
FILMS AMERICAINS
1" SEMAINE
Water (de J. Renoir),
Swam p
Crosby, Léopold-III.
L’Inspiratrice, Crosby Nord.
Prisonniers du Passé (DJ, Queen’s
3" SEMAINE
Chur-
Les Fils
La Vraie
du Dragon (V.O.),
Gloire, Galeries.
3e SEMAINE
Les Mille el une Nuits, Roxy.
4e SEMAINE
Hollywood Canteen (V.O.), Stuart
et Arenberg.
5e SEMAINE
Débuts à Broadway (Babes on
Broadway) (V.O.), Caméo.
Le Suspect (V.O.), Beaux Arts.
6e SEMAINE
J’avais cinq fils (V.O.), Cinémax,
Vog.
FILM SOVIETIQUE
Le Procès de Kharkov, Ciné-
phone.
LES EXCLUSIVITÉS
A GENÈVE
(Les nouveaux films sont indiqués
en caractères gras)
SEMAINE DU 13 AU 18 JANV. 1946
FILMS FRANÇAIS
Vautrin, Molard.
Monsieur la Souris (3e semaine),
Alhambra.
Ça c'est su Sport, Apollo.
A nous la Liberté. Rappel immé-
diat, Corso.
FILMS AMERICAINS
Convoi en Péril (Convoi vers la
Russie), A.B.C.
La Main balafrée, Hollywood.
Le Moulin du Silence (Alfred
Hitchcock), Rialto.
Le Mystère de la Villa Grise
(Merle Oberon), Studio-10.
Elle et Lui. Rio.
FILM ALLEMAND
Opérette. Trianon.
-
= La prochaine séance du Cercle
Technique de l’Ecran aura lieu
mardi 33 janvier, au cinéma « Vil
iiers », 31, rue Legendre, avec Fille
du Diable.
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CINÉMA
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LES EXCLUSIVITÉS
A PARIS
SEMAINE DU 16 AU 22 JANV. 1946
3 FILMS NOUVEAUX
FILMS FRANÇAIS
OU ETRANGERS DOURLES
lr® SEMAINE
Lunegarde (Lux), Portiques, Im-
périal, Cinécran, Eldorado (16
janvier).
La Vraie Gloire (Columbia), Ci-
némonde-Opéra et La Royale
(16 janvier).
Sijmplwnie Fantastique (Domaines)
(reprise), Ciné-Presse-Elysées et
Radio-Ciné-Opéra (16 janv.).
2® SEMAINE
André Ilardy s'enflamme (M.G.M.),
Rex (11 janvier).
Variétés (Pathé-Consortium) (réé-
dition), Ermitage (11 déc.)
Bonte de Suif (Consortium du
Film) (2e vision). Panthéon !9
janvier.
Nais (C.P.L.F.-Gaumont) (2e vision).
Royal Haussmann (9 janvier).
If SEMAINE
Le Roi des Resquilleurs 1915
(Gray-Film), Paramount (27 déc.).
5» SEMAINE
Le Jugement Dernier (Minerva),
Max-Linder, César (19 déc.).
7e SEMAINE
Sorlilèyes (Discina), Balzac, Hel-
dcr, Vivienne, Scala (5 déc.).
La Ferme du Pendu (Corona),
Normandie (5 déc.).
8» SEMAINE
La Fille aux Yeux Gris (Minerva),
Le I'rançais (28 nov.).
VERSIONS ORIGINALES
U' SEMAINE
M issions Secrètes (Richebé),
Cinéphone-Elysées (16 janv.).
Tonnerre sur l'Atlantique (M.G.M.)
(reprise), Avenue (16 janvier).
Soubrette (Paramount) (reprise)
(16 janvier).
4» SEMAINE
Les Fils du Dragon (M.G.M. ),
Gaumont-Palace (26 déc.).
5» SEMAINE
Le Livre de la Jungle (Régina),
Colisée, Aubert-Palace, Club des
Vedettes (19 décembre).
2.000 Femmes (C.P.L.F.-Gaumont),
Lord-Byron (19 déc.).
La Dernière Chance (Dis.pa),
Biarsitz (19 décembre).
Lady Hamilton (Regina), Made-
leine (20 décembre,
7e SEMAINE
V Llomme en Gris (Minerva), Ca
méo. Studio de l’Etoile (5 déc.).
8» SEMAINE
Aventures en Birmanie (Warner),
Triomphe (28 nov.).
10® SEMAINE
30 Secondes sur Tokio (M.G.M.),
Marivaux (14 novembre).
15® SEMAINE
Fantôme à Vendre (Régina) (reprise)
Marbeuf (10 octobre)
SORTIES GENERALES
A PARIS
SEMAINE DU 16 AU 22 JANV. 1946
FILMS FRANÇAIS
Seul dans la Nuit (Pathé-Consor-
tium).
Les Caves du Majestic (A.C.E.).
Bifur III (Vog).
La Route du Bagne (Sirius).
Marie-lu-Misère (Vedis).
la Règle du Jeu (D.P.F.).
Le Mystère Saint-Val (C.C.F.C.).
Soldats sans Uniforme (Cinéfi).
FILMS DOUBLÉS
Espionne à Bord (Astra-Paris-Film).
La Femme aux Brillants (Para-
mou nt.
Sergent York (Warner).
PETITES ANNONCES
Demandes et olTres d’emploi : 5 fr.
la ligne. — Autres annonces : 75 fr. la
ligne. — Ventes de salles : 100 ftr. la
ligne. — - Ventes de lilms : 300 l'r. la
ligne.
Pour les annonces domiciliées au
journal, 2 fr. de supplément pour
France et Empire Français; 4 fr. pour
l’Etranger. Les petites annonces sont
payables d’avance. L’administration du
journal décline toute responsabilité
quant à leur teneur.
DEMANDES D’EMPLOI
Jeune femme cherche emploi cais-
sière ou ouvreuse dans cinéma Paris.
Ecrire à la revue case P. G. R.
Directeur agence distribution films
avant et pendant la guerre recherche
situation analogue ou gérance salle.
Dispose capitaux.
Ecrire à la revue case S. IL IL
Chef Programmateur jeune, cher-
che place direction, location, dépar-
tement format réduit. Accepterai direc-
tion, agence de province.
Ecrire à la revue case A. U. X.
Demande place de directeur de
salle; de préférence dans le Midi. Ré-
férences.
Ecrire à la revue case T. I. V.
Jeune représentant de films re-
cherche emploi, prêt', rég. Bordeaux.
Ecrire à la revue case D. B. L.
Ingénieur parfaitement au courant
matériel projection 16 et 35 mm., cher-
che direction technique.
Ecrire à la revue case V. U. S.
Radio dépanneur ayant poste sim-
ple 16 mm. et voiture cherche gé-
rance ou seconderait propriétaire de
tournées.
Ecrire à la revue case N. N. N.
Directeur et opérateur ayant voi-
tuye, bonnes références cinéma ga-
ranties. Recherche salle gérance ou
représentation.
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POUR TOUS
ENSEIGNFS LUMINEUSES
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Chef : M. COLIN-REVAL.
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N° 1141 - 26 JANVIER 1946
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Pays : 600 fr. Pour tous chan-
gements d’adresse, nous en-
voyer l’ancienne bande et
1 6 francs en timbres-poste.
Membre du Syndicat National
de la Presse Périodique, Tech-
nique et Professionnelle.
REVUE
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DERNIERE HEURE
Grève des Cinémas
à Tunis
Tunis, 24 janvier ( pcir câble). — Les direc-
teurs de cinémas de Tunis ont fermé leurs
salles le 21 janvier en raison des taxes écra-
santes notamment les taxes municipa-
les qui s’élèvent actuellement à 55 %
des recettes brutes. Les distributeurs sou-
tiennent le mouvement.
Slouma Abderrarak.
«
“Scarlet Street”
est la version américaine
de 44 La Chienne ”
Nous avons annoncé dans notre numéro du
12 janvier que la censure américaine de l’Etat de
New York avait interdit, connue particulière-
ment immorale, la projection d’un film distribué
par Universal : Scarlet Street (Rue Sanglante).
Des précisions viennent de nous parvenir
sur ce film qui n’est autre qu’une nouvelle
version de l’œuvre célèbre réalisée par Jean
Renoir en 1931, La Chienne, d’après le roman
de La Fouchardière. Scarlet Street est le pre-
mier film de la nouvelle société américaine
« Diana Production ,> (Walter Wanger et Fritz
Lang) et a été réalisé par Fritz Lang. Edward
G. Robinson a repris le rôle créé par Michel
Simon et Joan Rennett tient celui de Janie
Marèse. La nouvelle vedette masculine amé-
ricaine Dan Duryea joue le personnage qui
fit connaître Georges Flament.
Peu de changements ont été apportés au
sujet. Les critiques de la presse corporative
américaine disent du bien du film, notamment
quant à l’interprétation,- mais déplorent son
sujet immoral, et le fait qu’il ne présente au-
cun personnage sympathique.
Notre confrère et correspondant de New
York The Film Daily, nous adresse les résul-
tats de son référendum annuel auprès de tous
les critiques cinématographiques des Etats-
Unis pour désigner les meilleurs films et ve-
dettes de l’année. La liste complète a été pu-
bliée dans le Film Daily du 9 janvier.
Ont été désignés comme dix meilleurs films
de l’année 1 9 4'5 , dans l’ordre, Wilson (20th
Fox), A tree grdws in Brooklyn (Un Arbre
pousse h Brooklyn) (20th Fox), Iieys of the
Kingdom (Les Clés du Royaume) (20th Fox),
Valley of Decision (La Vallée de la Décision)
(M.G.M.), A Song to remember /Un Chant
Inoubliable) (Columbia), Laura (20th Fox),
The Story of G.I. Joe (L’Histoire du G.I. Joe)
(United Artists), The Corn is Green (Le Blé est
vert) (Warner Bros), « National Velvet »
(M.G.M.), Anchors Aweigh (M.G.M.).
Les meilleures interprétations masculines ont
été Alexander Knox pour son rôle de Wilson ;
Gregory Peck pour son rôle de Father Chisholm
dans The Keys of the Kingdom (Les Clés du
Royaume) ; à Burgess Meredith, pour son rôle
d’Ernie Pyle dans G.I. Joe; Gregory Peck
(déjà nommé) pour le rôle de Pau! Scott dans
The Valley of Decision (La Vallée de la Déci-
sion); Joseph (Cotten pour le rôle d’Alan Quin-
Ûù en sont les aeeords
franco-américaiiis ?
On annonçait récemment, dans les milieux
officiels du Gouvernement, que les pourparlers
cinématographiques franco-américains, qui du
rent depuis un an, seraient enfin prêts d’abou-
tir. Il se peut, toutefois, qu’à la suite de l'a
e.ise ministérielle, la question soit remise en-
core une fois à plus tard.
»
Le travail de nuit dans
les Studios est majoré
de 15 o/o
Un accord était intervenu entre le Syndicat
Français des Producteurs et le Syndicat des
Techniciens au sujet des difficultés créées
dans les studios par la pénurie d’électricité.
En vertu de cet accord, les techniciens et
ouvriers du film avaient accepté les conditions
qui avaient permis la reprise du travail sur
les hases que nous avions indiquées.
A la suite de l’arrêté du 3 janvier 1946 du
Ministre du Travail relatif à la rémunéra-
tion des heures de travail de nuit, les précé-
dents accords sont annulés.
L’arrêté du 3 janvier fixe à 15 % l’augmen-
tation des heures de travail de nuit.
»
Des Films continentaux
à Manchester
Londres. — Marie-Louise, le premier film
cuisse qui sera projeté en Angleterre, passera
au « Roxy Cinéma » de Manchester dans la
semaine du 21 janvier.
On espère que la projection de ce film au
Roxy permettre d’établir un cipéma à Man-
chester où l’on pourra passer des films conti-
nentaux régulièrement.
ton dans Love Letters (Lettres d’Amour) ; James
Dunn pour le rôle de Johnny Nolan dans
A Tree Grows in Broocklyn (Un Arbre pousse
à Brooklyn) ; et Cary Grant, pour le rôle de
Ernie Mott dans le film de R. K. O. None But the
Lonely Heart (Rien que le Cœur solitaire).
En tête de liste des meilleures interprètes
féminines, nous trouvons : Ingrid Bergman,
dans le rôle du Dr Constance Peterson de
Spellbound (Sous le Charme) ; Greer Garson.
dans le rôle de Mary Rassertv dans Valley of
the Decision (La Vallée de la Décision) ; Joan
Crawford, dans le rôle de Müdred Pierce du
film du même nom; Bette Davis, Miss Moffat
dans The Corn is Green (Le Blé est Vert) et
Greer Garson (déjà nommée), Susie Parkington
dans Mrs. Parkington.
Les meilleurs réalisateurs de 1945 sont :
Henry King (Wilson), Otto Preminger (Laura),
Alfred Hitchcock (Spellbound), William Dieterle
( Love Letters), et Elie Kazan (A Tree Grows
in Broocklyn).
Jean Davy dans Mission Spéciale,
une réalisation de Maurice de Canonge.
avec Jany Holt, Pierre Renoir, Jean Yonnel
et Roger Karl.
(C.F.D.F.)
Marcel Oarué
doit abandonner son film
44 Les Fortes de la naît”
Un film qui n’a pas eu de chance : déjà,
voici un mois, on avait annoncé que la réali-
sation du grand film que devait tourner Marcel
Carné pour Patlié-Cinéma, Les Portes de la
Nuit, avec Marlène Dietrich et Jean Gabin,
était abandonné. Puis, à nouveau, comme nous
l’avions publié, il avait été officiellement que
le film se tournait. Déjà les décors de Trauner
se montaient, et Carné avait réalisé quelques
scènes de nuit sans acteurs sur les bords du
canal de l’Ourccj.
Mais, dans l’intervalle, le gouvernement an-
glais s’était opposé à ce que Alexandre Korda,
co-producteur du film, exportât en France les
capitaux nécessaires. (Cependant Patihé avait
réussi à mettre seul debout ce film au devis
élevé à 50 millions.
D’autre part, le scénariste Jacques Prévert et
Marcel Carné ne pouvaient pas se mettre d’ac-
cord avec Gabin et Marlène : cette dernière
trouvant le sujet intéressant mais son rôle
i mauvais. On dût sans cesse remanier le scéna-
rio sans que la vedette parvienne à être satis-
faite.
Toutes ces discussions retardèrent le tour-
nage de plusieurs semaines. Finalement, voici
quelques jours, Jean Gabin annonçait qu’il
devait être libre pour le 18 avril, film terminé
ou non.
Carné, avec une courageuse obstination, ne
voulait pas abandonner. Il fit faire des essais
à d’autres acteurs pour remplacer les deux
NOUS AVONS LE PLAISIR D’INFORMER NOS ABONNÉS QU’ILS RECEVRONT CETTE
SEMAINE LE NUMÉRO SPÉCIAL DU 28 DÉCEMBRE 1945
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LE REFERENDUM ANNUEL DU “ FILM DAILY ”
44 Wilson ” en tête des dix meilleurs Films
projetés aux Etats-Unis en 1945
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17 FILMS PRODUITS SOUS LES AUSPICES
DU SERVICE DU CINÉMA DU MAROC
Le service officiel du cinéma créé au Maroc
en janvier 1944, dont le chef, Commissaire
du Gouvernement, est notre ami Marcel Teis-
seire, avant la guerre chef de publicité de la
Fox-Europa, ne cesse depuis cette date de
développer son activité.
Etat de la Production Cinématographique au 7 Janvier 1946
1 °4 Productions du Centre Cinématographique
marocain (Résidence générale à Rabat).
1) Le Voyage en France de S. M. le Sultan du
Maroc, (version française et version arabe),
en fin d’exploitation. Métrage : 700 mètres.
2) Maroc d’ Aujourd'hui, en cours d’exploita-
tion en France, complément de programme
de Le Capitan. Métrage : 600 mètres.
3) Vingt-quatre heures de la Vie d’un Village
au Maroc, en cours de tournage à Beni-Mellal.
Réalisation d’André Zwobada, Opérateur de
prises de vues : Maurice Pecqueux. Métrage
approximatif : 450 mètres.
4) La Modernisation du Paysannat, réalisation
de J. -A. Creusy, scénario et commentaire de
M. Henri Bosco. Prix Théophraste Renau-
dot 1945, en cours de préparation. Métrage
approximatif : 450 mètres.
5) Ceux des Affaires Indigènes, un reportage
sur la vie, les travaux, les difficultés et les
joies des A. I. et des Contrôleurs Civils, dé-
but de réalisation : 1er février 1946. Mé-
trage approximatif : 450 mètres.
2°. La Vie Nord-Africaine (Magazine mensuel
édité par les Actualités Françaises).
Sujets dont la réalisation est achevée :
1) Un Secteur cle Modernisation du Paysannat,
commentaire de M. Morel Francoz.
2) Les Beni-Amir.
3) La Route du Blé, le blé depuis son arri-
vage dans les ports du Maroc, jusqu’à sa
distribution dans le bled.
Sujets dont la réalisation est en cours :
1) L'Effort au Maroc, Barrages, Phosphates,
Brillante Première de Gala au Normandie
de “Tant que je vivrai”
Dans le domaine de la production notam-
ment, un grand effort a été réalisé. N'ous ne
pouvons mietux faire que de publier l’état
actuel de la production cinématographique
au Maroc, tel que vient de nous l’adresser
M. Marcel Teisseire.
Irrigation, Pétrole et Usines de raffinage,
Charbonnages de Djerada.
2) L’Habitat, rural et européen. Opérateur :
M. Pierre Leandri.
3°. Production Privée.
c ) Films parlés en arabe :
1) Samsoun le Magnifique, Production cinéma-
tographique de J. -A. Creusy. scénario de
Charles Moumy, réalisation de J. -A. Creusy.
Premier tour de manivelle : 15 février 1946.
2) Le Vils de la Chance, production Cineophone,
Pierre Godquin, mise en scène de M. Mail-
larakis. Premier tour de manivelle : 15 fé-
vrier 1946.
b) Films parlés en français (pouvant éven-
tuellement comporter une version arabe).
1) La Septième Porte, Ciné-Reportages, Compa-
gnie Franco-Marocain e-'Cinématographique,
scénario de Pierre Bost et Jean Aurenche,
réalisation d’André Zwobada. Premier tour
de manivelle : H) avril 1946.
2) Tanger, Compagnie Franeo-Maroeaine-Ciné-
matographique .court-métrage). Réalisation
d’Hervé Missir. Premier tour de manivelle :
11 janvier 1946.
3) Capitaine Ardant, scénario de Pierre Nord,
réalisation de Maurice de Canonge. Premier
tour de manivelle : 1er avril 1946.
c) En projet :
4) Ras cl Gua, Compagnie Franco-Coloniale-Ci-
nématographique, scénario de Julien I)uvi-
vi.gr, d’après le roman de René Guillot.
5) Mimouna, Compagnie Franco-Marocaine-tCiné-
matographique, scénario de Georges Neveux.
vedettes défaillantes. II avait pensé que Yves
Montand et Maria Mauban, qui vient de tour-
ner dans Patrie, conviendraient parfaitement
au rôle.
Mais leurs noms n’étaient pas suffisamment
connus pour faire une affiche, et, en dernière
heure, nous apprenons que la Direction de la
Société iPathé-iCinéma a décidé d’abandonner
définitivement la réalisation des Portes de la
Nuit.
Dix millions avaient déjà été dépensés pour
la préparation et la réalisation de ee film qui
a coûté à Carné six mois de travail. Le metteur
en scène a l’intention de porter l’affaire devant
les syndicats.
Un communiqué de la direction
générale de la cinématographie
La Direction Générale cle la Cinématographie
communique :
iCertains articles parus dans la Presse au
sujet du film Les Portes de la Nuit, dont le
réalisateur est M. Marcel Carné et la maison
de production la Société nouvelle Pathé-Ciné-
ma, comportaient certaines inexactitudes.
La Société Pathé-Cinéma se proposant de
produire un film de très grande classe en 1946,
qui serait une œuvre faisant honneur à notre
Pays, avait demandé à Marcel Carné de tourner
Les Portes de la Nuit d’après un scénario de
M. Jacques Prévert, et avait engagé deux inter-
prètes, dont M. Jean Gabin. Une œuvre aussi
considérable soulevait des problèmes de tré-
sorerie et d’amortissement qui, dans les cir-
constances actuelles, n’ont pu être résolus que
très lentement. Aussi, le début du tournage,
fixé d’abord à fin novembre, puis le 10 dé-
cembre, a dû être reporté au 21 janvier.
M. Jean Gabin, engagé courant juin 194r
pour ce film, avait contracté entre temps un
nouvel engagement pour tourner un deuxième
film le 30 avril 1946. Sur la demande pressante
du Directeur Général de la Cinématographie
et sur l’intervention du Secrétaire Général du
Syndicat des Travailleurs du Film, M. Jean
Gabin accepta de réduire le délai qu’il esti-
mait nécessaire entre les deux films et même
de rester à la disposition de la Société Pathé
au moment où il aurait dû être à la disposi-
tion de la Maison Alcina, productrice du deu-
xième film dont il est le protagoniste.
Mais le retard dans la production des Portes
de la Nuit aurait eu pour conséquences de tels
décalages dans la production de la Maison
Alcina, et de telles perturbations dans le plan
de travail des Studios de Saint-Maurice, que
le Directeur Général de la Cinématographie,
en plein accord avec le Secrétaire Général du
Syndicat des Travailleurs du Film, a fait sa-
voir à la Société Pathé qu’il était impossible
de décaler la deuxième production de M. Gabin
et que .celui-ci en conséquence devait êtjv
libre pour remplir son engagement le 30 avril
prochain.
Les nouveaux journaux
d'actualités en Afrique du Nord
Dès le début de janvier, trois nouveaux
journaux d’actualités ont fait leur apparition
sur les écrans nord-africains. Ce sont les
Actualités Fox-Moviétone, Eclair-Journal et
Pathé-C inéma.
A l’occasion de la première sortie de son
journal, M. A. Brotons, directeur des agences
nord-africaines 20th Century Fox a réussi la
gageure de faire projeter à Alger le 3 janvier
des images filmées à Paris le 1er janvier. Voip
un effort qu’il convient de souligner.
Les actualités Eclair-Journal sont distribuées
par la Société Cosmorama (directeur M. P. De-
ville), qui les projette dans son circuit.
Les actualités Pathé- Journal sont également
en ligne et M. Mothu, directeur de l’agence
Pathé-Consortium, est plein d’espoir pour
l’avenir.
Quant aux Actualités Françaises, distribuées
par M. Aknin, elles bénéficient de l’an-
cienneté et il semble que leur excellente tenue
leur permettront encore longtemps d’occuper
une place prépondérante dans l’exploitation.
P'rançois Mari.
Mercredi dernier a eu lieu au « Normandie »
la première représentation de Tant que je
vivrai, une réalisation de Jacques de Baron-
celli, produit par des films Arianc-O.C.A. et dis-
tribué par Sirius, avec Edwige Feuillère et
Jacques Berthier.
Edwige Feuillère et Georges Lannes dans
Tant que je vivrai, prod. Arianne-O.C.A., réalisée
par J. de Baroncelli.
( Films Sirius.)
Cette présentation de gala était placée sous
le haut patronnage de M. André Malraux, mi-
nistre de, l’Information, et donnée au bénéfice
des œuvres sociales de la S.O.G.E.C.. M. Fourré-
Cormeray, directeur général de la Cinémato-
graphie, avait tenu à honorer de sa présence
cette soirée au cours de laquelle il prononça
quelques mots de remerciements à l’adresse des
spectateurs qui avaient bien voulu faire œuvre
utile en assistant à la première représentation
de ce grand film. p q
Deux représentants
du Cinéma américain
reçus par le Pape
Rome. — M. David Lewis, Directeur Régio-
nal de la Metro-Goldwyn-Mayer pour l’Europe,
l’Afrique et le Proche-Orient, qui était récem-
ment de passage à Paris, a été reçu par le
Pape Pie XII au cours de son séjour à Rome.
Le Saint-Père a également donné audience au
Capitaine Pilate Lévi, de la Paramount.
« Pimpernel Smith »> présenté
au Cercle technique de VEcran
La dernière séance du « Cercle Technique de
l’Ecran » a été consacrée contrairement à ce
qui avait été prévu, non pas à la Fille du
Diable mais à un film anglais inédit en France,
Pimpernel Smith. Cette production de British
National, réalisée et interprétée par le grand
acteur anglais Leslie Howard, qui disparut en
mer en 1943, l’avion dans lequel il avait pris
place ayant été abattu par les Allemands, cons-
titue un spectacle d’une rare qualité, autant
pour sa conception que par son esprit très
britannique et surtout par l’admirable créa-
tion de Howard.
Il sera distribué en France par Régina.
3
♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
CIlVÉlÆMliRAPfflE
FBfiCTÏRlSE
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Grand Succès pour
“La Bataille du Rail”
au Palais de Chaillot
Vendredi soir 11 janvier a eu lieu à Paris,
au Palais de iChaillot, un grand gala donné
par le groupe « Résistance Fer », sous la Pré-
sidence du Général de Gaulle. Au cours de cette
soirée, a été projetée pour la première fois la
production de la Coopérative du Film, La Ba-
taille du Rail, réalisée par René Clément avec
le concours des cheminots français qui ont fait
revivre devant la caméra les actions héroïques
qu’ils accomplirent pendant l’occupation.
On voit dans ce grand film dramatique de
long métrage, quelques uns des coups de main
les plus spectaculaires montés par les chemi-
nots : le sabotage d’une grue de relevage char-
gée de déblayer la voie, l’attaque, par le maquis,
d’un train blindé allemand (ce train est exposé
actuellement à la Gare Saint-Lazare), le dérail-
lement, vraiment sensationnel, d’un train de
chars allemands précipité «n pleine vitesse
dans un profond ravin.
Ce film remarquablement réalisé par René
Clément, à qui l’on devait quelques uns de nos
meilleurs documentaires, constitue très certai-
nement, l’un des plus importants et des plus
sérieux documents filmés sur la Résistance
Française. C’est l’une des meilleures productions
françaises réalisées depuis la Libération.
Hollywood réduit le Nombre
des Productions de Classe B
Les producteurs américains envisagent 'de
réduire considérablement le nombre des films
de classe « R. » et de consacrer plus d’argent
et de temps aux grandes productions dont le
métrage serait plus long. Cette nouvelle poli-
tique causerait la disparition progressive dans
les salles du double programme.
MINISTERE DE L’INFORMATION
Décret n° 46-93 du 18 janvier 1946 modi-
fiant le décret n’ 45-1935 du 28 août 1945
portant création d’un, office professionnel
du cinéma.
(J. O. du 19 janvier 1946)
Le Président du Gouvernement provisoire de
la République,
Sur le rapport du Ministre de l’Information,
Vu la loi du 2 novembre 1945 portant orga-
nisation provisoire des pouvoirs publics;
Vu le décret du 28 août 1945 portant création
d’un office professionnel du cinéma.
Décrète :
Article premier. — A titre transitoire, et
pour la durée des pouvoirs du comité paritaire
de l’office professionnel du cinéma en fonc-
tions à la date du présent décret, les disposi-
tions du décret susvisé du 28 août 1945 sont
modifiées de la façon suivante :
« Art. 5. — § 3. — D'autre part un adminis-
trateur et un administrateur adjoint, nommés
par arrêté du Ministre de l’Information, sur
proposition du comité paritaire; dans le cas
où l’un des deux cesserait ses fonctions pour
une raison quelconque, les fonctions du titu-
laire de l’autre poste prendront fin de plein
I droit et il sera procédé à de nouvelles nomina-
tions aux deux postes, conformément aux dis-
positions précédentes ».
| « Art. 6. — §§ 2 et 3. — 1° De régler, sùr
i ; proposition de l’administrateur et de l’adminis-
trateur adjoint, l’organisation des services de
, l’office;
I « 2° D’approuver le budget de l’office qui
! est préparé et exécuté par l’administrateur et
l’administrateur adjoint ».
« Art. 7. — Tout projet de décision régle-
I rnentaire de l’office professionnel du cinéma
est, obligatoirement soumis au comité paritaire,
\ Qu’il émane de l’un de ses membres, de l’ad-
ministrateur et de l’administrateur adjoint ».
« Art. 10. — L’administrateur et l’adminis-
trateur adjoint de l’office professionnel, les
Vivian Leigh (Lady Hamilton) et Laurence Olivier
(Nelson) dans Lady Hamilton, production
Alexandre Korda qui est projetée depuis
le 20 décembre en exclusivité au Madeleine-Cinéma
(Régina-Dis tribut ion.)
«
Le Coût de Production de
“ César et Cléopâtre ” sera
discuté aux Communes
Londres. — Un membre du parlement appar-
tenant au « Labour Party » vient de poser une
question écrite qui sera discutée le 28 janvier
Il demande si le Président du Ministère du iCom-
mercc a pris les décisions nécessaires pour
abolir tout monopole dans l’Industrie du Film
et s’opposer à des entreprises aussi coûteuses que
celles du film César el Cléopâtre.
membres du comité paritaire, les collaborateurs
et toute personne participant à un titre quel-
conque aux travaux de l’office professionnel
du cinéma, sont tenus au secret professionnel,
conformément à l'article 378 du code pénal ».
Ar 5. — Le Ministre de l’Information est
chargé de l’exécution du présent décret, qui sera
publié au Journal officiel de la République
française.
Fait à Paris, le 18 janvier 1946. ‘
G. DE GAULLE.
Par le Président du Gouvernement provisoire
de la République :
Le Ministre de l’Information,
ANDRÉ MALRAUX.
Le Ministre de l’Economie Nationale,
FRANÇOIS BILLOUX.
-J
La Nomination de
MM. Acoulon et Jaeger
est parue à l’Officiel
Le Journal Officiel du 23 janvier publie un
arrêté en date du 19 janvier, et signé du
Ministre de l’Information, portant nomination
de l’administrateur et de l’administrateur ad-
joint de l’Office Professionnel du Cinéma. En
voici le texte :
Art. lor. Sont nommés aux postes :
D’ administrateur de l’Office Professionnel
du Cinéma : M. Acoulon (Philippe).
D’administrateur adjoint de l’Office Pro-
fessionnel du Cinéma : M. Jaeger (Claude).
Art. 2. - — Le Directeur général de la Ciné-
matographie est chargé de l’exécution du
présent arrêté.
Fait à Paris, le 19 janvier 1945.
André Malraux.
“La Dernière Chance”
sortira à l’Empire de
Londres le 1er Février
Londres. — Le vendredi lor février prochain,
la grande salle d’exclusivité de la Metro-Gold-
wyn-Mayer à Londres 1’ <i Empire », située à
Leicester Square et qui totalise 3.500 places
commencera les représentations de la production
suisse La Dernière Chance, qui est distribuée
dans le monde entier, à l’exception de quelques
pays, dont la France, par M.G.M.
Jusqu’à ce jour les films continentaux n’a-
vaient été présentés à Londres que dans les
petites salles spécialisées du West End :
« Studio One », « Academy », « Curzon ». Une.
expérience de films français présentés avant la
guerre au « Carlton » (salle Paramount),
n’avait pas donné de résultats concluants, sauf
pour Mayerling qui fut un grand succès.
La projection à P « Empire » d’un film par-
lant étranger est un événement très important
dans la vie cinématographique anglaise. Tou-
tefois, comme le fait remarquer Moore Ray-
mond dans le « Sunday Drspatch », bien que
le dialogue du film soit en neuf langues —
Anglais, Français, Russe, Italien, Serbe, Tchè-
que, Allemand, Polonais et Yiddisch — les
spectateurs anglais pourront suivre facilement
le film, d’abord parce qu’il y a des sous-titres
anglais et puis, parce que trois-quarts du film
sont parlés dans la langue de Shakespeare...
Un délégué du Monopole
Tchécoslovaque négocie à
New Yortc rachat
de 80 FiSms américains
Neiv York. — M. George Janecek, représen-
tant du Monopole Tchécoslovaque du Cinéma,
se trouve actuellement à New York où il est
entré en rapport avec l’organisation officielle
américaine du cinéma pour l’exportation ( Mo-
tion Picture Export Association) .
M. Janecek a déclaré qu’il était prêt à ache-
ter annuellement 80 à 100 films américains
pour être projetés en Tchécoslovaquie. Le paie-
ment serait effectué comptant par l’intermé-
diaire des banques tchèques grâce aux accords
financiers de Bretton Woods.
Le représentant tchèque a précisé que 800 ci-
némas étaient actuellement ouverts en Tché-
coslovaquie contre 1.400 avant la guerre. Pen-
dant son séjour aux Etats-Unis, M. Janecek
achètera également des équipements pour les
salles et les studios ainsi que des produits
chimiques et de la pellicule.
A HOLLYWOOD
“ Ou craint que le retour à le semaine de
travail de 36 heures cause de sérieux troubles
dans les studios. Les chefs des syndicats, à la
suite de cette mesure, ont demandé une aug-
mentation de salaires de 30 %.
— Douglas Fairbanks Jr. devient producteur
indépendant.
Mission Spécial©
Cette production de la Compagnie de Dis-
tribution d-e Films est actuellement au
montage.
Cette réalisation de Maurice de Canonge,
avec Jany Holt, Pierre Renoir, Jean Davy,
Roger Karl, Jean Ycnnel (Sre Cie Fse),
Raymond Cordy, Fernand Fabre, Eiisa Ruis,
Florencie, Maurice Lagrenée, Léo Lapara,
Jérôme Goulven, Gaétan Jor, Maurice Sa-
labert, Liliane Valais, Roger Ratai et Ky-
Duyln est un gran.d film d’espionnage en
deux époques :
L’Espionne, retrace la lutte de l’équipe
Chabrier, du service de Surveillance
du Territoire contre les espions alle-
mands, et Réseau Clandestin où, pen-
dant l’occupation, Chabrier et ses hommes
sont recherchés, traqués et souvent tragi-
quement aux prises avec la Gestapo.
♦
Modification du Décret créant
l’Office Professionnel du Cinéma
4
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Jean Stelii réalise pour Jason
“Histoire de Femmes ” avec Gaby Morlay
L’excellent acteur Lucas-Gridoux
vient d’être engagé pour tourner
l’un des principaux rôles de Panique
que réalise Julien Duvivier.
VERNISSAGE
DE L’EXPOSITION DES
MAQUETTES
W AK HEV! TC H POUR
L’HOMME AU CHAPEAU ROND
Dimanche dernier 20 janvier, a
eu lieu à la Galerie Chabanon,
rue de la Boétie, le vernissage d’une
très intéressante exposition des
maquettes du décorateur Wakhé-
vitch pour la production Alcina
que réalise actuellement Pierre
Billon, L'Homme au Chapeau
rond d’après L’Etérnïd Mari{ de
Dipstoïevsky.
Le Tout Paris cinématographi-
que se pressait dans la Galerie :
MM. Fourré-iCormeray, Directeur
général de la Cinématographie,
Philippe Acoulon, Administrateur
de l’Ô.P.C., Roger Weil-Lorac, Pré-
sident de la Chambre Syndicale
de la Presse Filmée, Paul-Edmond
Decharme, des « Productions Al-
cina », Roland Tuai, (Alexandre
Kamenka, René Le Hénaff, ainsi
que les collaborateurs du film, y
compris les vedettes : Raimu.
Michèle Philippe, /Héléna Man-
son, etc...
JACQUES DE BARONCELLI
VA COMMENCER
LA ROSE DE LA MER
C’est le 4 février que Jacques
de Baroncelli commencera, pour
les films Sirius, la réalisation de
La Rose de la Mer, d’après le ro-
man de Paul Vialar du même nom.
Eric von Stroheim, Roger Pigaut
et Fernand Ledoux ont été enga-
gés pour cette production au sujet
maritime dont les extérieurs se-
ront tournés sur les côtes de la
Méditerranée et les intérieurs aux
studios François-Itr.
UN FILM SUR DOSTOIEVSKY
Nous apprenons que la Société
Ciné-Alliance à qui nous devons
quelques uns des meilleurs films
français de classe internationale
dont Quai des Brumes et J’étais
une Aventurière, prépare actuel-
lement une importante production
basée sur la vie du grand écrivain
russe Dostoïevsky d’après un scé-
nario original de MM. Goul et P.
Stavrov.
= La Société Sport-Films réalisera
vers le 15 avril prochain Monsieur
Chasse, d’après la pièce de Georges
Feydeau,. Le réalisateur sera Willy
Rosier.
Nous sommes dans un superbe
décor de Jacques Colombier érigé
au studio des Buttes-Chaumont
pour le film Histoire de Femmes
que réalise Jean Stelii pour les
Productions Jason. Ce n’est d’ail-
leurs que le titre provisoire du
scénario de Françoise Giroud.
Les jeunes femmes en robe du
soir, les hommes en smoking évo-
luent dans le hall-salon du châ-
teau d’Olivier Dumas-Beaulieu
(Jean Marchât’) ' pendant que celui-
ci va jouer son rôle de séducteur
auprès de sa future belle-sœur.
Ainsi se tourne une scène que
Jean Stelii dirige avec son habi-
tuelle bonne humeur, sans élever
le ton, reprenant, autant de fois
qu’il lui parait nécessaire, les
séquences, afin d’obtenir le tra-
vail impeccable auquel il nous a
habitué en donnant Le Voile Bleu
et, tout dernièrement, La Tenta-
tion de Barbizon actuellement au
montage et dont on dit beaucoup
de bien.
Gabg Morlag, qui retrouve ici le
metteur en scène du Voile Bleu,
bavarde, en attendant de tourner,
avec le directeur de production,
Pierre Danis. Pendant que, sous
la direction de René Gaveau, on
règle les éclairages, Jean-Joseph
l^alier, premier opérateur, et son
assistant. Robert Nerrière, rechan-
gent leur appareil de prises de
vues.
Adieu Chérie.
Réal. : Raymond Bernard.
Auteurs : Scénario de Companeez.
Dialogue de M.-G. Sauvajon.
Ved. : Danielle Darrieux, Louis
Salou, Gabrielle Dorziat, Larquey,
Jacques Betrthier, J.-J. Delbo,
Alice Tissot, Pierre Sergeol.
Prod. : Osso-Roitfeld.
Commencé le 12 novembre 1945.
Dernières semaines de tournage.
Décor <lu Grand Salon.
Illusions (Cinéma - Productions) ,
réalisé par Pierre Chenal, avec Eric
von Stroheim et Madeleine Sologne,
va commencer dans quelques jours.
BOULOGNE
Messieurs Ludovic.
Réal. : J.-P. Lechanois.
Auteur : Pièce de Pierre Seize.
Adapt. et dialogue : J.-P. Lechanois.
Directeur de Production : Marcel
Bryau.
Ved. : Odette Joyeux, Bernard Blicr,
Marcel Herrand, Jean Chevrier et
Jules Berry.
Prod. : Optimax-Films.
Commencé le 16 décembre 1945.
On tourne dans l’appartement de
Lu do.
'ÉP1NÀY-ÈCLAIR
L’Idiot alternativement avec les
Studios de Neuilly.
FRANÇOIS Ier
EN PREPARATION
La Rose de la Mer.
Réal. : Jacques de Baroncelli.
Auteur : Paul Vialar.
Ved .: Fernand Ledoux
Prod. : Sirius.
Les extérieurs seront tournés sur
la Cote d’Azur. Premier tour de mani-
velle très prochainement.
Un éclat de rire près du brasero
où, entre deux scènes, tout h
monde se groupe : c’est Jacque-
line Porel qui a réagi sur une ré-
flexion de Dominique Noliain,
fils de Jean Nohain, neveu de
Claude Dauphin ,( quelle famille!) .
Une toute jeune artiste, décou-
verte du réalisateur, Catherine
Damet, n’est pas en reste long-
temps... Cet esprit de franche
camaraderie, le souci parfaitement
inexistant ici de l’étiquette, d-
prérogatives de telle ou telle ve-
dette, tout cela donne une atmos-
phère de sympathie dans laquelle
chacun est heureux de travailler
et de donner, on en a l’impression
très nette, et elle nous est confir-
mée par les interprètes, le meil-
leur de soi-même.
René Blancard, qui personnifie
le maitre-d’ hôtel d’Olivier, Nas-
siet, en dqcteur indulgent aux
pauvres, Philippe Olive, Cécilia
Paroldi, Yvonne Biron et d’autres
complètent une distribution par-
faitement homogène que Jean
Stelii a bien en mains, qui le
comprend et l'estime.
Les extérieurs, tournés à Per-
pignan et Compiègne et les décors
très divers dans lesquels se dé-
roule l’action, donneront à ce film
un attrait de plus.
Histoire de Femmes (titre provi-
soire).
Réal. : Jean Stelii.
Auleur : Scénario de Françoise Gi-
roud.
Ved. : Gaby Morlay, Jean Marchai,
Jacqueline Porel, Henri Nassiet.
Dir. de Prod. : Pierre Danis.
Prod. : Jason.
Commencé le 12 décembre 1945.
La réalisation continue. Décors
Château d’Olivier.
Jeux de Femmes.
Réal, : Maurice Cloche. ,
Auteurs : Maurice Cloche et Jeanne
Hemme.
Dir. de Prod. : Fred d’Oriengani.
Ved. : Jaeqeus Dumesnil, Hélène
Perdrière, Mila Parély, Saturnin
Fabre, Jeanne Helbling, Pasquali.
Prod. : E.D.I.C. -Essor Cinémat.
Commencé le 18 décembre 1945.
C’est par erreur que le film a été
annoncé comme terminé. Il reste en-
voie une quinzaine de jours de tour-
nage. On tourne actuellement dans le
bureau de Stan.
L’Idiot.
Réal. : Georges Lampin.
Ved. : Edwige Feuillère, L. Coëdel,
L. Salou, J. Debucourt, Marguerite
Moreno, N. Belaieff, Tramel, Syl-
vie.
Prod. : Sacha Gordine.
Commencé le 21 novembre 1945.
Sera tourné ci Eprinay -Eclair à par-
tir de la semaine prochaine.
. sss'flRûTION
La Rose de la Mer.
Prod. : Sirius.
Réal. : J. de Baroncelli.
Sera tourné très prochainement al-
ternativement avec François Pr.
VIVIANE ROMANCE
EST A NICE
ET PANIQUE SE TOURNE
Nice. — Aux studis de la Vie- ]
torine, après une interruption
d’une certaine cLirée, le travail
a repris dans le courant de cette 1
semaine à la suite de l’arrivée à I
Nice de Viviane Romance et du ré- |
tablissement de Michel Simon. !
Un accord étant intervenu avec i
la Production industrielle et la
compagnie distributrice d’électri-
cité, _ à dater du 21 janvier, le cou-
rant sera fourni aux studios sans
restriction de telle manière qu’un
travail normal pourra être assuré.
Espérons que cette mesure ne sera
pas rapportée et que la réalisation
de Panique pourra se poursuivre
sans désemparer.
« P. A. B.
MARC ALLÉGRET
VA COMMENCER PETRUS
Avant de partir pour Bâle où il
doit réaliser le film des Produc-
tions Impéria, Petrus, Marc Allé-
gret va tourner quelques scènes
tournées en extérieurs à Paris et
dans un studio de la capitale. La
distribution réunit les noms de
Simone Simon, Flrnandel, Pierre
Brasseur, Dalio, Abel Jacquin, Si-
mone Sylvestre, Corinne Calvé.
L’Homme au Chapeau rond (ex
« L’Eternel Mari »).
Réal. : Pierre Billon.
Auteur : Dostoïewsky.
Ved. : Raimu, A. Clariond, Gisèle
Casadessus, Jane Marken, Arlette
Méry, Micheline Boudet, Hé’éna
Manson.
Prod. : Alcina.
Commencé le 9 janvier 1946
3'' semaine de tournage. Décor :
Chambre de Michel.
MARSEILLE (Gaumont)
L’Aventure de Cabassou.
Réal. : Gilles Grangier.
Dir. de Prod. : Jean Martinetti.
Ved. : Fernandel, Micheline Fran-
cey, Robert Valtier, Vilbert, Hen-
ry Poupon, Mouriés. Gerlatta.
Arius, Maupi, Fouché.’
Prod. : René Pagnol.
Commencé le 6 décembre 1945.
La réalisation louche à sa fin.
NICE (Victorine)
Panique.
Réal. : Julien Duvivier.
Auteur : Georges Simenon.
Adap. : Ch. Spaak.
Ved. : Viviane Romance, Michel Si-
mon, Paul Bernard.
Décors : PimenoIL
Prod. : Régina.
Commencé le 5 janvier 1946.
Viviane Romance est arrivée. La
réalisation a repris.
EN EXTÉRIEURS
JURA SUISSE
(La Brégine)
La Symphonie Pastorale.
Aut. : André Gide.
Réal. : Jean Delannoy.
Ved. : Michèle Morgan, Pierre Blan-
char, Jean Desailly, Line Noro.
Prod. : Gibé.
Commencé en extérieurs le 14 jan-
vier 1946.
Laurent Ollivier.
BILLANCOURT
BUTTES
SAINT- MAURICE
’tmmmm] cime
RAPHIE
I SE
♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦
POUR LES DIRECTEURS
Le Circuit Gaumont
s'agrandit de quatre
nouvelles salles :
à Lyon, Grenoble, Valence
et Bourg-en-Bresse
L’Assemblée Générale du Syndical des
Propriélaires de Cinémas Indépendants
Toutes les questions actuelles ont
été sérieusement examinées
La branche « Exploitation » de la Société
Nouvelle des Etablissements Gaumont s’est
efforcée, depuis sa fondation, d’aider les dis-
tributeurs de films et, par là-même, de contri-
buer à la diffusion de la production française,
grâce à son organisation moderne et à ses
salles les mieux équipées et les plus confor-
tables qui rayonnent, tant à Paris que dans
les grands centres cinématographiques de
Provin/ce.
C’est ainsi que depuis 1938, la Société
Nouvelle des Etablissements Gaumont (Ex-
ploitation) a présidé au lancement, en exclu-
sivité ou en grande diffusion, à Paris ou en
Province, dans les grandes villes comme Bor-
deaux, Lyon, Nancy, Reims, Toulouse, Saint-
Etienne, etc..., des grand films de la produc-
tion française, depuis La Bête humaine
jusqu’aux Enfants du Paradis en passant par
Le Jour se lève. Battement de Cœur, La Loi
du Nord, Goupi Mains-Rouees, L’ Eternel Re-
tour, Les Visiteurs du Soir, etc..., tout en
assurant la meilleure exploitation à de grands
films étrangers comme Robin des Bois, La
Chevauchée Fantastique, Camarade P., Le
Dictateur.
Prolongeant sa tradition qui consiste à
améliorer son plan de diffusion du film, la
Société Nouvelle des Etablissements Gaumont
vient • d’affermir l’homogénéité de son exploi-
tation en Province en affermant quatre salle-
précédemment gérées par M. Jean Boulin, un
des pionniers du Cinéma Français :
L’ « Eden » de Grenoble.
L’ « Alhambra » de Valefice.
— L’ « Eden » de Bourg.
— L’ « Alhambra » de Lyon.
Ces quatre cinémas, adjoints aux salle
déjà en exploitation dans cette région, for-
ment un tout parfaitement homogène, qui per-
mettra une diffusion complète des chefs-
d’œuvres cinématographiques.
Ainsi, la Société Nouvelle des Etablisse-
ments Gaumont continue sa mission : Servir
le Cinéma Français.
: ♦
Le nouveau Conseil d’ Administration
de la Mutuelle du Cinéma
A la suite de l’Assemblée générale qui s’est
tenue le 15 décembre dernier, le nouveau
Conseil d’administration de la « Mutuelle du
Cinéma » se trouve ainsi composé :
Président : M. Jean Chataigner.
Vice-Présidents : MM. Armand Baubault,
Louis Métayer, Victor Lemoigne, Roger Weil,
Léon Chevalley.
Secrétaire général : M. Gilbert Sarrou.
Secrétaire adjoint : M. Maurice Parisot.
Trésorier général : M. Armand Bardin.
Trésorier adjoint : M. Paul Delaferme.
Archiviste : M. Léon Muller.
Administrateurs :
MM. Léon Baures.
Marcel Bonnard.
Marcel Cétran.
Robert Chavy.
André Cole.
Joseph Déprez.
Eugène Durand.
Gaston Gérard.
Maurice Gleize.
Pierre Tisserand
MM. André Laporte.
Gaston Leneveu.
Robert Lob.
Jean Morain.
Jacques Quesnay.
Fernand Radîgon.
Edmond Stablo-
Bréval.
Henri de Saint-
Girons.
Paul Thomas.
Mercredi dernier, 23 janvier, a eu lieu au
cinéma « Majestic ", boulevard du Temple,
l’Assemblée générale des Indépendants. 354
salles étaient ou présentes ou dûment repré-
sentées.
Après avoir adopté à l’unanimité les rapports,
moral et financier, l’Assemblée a procédé à la
réélection, à l’unanimité, des trois membres
sortants du bureau : MM. Bouché (Oise), Four-
nier (jSeine-et-Oise) et Meusnier (Vienne).
Une modification a été apportée ensuite aux
statuts : l’augmentation des cotisations. Elles
seront dorénavant de 500 frs par an et par
salle pour les propriétaires faisant moins de
25.000 frs de recettes, de l.OOlO frs de 25 à
100.000 frs de recettes et de 2.000 frs pour
une recette supérieure à 100.000 frs.
S. A. C. E. M.
On passe ensuite à .l’examen de la discussion
de l’ordre du jour. M. Mollard entretient les
Indépendants, de la question souvent soulevée
des rapports avec la S.A.G.E.M. A l’unanimité
on vote la suppression des droits d’auteur sur
l’exploitation. Evidemment toute liberté est
laissée aux producteurs de payer ces droits.
La Président recommande aux membres du
syndicat « de ne pas se laisser influencer par
les agents de la S.AjC.E.M. ».
L’Assemblée s’élève ensuite contre les asser-
tions des deux journaux corporatifs du cinéma
imputant aux exploitants la situation actuelle
quant au passage des actualités filmées et pré-
; Commenl les Alliés furent mailres dans
la lutte gigantesque pour les pétroles
;?1P> de l’Irak
Affichette en couleurs 60x80 conçue par Claire Fine!
sous la direction de G. de Boissière, chargé de
la propagande des films du Ministère de l’Information
Britannique en France et imprimée par La Ciné-
matographie Française pour les documentaires du
Service d’information Britannique (Section Film).
cise que cette situation est dûe uniquement
aux éditeurs des journaux filmés qui par leur
cartel et les prix prohibitifs empêchent, la
moyenne et petite exploitation, de passer les
actualités.
LE SEPT POUR CENT
Le Président Mollard, après lecture d’une
lettre de M. le Ministre de l’Information, en
date du 7 janvier 194(5, annonce que le 7 %
étant officiellement supprimé, il y aura lieu
de régler aux distributeurs la différence des
sommes qui leur revient, mais seulement lors-
que les producteurs auront abandonné leurs
prétentions du partage du 7 % actuellement
bloqué.
LOCATION
Afin de permettre à la petite et moyenne
exploitation de vivre, l’Assemblée décide d’en-
treprendre, auprès des Pouvoirs Publics et des
organismes intéressés, des démarches en vue
d’obtenir la location au forfait pour tous les
films traités avec les salles faisant moins de
25.000 frs de recettes.
TAXES MUNICIPALES ET D’ÉTAT
Malgré la détaxation provenant de la révi-
sion des paliers, beaucoup d’exploitants, par
suite de la possibilité qu’ont les municipalités
de faire passer les salles au tarif supérieur,
paient actuellement plus cher qu’avant la dé-
taxation. L’Assemblée demande la suppres-
sion de l’additif permettant aux municipalités
d’augmenter les tarifs, et la création d’un tarif
uniforme pour toute la France.
De plus, à partir du 1er mars prochain, les
exploitants du Syndicat des Indépendants dé-
duiront, pour l’établissement du pourcentage dû,
la taxe de 17 %, la taxe de 1 % et la taxe
locale qui atteint parfois 1,50 % ce qui porte
à 19,50 %. Dans ce dernier cas, le pourcentage
total à déduire.
CENSURES LOCALES
Les Indépendants protestent avec énergie
contre les membres de différents groupements
politiques ou confessionnels, qui prétendent in-
terdire certains films possédant pourtant le
visa de censure. Les exploitants veulent essen-
tiellement passer à leur programme les films
de leur choix.
FÉDÉRATION NATIONALE
A une question posée par un délégué de
province au sujet de la position du Syndicat
vis à vis de la Fédération, le Président précise
que « les Indépendants ont quitté la dite
Fédération parce qu'ils ne pouvaient pas être
représentés au bureau ». Il ajoute que « le
jour où des représentants du Syndicat des
Indépendants participeront aux travaux du
bureau Fédéral, le Syndicat reprendra sa place
au sein de la Fédération pour l’unité souhai-
table de l’exploitation française ».
«
1.120 Exploitants Anglais
nont pas satisfait au quota
Londres. — Il vient d’être révélé que 1.120
exploitants anglais n’ont pas satisfait, pour
l’année cinématographique du 1er octobre 1944
au 31 septembre 1945, aux obligations du
quota, c’est-à-dire ont manqué de projeter
dans leurs salles un minimum de 15 % de
films britanniques.
Seulement 37 des salles en défaut appar
tenaient au Groupe Rank.
6
♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦
CIIMEP
rapme cxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxs
Le « Pallié » de Nancy, complètement transformé,
apporte à cette ville line vaste salle de cinéma
moderne. La photographie a été prise la semaine
de réouverture. (Directeur : M. Berroyer.)
CRÉATION D’UN SYNDICAT
UNIQUE DES DIRECTEURS DE
CINEMA RHIN ET MOSELLE
♦
A la suite de deux assemblées tenues l’une
à Metz le 15 et l’autre à Strasbourg le l(i jan-
vier 1946, les directeurs de cinémas des dépar-
tements du Haut-Rhin et de la Moselle ont
décidé la création d’un syndicat unique en rem-
placement de l'Association des Exploitants
cinématographiques d'Alsace et de Lorraine et
du Syndicat des Directeurs de cinémas de la
Moselle.
Le comité de cette nouvelle organisation syn-
dicale qui a été nommée Syndicat des Direc-
teurs de Cinémas de Rhin et Moselle est le
suivant :
Président : M. Xardel, « Cinéma-Palace »,
à Metz.
Vice-Présidents : M. Haudenschild, « Cinéma-
Capitole », à Strasbourg (B.-R.) ; M. Freybur-
ger, « Cinéma-Eden », à Colmar (H. -R.).
Secrétaire : M. Arendt, « Cinéma-Populaire »
d’Amnéville, à Metz.
Trésorier : M. Josse, directeur du « Cinéac »,
à Strasbourg (B.-R.).
Membres : M. Wintrich, directeur, à Erstein,
pour le Bas-Rhin ; M. Holweck, directeur, à
Thann, pour le Haut-Rhin ; M. Ginter, directeur
du cinéma « LT. T. », à Thionville, pour la Mo-
selle.
Le siège de la nouvelle organisation est à
Metz, 33-37, rue Serpenoise, où toutes les cor-
respondances doivent être adressées.
SYNDICAT NATIONAL DES CADRES
ET MAITRISE DE
L’EXPLOITATION CINÉMATOGRAPHIQUE
L’Assemblée Générale du Syndicat des Cadres
et Maîtrise de l’Exploitation Cinématographique,
se tiendra le :
Vendredi 8 février, à 9 h. précises
Au cinéma « Marbeuf » 34, rue Marbeuf,
Paris (8e)
Etant donné les questions particulièrement
importantes devant être traitées ce jour là, il
est indispensable que tous adhérents de notre
Syndicat soient présents à cette Assemblée.
Le Secrétaire général adjoint :
Cl. Ch. Moulins.
SYNDICAT DES EXPLOITANTS
EN FORMAT REDUIT
RÉUNION DU CONSEIL
DU 16 JANVIER
Le Syndicat des Exploitants Propriétaires de
Salles en 16 mm. de France et des Colonies a
réuni en conseil mercredi 16 janvier 1946 un
certain nombre d’exploitants actifs et compé-
tents sur toutes les questions intéressant le
format rural.
Les graves questions qui menacent l’exploi-
tation du cinéma dans les campagnes ont été
débattues avec âpreté.
L’une des principales est la question des
fraudes. La plupart des exploitants autorisés
et munis de cartes professionnelles sont d’hon-
nêtes gens, conscients de leurs devoirs mais
aussi de leurs droits. Tous s’étonnent et
s’alarment de voir les pouvoirs publics ne pas
s’intéresser à cette forme d’exploitation ciné-
matographique rurale. Admettant le principe
démocratique de la liberté commerciale, ils pro-
testent contre le fait qu’un trop grand nombre
d’individus donnent clés représentations soit-
clisant gratuites et se déplaçant continuelle-
ment, échappent à tous les contrôles.
Le Syndicat rappelle à. ses adhérents le de-
voir professionnel qu’ils ont d’accepter les
charges et taxes qui pèsent sur nous et qui,
cspérons-le, seront bientôt allégées de façon
importante.
En ce qui concerne la taxe de 7 % appelée
fonds de soutien, le moins nue l’on en puisse
dire, c’est qu’il « n’a rien soutenu » et surtout
qu'il n’a nullement aidé l’exploitant et la pro-
fession en général. Le Syndicat prend la déci-
sion de toujours la décompter sur les borde-
reaux de recettes mais de ne pas le verser, pas
plus d’ailleurs que les droits d’auteurs, des
mesures devant bientôt être prises à ce sujet.
La fédération des Syndicats prochainement se
réunira et cette question fera l’objet d’un im-
portant débat.
Des questions annexes non moins importantes
ont été étudiées.
La réunion d’une Assemblée Générale, pri-
mitivement fixée au 30 janvier a été reportée
pour les commodités de convocation au 6 fé-
vrier 1946. Nous espérons qu’à l’occasion de
cette Assemblée l’actif syndicat du 16 mm. dont
le bureau est presque uniquement composé
d’hommes jeunes, sera en mesure d’annoncer
de premiers et intéressants résultats, qui prou-
veront une fois de plus, que la diffusion du
cinéma en France est un problème qui n’a pas
été ignoré.
Luc Roy.
♦
AU SUJET DES
NOUVEAUX PALIERS
La question des Tarifs
Nous avons publié les nouveaux tarifs
concernant le nouveau barème des taxes
locales. Cette première détaxation de la petite
exploitation est un premier résultat, en atten-
dant une plus grande amélioration de la taxe
de 18 % qui doit avoir lieu incessamment.
Malheureusement, il est à constater que de
nombreuses municipalités trouvant leur res-
sources insuffisantes, ont décidé de passer au
tarif N° 3. Nous conseillons vivement à tous
nos camarades touchés par les augmentations
de tarifs d’intervenir auprès du Maire de leur
commune en lui demandant, devant la situa-
tion de l’exploitation rurale, de vouloir bien
reconsidérer la question. Que tous nos confrères
qui se trouvent dans ce cas, veuillent bien nous
le faire savoir rapidement pour que nous puis-
sions agir utilement pour la défense de leurs
intérêts.
Le Secrétaire de la Propagande.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
DU 6 FÉVRIER
Convocation
Cher Collègue,
A la réunion de notre Bureau du 9 jan-
vier dernier, il a été décidé de convoquer
tous nos adhérents à une assemblée géné-
rale extraordinaire, pour le 30 janvier pro-
chain, motivée par la nouvelle loi sur les
créations de commerces et portant en ce
qui nous concerne sur les créations et exten-
sions de salles cinématographiques.
Vu les décisions qui en découlent et pri-
ses par le Ministère de l’Information, ainsi
que notre situation présente devant les Ac-
tualités, les minima-garantis, les taxes et
les auteurs, nous avons reporté la date de
cette assemblée générale extraordinaire au
mercredi 6 février prochain, afin de pou-
voir mettre tous nos camarades au courant
des décisions qui seront (irises par l’ensem-
ble de la Fédératon du Cinéma devant se
réunir le 31 janvier 1946
Nous souhaitons qu’elles seront favora-
bles à notre exploitation et c’est pourquoi
nous vous invitons à venir à notre assem-
blée générale du 6 février 1946, à 14 h. 30,
Grande Salle de Réunion.
ORDRE DU JOUR :
Lecture du procès-verbal de l’assemblée
générale du 28 novembre 1945.
Créations et extensions de salles ciné-
matographiqr ->s.
Examen des questions importantes : Ac-
tualités, minima garantis, taxes, auteurs.
Fixation des droits d’admission au Syn-
dicat pour 1946 (adhésion, cotisation).
Formation des groupements régionaux.
Comptabilité régionale.
Questions diverses.
Devant l’importance des questions ci-
dessus, nous pensons que vous viendrez
tous nombreux à cette assemblée. Nous
espérons qu’il vous sera possible de vous
déplacer à cet effet et vous remercions à
l’avance des efforts q'ue vous ne manque-
rez pas de faire en, la circonstance.
Veuillez agréer, cher collègue, l’expression
de nos meilleurs sentiments.
Le Président :
M. -A. Bonnet.
APPEL AUX
EXPLOITANTS DE 16 m/m
Cher Collègue,
ATTENTION!
Depuis le 1er janvier, la liberté commer-
ciale est remise en vigueur. Qu’allez-vous
faire pour défendre vos intérêts?
Avec cette loi, rien n’empêche un autre
concurrent de venir s’établir là où vous ex-
ploitez. Accepterez-vous de vous laisser léser
sans rien dire?
Jusqu’ici, vous avez pensé que se syndi-
quer était inutile, eh bien non ! Il faut nous
grouper tous afin d’être une force qui ne sera
plus ignorée des Pouvoirs Publics.
Adhérez sans retard à notre Syndicat;
c’est votre vie commerciale qui est en jeu.
et quatre cents francs seront peu de choses à
côté de ce que vous risquez de perdre.
Adressez immédiatement votre accord au
Syndicat des Propriétaires de Salles en For-
mat Réduit de France et des Colonies, 92.
Champs-Elysées, Paris (8e). Compte Chèques
Postaux : Paris 711-10 : M. A. Bonnet, 58,
rue d’Hauteville, Paris (10e). Prière de joindre
une photographie.
rTTiiixxxuxrrxxixxxxxxj
ISE
LA QUESTION DES ACTUALITES
LE
SYNDICAT FRANÇAIS DES DIRECTEURS
SE POURVOIT EN CONSEIL D’ÊTAT
L’arrêté du 28 décembre 1945 du Contrôle des
Prix portant homologation du minimum obli-
gatoire pour les Actualités étant contraire à
la loi du 26 octobre 1940, toujours en vigueur,
Nous recevons la lettre suivante:
Je prends connaissance dans votre numéro
1.139 du 12 janvier de l’arrêté que M. le minis-
tre de l’Information et M. le ministre de l’Eco-
nomie nationale ont cru opportun de prendre
au sujet des Actualités.
Il est intéressant de noter que, bien que les
conditions de location soient conçues et basées
sur le principe scandaleux du pourcentage
le Syndicat Français des Directeurs de Théâ-
tres , Cinématographiques se pourvoit en Conseil
d’Etat.
flanqué d’un coquet minimum de garantie (ou
peut-être justement pour cette raison), il n’est
fait aucune allusion dans le texte de leur arrêté
de la définition professionnelle et très perti-
nente de « minimum de garantie ».
On nous dit : « Les montants des recettes
de location hebdomadaire des films d’actualités
de. format standard 35 mm. résultant de l’ap-
plication des taux fixés à l’article premier du
Gi
ilbert Gil
dans
Le Dernier Sou,
film
d’André
Cayatte
qui vient
de sortir
au
« Max
-Linder ».
{Domaines.)
présent arrêté ne devront pas être inférieurs
aux chiffres ci-après » :
Que c’est long à lire tout cela, ne trouvez-
vous pas ? Décidément le iC.O.I.C. a laissé dans
les sphères supérieures et tout-puissantes de
notre profession, un style bien particulier dont
nous aurons de la peine à nous débarrasser.
Il y a bien l’accent «gendarmique» en France,
pourquoi n’y aurait-il pas un style « coïeiste »?
Il est vrai que le premier doit son succès à son
effet comique. Mais qu’y a-t-il de plus nuancé
que le comique ? N’avons-nous pas Bach et
Paul Meurisse ?
La Direction générale de la Cinématographie,
elle, délaisse les circonlocutions pour les con-
tradictions.
Je remarque en effet dans son communiqué
très officiel les deux phrases suivantes :
1° « le régime de concurrence est rétabli » ;
2° « afin d’éviter des procédés commerciaux
de concurrence déloyale, le tarif de location
pratiqué devra être conforme aux dispositions
de l’arrêté du 2 décembre 1945 ».
Avouez que c’est assez cocasse. La Direction
générale se soucie de mettre la production des
Actualités à l’abri d’une hypothétique con-
currence déloyale, en l’autorisant à nous as-
sommer par des conditions prohibitives et anti-
commerciales. Ne s’aperçoit-elle pas que de
cette façon elle supprime la concurrence tout
court, même la bonne ? En réalité, celui-ci est
le but h atteindre, mais on n’ose pas l’avouer
sincèrement, loyalement.
En d’autres termes (vous voyez comme le
communiqué de la Direction générale est logi-
que). pour rétablir la concurrence dans une in-
dustrie qui était jusqu’à ce jour le monopole
d’un seul producteur, on fixe pour l’ensemble
des différents producteurs actuels un prix uni-
que avec interdiction formelle de nous accorder
des conditions inférieures (c’est-à-dire moins
injustes).
Si le consommateur n’est pas content, cela
n’a aucune importance. Est-ce qu’on l’a consulté
pour établir les prix ? Non ? Eh bien alors, il
n’a qu’à se taire.
En somme, ce que les Exploitants ne sont ja-
mais arrivés à comprendre, c’est que depuis
Vichy ils ont changé de métier. (A la Libération
ils ont bien cru revenir à leur premier état,
mais ce n’était qu’une fausse alerte.) Ils sont
devenus, depuis 1941, d’une part des agents col-
lecteurs du fisc, et d’autre part des agents assu-
reurs pour la production.
En effet, qu’est-ce que ce cartel de l’Actua-
lité que l’on voudrait nous imposer ? Tout sim-
plement une rente annuelle que nous devons
assurer au producteur d’Actualités, quitte à lui
verser, bien entendu, de substantiels supplé-
ments lorsque le succès commercial d’un film
combiné à l’effort publicitaire que nous aurons
DEUX LETTRES DES SYNDICATS D’EXPLOITANTS
Trois lignes terminant la semaine dernière une
interview de M. Weil-Lorac, où il émettait l’es-
poir que la question des Actualités pourrait être
abandonnée par les Directeurs, a soulevé la pro-
testation, tant du Syndicat des Indépendants que
Syndicat Français
des Directeurs
de Théâtres Cinématographiques
Monsieur le Directeur.
Nous avons pris connaissance avec le plus
; grand étonnement de l’article que vous avez
fait paraître en première page dans votre nu-
méro du 19 janvier, sous le titre : « Les
Exploitants continuent la grève des Actuali-
I tés ».
Puisque, comme vous le dites, votre rôle n’est
pas de prendre parti mais d’informer, nous
I vous apportons les précisions suivantes, qui.
étant un apport appréciable à vos éléments
d’information, seront, je n’en doute pas, pu-
ll bliées dans le prochain numéro de votre jour-
nal à la même place et dans les mêmes carac-
tères que l’article en question.
Tout d’abord, dites-vous, les tarifs d’actua-
ij lités homologués ne permettent aucun béné-
| flee aux éditeurs : nous ne comprenons pas,
si cela est vrai, qu’il y ait des éditeurs assez
peu commerçants pour se lancer dans une en-
j treprise reconnue par avance comme ne pou-
! vant donner aucun bénéfice. A moins que ce
ne soient des philanthropes...
Vous dites ensuite que les exploitants ne
tiennent aucun compte des désirs du public.
Nous sommes les seuls qualifiés, en tant que
Syndicat des Directeurs de salles pour vous
affirmer que le public ne réclame nullement
les actualités.
Les quelques rares spectateurs qui font une
observation au directeur comprennent très bien
notre position dès que nous leur expliquons
que l’augmentation des tarifs et le reclassement
des salles demandés par la Chambre Syndicale
de la Presse Filmée nous obligeraient à passer
dans de nombreuses salles des journaux filmés
qui, en fait d’actualité, ne seraient que des
rétrospectives.
Vous annoncez par ailleurs que 850 salles
de France et d’Afrique du Nord - sans
compter les circuits — sur 4.000 ont traité les
actualités. Nous affirmorfs 'catégoriquement
que ce chiffre est très exagéré.
Enfin, les Exploitants, dites-vous, devront
céder! Vous avancez là une chose bien inexacte.
En effet, les Directeurs de salles savent bien
que 'si ils cédaient, s’ils acceptaient de payer
aujourd’hui un minimum de 2.400 francs, ce
minimum pourrait passer dans les mois à ve-
nir à 3.000, 4.000 francs ou même davantage.
Ils savent aussi que la loi du 26 octobre 1940,
toujours en vigueur, prévoit que la location
des films se fait au pourcentage, sans obli-
gation de minimum garanti.
Il nous semble que le public se passant très
bien des actualités et risquant, si la situation
se prolonge, de prendre l’habitude de ne pas
OBSERVATIONS D’UN DIRECTEUR PROPRIÉTAIRE
SUR LES TARIFS DES ACTUALITÉS
du Syndicat Français. Nous publions ci-dessous
la lettre que nous ont adressée MM. Douvin,
Secrétaire général du Syndicat Français, et
Mollard, Président du Syndicat des Indépen-
dants.
les voir, même si les prix homologués venaient
à disparaître, de nombreuses salles ne pré-
senteraient plus de journaux filmés à leur
clientèle.
D’ailleurs, nous luttons depuis la Libération
pour revenir au régime d’avant-guerre et vous
n’ignorez pas qu’à cette époque beaucoup de
salles ne projetaient pas d’actualités. Elles ne
sont passées dans toutes les salles qu’en vertu
de la contrainte exercée par les occupants et
le gouvernement de Vichy et, depuis cinq ans,
les spectateurs ne les ont pas demandées mais
subies.
Nous ajouterons que si le prix des actuali-
tés n’est qu’au coefficient 3 par rapport à 1939,
le prix des places, lui, est au coefficient 2. En
effet, une place de 6 francs avant-guerre se
vend maintenant 20 francs, mais la place de
6 francs représentait en 1939 5 francs de net,
une place de 20 francs représente maintenant
10 francs de net et les films traités en 1939, à
28 % en moyenne, sont payés maintenant
42 % en moyenne. Concluez...
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’as-
surance de mes sentiments distingués.
Pour le 'Comité Directeur :
Le Secrétaire général,
Henri Douvin.
Syndicat des Propriétaires
de Cinémas Indépendants
Monsieur,
Nous protestons énergiquement contre le
caractère partial et presque irrévérencieux de
votre article intitulé : Les exploitants conti-
nuent la grève des actualités. Que M. Weil-
Lorac se fasse plaisir en annonçant que 850
salles passent les actualités alors qu’il n’y en
a pas la moitié, libre à lui. Les exploitants
tiennent beaucoup compte de leur clientèle. A
tel point qu’ils se refusent au moins dans les
grandes villes à passer des actualité en 3e ou
4” semaine, comme nous le suggère délicatement
M. Weil-Lorac pour le même prix des pre-
mières semaines tout dernièrement. D’autre
part. M. Weil-Lorac qui en l’occurence fait
office d’agent de publicité du cartel des jour-
naux filmés sait pertinemment que les prix
imposés sont inaccessibles à ISO % des salles de
cinéma. Quant à votre estimé journal qui nous
a habitués à davantage d’objectivité, il ne de-
vrait pas terminer cet article de propagande,
en imprimant : or, il semble que les exploi-
tants devront céder, d’autant plus que dans
certaines salles, le public a manifesté son
désir de voir les actualités ».
Les exploitants ne céderont pas, parce que
les prix imposés par le cartel sont trop chers,
et si le public est privé d’actualité c’est de la
faute uniquement des Maisons d’actualités.
Le Président : Mollard.
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
CINE
RAPHIE
ISE
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
Eue image du grand film en couleurs Missions
Secrètes (Western Approaches), production
Crown Film Unit (1944) réalisée par Pat Jackson,
qui passe en exclusivité au « Cinéphone-EIysées ».
(Films Rfehebc.)
supporté nous vaudra une recette exception-
nellement élevée.
Le fisc, qui n’aura rien fait pour nous aider,
touchera ce jour là un chèque plus lourd que
d’habitude. Pourquoi le producteur d’Actualités,
qui n’aura pas moins fait que le fisc, ne tou-
cherait-il pas lui aussi un bon petit supplé-
ment ?
Au fond, ce sont des parasites tous les deux
Car le laïus du marchand d’Actualités qui vou-
drait nous faire croire que la valeur de son
journal filmé a une importance quelconque
sur le résultat final de la recette est un argu-
ment offensant pour nous. Il implique de sa
part la persuasion que nous ne connaissons
pas notre métier ou que nous sommes tous des
« minus habentes ».
En effet, pour citer un exemple, quand j’ai
passé Le Dictateur j’aurais pu supprimer l’Ac-
tualité sans perdre une seule entrée ; le jour
où je passe un navet je peux y coller une Ac-
tualité en couleurs, cela n’empêchera pas les
clients d’aller chez mes collègues.
Pour en revenir au fond du sujet, je com-
prends que le ministère de l’Information, qui
ne doit pas s’appeler de la Propagande (mais
non parce qu’il n’en fait pas, tienne à sur-
veiller et à diriger le Cinéma et tout particu-
lièrement les Actualités cinématographiques.
Autrement comment pourrait-il disposer de nos
écrans pour faire, sans nous demander notre
avis, sa petite publicité hebdomadaire ?
Mais ce que je comprends moins, c’est que
nous, exploitants, dont on dispose avec la plus
grande désinvolture, soyons encore obligés de
paver la publicité gouvernementale.
Je lis dans la presse quotidienne d’informa-
tion qu’un crédit de plus d’UN MILLIARD est
prévu au budget des dépenses civiles (exercice
1946) pour l’achat et l’entretien des automo-
biles des ministères, que dix mille soutien-gorges
ont été commandés nnr le ministère de la
Guerre pour les AF. A T., ainsi que 32.000 mu-
settes pour masques à gaz, etc.
Puisque le gouvernement prévoit à son bud-
get ces dépenses, qu’il juge sans doute très uti-
les, pourquoi ne pourrait-il pas se payer aussi
sa réclame cinématographique, au lieu de don-
ner son approbation et son appui à une ma-
nœuvre d’un caractère franchement antipathi-
que et en contradiction formelle avec l’appli-
cation du programme du C.N.R. nui a valu au
gouvernement le vote de la Nation ?
Maintenant considérons le point de vue du
client. Depuis cinq ans nous lui crispons les
nerfs avec des Actualités en dessous de tout
et des documentaires innommables. Vovez-vouc
dans ce cartel des Actualités un encouragement
à l’amélioration de la qualité? Moi pas. Ce
but ne pourrait s’obtenir que par la concur-
rence ; or on la supprime.
Allons, les roupilleurs de salles obscures ont
encore devant eux de belles occasions de ne
nas se réveiller ! Et ceux qui aiment vraiment
le cinéma pourront encore nourrir pendant
longtemps le regret des premières parties
d’avant-guerre.
Quant à nous, exploitants, rien n’est changé.
On nous ignore. On dispose de nous et de nos
affaires sans nous consulter. En un mot, nous
ne comptons plus. Jusqu’à quand ?
Louis Donna,
Directeur du « Savoy-Cinéma » d’Aix-les-Bains.
JUGEMENT CONTRADICTOIRE
DépartéVnent de la Sarthe
Arrondissement du Mans.
Extrait des minutes du greffe de justice de Paix
du premier canton.
République Française, au nom du peuple fran-
çais :
Le tribunal de la Justice de Paix, du. premier
canton du Mans, en son audience publique du jeudi
six décembre mil neuf cent quarante-cinq, à quinze
heures au lieu ordinaire eles séances, prétoire com-
mun eles justices de paix eles trois cantons du Mans,
Palais ele Justice élu Mans.
Sous la présidence ele M. François Thomas, juge
ele Paix élu premier canton élu Mans.
Assisté de Maître Raymond Lenoir, Greffier ele
la dite Justice ele Paix.
A rendu le jugement dont la teneur suit après
les qualités ci-après.
Entre : M. Bealay, elirectcur élu Cinéma Rex,
demeurant au Mans, elemze rue Léo Dliles.
Demandeur comparant par Maître Chaumont, avo-
cat au barreau élu Mans, d’une part.
Et : M. Pont, Directeur élu cinéma Palace, demeu-
rant au Mans, cent quatre avenue Th i ers.
Defendeur comparant par Maître Assicot, avocat
au barreau élu Mans, d’autre part.
Faits : suivant exploit eie Maître Lesage, huissier
au Mans, en date eiu. treize juillet mil neuf cent
quarante-cinq, enregistré, le demandeur a fait citer
le défendeur à comparaître devant M. le Juge ele
Paix ele céans à l’audience du dix-neuf juillet mil
neuf cent quarante-cine[ est-il dit en ce exploit
attenelu que le cinéma « Palace » ele la Ferté Ber-
nard exploité par un sieur Morel a été mis sous
"équestre par arrêté préfectoral en elate du sept dé-
cembre mil neuf ccnt ejuarante quatre.
Attendu que cet arrêté a désigné le l'éejuerant
comme administrateur séquestre.
Attendu eme le sieur Pemt prenant prétexte ele
ces faits a fait courir le bruit que c’était M. Bea-
lay epii avait fait prendre cette mesure de séquestre,
motifs pris de ce que M. Morel n’aurait pas voulu
lui céder son exploitation.
Attendu, que notamment le mardi premier mai
1945 vers quinze heures, avenue Thiers au Mans
le sieur Pont a déclaré qu’il avait répandu ce bruit
dans des maisons de distributions de films à Paris
et qu’il était en effet persuadé que M. Bea’ay avait
fait mettre l’exploitation du M. Morel sous séquestre
parce que M. Morel n'avait pas voulu lui vendre
son affaire.
Attendu que ces propos diffamatoires causent un
grave préjudice au réquérant. Par ces motifs et tous
autres à suppléer même d’office.
S’entendre le sieur Pont condamner à payer au
requérant la somme de cent mille francs à titre de
dommages intérêts pour les causes sus-énoncées.
S'entendre, en outre, condamner aux dépens.
Subsidiairement et en cas de dénégation, voir au-
toriser le requérant à rapporter par témoins la
preuve du fait ci-après : « Le 1er mai 1945, vers
15 heures, avenue Thiers, au Mans, le sieur Pont
a déclaré qu’il était persuadé que M. Bealay axrait
fait mettre sous séquestre l’exploitation du cinéma
de M. Morel, de La Ferté-Bernard. parce que M. Mo-
rel avait refusé de vendre son affaire à M. Bealay.
M. Pont a déclaré, en outre, qu’il avait répandu
EST -CE
UN ANGE
ces bruits dans les maisons de distribution de
films à Paris.
Voir réserver les dépens en cas d’enquête.
Dont acte sous toutes réserves.
Faits : qui sont relatés dans la citation introduc-
tive d’instance annexe au jugement ordonnant en-
quête en date du quinze novembre mil neuf cent
quarante cinq.
A l’appel de la cause, le demandeur par son
mandataire, a repris et développe les conclusions
de l’exploit introductif d’instance en demandant
l’adjudication pure et simple à son profit sollici-
tant, en outre, de M. le Juge de Paix qu’une
enquête soit ordonnée.
En réponse, le défendeur par son mandataire, vu
les faits à lui imputer par le demandeur acceptait
l’enquête sollicitée.
A cette audience, M. le Juge de Paix de céans
ordonna une enquête pour le vingt-neuf novembre
mil neuf cent quarante-cinq. A ladite audience,
deux témoins du côté du demandeur furent en-
tendus.
Puis l’affaire fut mise en dé’ibéré et à l’audience
de ce jour, M. le Juge de Paix de céans a rendu
le jugement contradictoire suivant :
Vu l’exploit introductif d’instance.
Vu le jugement ordonnant enquête et l’enquête.
Ouï les parties par leurs mandataires, en leurs
explications et moyens de défense.
Attendu que de l’enquête à laquelle i’ a été pro-
cédé, il résulte bien que Pont a tenu les propos
qui lui sont reprochés.
Attendu que Pont invoque pour sa défense qu’il
avait de bonnes raisons de penser que ce qu’il
disait était vrai, mais qu’il ne peut rapporter la
preuve de ce qu’il avance. Que dans ces conditions
il a commis une lourde faute.
Attendu que le préjudice causé à M. Bea’ay est
purement moral et que la somme de cent mille
francs, par lui réclamée, est beaucoup trop élevée
et peut être ramenée à dix mille francs.
Attendu que sa demande d’insertion est justifiée
Par ces motifs, et jugeant en premier ressort :
Disons que Pont paiera à Bealay la somme de dix
mille francs à titre de dommages-intérêts.
Ordonnons l’insertion du présent jugement in-ex-
lenso dans les journaux I.e Film Français et La
Cinématographie Française. Condamnons Pont aux
dépens.
Ainsi juge et prononce publiquement les jour,
mois et an susdits.
Thomas,
Juge de Paix.
Lenoir.
Greffier de Paix.
Par Nous, Henri-François Thomas, Juge de Paix
du Premier Canton du Mans.
Assisté de Maître Raymond Lenoir, Greffier de
ladite Justice de Paix.
En marge de cette minute se trouve la mention
de l’enregistrement ci-après littéralement transcrite.
Enregistré au Mans.
Actes judiciaires.
Le douze décembre mil neuf cent quarante-cinq.
Folio : soixante-sept.
Numéro : vingt et un.
Reçu : 500 francs.
Le Receveur,
Signé : Poirier.
MANDEMENT :
EN CONSEQUENCE.
Le Chef de la République Française.
MANDE ET ORDONNE :
A tou.s Huissiers sur ce requis de mettre le présent
jugement à exécution.
Aux Procureurs Généraux et Procureurs de la
Répub'ique près les tribunaux de première instance
d’y tenir la main.
A tous Commandants et Officiers de la Force
Publique de prêter main-forte lorsqu’ils en seront
légalement requis.
EN FOI DE QUOI, la présente Grosse a été signée
et délivrée, après avoir été certifiée conforme et
collationnée sous le Sceau de la Justice de Paix
du Premier Canton du Mans, par le Greffier de
ladite Justice de Paix, soussigné.
Pour Première Grosse :
Le Greffier.
Signé : Illisible.
JULIEN-J. LONDON CREE PUBLIACTION
UNE ORGANISATION TECHNIQUE
DE PUBLICITÉ
AU SERVICE DE L’INDUSTRIE DU FILM
Notre excellent confrérie Julien-J. London
qui assura, avant son arrestation par les auto-
rités nazies, les fonctions de chef de la propa-
gande et des ressources aux Œuvres sociales
du Cinéma, se remet du pénible accident dont
il fut victime en mai dernier.
Reprenant son activité d’avant-guerre, Julien
J. London vient de créer Publiaction, un or-
ganisme de publicité spécialisé pour répondre
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exploitants et toutes firmes cinématographi-
ques (campagnes de presse, lancements, créa-
tions et fabrication de tous matériels, édition,
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Le siège de Publiaction est 28, avenue Hoche,
Paris (8e) ; téléphone Carnot 31-57.
IV* 1141
du 26 janvier 1 946
publié sous la direction technique de
A. -P. RICHARD
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annuels de TECHNIQUE ET MA TERIEL
France et Colonies : 75 fr.
Etranger (Union Postale) : 1 1 0 fr.
Autres Pays : 1 50 fr.
TECHNIQUE
ET
MATERIEL
TECHNIQUE DE LA PRISE DE VUES
LE TEMPS DE POSE ET LE DÉVELOPPEMENT
par A. P. RICHARD
Dans un récent article paru dans la rubrique
technique d’un journal cinématographique
français, nous avons trouvé l’exposé du temps
de pose en cinématographie.
Il y était dit que l’image et le son sont déve-
loppés à gamma constant. Ceci est pratique-
] nient vrai pour le son, mais ne l’est pas pour
l’image, car il n’existe pas en Europe de labo-
ratoire développant à gamma invariable.
Des morceaux d’essais prélevés sur les scènes
i sont préalablement testés à la machine, le temps
de développement de la bande étant ajusté
i pour l’obtention de clichés agréables. De cette
méthode, il découle qu’en général le gamma fac-
teur des contrastes oscille entre 0.60 et 0,80
ou plus.
Il y a quelques années on développait pour
la valeur moyenne de 0,60. En ce moment
cette valeur est passée à 0,70, 0,80. Il y faut
noter que la granulation augmente avec le
gamma. Pour cette raison nous crovons ou’il
y a lieu de limiter le facteur gamma à 0,65, 0,70.
Le meilleur moyen de se rendre compte de
la valeur à adopter avec une émulsion déter-
minée, est de faire une prise de vue sur un
fond uni de couleur claire et d’en examiner
l’image en projection. La même sensation
peut-être produite par la photographie d’un
sujet brumeux, 5 faible contraste.
I En ce qui concerne l’établissement du temps
de pose par cellule photo-électrique, il semble
que les principes élémentaires de la sensito-
métrie aient été oubliés. De même, on est tenté
de croire que les travaux de Geldberg, Lobel,
Abribat, etc. ne présentent pour le cinéaste
qu’un faible intérêt.
Lobel notamment a montré pratiquement
! pour des sujets allant de faibles à très grands
contrastes quels étaient les écarts des lumino-
sités utiles, c’est-à-dire les luminosités ex-
trêmes pour lesquelles il est nécessaire de per-
cevoir les détails. Le même auteur donnait
l’exemple d’un pont par temps ensoleillé, où
il était nécessaire de distinguer des détails
sous l’arche du pont, et dans la partie exté-
rieure de la chaussée éclairée violemment par
le soleil Un tel sujet dit à ïrands contrastes
exige, même avec une émulsion à grande lati-
tude de pose une appréciation très juste du
temps de pose.
En cinématographie, on ne tient aucun compte
des luminosités utiles, qui caractérisent un
sujet. L’opérateur se fie à la latitude de pose
et cherche simplement à avoir un cliché de
densité moyenne, qui permette un tirage in-
dustriel rapide.
Le laboratoire travaille les clichés négatifs,
de manière à pouvoir effectuer le tirage sur une
faible variation de l’intensité lumineuse quelques
i
numéros tout au plus, l’opérateur jugé le meil-
leur étant celui qui ne nécessite que peu de
changements dans la gamme des lumières, ce
qui ne signifie d’ailleurs pas qu’artistiquement
le résultat à l’écran justifie ce jugement. Les
praticiens de la prise de vue ne jugent pas
leurs négatifs sur les contrastes du sujet re-
produit, mais plus simplement sur la valeur
moyenne du cliché. II s’en suit que la cellule
photo-électrique telle qu’elle est conçue actuelle-
ment suffit amplement à assurer un temps
d’exposition aussi correct que possible. La
preuve en est visible sur le plateau, quand on
voit l’opérateur mesurer non la lumière réflé-
chie par le sujet, mais celle du projecteur qui
éclaire le sujet. D’ailleurs les cellules telles
qu’elles sont conçues actuellement, ne permettent
guère de mesurer une ambiance générale, et
si elles sont pour la mesure plus faciles et
plus rapides à manier que les photomètres à
noircissement, elle n’en présentent pas moins
la même impression.
Entre l’œil qui est un instrument sujet à
des erreurs considérables, et la cellule photo-
électrique sujette à des erreurs d’un ordre
bien inférieur, il n’y a nas lieu d’hésiter. Ce-
pendant il est souhaitable (pie les électriciens
constructeurs de ces cellules, veuillent serrer
le problème du temps de pose d’une manière
plus objective qu’ils ne l’ont fait jusqu’ici.
Ou bien ils considèrent que la latitude de
pose de l’émulsion et la variation du gamma
de développement compensent les erreurs de la
cellule et permettent d’en redresser les défi-
ciences et, dans ces conditions, ils continue-
ront à s’en tenir à leur conception présente,
ou bien ils s’en rapporteront aux données
scientifiques du problème. Dans ce cas, ils fa-
briqueront des photomètres à vision directe,
qui mesurent de façon précise la lumière réflé-
chie par le sujet. La part de l’interprétation
est présentement si grande qu’on n’oublie
jamais de porter sur le tableau des scènes,
l’indication nuit et jour, crépuscule, etc., etc.,
pour aviser le laboratoire de ce qu’il aura à
faire; on est donc loin, dans ce cas, du gamma
constant.
En studio, si on a un laboratoire sous la
main, il est facile de connaître exactement les
conditions de développement et ce qu’elles
donnent.
En bout d’un essai, on copie un coin. Le bout
d’essai est alors développé dans une petite cuve
genre de celles employées par les amateurs, ou,
mieux encore, dans une bouteille thermos, à
une température de 18 degrés. Après séchage,
le coin et la plage moyenne sont mesurés et
le cliché jugé en toute objectivité. Avec un
révélateur donné, une émulsion choisie, on
arrive rapidement à trouver un temps de déve-
On sait que Georges
Rouquier, le réalisateur
du Tonhielier vient de
passer un an en Avey-
ron, où il a tourné un
drame du terroir,
Farnebique, dont les
acteurs sont des paysans
de la contrée.
Georges Rouquier et ses
collaborateurs « font la
pause » dans un champ
de la campagne ave.v-
ronnaise entre deux
prises de vues de
Farrebiq ue ( Prod .
Ecran Français-Laitier.)
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CUVE
RAPHIE
ISE
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OU EN EST LE CINEMA EN RELIEF
Une note de la Commission Technique du Cinéma
loppement qui corresponde, pour un gamma
fixé, à celui donné par la machine.
Pour contrôler en extérieurs, la méthode
reste la même, avec cette réserve que l’on
garde à part des coins tirés sur des morceaux
de film des différents axes des hoîtes que l’on
utilisera.
Ces coins sont développés en même temps
que les scènes à essayer, en ayant soin d’ap-
pairer les coins aux images des mêmes axes.
Les différences constatées avec ce que fera
l'atelier montrent que la précision obtenue est
suffisante pour faire crédit à la méthode.
L’emploi de la cellule photo-électrique, telle
qu’elle est conçue actuellement, n’incite pas,
de par les résultats obtenus, les praticiens du
laboratoire à se montrer satisfaits. Leur travail
n’est en rien allégé et les erreurs d’apprécia-
tion du temps de pose n’ont guère diminué.
Est ce à dire qu’il faille faire fi de la cellule
photo-électrique et en rejeter l’emploi? Certai-
nement non, mais il conviendrait de la perfec-
tionner. Cette question de la cellule demande
à être étudiée à fond, ce qui n’a pas été fait
jusqu’ici.
Très judicieusement, l’auteur de l’article
précité conseillait l’emploi de la cellule à vision
directe sur le sujet, la lecture étant faite avec
un dispositif de précision, tel le voltmètre
à lampe.
Enfin signalons qu’avant guerre, Lobel avait
vulgarisé un petit photomètre à lampe à lecture
directe par visée, qui donnait de précieuses
indications sur le temps de pose.
A. -P. R.
LA SOCIÉTÉ AMÉRICAINE
WARNER BROS POSSÈDE :
114 Vedettes;
39 Scénaristes;
19 Metteurs en Scène;
12 Directeurs de Production.
La Société Warner Bros, dont le directeur
général de la production est M. .Jack Warner,
nous communique la liste complète des ve-
dettes, metteurs en scène, scénaristes, composi-
teurs de musique, directeurs de production,
actuellement sous contrat avec cette firme ou
engagés pour certaines productions.
Nous relevons dans cette liste :
Trente et une vedettes de « première gran-
deur » parmi lesquelles Bette Davis, Errol
Flynn, Laura Bancall, Humphrey Bogart, Joan
Crawford, John Garfield, Priscilla Lane, Ida
Lupino, Barbara Stamvvck, Ann Sheridan, Ro-
salind Russell, Jack Bennv, Sydney Greenstreet,
Paul Henried, Andrea King, Dennis Morgan,
Joan Leslie, etc.
Cinquante-quatre vedettes n° 2, parmi les-
quelles Claude Rains, John Ridgely, Monte Blue,
Jane Bryan, Peter Lorre, George Toias, Victor
Francen, Alan Haie, etc.
Vingt-neuf artistes engagés pour certains
films dont Edward Arnold, Ingrid Bergman.
Charles Boyer, Nigel Bruce. Charles Coburn,
Garv Cooper, Cary Grant, Edwind Gwenn, Ann
Harding, Joël McCrea, Charlie Ruggles.
Dix-neuf metteurs en scène dont Kurt
Bernhardt, David Butler, Michael Curtiz, Robert
Florey, Edmund Goulding, Howard Hawks,
Raoul Walsh, Sam Wood.
Trente-neuf scénaristes dont William Faulk-
ner.
Quatre compositeurs de musique : Max Stei-
ner, Frank Waxman, Adolph Deutsch. Eric
Wolfgang Korngold.
Douze directeurs de production, dont Julius
J. Epstein, Wolfgang Reiphardt, Alex Gootlibb,
William Jacobs, eje,
De nombreuses informations ont paru ces
temps derniers, tant dans la presse d’infor-
mation que dans la presse spécialisée, au sujet
des divers procédés de cinéma en relief et
des possibilités qui en résultent. La plupart
de ces informations faisant état, soit de ren-
seignements fantaisistes, soit d’informations
erronées, la « Commission Supérieure Tech-
nique du Cinéma Français » estime indispen-
sable de publier cette note dans laquelle elle
fait rapidement le point de la question.
La restitution du relief ne peut être obtenue
qu’en partant de prises de vues d’un objet de
deux points différents au minimum, solution
qui, appliquée en photographie, est bien con-
nue sous le nom de stéréoscope.
La vision des images photographiques y est
obtenue d’après un couple de vues stéroscopo-
piques en spécialisant chaque œil dans la vi-
sion de chacune des deux vues séparément
(l’œil droit regarde l’image droite, l’œil gauche
regarde l’image gauche).
M. François Savoye devant l’appareil qu’il a inventé.
On voit en bas l’appareil de projection de 16 nini
à double objectif et, en haut, le tambour qui
tourne devant l’écran.
Lorsqu’il s’agit de passer à la restitution
stéréoscopique fixe, telle qu’elle est exigée par
le cinématographe, le problème se complique
automatiquement du fait qu’il s’agit d’assurer
la vision des images stéréoscopiques non plus
à un seul individu (comme dans le cas de la
stéréoscopie photographique) mais bien à l’en-
semble des spectateurs.
Les solutions de ce problème sont actuelle-
ment au nombre de trois.
LES ANAGLYPHES
La première solution est celle des anaglg-
phes : les deux images cinématographiques
droite et gauche sont colorées en couleurs com-
plémentaires (approximativement rouge orangé
et bleu vert) et projetées en superposition sur
l’écran. Le spectateur est obligé de se munir
de lunettes dont les verres sont teints dans les
mêmes couleurs que les images du film, chaque
œil ne percevant que l’image qui lui est desti-
née. A travers le verre rouge orangé, l’œil ne
voit que l’image bleu-vert, tandis que l’image
rouge-orangé disparaît).
LA LUMIÈRE POLARISÉE
Le deuxième procédé est celui qui utilise la
lumière polarisée :
Dans ce procédé, des images stéréoscopiques
sont projetées en superposition sur l’écran
comme précédemment. Mais la nature de la lu-
mière de projection est différente pour cha-
cune des deux images sans que pour cela la lu-
mière soit colorée d’aucune façon (la lumière
reste blanche et elle est dite polarisée).
Pour séparer les deux images, le spectateur
doit alors porter des lunettes à verres spéciaux
dites polarisantes; le procédé offre sur le pré-
cédent. le gros avantage de comporter des lu-
nettes à verres incolores, donc de permettre la
vision normale des objets et de s’adapter par-
faitement à la réalisation du relief cinémato-
graphique en couleurs.
LES ÉCRANS TRAMÉS
La troisième solution est celle des écrans
tramés; le procédé à écran tramé permet la
vision des images stéréoscopiques sans imposer
le port d’aucune lunette au spectateur. L’écran
est alors précédé d’une trame qui agit perspec-
tivement vis-à-vis des yeux de façon à ne
laisser voir à chacun que l’image correspon-
dante. Cependant, ceci exige que les yeux du
spectateur occupent une position bien détermi-
née vis-à-vis de la trame et qu’en conséquence,
le spectateur maintienne la tête immobile. La
trame implantée devant l’écran doit être cons-
tituée par des lames suffisamment fines pour
ne pas être perceptibles aux spectateurs.
C’est sur la base de ce système que l’Institut
Soviétique du Cinéma, sous la direction de
M. Ivanoff, a réalisé depuis 1940 des projections
de films en relief.
Une autre solution pour éviter la vision de
la trame sélective consiste à utiliser une trame
mobile, soit vibrante, soit rotative. C’est sur la
base de cette deuxième solution que repose le
système du cinéma en relief mis au point en
France par M. Savoye sous le nom de « Cijclo-
Stéréoscope ».
Ce procédé est actuellement l’objet de dé-
monstrations publiques réalisées avec un équi-
pement d’étude. Cet équipement construit sous
l’occupation avec les difficultés que l’on devine,
n’était pas destiné à être exploité dans une
salle; cependant, tout l’intérêt qui s’attache à >
la réalisation d’un procédé de cinéma en relief
à trame rotative a conduit l’inventeur à entre-
prendre néanmoins des essais de projections i
publiques; celles-ci ont mis en évidence les
possibilités qui s’attachent à un système de
cinéma en relief avec vision directe sans lu-
nettes, bien que la dimension de l'image proje-
tée soit, en tout état de cause, insuffisante
pour la grandeur de la salle. Il n’est d’ailleurs
pas étonnant qu’un système qui sort à peine
de sa période d’études présente encore des im-
perfections; mais les résultats atteints sont
probants. Il s’agit d’un procédé qui fournit
réellement la restitution en relief sur des bases
techniquement valables et non d’un trompe-
l’œil qui procure seulement une illusion de
relief.
La Commission Supérieure Technique du Ci-
néma Français qui avait pris connaissance de
tous les éléments de réalisation de l’invention,
avait décidé, à la suite de cet examen, d’aider
l’inventeur dans sa réalisation de projections
expérimentales. Celles-ci montrent que la tech-
nique française sait rester dans la voie du
progrès et se lancer dans la recherche de pro-
cédés d’avenir.
111
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
rittFirarrnTiRAPiiiE
FPfct?rasi5E
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L’INSTITUT DES HAUTES ETUDES
CINÉMATOGRAPHIQUES (I.D.H.E.C.)
S’EST DONNÉ LA DOUBLE MISSION DE FORMER
DES TECHNICIENS NOUVEAUX ET DE FAIRE DE
LA PROPAGANDE POUR LE "SEPTIÈME ART"
L’Institut des Hautes Etudes Cinématogra-
phiques, appuyé par la Direction Générale de
la Cinématographie et par le Ministère de l’In-
formation, a pris au cours de l’année 1945 un
grand développement dû à l’initiative de ses
dirigeants. En 194G, un programme plus impor-
tant donnera à l’I.D.H.rhC. un essor nouveau.
Parmi les projets les plus intéressants, ceux
qui intéressent la culture générale doivent
etre retenus.
Nous avons demandé à M. Pierre Gérin, Di-
recteur Général de l’I.D.H.E.C., de bien vouloir
nous donner, en résumé, quelques indications
concernant l'activité de l’Institut qu’il dirige.
M. Pierre Gérin nous dit :
« Nous sommes heureux d’avoir pu, pour
le Cinquantenaire du Cinéma, parvenir à
établir sur des bases sondes un Institut au
service du Septième art.
Jusqu’ici, les beaux-arts, la musique et la
littérature avaient leurs écoles, mais l’ensei-
gnement du cinéma ne pouvait encore se
faire que par la méthode empirique. Plus
peut-être que tout autre art, le Cinéma, par
ses transformations continuelles et ses ten-
dances esthétiques, aura besoin, pour servir
ceux qui seront ses artistes ou ses artisans,
d’initier le peuple et les intellectuels à son
évolution.
Parmi les buts de l’I.D.H.E.C., celui qui
touche à la propagande de cet art nouveau
n’est pas des moindres.
CHOIX DES ÉTUDIANTS
PROGRAMMES D’ÉTUDES
« Certes notre intention initiale, lors de
la création de notre Institut, a été la forma-
tion de techniciens nouveaux pouvant rendre
les plus grands services à l'Industrie Cinéma-
tographique. Nous nous y sommes employés
de notre mieux et avons acquis les résultats
escomptés.
Dans ce domaine, nous sommes obligés de
faire une sélection, afin de conserver chez
nous les seuls éléments capables d’être utili-
sés un jour par la Corporation. Cette sélec-
tion est faite par voie de concours. Une
moyenne de 350 élèves se présentent chaque
année et une trentaine seulement sont ac-
ceptés par promotion.
Chaque promotion comprend environ 25 as-
pirants réalisateurs et 30 aspirants opéra-
teurs, ingénieurs du son, costumiers, déco-
rateurs.
Certains élèves font chez nous un stage
de trois ans ou de deux ans; d’autres ne res-
tent ici qu’une année comme, par exemple,
ceux qui sortent de l’Ecole d’opérateurs de la
rue de Vaugirard et qui, déjà, connaissent
les premières notions de leur métier.
Les cours professés à l’Institut sont divers
et du plus haut intérêt. Les sections de la
première et de la seconde année comprennent
la section Réalisation-Production, celle des
Ingénieurs du son et celle des Opérateurs de
prise de vues. Pour la troisième année, deux
sections seulement sont prévues : la Réali-
sation et la Production.
La culture générale comprend l’étude de
l’histoire de la vie sociale, l’histoire de l’art,
de la musique, du costume, du cinéma, du
décor, du théâtre; des cours sur la littéra-
ture comparée au cinéma, de géographie hu-
maine,^ de dessin, de technique générale,
d’esthétique, etc...
A cette culture générale viennent s’ajou-
ter des travaux pratiques comprenant : la
prise de vues, l’adaptation et le découpage,
le montage et la préparation à la mise en
scène. Ceci pour les aspirants réalisateurs.
Les cours des opérateurs comprennent :
l’étude de la technique, de l’optique et de
la prise de vues. Quant aux opérateurs du
Travaux pratiques à l’I.D.H.E.C.
son, des professeurs leur enseignent la sensi-
tométrie des films sonores et des profession-
nels les dirigent dans les travaux pratiques
de laboratoires.
CONFÉRENCES TECHNIQUES
ET ARTISTIQUES
« En dehors de ces élèves qui font corps
avec l’I.D.H.E.C., d es sessions spéciales per-
mettent à ceux qui le désirent de s’instruire
et de connaître la valeur technique ou artis-
tique du cinéma. Et là, nous revenons à ce but
de propagande dont j’ai parlé déjà.
Ces sessions, qui n’ont d’autre valeur que
celle de l’initiation, ont un programme com-
portant deux ou trois conférences pour cer-
tains, dix ou douze pour d’autres. Ces confé-
rences sont accompagnées naturellement de
projections.
En outre, grâce à un accord entre le ser-
vice des relations culturelles de l’Ambassade
des Etats-Unis et de l’I.D.H.E.C., une série
de sessions de cours a été destinée à des étu-
diants de l’armée américaine actuellement
en France. Des travaux pratiques de mon-
tage, de prise de vues et de son initient les
Américains à la technique du film. Ces confé-
rences leur sont données en anglais.
Le Ministère de l’Education Nationale de-
vant mettre en chantier une série de films
didactiques au cours de l’année 1946, nous
avons estimé indispensable de donner aux
pédagogues la possibilité de s’initier aux mys-
tères du cinéma et même de trouver en eux
des collaborateurs pour ces productions des-
tinées à l’enseignement.
Les élèves (le l’I.D.H.E.C.
apprennent à tourner un film.
D ès le début de janvier 1946, s’ouvrira une
série de conférences accompagnées de pro-
jections destinées aux professeurs et répéti-
teurs. De nombreux sujets seront traites par-
mi lesquels : l enregistrement de l image et
ou son, la sensibilité photographique oe la
pellicule, le dessin anime, le développement
et le tirage, les truquages, la synchronisation
les formats réduits, la couleur, la télévision,
i acoustique des salles, etc...
L initiation a la pédagogie cinématographi-
que sera creée en 1946 et donnera, sans nul
doute, d’heureux événements.
FESTIVALS ET CONTACTS
AVEC L’ÉTRANGER
« Pour terminer, j’ajouterai que des festi-
vals seront organises en province par
l'I.D.H.E.C. avec l'aide de la Cinémathèque
Française, de la Fédération des Ciné-Clubs
et des Jeunesses Cinématographiques. Un fes-
tival du hlm français sera egalement organisé
en Hollande en février 1946
Il ne faut pas oublier, nous dit M. Gérin,
que l'influence de notre Industrie grandit
chaque jour à i’etranger. Des accord conclus
avec la Tchécoslovaquie et l’Egypte nous
permettront des échanges d’étudiants. Un
projet semblable est à l’étude avec le
Canada. »
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Chaque mercredi : lrc heure (20 h. 15 à 21 h. 15),
2e heure (21 h. 30 à 22 h. 30).
6 février. — 1) Sensitométrie, développemnt, tirage.
2) Mathématique.
13 février. — 1) Sensitométrie, développemnt, tirage.
2) Mathématique.
20 février. — 1) Sensitométrie, développemnt, tirage.
2) Eclairage.
27 février. — 1) Sensitométrie, développemnt, tirage.
2) Eclairage.
Première série de cours d’histoire de l’art
réservés aux membres du Syndicat des
Techniciens Cinématographiques.
Tous les mardis à 20 h. 45.
22 janvier : 1° Cours d’introduction.
29 janvier : 2" L’art magigue des temps préhisto-
riques et des peuples primitifs.
5 février : 3" L’art dynastique des grands empires
antiques (Egypte, Asie, Amérique).
12 février : 4° L’art des civilisations méditerra-
néennes, (Egéenne, grecque, romaine).
19 février : 5° L’art des civilisations religieuses
(bouddhique, islamique, byzantine).
20 février : 0° L’art chrétien d’Occident : de l’ori-
gine à l’art roman.
7° L’art chrétien (l’Occident : l’art gothique,
5 mars : 8° La renaissance.
IV
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
cim
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MOTION VOTÉE PAR LE SYNDICAT
NATIONAL DES OPÉRATEURS DE PROJECTION
à la réunion du Comité National à Lyon
12
mars
!)»
Le XVIIe siècle.
1!)
ma rs
10°
L’art du XVIIIe siècle
20
mars
11»
L’art du XIXe siècle.
2
avril
12»
L’art du XXe siècle.
Liste des cours réserves aux Travailleurs de
l'Industrie du Film
1 ° Décoration :
Tous les mardis à partir du 15 janvier.
1» Dessin 20 h. 30.
2“ Histoire de l'art 21 h. 30.
Tous les vendredis à partir du IK janvier.
1“ Géométrie 20 h. 30
2" Architecture 21 h. 30
2» Prises de vues :
Tous les jeudis à partir du 17 janvier
1° Cours techniques 20 h. 30.
2° Travaux pratiques 21 h. 30
3" Montage :
Tous les lundis à partir du 21 janvier.
1° Cours techniques 20 h. 30.
2° Travaux pratiques 21 h. 30.
4" Son :
Tous les mercredis à partir du 23 janvier.
1° Cours techniques 20 h. 30.
2° Travaux pratiques 21 h. 30.
BELLE ACTIVITÉ DU
“FILM CLUB” DE LYON
Lyon. — Le « Film-Club » organisé par la
Maison de la Pensée Française, poursuit ses
courageux efforts; ses séances ont un caractère
privé, mais le nombre de ses adhérents aug-
mente chaque jour. Et ses dirigeants sont en
pourparlers avec la C.G.T. et l’organisation
■ Travail et Culture » afin de vulgariser son
entreprise et de permettre à tous d’acquérir
"« cette culture cinématographique qui est en-
core en France ignorée des Pouvoirs Publics,
bien que le Cinéma soit u,n des arts les plus
répandus ».
' Le K Film-Club » vient de présenter une ré-
trospective des films burlesques américains; il
annonce Le Maudit, de Fritz Lang, un Festival
Charlie Chaplin et un programme composé avec
les premiers films américains de covv-boys :
des Westerns, Picratt, Roi du Rail et La Grande
Frontière.
J. C.
Le Comité National du Syndicat National des
Opérateurs-projectionnistes s’est réuni à Lyon
le 15 décembre 1945. à la Bourse du Travail.
Après les interventions des délégués régionaux:
Il pense que la situation créé par la Fé-
dération Nationale des Directeurs de Théâtres
Cinématographiques, et en partculier, de son
président M. Lussiez, doit cesser dans le plus
bref délai.
Il estime que dans les conditions où se
trouve actuellement notre Pays, il est d’une
importance capitale que toute agitation régio-
nale ou nationale soit évitée, et affirme avoir
toujours fait en sorte pour qu’une mutuelle
1 compréhension permette d’entretenir de bonnes
relations avec le patronat.
Il a le regret de constater que ce souci
constant n’a pas été le même du côté de la
Fédération Syndicale Patronale de l’exploita-
tion et, en conséquence, il se trouve dans l’obli-
gation de décider :
Que les salaires obtenus par le Syndicat
des Opérateurs-projectionnistes de Marseille
doivent être immédiatement appliqués sur le
plan national, estimant qu’il n’y a aucune rai-
son pour que les autres régions de France
soient traitées d’une différente manière.
Que le Brevet Professionnel Technique de
I l’opérateur soit immédiatement institué sur le
plan national.
Considérant l’attitude du patronat de
l’exploitation cinématographique de certaines
régions, il se déclare d’accord avec la position
prise par le Syndicat des Opérateurs-projection-
nistes des Alpes-Maritimes.
Il déclare que ce mouvement de protesta-
lion constitue le premier avertissement a
l’égard de la Fédération Patronale de l’exploi-
tation, et en particulier, de son président qui,
par son attitude personnelle, développe cons-
tamment une position antagoniste entre pa-
trons et ouvriers de l’exploitation.
Il souhaite qu’une compréhension plus in-
time s’établisse entre la direction du Syndicat
National des Opérateurs-projectionnistes et
cette Fédération et que le mouvement de protes-
tation puisse être évité.
— Dans la négative, il a dès maintenant
décidé qu’un mouvement de caractère national
aurait lieu incessamment et est déterminé à
mener l’action la plus énergique pour qu’enfin,
les intérêts des opérateurs-projectionnistes de
France soient défendus avec le maximum d’effi-
cacité.
Il demande à M. le Commissaire du Gou-
vernement auprès de l’Office Professionnel du
Cinéma de prendre rapidement toutes mesures
utiles pour la création immédiate d’Offices Pro-
fessionnels régionaux ayant une structure
identique à celle de la Commission Paritaire.
Il se déclare entièrement d’accord avec les
explications données par le Secrétaire de ’a
Branche Nationale du Cinéma en ce qui con-
cerne la nouvelle administration de l’O.P.C.
Il adresse l’assurance de toute sa sympa-
thie aux militants syndicaux appelés à des
fonctions ministérielles, persuadé qu’il est,
qu’ils mettront tout en œuvre pour l’améliora-
tion des conditions d’existence des travailleurs,
et. qu’avec l’appui de tous, ils pourront mener
à bien la Renaissance de notre Pays.
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TECHNIQUE DU
V
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SON
L'ENREGISTREMENT
AU SERVICE
SUR DISQUE
DU FILM
par Marcel LAURENT
L’apparition de l’enregistrement par procédé photoélectrique dans le
cinéma a rapidement balayé l’usage du disque qui fut employé par les
tout premiers parlants. Le disque apparaît d’ailleurs maintenant aux
techniciens du hlm comme un moyen désuet appelé un jour assez proche
à disparaître.
Nous ne voulons pas soulever ici le conflit Film ou Disque au sujet clés
j enregistrements sonores commerciaux, mais plutôt considérer la question
I Film et Disque dans le cadre des studios d’enregistrement cinématogra-
phique. Aussi n’est-ce pas en rivaux que nous mettrons côte à côte ces
deux procédés, mais en « collaborateurs ».
Les défauts reprochés au disque, bien que sérieux, ne constituent
pas un grand handicap. Certains enregistrements, effectués et reproduits
dans les meilleures conditions, sont d’une qualité remarquable. Il faut
aussi noter, à l’avantage du disque, la possibilité de reproduire immé-
diatement l’enregistrement qui vient d’être fait; les progrès de l’enre-
gistrement sur disques à couche de vernis cellulosique facilitent grande-
ment cette possibilité. De plus, l’enregistrement avec enchaînement sur
deux plateaux rend la durée d’enregistrement illimitée.
Par ces avantages, le disque peut rendre de très grands services au
studio d’enregistrement sur film.
Ainsi, par exemple :
La gravure sur disques, en parallèle avec l’enregistrement ou le réen-
gistrement photoélectrique permet un contrôle immédiat de l'enregistre-
ment effectué, non pas au point de vue de la qualité finale, mais au point
i de vue du rapport des différents plans sonores. L’économie de temps
réalisé se double d’ailleurs d’une économie de pellicule, si les enregis-
trements d’essais ne sont faits que sur disques.
Certains enregistrements partiels en vue d’un mixage peuvent être
commodément réalisés sur disque et reproduits par pick-up au même
titre que les lecteurs de bandes.
Dans un autre ordre d’idée, John G. Fraync, de la Western, donne
j dans le Journal de la S.M.P.E. (novembre 1944), la description d’un système
noiseless à action anticipée : en cas de réenregistrement, un disque de
cire enregistré au préalable et reproduit pendant l’enregistrement défi-
nitif avec un décalage en avance convenable, alimente le système
réducteur du bruit de fond.
Ces quelques exemples n’épuisent pas les possibilités et il est hors
de doute qu’une table de gravure trouve un emploi digne d’intérêt au
studio d’enregistrement sur film.
DISQUES A CIRE OU DISQUES A VERNIS
Nous allons maintenant faire le point de la technique d’enregistrement
sur disque d’une façon suffisamment générale pour juger de l’ensemble
du problème en laissant à d’autres articles, si besoin est, les études
de détail.
Le disque vierge doit être examiné avant tout :
a) On doit distinguer par ordre d’ancienneté et de qualité la cire.
formée d’un mélange de cire minérale (Montanvax) stéarine, soude, oxyde
de zinc et de plomb, d’eau, etc..., et présentée sous forme de galette:,
de 27 à 33 cm. de diamètre et de 2 à 3 cm. d’épaisseur.
Après un rabotage soigné terminé généralement avec un outil au
saphir, la cire est portée en étuve à une température voisine de 28°.
Elle est alors prête pour la gravure.
C’est la cire qui a jusqu’à présent donné les meilleurs résultats. Elle
est surtout employée pour les enregistrements destinés à la galvano-
plastie en vue du pressage.
Elle peut également servir aux enregistrements directs avec gravure
en profondeur (voir J. Frayne, S.M.P.E., ci-dessus cité).
! Comme inconvénients, on peut citer sa mauvaise maniabilité et la
difficulté de lecture en direct, car il faut alors un pick-up spécial très
léger afin de ne pas détériorer les sillons.
b) Le disque à couche de vernis cellulosique apporte une solution
élégante au problème sans permettre toutefois l’enregistrement en
profondeur.
La gravure se fait sur une couche de vernis de 1/10- de mm. d’épais-
seur environ; la qualité de l’enregistrement, sans égaler celle de la cire,
est très bonne iet donne un bruit de fond négligeable'. A ce sujet, il est
1 utile d’ouvrir une parenthèse et de remarquer que le bruit de fond
du disque .compris entre 4 et 5.000 p.p.s.1, environ) provient presque
uniquement des opérations de galvanoplastie et de pressage. L’écoute
d une cire ou d un disque souple avant la mise au bain galvanoplastique
permet d’ailleurs d’apprécier cette différence.
La qualité du disque souple, au point de vue « bruit de fond » dépend
principalement de La nature du support. On se souvient de ces anciens
disques souples à âme de carton avec coucha d’acétate de cellulose don-
nant surtout la modulation du papier! Actuellement se présente deux
solutions : le support en aluminium ou zinc (Pyrolac), le support en
verre (Gevaert) ; pour ce dernier d’ailleurs, il est tout à fait impropre
de parler de disque souple. Les résultats donnés par ces deux disques
sont comparables. Signalons aussi les néo-cires destinés plus spéciale-
ment à la galvanoplastie et qui sont des disques souples à qualité de
vernis supérieure.
Le disque à couche de vernis cellulosique doit être enregistré à tempé-
rature convenable; celle-ci a d’ailleurs une importance moindre que dans
le cas de la cire. Si le disque est trop froid, le vternis plus résistant
limite la gravure des fréquences basses; au contraire, un disque trop
chauffé n’enregistre pas les fréquences élevées car le vernis est trop
ramolli; il peut même se produire une déformation de la matière entre
les sillons, ce qui se traduit par un phénomène d’écho double en avance
et en retard.
LE PROBLÈME DE LA GRAVURE
Prenons maintenant notre cire ou notre disque souple et envisageons
le problème de la gravure. Deux solutions se présentent :
Soit l’enregistrement latéral pour lequel la modulation est imprimée
de part et d’autre d’un sillon spiral à profondeur constante (fi g. 1).
Soit l’enregistrement en profondeur pour lequel la modulation fait
varier la profondeur du sillon spiral à largeur constante (fig. 2).
L’enregistrement latéral est actuellement le seul à être utilisé couram-
ment et bien que l’enregistrement en profondeur présente des avantages
sérieux par rapport au premier moyen comme nous allons le voir, il n’a
pas reçu un complet développement à cause de difficultés à la repro-
duction; celles-ci ne sont pas, à notre avis, insurmontables.
Lorsque l’on étudie en détail le fonctionnement d’un graveur pour
l’enregistrement latéral, celui-ci n’introduisant aucune résonnance, on
constate que la vitesse maximum du burin est constante. Celle-ci est
donnée par :
v max. = 2 x / A = Ctc
f étant la fréquence et A l’amplitude de la vibration.
On voit ainsi que l’amplitude est inversement proportionnelle à la
fréquence.
D’autre part, la vitesse est maxima lors du passage du burin
graveur par l’axe du sillon, c’est-à-dire par sa position de repos. Au
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RAPHIE
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contraire, la vitesse est nulle lorsque le burin passe par les positions
extrêmes de sa vibration.
La pente du sillon en un point donné du disque sera définie par la
composition géométrique de la vitesse maximum du burin et la vitesse
linéaire du disque en ee point.
observe une bande de lumière réfléchie dont la largeur est proportion-
nelle a la puissance de l’enregistrement. Cette méthode est extrêmement
commode pour contrôler un enregistrement ou pour faire les essais de
graveurs ou de pick-up. La tig. (i représente la bande lumineuse obtenue
dans le cas d’un enregistrement à fréquence variable à vitesse constante
V max. du burin
'il =
V linéaire du disque
Comme ces deux vitesses sont à ce moment constantes, quelle que
soit la fréquence enregistrée, la pente sera la même.
La fig. 3 représente deux sinusoïdes à fréquence différente considérées
au même point du disque; la fréquence la plus basse donne l’amplitude
la plus importante.
Si maintenant on considère un enregistrement à fréquence constante
suivant des rayons différents du disque, on voit que la pente augmente
lorsque l’on se rapproche du centre, puisque la vitesse linéaire diminue.
Il faut remarquer (fig. 4) que la sinusoïde est moins allongée près du
centre; par contre, l’amplitude reste constante puisqu’elle ne dépend
que de la fréquence.
Ces différentes caractéristiques de l’enregistrement latéral vont nous
amener soit à augmenter le pas du sillon moyen afin d’enregistrer les
fréquences les plus basses sans craindre que le burin n’atteigne les
sillons voisins et, dans ce cas, la durée d’enregistrement sera plus faible,
soit à enregistrer à vitesse maxima constante jusqu’à 250 Hz, puis à
diminuer progressivement la vitesse du burin de façon que l’amplitude
reste constante jusqu’aux fréquences les plus basses. C’est la règle adop-
tée actuellement pour l’enregistrement latéral.
Comme la puissance destinée à la gravure dépend directement de la
vitesse maxima du burin, on voit qu’il faut réduire la puissance
électrique envoyée aux graveurs pour les fréquences basses.
La réduction est faite dans le rapport 5 entre 250 et 50 Hz, soit 14 db
(voir courbe en pointillé de la fig. 5).
La mesure de cette puissance enregistrée peut être faite par une
méthode optique due aux ingénieurs Buchmann et Meyer : si l’on
éclaire un disque en rotation par un faisceau de lumière parallèle, on
Figure 0 Figure 7
jusqu’à 250 Hz, puis à amplitude constante jusqu’à 5|0 Hz au centre du
disque. La fig. 7 représente la bande lumineuse obtenue dans le cas d’un
enregistrement musical. La largeur maxima ne doit pas dépasser 25 mm.
En revenant en arrière, examinons maintenant l’influence de la dimi-
nution de la vitesse linéaire avec le rayon.
Nous avons vu que la longueur d’une oscillation est raccourcie. Il
résulte de ceci que les fréquences élevées seront très mal enregistrées
près du centre; d’autre part, l’augmentation de la courbure du sillon
moyen introduit une distorsion importante. En pratique, il est recom-
mandé de ne pas enregistrer plus près que 50 mm. du centre.
L'ENREGISTREMENT EN PROFONDEUR
Examinons maintenant le cas de l’enregistrement en profondeur. Ce
n’est pas une nouveauté car les premiers enregistrements à saphir étaient
Table de gravure
réalisés sur ce principe et l’enregistrement électrique a développé la
gravure latérale au détriment de l’autre système.
Ce procédé appelé par les Américains « Hill and Dale » résoud un
certain nombre de difficultés de l’enregistrement latéral. La compression
des basses en dessous de 250 Hz n’est plus nécessaire puisque seule
la profondeur intervient; il est même possible d’augmenter à l’enreg'is-
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trement la dynamique de modulation qui peut passer de 30 à 50 environ.
Un autre avantage est que les sillons peuvent être plus rapprochés sans
crainte de chevauchement ; alors que pour l’enregistrement latéral le pas
varie de 30 à 45 sillons au centimètre, il peut atteindre 90 sillons au
centimètre pour l’enregistrement en profondeur. Ainsi, pour un même
diamètre et une même vitesse de rotation, la durée d’enregistrement est
double ou triple. Cette durée, qui est de 3 à 4 minutes actuellement
pour une vitesse de 78 tours-minute, peut atteindre 12 minutes environ.
Si ce procédé n’a pas été employé pour les disques du commerce (les
particuliers n’étant pas équipés pour ce genre de reproduction), le
problème n’est plus le même lorsqu’il s’agit d’enregistrements profes-
sionnels de qualité.
TECHNIQUE DE LA REPRODUCTION
Il nous reste à étudier les tables de gravure et de reproduction desti-
nées à l’enregistrement latéral. Nous donnons, à titre d’exemple, la
reproduction d’une table de gravure pour disques souples. On distingue
le pont d’enregistrement commandant le support de graveur. Un chan-
gement de vitesse permet de modifier les pas d’enregistrement (32, 38,
44 sillons par centimètre). Le support du graveur est commandé, en
outre, par la manivelle de droite destinée en particulier à faire les escar-
gots de départ et de fin de course. Un système de compensation limite
à 70 ou 80 grammes environ la pression du graveur sur le disque ou
la cire. Le graveur doit être bloqué de façon que l’angle de coupe
soit de 87°.
La courbe de réponse d’un graveur de qualité est donnée par la fig. 5
(courbe en trait plein) ; on remarque nue la chute en dessous de 250 IIz
d’environ 4 db jusqu’à 50 Hz, doit être augmentée de 10 db par un
correcteur dans le' circuit d’amplification de façon à avoir une gravure
correcte. En ce qui concerne la limite supérieure, l’enregistrement peut
être fait .jusqu’à 8.000 p.n.s. et cette limite n’est pas illusoire dans le
cas d’un enregistrement direct sur cire où comme nous l’avons indiqué
le bruit de fond est très faible. Pour les disques en gomme laque, venant
de pressage, le souffle rend cette limite absolument superflue, car il est
nécessaire de prévoir un filtre coupe-aigü à 4.000 ou 5.fK)0 Hz.
Les tables de reproduction sont actuellement très perfectionnées; les
caractéristiques les plus intéressantes étant les suivantes :
Le pick-up est monté sur un bras très massif évitant toute vibration
et permettant une meilleure reproduction des fréquences basses. La tête
du pick-up, commandée à distance, se pose doucement sur un sillon
repéré à l’avance, ce oui est extrêmement commode pour les opération1-
de mixage. Pour les tables destinées à réaliser l’enchaînement sonore,
le stator du moteur peut être manœuvré par une manivelle qui augmente
ou diminue la vitesse suivant le sens de rotation.
L’enregistrement se fait alors sur deux plateaux par le processus
suivant : à 1 cm. environ avant la fin du premier enregistrement, le
graveur du deuxième plateau est mis en service; lorsque le premier
enregistrement se termine, une spirale à plus grand pas est gravée simul-
tanément sur les deux disques par un déplacement léger des supports
de graveurs. Cette opération est refaite à chaque changement de disques.
A la reproduction, le départ du deuxième disque est donné avant la fin
du premier et l’opérateur, contrôlant les deux modulations par écouteur
manœuvre la manivelle du stator de façon à mettre les deux enregis-
trements en synchronisme. L’opération doit être terminée avant la
spirale de repérage.
En ce qui concerne la réponse électrique des pick-up, on obtient,
dans le cas d’un lecteur électrodynamique de qualité une courbe à
peu près rectiligne de 50 à 8.000 Hz. Cette linéarité n’est pas directe-
ment utilisable. En effet, l’enregistrement ne suit pas la même loi et
pour compenser l’affaiblissement de 14 db entre 250 et 50 Hz, il faut
introduire ici un relèvement identique. En branchant dans le circuit
du pick-up un correcteur relève-grave qui en réalité réduit de 14 db
le niveau au-dessus de 250 Hz par rapport à 50 Hz (voir fig. 8) on
obtient une réponse globale linéaire.
Marcel Laurent.
IMPORTANTS ACCORDS SUR SCOPHONY-TELEVISION
Le sort des anciens
Studios Gaumont
et Machin à Nice
Ceux qui ont connu en pleine
activité les anciens Studios Gau-
mont au chemin de Caueade, à
Nice, où furent réalisés autrefois
tant de succès du cinéma fran-
çais, où Feuillade tourna Judex,
Les Deux Gamines, où Gance, Per-
I ret, et tant d’autres travaillèrent,
1 seront intéressés de savoir qu’ils
; ont été transformés en boulan-
geries. Réquisitionnés pour les be-
soins de l’U.S.R.R.A., cette orga-
nisation militaire américaine y a
aménagé les fours, les pétrins et
tout un important matériel pour
; fabriquer le pain que consom-
ment les G.I.’s en permission tant
! à Nice qu’à Cannes.
Quant aux anciens Studios Pa-
i thé, route de Turin, repris par
M. Machin, et où furent tournés
| tant de films à l’époque héroïque
du cinéma et entre autres Bêtes
comme les Hommes, ils sont deve-
nus depuis un certain temps déjà
de vulgaires entrepôts.
P.-A . Buisine.
I
La General Précision Equipment
et le. Groupe Paramount viennent
de signer un accord pour fabri-
quer sous licence les appareils de
télévision pour cinéma (téléciné-
ma), de la marque Scophony (Bre-
vet anglais).
Cette fabrication a pour but de
préparer 1’équipement des Théâtres
et Cinémajs des Etats-Unis avec
des appareils récepteurs de télévi-
sion.
Il est indiqué, toutefois, que
malgré les très grands progrès qui
ont été réalisés pour ,1a projection
télévisée sur un écran normal, ce
perfectionnement ne sera pas mis
sur le marché avant plusieurs
années, la General Précision Equip«
ment désirant apporter de nom-
breux perfectionnements techniques
pour que l’ensemble soit tout à
fait au point.
U est probable que de récents
accords ont été pris par le Prési-
dent de la General Précision Equi-
pment, M. Earle G. Ifines, lors de
son récent séjour en Europe et,
notamment en Angleterre.
On dit que la General Précision
Equipment aurait acquis les deux
tiers des actions catégorie R. de
la Scophony Corporation en Amé-
rique et que la Paramount aurait
acquis l’autre tiers, tandis que M.
Arthur Levey, Président de la Sco-
phony, contrôlerait toutes les ac-
tions de la catégorie A.
Il est possible que les nouveaux
équipements Scophony pour Théâ-
tres et Cinémas utilisent une
gamme de fréquence plus élevée
que celle utilisée actuellement pour
les diffusions télévisées normales
des studios d’émissions améri-
cains.
A ce sujet, on prévoit, aux Etats-
Unis, que les appareils de télévi-
sion pourront être répandus com-
mercialement l’année prochaine et
à la même cadence que les appa-
reils de radio.
M. Hines a annoncé qu’une
gamme plus élevée de fréquence
utilisée pour la transmission don-
nerait de meilleurs résultats poul-
ies images cinéma noires et blan-
ches, et donnerait également des
avantages certains pour la télé-
vision des images animées en
couleurs.
Nous rappelons que la Société
Simplex fait partie de ce grou-
pement et qu’elle est représentée
en France par la Société Brockliss
Simplex.
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28 janvier au mardi 5 février
Lundi 28 janvier :
CINE-CLUB DE PARIS : Salle S.N.C.E.,
21, rue de l’Entrepôt, Les Trois Lu-
mières.
Mardi 29 janvier :
CINE-CLUB DE LA JEUNESSE : 35,
rue Laborde, Salle « Cinépolis »,
à 20 h. 30, Camarade P.
CLUB FRANÇAIS DU CINEMA (Sec-
tion de Sète) : Extase.
CLUB FRANÇAIS DU CINEMA (Sec-
tion de Lyon : Cinéma « Le Mar-
ie »), Les Chasses du Comte
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CINE-CLUB DE LA JEUNESSE A
NEUILLY : Salle « Le Trianon »,
Le Million.
CERCLE DU CINEMA : Salle des
Arts-et-Métiers, II bis. avenue d’Iéna,
à 20 h. 30, Habit i des Itois (Dou-
blas F'airbanks).
CERCLE TECHNIQUE DE L’ECRAN :
Cinéma « Le Vi'liers », 21, rue Le-
gendre, à 20 h. 30, Programme non
communiqué.
CLUB FRANÇAIS DU CINEMA (Sec-
tion d’Annecy), Le Maudit et un
comique.
CINE-CLUB UNIVERSITAIRE : Salle
S.N.C.F., 21, rue de l’Entrepôt, à
20 h. 30, Patrouille Perdue et Lu
Zone.
Mercredi 30 janvier
JEUNESSES CINEMATOGRAPHQUES :
Salle de la Chimie, 28 bis. rue Saint-
Dominique, à 20 li. 30, Festival
Viqo et A Propos de Nice, Taris et
Atalanle.
CERCLE DU CINEMA : Salle des
Arts-et-Metiers. Il bis, avenue d’Iéna,
à 20 h. 30, Robin des Rois (Douglas
Fairbanks).
Jeudi 31 janvier
CLUB FRANÇAIS DU CINEMA (Sec-
tion de Tours), Drôle de Drame et
Une Partie de Plaisir.
CLUB FRANÇAIS DU CINEMA : Salle
S.N.C.F., 21, rue de l’Entrenôt, à
20 Ii. 30, Maldone et l.'Elrange
M. Victor.
Vendredi 1 er février :
CINE-CLUB- 16 : Musée de l’Homme
(Palais di- Chaillot), à 20 11. 30,
Un Grand Film Américain.
CLUB FRANÇAIS DU CINEMA : 31,
rue Pierre pH-de-Serbie (Salle Cé-
gos), 20 h. 30, Maldone et L'Etrange
M. Victor.
Samedi 2 février :
CLUB FRANÇAIS DU CINEMA (Sec-
tion de Saint-Mandé), à 15 heures,
Festival Charlie Chaplin.
RADIO - CINE - CLUB « AGRICUL-
TEURS » : Salle des « Agricul-
teurs », 8, rue d’Athènes, à 17 heu-
res, Séance Radio.
Dimanche 3 février :
CLUB FRANÇAIS I)U CINEMA (Sec-
tion de La Baille : «Baule-Palacc»),
Le Dernier Milliardaire.
CLUB FRANÇAIS DU CINEMA (Sec-
tion de Nice), Programme « Gangs-
ters ».
MOULIN A IMAGES : Salle des Abbes-
ses, place des Abbesses, à 10 heures,
Les Western.
Lundi 4 février :
CINE CLUB DE PARIS : Salle S.N.C.F.,
21, rue de l’Entrepôt, à 20 h. 30,
Programme non communiqué.
Mardi 5 février :
CLUB FRANÇAIS DU CINEMA (Sec
tion de Montpellier), Zéro de Con-
duite et L' Atalanle.
CLUB FRANÇAIS DU CINEMA (Sec-
tion de Dijon : Salle A.B.C.l, Pro-
aramme de « Continues ».
CLUB FRANÇAIS DU CINEMA (Sec-
tion de Bergerac), Drôle de Drame.
CINE-CLUB DE LA JEUNESSE DE
NEUILLY (Salle « 1 e Trianon »,
Programme Harold Lloqd.
CLUB FRANÇAIS DU CINEMA (Sec-
tion de Versailles : Salle du « Dau-
phin »), ii 20 h. 30, Le Miracle des
Loups.
Nous apprenons que l’Interna-
tional Projector Corporation, fa-
briquant les fameux projecteurs
Simplex, et représentée en France
par la Société Brocldiss Simplex,
dispose actuellement pour l’expor-
tation, de camions de projections
sonores, représentant une innova-
tion sensationnelle dans ce do-
maine.
En effet, ces camions qui com-
portent une véritable cabine de
projection pour deux appareils de
35 mm., ou de 16 mm. permettent
de diffuser dans n’importe quelles
conditions, une projection sonore
pour un auditoire de 2.000 à
3.000 personnes.
Ces camions sont d’une forme
aérodynamique et conçus spécia-
lement pour le travail très parti-
culier qui leur est demandé. Ils
comportent notamment deux cou-
chettes pour les opérateurs.
La cabine de projection, compor-
tant deux équipements sonores
complets Simplex 35 mm. ou Sim-
plex Ampro 16 mm. se trouve en
principe à l’arrière du camion. LLi
dispositif d’élévateur électrique
permet à l’écran de s’élever auto-
matiquement au-dessus du camion,
quand celui-ci est en position de-
projection. Un haut-parleur à
grande puissance se trouve au
dessus de l’écran. Deux autres
sont fixés latéralement au camion
et deux haut-parleurs supplémen-
taires sont encore prévus dans le
cas ou une grande puissance sonore
Dans un prochain numéro, nous
donnerons quelques illustrations
de cette intéressante innovation.
La projection est réalisée par
l’arrière, au moyen de glace et de
prismes. L’écran transparent est
d’un modèle spécial et étudié par
la Flatligh Cy Hollywood.
Le châssis du camion de 1 tonne
et demie est construit spécialement
par les usines de General Motors.
Un groupe électrogène t cylindres.
2.500 watts, 115 volts est localisé
sous la cabine de projection elle-
même.
L’ensemble sonore Simplex com-
prend outre l’ampli de 30 watts,
les tètes sonores Simplex et les
haut-parleurs, deux tourne-disques
et deux micros. Dans les cas par-
ticuliers, un système d’enregistre-
ment sur disques peut-être égale-
ment fourni.
Suivant les besoins pour Les-
quels ce camion de projection so-
nore est destiné, la cabine peut-
être équipée avec un ou deux
appareils Simplex sonores de
35 mm. ou de 16 mm.
Nous croyons savoir que certains
milieux officiels ont été vivement
intéressés par cette innovation qui
permet une diffusion par l’image
et la parole, dans, les contrées les
1>1 u s mal desservies au point de
vue cinéma. En outre, l’utilité de
ce camion au point de vue publi-
cité générale, éducation et diffusion
cinématographique, n’échappera à
perso une.
est nécessitée.
CI UB FRANÇAIS DU CINEMA (See-
tion d’ Argenteuil : Salle A.BC.), à
20 h. 30, Patrouille Perdue.
CLUB FRANÇAIS DU CINEMA (Sec-
tion de Suresnes : Salle « Le Ca-
pitole »). à 20 h. 30, Lac aux Dames.
CINF.-CI UB UNIVERSITAIRE : Salle
S.N.C.F.. 21. rue de l’Entrepôt, à
20 b. 30. Bouda et L’Affaire est
dans le Sac.
CERCLE TECHNIOUE DE L’ECRAN :
Salle « Le Vi Hiers », 21, rue Le-
gendre, à 20 h. 30, Programme ro i
communiqué.
CLUB FRANÇAIS DU CINEMA (Sec-
tion Beauvais), Chemin de la Vie.
CERCLE DTI CINEMA : Salle des
Arts el-Méfiers. 9 bis, avenue d’Iéna.
à 20 h. 30, Forfaiture, Chicago et
Les Damnés du Cœur.
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UN NOUVEAU
DISPOSITIF
OPTIQUE POUR
LA PROJECTION
Nous apprenons que la Société
Broekliss Simplex va disposer pro-
chainement d’un dispositif suscep-
tible de révolutionner la technique
des appareils de projection.
Ce dispositif, purement optique, I
est composé de lentilles spéciales ;
se plaçant en des endroits bien dé-
terminés sur le projecteur. L’ad-
jonction de ce dispositif a pour
principal résultat de donner à j
l’écran une image rigoureusement
homogène au point de vue lumière, j
En effet, tous les techniciens !
savent que si l’on fait des mesures I
au lux-mètre, on obtient un maxi-
mum de lumière au centre de ]|
l’écran, avec une décroissance de
50 % sur les bords et de 75 '/a .1,
dans les coins de l’écran.
Le nouveau dispositif supprime ;
complètement ces inconvénients
I et donne une lumière parfaitement
i égale. Il élimine la chaleur du
point lumineux sur la fenêtre de
projection. Il a également pour ré-
sultat d’augmenter considérable-
ment la qualité de la projection en
couleur, et de donner une mise au
point rigoureusement nette parti-
culièrement sur les arrières plans.
Ce dispositif corrige également
la distorsion de l’image pour les
spectateurs placés latéralement
par rapport à l’écran. Il supprime
tout phénomène d’irisation, aug-
mente la profondeur de champ de
l’objectif existant sur l’appareil
et, étant un système de refroidis-
sement complémentaire, supprime
toute déformation du film par la
chaleur.
Les usagers des projecteurs Sim-
plex seront heureux d’apprendre
que ce dispositif est exclusivement
réservé aux projecteurs Simplex,
Super Simplex et E. 7. et que son
montage est extrêmement simple.
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ACTUALITÉS DU
24 JANVIER 1946 (No 4)
LES ACTUALITES FRANÇAISES
(325 m.). — S/mrls. Le hockey à Cha-
monix. — Le football à Marseille. —
Jeunesse. Les rats de la Monnaie à
Bruxelles. — De l’escrime féminine
à Paris. — Du ski et de la luge à
Chamonix. — De Gaulle s’en va. ■ —
Renards sur le monde. Le Directoire
rhénan, nouveau gouvernement des
territoires français de Rhénanie,
i Hesse et Nassau. — Schlittage en
' Tchécoslovaquie. — Reconstruction
des chemins de fer en Pologne. — Les
l'êtes de l’Eau à Pnoni-Penh — Le
retour des rennes en Laponie. — Pa-
i rade de l’Airbornc à New York. —
Tunis. Les étudiants français fêtés
à Paris. — Edition nord-africaine :
— Sports. La boxe à Alger. — M. Jae-
quinot au Maroc.
ECLAIR-JOURNAL. — Aviation.
L’homme à la conquête du ciel :
rétrospective de l’aviation, des débuts
jusqu’à nos jours. — A Toulouse,
essais d’un prototype d’avion sans
queue. — Aux Etats-Unis, démonstra-
tion d’hélicoptères. — La Paix en
Marche. A Londres, les représentants
des Nations Unies jettent les premiè-
res bases de la nouvelle organisation
de la Paix. — Nouvelles-lEclair. Le
paquebot « Wisconsin » s’échoue en
rade de Pauillae dans la Gironde. - —
Fête des Eaux à Pnom-Penh. —
Sports. A Miami, ski nautique re-
morqué par avion. — A Enghien, Ovi-
dius Naso enlève la première épreuve
du Grand Prix d’Amérique. — Cerdan
bat Tenet aux points. — La crise
ministérielle.
FOX-MOVIETONE (318 m. 80). —
Femmes françaises à l’honneur. —
Rodéo en Australie. — Fête nationale
monégasque. — En Indochine, l’exode
de; populations devant le Viet-Minh.
— Kicl, cimetière de la flotte alle-
mande. — Destruction d’avions aux
Etats-Unis. — Les éliminatoires du
Prix d’Amérique. — Une journée liis-
j torique à l’Assemblée Constituante.
PATHE-JOURNAL (340 m.). —
J. es ailes. Hé'icoptère américain. —
Avion sans fuselage. — Dessin EiTel.
— Horizons du Monde. Cimetière de
bateaux en Allemagne. — Inaugura-
Ition de deux ponts à Mayence. — Ré-
ception à l’O.N.U. — M. Churchill
aux Etats-Unis. — Revue de la 82e
division aéroportée à New York. —
La crise ministérielle. — Nous devons
exporter. — La France ou travail.
Puits de pétrole de Peclielbronn. - —
Pêche aux harengs.
REPRISE
DE LAC AUX DAMES
La Société Cinéfi s’est assurée la
distribution pour la France Conti-
nentale du célèbre film de Marc
Allégret. Lac aux Dames, d’après
le roman de Vicki Baum, avec Si-
mone Simon, Jean-Pierre Aumont
et Rosine Dcréan. Cette production
passe en exclusivité au « Mar-
beuf » depuis vendredi.
A NICE, L’EXPLOITATION EST
DUREMENT TOUCHÉE PAR LES
RESTRICTIONS D’ÉLECTRICITÉ
Nice. — La présentation simul-
tanée dans quatre salles de Nice:
Casino », « Escurial », » Excel-
sior », « Rialto ». du film de Max
Fleischer, Les Voyages de Gulli-
ver, un dessin animé de long mé-
trage en technicolor, a remporté un
succès dépassant toutes les prévi-
sions et' ce fut chaque jour devant
ces quatre établissements de lon-
gues files d’attente, malgré un
temps froid et maussade.
= Les autorités alliées ont pré-
senté cette semaine en séance de
gala avec la présence de tous les
officiels le grand documentaire La
Vraie Gloire, au » Forum » de
Nice, et à F « Olympia ». à Cannes;
bien que ces salles soient habituel-
lement réservées aux troupes amé-
ricaines, exceptionnellement. , le
public français y fut admis. D’ail-
leurs. le « Casino », à Nice, passe
ce film durant la semaine du 23
au 29 janvier.
= Bien qu’à dater du 21 janvier
le courant ne soit plus coupé dans
les Alpes-Maritimes le mardi et
le mercredi pour le continu et le
jeudi et le vendredi pour l’alter-
natif, les restrictions frappant les
salles de spectacles sont mainte-
nues sans modifications. Mais à
Marseille les cinémas fonctionnent
à partir de midi et ce sont les
mêmes usines qui nous alimentent
en courant électrique.
D’autre part, la municipalité a
décidé que comme les forains ont
eu à subir une diminution de re-
cettes du fait du mauvais temps
et des restrictions d’électricité, ils
bénéficient d’une prolongation gra-
tuite de leurs concessions. Quant
aux établissements de spectacles,
on les oublie purement et simple-
ment. car ne sont-ils pas les
plus grosses victimes de cet état
de choses ?
PROGRAMMES
DE LA SEMAINE
DU 23 AU 29 JANVIER 1946
« Excelsior et Rialto » : Les
Quatre Plumes Blanches.
« Casino » : La Vraie Gloire.
« Escurial » : L’Ineffable Mon-
sieur Bibi.
« Mondial » : Félicie Nanteuil.
« Edouard-VII » : Les Hauts de
Hurlevent (version originale).
« Hollywood » : L’ Auberge de la
Jamaïque.
CHANGEMENT D’ADRESSE
Les Films de France nous font
part de leur nouvelle adresse :
65, rue Galilée, Paris ( 8°)
ELY. 50-82
LA GRANDE ÉPREUVE
Le très beau film du Service
Cinématographique de l’Armée La
grande Epreuve, commenté par
André Gillois, a été présenté jeudi
24 janvier à la presse parisienne,
par les Services d’information du
Ministère des Armées.
Ce film, que toute la France aura
à cœur de voir et d’applaudir, sera
présenté le mardi 29 janvier, au
« iCinépresse », dans un grand
gala.
Dès le lendemain, 30 janvier, le
public parisien pourra le voir
et l’applaudir au « Cinépresse
Champs-Elysées » et « Radio-
Ciné-Opéra »
« SCIENCE ET CINÉMA »
M. Jean Pain levé, Directeur gé-
néral de l’Institut de Cinémato-
graphie Scientifique, qui poursuit
à l’étranger le cycle de ses confé-
rences - spectacles, donnera le
31 janvier, à 20 h. 30, au Palais
de Chaillot, une conférence « Scien-
ce et' Cinéma », avec projection
de ses films : Voyage dans le Ciel,
Daphnie. Hippocampe. Hyas, 4e Di-
mension. Solutions Françaises,
Vampire.
L’Institut de Cinématographie
Scientifique fait savoir que le
Professeur .Toliot-Curie ne pourra
pas, en raison du travail dont il
est surchargé, dire lui-même l’al-
locution qu’il a bien voulu rédi-
ger pour cette manifestation.
M. Fourré-Cormeray, Directeur
général de la Cinématographie
Française, présentera cette séance
placée sous le signe de la Science
et du Cinéma.
LES EXCLUSIVITÉS
A LONDRES
SEMAINE
DU 18 AU 24 JANVIER 1946
(Les films nouveaux sont indiqués
en caractères gras)
FILMS FRANÇAIS
Us Kids (Nous les Gosses) (21 dé-
cembre), Academy.
La Mort du Cygne (reprise).
(26 déc.), Studio One.
FILM RUSSE
Lénine en 1918 (11 janv.), Tatier.
FILMS AMERICAINS
Saratoga Trunk (25 janvier),
Warner.
Corne back to me et The Spi-
der (20 janv.). Tivoli.
The Love of Ours (20 janv.),
New Gallery.
To-morrow is for ever (18 jan-
vier), Odéon de Leicest. Sq.
Whis/le SIop (11 janv.), London
Pavilion.
The Bandit of Slierwood Foresl
(6 janvier), Gaumont et Marble
Arch Pavilion.
Anchors Aweigh (4 janv.), Empire.
Kitty (28 déc.), Carlton.
The Slork Club (7 déc.), Plaza.
Wonder Man (Technicolor) (3 déc.),
Leicester Sq. Theatre.
FILMS BRITANNIQUES
César et Cléopâtre (Technicolor)
(13 déc.), Odéon de Marble Arch.
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ANALYSE ET
!•
CRITIQUE DES FILMS
La Belle Ensorceleuse (A)
(The Flame of New Orléans)
Comédie (84 min.)
( Doublée)
UNIVERSAL
Origine t Américaine.
Production s Universal (Joe Poster-
nack).
Réalisation : RENE CLAIR.
Auteurs : Scénario de Norman
Krusna.
Prise de vues : RUDY MATE.
Musique : Frank Skinner.
Costumes : René Hubert.
Interprètes : MARLENE DIETR1CH ,
BRUCE CABOT, ROLAND YOUNG,
Mischa Auer, Andy Devine, Frank
Jenks, Eddie Quillan, Laura Hope
Crews, Franklin Pangborn, Theresa
Harris, Melville Cooper.
Présentation Corporative : Paris,
17 janvier 1946.
EXPLOITATION. Cette pro-
duction, la première réalisée en
Amérique par René Clair, est en
tous points attrayante. La grande
vedette Marlène Diétrich nous
apparait beaucoup plus humaine
que dans ses précédentes créa-
tions et on ne peut que louer
cette transformation qui, semble-
t-il, est due au réalisateur. Suc-
cès assuré.
SCENARIO. Une somptueuse
robe de mariée flotte sur le Missis-
sipi, non loin de la Nouvelle-Orléans.
Des marins la repêchent et, arrivés au
port, échafaudent les plus folles hy-
pothèses quant aux causes du suicide
de la belle comtesse Claire (Marlène
Diétrich) qui a disparu au moment
où elle allait être unie à M. Giraud
(Roland Young), le plus riche banquier
de la ville. La suite du film va noils
dévoiler ce mystère.
Arrivée depuis peu, Claire, qui se
donne pour comtesse, a fait la con-
naissance du banquier Giraud. Quand
elle se croit seule avec sa rusée sou-
brette, ses réflexions donnent à pen-
ser qu’elle lire le plus clair de ses
revenus des hommes. Mais Giraud a
entendu ces réflexions et elle doit
jouer deux rôles pour ne pas le
perdre, celui de la Comtesse et celui
de sa sœur, fille perdue des bouges
du port. Le capitaine d’un bateau
qui fait escale à la Nouvelle-Orléans,
(Bruce Cabot) découvre la supercherie.
Il aime Claire et l’amène de force à
son bord. Elle ne quitte le bateau que
quelques heures avant son mariage
avec le banquier, mais Robert vient
à l’église. Elle simule un évanouis-
sement et quitte l’autel pour le re-
joindre. Le bateau appareille et la
robe de mariée, volontairement jetée
par dessus bord, est la seule chose que
Claire laisse derrière elle.
REALISATION. La technique
très sûre de René Clair fait merveille
tout au, long du film. Excellent enre-
gistrement, notamment de la chanson
que chante Marlène Diétrich. Bon
doublage. Découpage fort bien fait
et mettant particulièrement en valeur
les expressions différentes de la ve-
dette. Ajoutons que les prises de vues
et les costumes très élégants de 1830
sont dus à deux de nos compatriotes,
Rudy Maté et René Hubert.
INTERPRETATION. Il faut
louer Marlène Diétrich pour l’inter-
prétation magistrale du double rôle
de la Comtesse, très grande dame, et
de sa sœur, fille à matelots. Bruce
Cabot est un marin sympathique et
beau garçon. Roland Young est parfait
dans son personnage pourtant un
peu conventionnel de jobard. Les
autres interprètes ont chacun une per-
sonnalité bien marqués.
Missions Secrètes (G)
(Western Approaches)
Film maritime (83 min.)
(Version originale)
FILMS RICHEBÉ
Origine : Britannique.
Production : Crown Film Unit.
Réalisation : Pat Jackson.
Auteur : Scénario de Pat Jackson .
Interprètes : Officiers et marins des
Marines de Guerre et des Marines
Marchandes Alliées.
Première Représentation, Paris c
16 Janvier 1946, Ciné phone-Elysée s.
EXPLOITATION. Ce très
beau film maritime en technico-
lor, qui fait honneur à la pro-
duction britannique, intéressera
tous les publics. C’est un vérita-
ble document sur .la fraternité
qui unit tous les marins et un
témoignage de l’héroisme et de
l’abnégation de tous pour sau-
ver quelques-uns des leurs.
SCENARIO. Des navires mar-
chands des flottes alliées quittent le
port, en convoi, pour une destination
inconnue. L’escorte est assurée par
un certain nombre de bateaux de
guerre britanniques. Un cargo fran-
çais a des ennuis de machines et
oblige tout le convoi à ralentir, mais,
à cette vitesse, un cargo anglais ne
gouverne plus. On risque la collision.
Il prend donc de l’avance sur l’escorte .
Alors qu’il est déjà éloigné, le convoi
reçoit l’ordre de changer de direction
car des sous-marins allemands croi-
sent dans les parages. Le cargo file
droit dessus. Il capte un S.O.S. d’une
barque de sauvetage. Le commandant,
quoique connaissant la nouvelle di-
rection, décide d’aller recueillir les
naufragés. Ceux-ci, seuls survivants
d’un cargo torpillé, connaissent la
présence d’un sous-marin ennemi près
d’eux. Le cargo est en vue. Pour le
sauver, ils lui font savoir qu’un sous-
marin les guette. Grâce à eux le cargo
peut gouverner et éviter une torpille
sur les deux qui lui sont destinées.
Le cargo ne coulant pas, l’ennemi veut
l’achever an canon L’ héroïsme du
second et du maitre-canonnier permet
de couler le sous-marin et tous les
hommes regagnent le bâtiment qui re-
joindra par ses propres moyens.
REALISATION. Les couleurs
naturelles le sont vraiment. Bonne
synchronisation qui fait un excellent
enregistrement. De très belles photos
de haute mer.
INTERPRETATION. Le géné-
rique du film nous apprend qu’aucun
acteur professionnel n’a collaboré à
cette production. Nous croyons faire
un réel compliment en disant que
bien des professionnels devraient être
aussi vrais que le sont ces officiers
et marins des marines de guerre et
marchande alliées.
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Le Fruit Vert (G)
( Between Us Glrls)
Comédie (89 min.)
( Doublée )
UNIVERSAL
Origine : Américaine.
Production : Univerisal ( Henry
Koster).
Réalisation s Henry Koster.
Auteur s Pièce de Régis Gignoux et
Jacques Théry. Adaptation de John
Jacoby.
Musique : Charles Prévin.
Prises de vues : Joseph Valentine.
Interprètes : DIANA BARRYMORE,
KAY FRANCIS, ROBERT CUM-
MINGS, John Boles, Any Devine,
Ethel, Griffies.
Présentation Corporative : Paris,
18 janvier 1946.
EXPLOITATION. Des situa-
tions vraiment drôles, des gags
amusants, un, rythme par mo-
ment endiablé, font de cette pro-
duction une excellente comédie
gaie pour tous les publics. La
trépidante Diana Barrymore et
le très bon comique Robert Cum-
mings apportent à cette œuvre,
aux rebondissements constants,
l’une son espièglerie naturelle,
l’autre sa naïveté cordiale et sym-
pathique.
SCENARIO. Carrie (Diana
Barrymore) est une jeune comédienne
de 20 ans déjà célèbre. Entre deux
contrats, elle passe quarante-huit heu-
res près de sa mère Chris (Kay Fran-
cis) qui est sur le point de se rema-
rier. De peur que le fiancé de sa
mère, Stève (John Bolès) ne soit déçu
en voyant une aussi grande fille,
Carrie s’affuble en fillette et joue la
comédie mais celte fois dans la vie.
Un ami de Stève, Jimmy Blake (Ro-
bert Cummings) se prend de sympa-
thie pour cette fillette d’une douzaine
d'années à qui la vie n’apporte, pa-
rait-il, que désagréments. Il l’emmène
en promenade, lui offre des glaces et
finalement s’aperçoit qu’il a été joué
par cette gamine qui est une très jolie
jeune fille. Pour se venger, il l’em-
mène le soir au bord d’un lac, la
jette à l’eau et part. Nantie d’un su-
perbe rhume, Carrie part également
pour remplir son prochain contrat.
Chris avoue la supercherie à Stève
qui l’épouse quand même et Jimmy
va jusque sur la scène où joue Carrie
pour lui avouer son amour.
REALISATION. Pi ises de
vues sans recherche. Bon doublage.
Technique sûre. Quelques gags vrai-
ment drôles et bien amenés. Certaines
scènes, telle que celle de l’apprentis-
sage de Carrie à se servir de patins
à roulettes ou le monologue de la
femme de chambre noire, auraient
très certainement gagné à être
écourtées.
INTERPRETATION. Diana
Barrymore, fille du grand acteur
John Barrymore, est une comédienne
née. Elle le prouve abondamment au
cours du film où des situations les
plus diverses nécessitent une gamme
extrêmement grande d’expressions fort
différentes. Robert Cummings est un
jeune premier comique de classe dans
un rôle toutefois assez simple. Kay
Francis est, là encore, la très belle
femme que nous avons vue maintes
fois dans des rôles qui mettaient
toutefois plus en valeur son sûr talent
dramatique.
(A) Film pour adultes
(G) Film visible pour tous
Le Retour
de l'Homme invisible (G)
(The Invisible Man returns)
Drame fantastique (83 min.)
( Doublé)
UNIVERSAL
Origine ! Américaine.
Production : Universal (Kay Golds-
mith).
Réalisation : JOE MAY".
Auteurs : Scénario de Kurt Siodmak
et Lester Gite, d’après l’œuvre ori-
ginale de Joe May et Kurt Siodmak
inspirée du roman de II. G. Wells
« L’Homme Invisible ».
Prises de vues : Milton Krasner.
Truquages Photographiques I
John Fulton.
Interprètes : SIR CEDRIC HARD-
WICKE, Vincent Price, N an Giey,
John Sutton, Cecil Kellaway, Alan
Napier, Forrester Harve ym
Présentation Corporative : Paris,
22 janvier 1946.
EXPLOITATION. Des tru-
quages remarquables, notam-
ment celui de la dernière scène
du film, sont les principaux at-
traits de cette production, par
ailleurs fort bien réalisée. Les
différents personnages n’appa-
raissent nullement faux mais,
au contraire, bien étudiés et
bien situas. Inspiré de l’œuvre
célèbre de H. G. Wells, le scéna-
rio donne une suite ingénieuse
au premier film « L’Homme In-
visible », qui a obtenu un grand
succès mondial.
SCENARIO. Le docteur Frank
Griffin (John Sutteni, frère du cé-
lèbre chimiste qui s'était rendu invi-
sible, veut aider son ami Geoffroy
Radcliffe (Vincent Price) qui, inculpé
du meurtre de son propre frète, va
être pendu. Il se rend à la prison, lui
inocule le sérum qui le rendra .invi-
sible et lui permettra ainsi de s'éva-
der. La police recherche Geoffroy.
Pendant ce temps, Frank essaie de
découvrir l'antidote du sérum qu’il a
inoculé. Geoffroy recherche l assas-
sin de son frère. Il Va le découvrir,
mais le poison qu’il a dans le sang
le rend fou. Drogué par Frank, il
reprend ses esprit et continue ses re-
ciiercl.es. Au couis d'une poursuite
dont il est l’objet, il est blessé, mais
le meurtrier de son frère a avoué.
Geoffroy revient à la clinique du doc-
teur Frank Griffin qui pratique une
transfusion de sang. Ce sang est l’an-
tidote du sérum qui le rend invisible;
il reprend son aspect humain et re-
trouve sa fiancée (Non Grey) et tous
ses amis.
REALISATION. — Curieuse entre
toutes. Technique éprouvée. Bon dou-
blage et synchronisation parfaite.
Les mouvements de foule sont parti-
culièrement saisissants et bien réglés.
INTERPRETATION. — John Sut-
ten, docteur conscient de ses respon-
sabilités, exprime par des moyens
très sobres une volonté concentrée et
une réelle émotion. Nan Grey est une
fiancée .sympathique et jolie. On ne
voit que peu Vincent Price, évidem-
ment, mais on le regrette.
= Le Ciné-Club Universitaire et
l’Union des Etudiants d’Art ont
organisé à la Maison de l’Univer-
sité Française, place de la Sor-
bonne, une exposition intitulée
« Cinéma Français 1895-1945 '>.
iC’est mardi dernier 22 janvier
qu’a eu lieu le vernissage de cette
exposition extrêmement intéres-
sante et fort bien réalisée qui
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SEMAINE DU 18 AU 25 JANV. 194G
FILMS FRANÇAIS
lre SEMAINE
Après Mein Kamp, mes Cri-
mes, Normandie.
La Grande Epreuve, Marivaux.
2 » SEMAINE
La Maison des Sept Jeunes Filles,
Acropo’e, Ambassador.
Vile d’ Amour, Coliséum.
5» SEMAINE
Volpone, Le Roy.
FILMS AMERICAINS
lr» SEMAINE
Sergent York (doublé), Pathé-
Palace.
Il était une fois (A Woman’s
face), Caméo.
2® SEMAINE
Swamp Water (de J. Renoir),
Crosly, Léopold-III.
L’Inspiratrice, Crosly Nord.
Prisonniers du Passé (D.), Queen’s.
3e SEMAINE
Les F ils du Dragon (V.O.), Chur-
chill.
La Vraie Gloire, Galeries.
4» SEMAINE
Les Mille et une Nuits, Roxy.
5» SEMAINE
Hollywood Canteen (V.O.), Stuart
et Arenberg.
6» SEMAINE
Le Suspect (V.O.), Beaux Arts.
7® SEMAINE
J’avais cinq fils (V.O.), Cinémax,
Vog.
FILM SOVIETIQUE
2e SEMAINE
Le Procès de Kharkov, Cinéphone.
LES EXCLUSIVITÉS
A GENÈVE
(Les nouveaux films sont indiqués
en caractères gras)
SEMAINE DU 19 AU 26 JANV. 1946
FILMS FRANÇAIS
Fou d’Amour, Alhambra.
Vautrin, Molard (2e semaine).
FILMS AMERICAINS
Ivresse de la Danse (Fred As-
taire), A.B.C.
Le Jour viendra (Commandos
strike at dawn) (Paul Muni),
Apollo.
Le Diable et Hitler, Cinébref.
Hollywood et Caujchemar, Corso.
Convoi en Péril (Convoi vers la
Russie), A.B.C.
La Main balafrée, Hollywood.
Le Moulin du Silence (Alfred
Hitchcock), Rialto.
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La Dernière Chance, Hollywood.
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nales de cinéma et plus particu-
lièrement l’exportation des films
italiens ainsi que l’importation en
Italie des films étrangers. Adresse :
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FILMS FRANÇAIS
EN URUGUAY
M. Kurt Palnitzky de Montevi-
deo (Uruguay) désire se mettre en
relations avec les Maisons Fran-
çaises de Production d’actualités, ;
comédies, drames, comiques, etc.)
afin de les représenter exclusive-
ment dans tout le territoire de ;
l’Uruguay. Il recommande d’adres-
ser vos conditions et formes de '
contrat par avion .
KURT PALNITZKY
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MONTEVIDEO. Uruguay.
DEUILS
Le Syndicat Français des Direc-
teurs de Théâtres Cinématographi-
ques a le regret de faire part de la
mort de M. Paul Chevalier, père
de notre collègue du Havre.
= Nous apprenons de Marseille
le décès de l’acteur Harry James,
ancien Président des Artistes de
post-synchronisation.
— On annonce également la mort
du célèbre comédien Raphaël Du-
flos qui avait paru dans de nom-
breux films muets, dont La Flam-
bée et Travail.
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Films, en application de l’articie IV du décret du 25 juillet 1935).
MARDI 5 FEVRIER 1946
FRANÇAIS, 10 heures
Eclair-Journal
Master Love
JEUDI 7 FEVRIER 1946
FRANÇAIS, 10 heures
Eclair-Journal
Vive la Liberté!
VENDREDI 8 FEVRIER 1946
FRANÇAIS, 10 heures
Eclair-Journal
Leçon de Conduite
MARDI 12 FEVRIER 1946
FRANÇAIS, 10 h. - Albert Lauzin
Monsieur Bibi
JEUDI 14 FEVRIER 1946
MADELEINE, 10 heures - Dis.Pa
Marie-Louise
VENDREDI 15 FEVRIER 1946
MADELEINE, 10 heures - Dis.Pa
Sous les Verrous
SAMEDI 16 FEVRIER 1946
MADELEINE, 10 heures - Dis.Pa
La Dernière Chance
MARDI 19 FEVRIER 1946
MADELEINE, 10 heures - Francinex
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LES EXCLUSIVITÉS
A PARIS
SEMAINE DU 23 AU 29 JANV. 1946
6 FILMS NOUVEAUX
FILMS FRANÇAIS
OU ETRANGERS DOUBLES
l™ SEMAINE
Tant que je vivrai (Sirius), Nor-
mandie (23 janvier).
Le Dernier Jour (Domaines), Max
Linder (23 janvier).
Les Conquérants (Warner), Gau-
mont-Palace (23 janvier).
Baraque n° 1 (Cineii), Salles
Ciné-Presse et Radio-Cité (23 jan-
vier).
Lac aux Dames (Cinefi) (reprise),
Marbeuf (25 janvier).
2» SEMAINE
Les Invités de 8 heures (Vedis),
Le Clichy (16 janvier).
Lunegarde (Lux}, Portiques, Im-
périal, Cinécran, Eldorado (16
janvier).
La Vraie Gloire (Columbia), Ci-
némoiide-Opéra et La Royale
(16 janvier).
Sym/ilwnie Fantastique (Domaines)
(reprise), Radio-Ciné-Opéra (16
janvier).
3® SEMAINE
Boule de Suif (Consortium du
Film) (2® vision), Panthéon (9
janvier.
Nais (C.P.L.F.-Gaumont) (2® vision).
Royal Haussmaim (9 janvier).
5® SEMAINE
Le Bol des Resquilleurs 1915
(Gray-Film), Paramount (27 déc.).
8' SEMAINE
Sortilèges (Discina), Balzac, Hel-
der, Vivienne, Seala (5 déc.).
9® SEMAINE
La Fille aux Veux Gris (Minerya),
Le Français (28 nov.).
VERSIONS ORIGINALES
U® SEMAINE
L’Esprit s’amuse (C.P.L.F.-Gau-
mont), Rex et Ermitage (25 janv.).
2® SEMAINE
Missions Secrètes (Richebé), Ciné-
phone-Elysées (16 janv.).
Tonnerre sur l’Atlantique (M.G.M.)
(reprise). Avenue (16 janvier).
So-ubrette (Paramount) (reprise)
(16 janvier), Elysérs-Cinéma.
6» SEMAINE
Le Livre de la Jungle (Régina)
Colisée, Aubert-Paiace, Club des
Vedettes- (19 décembre).
2.000 Femmes (C.P.L.F.-Gaumont)
Lord-Byron (19 déc.).
La Dernière Chance (Dis. pat
Biarritz (19 décembre). César
(23 janvier).
Lady llamillon (Regina), Made
leine (20 décembre,
8® SEMAINE
L’IIomme en Gris (Minerva), Ca
méo. Studio de l’Etoile (5 déc.)
9® SEMAINE
Aventures en Birmanie (Warner)
Triomphe (28 nov.).
11» SEMAINE
30 Secondes sur Tokio (M.G.M.)
Marivaux (14 novembre).
SORTIES GENERALES
A PARIS
SEMAINE DU 23 AU 29 JANV. 1946
FILMS FRANÇAIS
Seul dans la Nuit (Pathé-Consor-
tium).
Les Cuves du Majestic (A.C.E.).
Bifur III (Vog).
La Route du Bagne (Sirius).
Marie-la-Misère (Vedis).
La Règle du Jeu (D.P.F.).
Le Mystère Saint-Val (C.C.F.C.).
FILMS DOUBLÉS
La Mousson (Fox).
Espionne à Bord (Astra-Paris-Film).
Sergent York (Warner).
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Aux termes d’un acte s.s.p. en date
à Paris du 13 décembre 1945 enregis-
tré à Paris, la Société Parisienne de
Spectacles et Gérances Cinématogra-
phiques, dont le siège social est â
Paris (9e), 43, boulevard de Clichy,
représentée par ses gérants, a affermé
à M. Robert Desmet, demeurant à
Paris (18e), 1, rue Cavallotti, l’exploi-
tation du théâtre-cinéma connu- sous
le nom « Moulin de la Chanson »,
sis à Paris (9‘ arr.), 43, lioulévaTd de
Clichy, pour une durée de 20 mois
à Compter du 2 janvier 1946 jusqu’au
31 août 1947.
Pendant la durée de cet affermage,
M. Robert Desmet devra faire face à
tous les frais d’exploitation du dit
fonds. La Société Parisienne de Spec-
tables et de Gérances Cinématogra-
phiques ne devant aucunement être
inquiétée ni recherchée à ce sujet.
Paris, le 14 janvier 1946. Carte pro-
fessionnelle n° 180.
Le Directeur Gérant de la S.P.S.C.
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5, Avenue Velasquez
PARIS
Tél. : LAB. 88-50
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXIXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXT
«HFiSSANCf
Le disjoncteur décierche en
3 secondes pour 4 omperes
et instantanément pour G "n-
pères.
ANGERS
1. La vérification de la
tension du secteur.
2. Le contrôle de la
tension du secteur cor-
rigée par le survol-
teur.
3. Le contrôle de la
puissance du son dans la salle (outputmeter).
4. Le contrôle de réglage optique des lecteurs.
5. Le contrôle des condensateurs à fiches.
6. Le contrôle des lampes et de tous les circuits de
l'amplificateur permettant à l'opérateur d'ossurer
l'entretien de son matériel.
HAUT-PARLEUR TÉ-
MOIN à aimant per-
manent alimenté par
étage spécial à ré-
glage indirect.
Ce haut-parleur est
également utilisé com-
me microphone d'an-
nonces grâce à l'utili-
sation d'un transfor-
mateur de correction
spécialement établi.
SURVOLTEUR
DÉVOLTEUR.
A contacteur brusque
permettant de faire
fonctionner l'oppareil
depuis 85 volts jusqu'à
I 40 volts
GALVANOMÈTRE 6
variation logarithmi-
que et redresseur(sys-
téme brevete), per-
mettant :
CONJONCTEUR-DIS-
JONCTEUR.
Supprimant les fusibles et
évitant tout occident grove.
Système de verrouillage du
bouton d'enclonchement au
cas ou le survolteur n'a pas
été romené à la position
minimum.
. BORDEAUX - LILLE - LYON - MARSEILLE - RABAT - RENNES
STRASBOURG - TOULON - TOULOUSE
CADRAN DES FADERS DE PUISSANCE ET DE
TONALITÉ.
Spécialement établi pour la correction des princi-
paux défauts rencontrés dans les enregistrements et
pour la correction ocoustique des solles.
Dispositif de mixage permettant d'effectuer le mé-
lange d'un disque a la modulation du microphone,
pour créer un " fond sonore " aux annonces.
Fusibles lumineux de protection sur la haute tension.
Voyants de position
lumineux formant fu-
sibles de sécurité inter-
changeables, même en
cours de fonctionne-
ment.
CLÉ DU COMMUTA-
TEUR FILM-MICRO-
DISQUE.
SUR
COMMUTATEUR DE
PROJECTION ET DE
CONTROLE assurant
selon sa position :
La vérification de la
tension du secteur
de lo tension oppli-
2. Le branchement si-
multoné des H. P. de
scène et du H. P. témoin.
3. La coupure du H. P. témoin seul.
4. L'utilisation du H. P. témoin seul.
5. La vérification des condensateurs de filtrage.
6 Lo vérification des différents circuits et du débit
des lampes de l'amplificateur.
[Ces commutations peuvent être effectuées en cours
de fonctionnement sans laisser percevoir aucun cla-
quement dans les H. P.)
' flCTUAl ' ei 10 voli.
7,5 ampères pour les
lecteurs d'autres marques. Les tensions fournies sont
réglables et indépendantes. Elles peuvent être utili-
sées pour l’alimentation d'un microphone électro-
statique.
PLAQUETTE DE RAC-
CORDEMENT DES
RÉSISTANCES ET
DES CONDENSA-
TEURS DE LIAISON
AUX CIRCUITS DE
L'AMPLIFICATEUR.
Résistances doublées,
triplées ou quadru-
ples. Condensateurs
de liaison doublés.
Aucun risque d'arrêt
dons le fonctionne-
ment, même en cas de
coupure d'une résis-
tance ou d'un conden-
sateur.
La vérification instantanée des circuits est réalisée au
moyen du galvanomètre de l'ampli (Voir tableau
galvanomètre et commutateur de contrôle).
CONDENSATEURS
DE FILTRAGE DOU-
BLE (Dispositif bre-
veté).
feSQKs Fixés par fiche ston-
jS SfëHj dard a culot octal. Ces
condensateurs sont
HH) instontonemeni inter-
changeables et peu-
vent être vérifiés à
tout moment (courant de fuite ou claquage).
Voir tableau galvanomètre et commutateur de
contrôle.
CORDON omovible pour tester les différents circuits
de l'amplificateur.
LE BOUTON POUSSOIR. Permet la vérification
ropide des tensions de polarisation de chaque lampe
et le bon équilibrage des lompes push-pull.
1E NOUVELLE ANNÉE A BIEN COMMENCÉ POUR
28” Année
Prix : 10 Francs
REDACTION ET ADMINIS-
TRATION : 29, rue Marsou-
lan, Paris (12e). Adr.
Télégr. : LACIFRAL, Paris.
Toi. : DU). 85-25 (3 lignes).
Chèques Postaux n° /06-90,
Paris. Reg. du Coin., Seine
n° 21G.4G8 B. Rédacteur en
Chef : M. COLIN-REVAL.
Rédacteur en Chef par inté-
rim : A. TOE.
CUVE
LE CINÉMA FRANÇAIS
'YTTTTXXTTXZ1TT1XXXX1 revue
N" 1142
2 FEVRIER 1946
RAPHIE
Abonnements : France et
Colonies : 300 fr. — Union
Postale : 450 fr. — Autres
Pays : 600 l'r. Pour tous chan-
gements d’adresse, nous en-
voyer l’ancienne bande et
1 0 francs en timbres-poste.
Membre du Syndicat National
de la Presse Périodique, Tech-
nique et Professionnelle.
HEBDOMADAIRE
Reprise des Productions
[demande et Autrichienne
16 films vont être réalisés
Berlin. — Le Dr Wolf von Gordon, chef de la
section Films de la ‘Chambre des artistes, qui
vient d’être créée, a annoncé la reprise pro-
chaine de la production cinématographique al-
lemande. Un programme de seize films de long
métrage vient d’être mis sur pied pour la pre-
mière année.
Parmi ceux-ci, deux sont déjà terminés :
une adaptation de Lu Chauve-Souris, l’opérette
de Johan Strauss, et Le Vétérinaire Dr Vlim-
men.
Les films en préparation comprennent : Le
Couple (l’Amour 1945, qui a pour cadre l’ef-
fondrement de l’Allemagne, La Victoire de la
Vérité, qui a trait au régime nazi, L’Homme qui
a enlevé son Uniforme, tendant à montrer aux
Allemands une image du passé, Sous les Cieu.v
Etoilés d’Espagne, et L’Homme que je vais tuer,
deux films de « rééducation ».
La célèbre pièce de Cari Zuekmeyers, Le Ca-
pitaine de Kopenick, satire du militarisme prus-
sien, qui avait été interdite sous le régime nazi,
sera adaptée à l’écran tandis que le metteur
en scène Werncr Hochbaum, qui n’avait pas
travaillé depuis 1933, prépare Le Chemin dans
la Nuit.
D’autre part, on annonce également la re-
prise de la production autrichienne. Le pre-
mier film tourné sera produit et réalisé par
Willy Forst pour la « Wien Film ». Le sujet
est basé sur la vie du compositeur Offenbach.
avec musique arrangée par Théo Mackeben.
160.000 mètres de pellicule négative ont été
fournies par les Russes pour la production de
e film.
Pierre Frogerais est élu
Président du Syndicat
des Producteurs de films
L’assemblée générale du Syndicat des Pro-
ducteurs a eu lieu le 24 janvier pour procé-
der, conformément aux statuts, au renouvelle-
ment du Comité’ Directeur.
M. Jean Séfert, Président du Syndicat et dé-
missionnaire, était sortant, ainsi que MM. Ray-
mond Borderie, Henri Ullmann et Raymond
Artus.
iMM. André Aron, Raymond Artus, Raymond
Borderie, André Hunebelle, Roger Metzger, Ro-
ger Richebé, Tissier ont été élus pour rempla-
cer les membres sortants et porter à 15 au
lieu de 42, sur le vœu des producteurs, le nom-
bre des membres du Comité Directeur.
Un nouveau Bureau a été composé comme
suit :
Président : M. Pierre Frogerais.
Vice-Présidents : MM. IRaymond (Borderie,
André Hugon, Masson.
Trésorier : M. Raymond Artus.
Secrétaire : M. Chassaing.
pam Goldwyn va produire 4 films
de 10 millions de dollars
New York. — Au cours de l’année 1946, Sa-
muel Goldwyn produira quatre films, coûtant,
chacun, ili() millions de dollars (220 millions
de francs).
Universal va distribuer
14 films français
*
au Canada
La Société « Universal Film » nous commu-
nique une nouvelle qui ne manquera pas de
réjouir les producteurs français qui ont le
souci de faire connaître à l’étranger l’activité
cinématographique de notre pays.
Lors du récent séjour à Paris de M. J.-H.
Seidelman, président du l’« Universal Inter-
national Films Inc. », un accord est intervenu
entre la filiale canadienne de cette importante
société, 1’ « Empire Universal Film Ltd. », à
Toronto, et le président-directeur général, M.
André F'aulvé, dont la marque « Discina »
compte parmi les succès les plus éclatants du
film français : IVEIernel Amour, Les Visiteurs
du Soir, La Vie de Bohème, Premier Bal. etc.
Grâce à cet accord qui vient d’entrer en vi-
gueur, quatorze grands films français vont être
distribués au Canada par les soins de l’« Em-
pire Universal Film Ltd. ». Signalons que la
société « Universal », poursuivant son effort en
faveur de la production française, va également
distribuer au Mexique le grand succès de Jean
Delannoy, L’Eternel Retour, avec Madeleine
Sologne et Jean Marais. Qu’il nous soit donc
permis d’adresser ici nos plus chaleureuses
félicitations aux artisans de cette excellente
politique de rapprochement dont les heureux
résultats ne tarderont pas à se manifester.
Michèle Morgan, après six années d’absence
des studios français, est la vedette du nouveau film
de Jean Delannoy, La Symphonie Pastorale,
dont les extérieurs sont réalisés en Suisse.
( Films Gibé .)
LES ACTUALITES, AUJOURD’HUI ET
DEMAIN, DOIVENT RESTER DU CINÉMA
On connaît André Lang, journaliste. On le
connaît moins comme cinéaste, bien que les
initiés sachent que le cinéma a en lui un dé-
fenseur averti, ouvert à toutes les choses de
cet art.
Dans un récent article consacré au cinéma,
André Lang étudie le rôle des Actualités dans
la vie moderne, s’inquiète de leur avenir,
s’étonne de les voir si souvent naïves ou mal-
adroites. Il conclut que ce domaine particu-
lier de l’information devrait être confié à de
vrais journalistes.
Nous adopterons cette conclusion. Mais nous
ajouterons toutefois au terme journaliste celui
de cinégraphiste, qui, en l’occurence, le com-
plète et le justifie.
Les nombreuses tentatives faites par des
journalistes de s’intéresser aux Actualités
n’ont jamais, jusqu’ici, donné que des résul-
tats décevants, car ils en ignorent la techni-
que, si délicate et si vivante, qui s’apparente
en beaucoup de points au cinéma muet.
LTn journal d’actualités se compose de di-
verses parties dissemblables dans leur réalisa-
tion. On y trouve :
Le document pris sur le vif, dont l’intérêt
dépend surtout de la manière dont il a été
pris, de la virtuosité de l’opérateur, de son
sens des angles, du matériel dont il dispose.
Si le document a pu être filmé sous des angles
différents, par deux ou plusieurs opérateurs,
le monteur disposera d’éléments susceptibles
de constituer la base d’un montage intéres-
sant.
Souvent, l,e document pris sur le vif est com-
plété par des pièces cataloguées dans la filmo-
thèque du journal.
Dans la plupart des cas, les vues sont prisés
par A. P. Richard
à la filmothèque. La prise de vues synchroni-
sée exigeant le déplacement coûteux d’un ca-
mion, n’est utilisée que dans les cas où il est
indispensable de disposer d’un son original :
discours, sermon, etc.
Les deux procédés de » rédaction » connexes
en certains points, sont déjà différents, puisque
dans le second la part d’interprétation du mon-
teur est plus importante.
Vient ensuite le document d’information
scientifique, littéraire, social, sportif, etc. C’est
en fait un film documentaire de très court mé-
trage ,un condensé de prospection et d’infor-
mation destiné à attirer l’attention du public
sur un problème de l’heure.
On conçoit dans ce cas l’intérêt de la colla-
boration d’un journaliste. Mais on doit recon-
naître que les techniciens et praticiens de l’Ac-
tualité donnent satisfaction pour cette partie,
qui nécessite une spécialisation du personnel
qui réalise ce genre de films.
Bien d’autres sujets d’information peuvent
être envisagés. Tous exigent un matériel im-
peccable, des reporters infatigables, des mon-
teurs rompus à toutes les astuces et ficelles
de ce métier particulier. La conjoncture de ces
divers éléments n’est possible que si des firmes
riches et puissantes appuient les efforts des
techniciens et si ces organismes ont la renta-
bilité des capitaux investis.
Or, en France, l’Actualité pour la majorité
des exploitants n’est qu’un succédané gênant.
Le public, surtout celui de province, n’a,
faut l’avouer, qu’un goût modéré pour l’infor-
mation par l’image, surtout si celle-ci a mani-
festement un caractère éducatif.
L’Actualité américaine est rentable. Elle per-
met aux firmes réalisatrices de donner à leurg
2
»*#;»♦♦♦♦♦♦♦*♦♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦
Gisèle Pascal, Andrex et Denise Grey dans
une amusante scène de Madame et son Flirt,
réalisation de Jean de Marguenat.
( Films Lutétia.)
productions un intérêt qu’il est rarement pos-
sible de donner ici à nos Actualités filmées.
La tentative de France-Libre, toute préoccu-
pation extra-cinématographique mise à part,
a été excellente, en se sens qu’elle a per-
mis de voir qu’une firme privée, ayant les mê-
mes débouchés, pourrait obtenir des résultats
encore supérieurs à ceux que nous avons cons-
tatés, résultats méritoires qu’il convient de sou-
ligner.
L’Actualité française dépend donc davantage
de ses moyens et de ses débouchés que de la
rénovation de ses cadres.
Que ceux qui croient devoir y tenter leur
chance la tentent. Mais qu’ils y fassent leurs
classes avant de songer à en modifier le fond et
la forme.
Cette modification va-tcllc se produire à
l’insu des cinéastes, sur un autre plan ?
C’est ce que l’on peut se demander lorsqu’on
considère les progrès de la télévision et les
idées qu’ont à son sujet les services de l’Etat.
Si l’on admet comme justifié le principe de
la monopolisation par l’Etat de l’émission et
de la diffusion par relais des images télévisées
et sonorisés, il convient cependant de se de-
mander si leurs prises de vues, identiquement
semblables, à des variantes près, à celles du
cinéma, doivent être réservées aux services
officialisés, ou si la prise des vues et des sons
ne serait pas plus efficacement laissée libre.
Qu’on nous comprenne : il est admissible,
puisque l’humeur des temps l’exige, que l’Etat
ait tout entre les mains et que nous n’en sovions
que les gérants. Mais il est tout aussi admis-
sible que l’initiative privée puisse suppléer à
ce paternalisme officiel.
En avenir proche nous fixera sur ce point.
Il nous paraît en effet éminemment souhai-
table : 1° que l’émission ne soit considérée que
comme un simple service de transmission, tel
la Poste ; 2° que la prise des Actualités et leur
confection restent indépendantes.
Cela ne serait d’ailleurs que l’extension de
la mesure que vont prendre les services de la
Télévision nationale qui s’apprêtent à passer à
l’industrie cinématographique des commandes
de films de courts métrages destinés à être télé-
visés.
Le danger des trusts privés est grand. Celui
des trusts d’Etat l’est-il moins ?
Quand on considère attentivement la ques-
tion, on s’aperçoit qu’elle n’est que déplacée.
Car, le grave danger d’être exploité financiè-
rement n’a rien à rendre, en gravité, à celui
de l’être moralement, par un conformisme
officiel, entre les mains de fonctionnaires mé-
canisés.
L’importance de la télévision dans la vie fu-
ture est telle qu’il est impossible de ne pas la
lier aux problèmes sociaux qui vont régir la
nouvelle humanité.
Celle-ci cherchant sa voie, les cinéastes sont
habilités, dans cette évolution, à préparer la
leur.
A. -P. Richard.
Prochainement, une série d^articles fixera
ici même le lecteur sur la technique industrielle
et commerciale de la télévision.
GEVAERT
fournira 18 millions
de mètres de pellicule
par an au Cinéma
Britannique
Londres. — Un accord, actuellement en cours,
va mettre virtuellement fin au rationnement
de la pellicule dont souffre le cinéma anglais.
En ce moment des pourparlers sont en cours
entre le Ministère du Commerce et la Manu-
facture belge Gevaert, pour l’expédition régu-
lière en Angleterre d’au moins 1.500.000 mètres
de pellicule par mois en plus de leurs com-
mandes actuelles.
Bien que les pourparlers aient été menés
par le Ministère du Commerce, il n’a pas encore
été décidé si l’accord serait négocié directement
par le Gouvernement ou par une entreprise
privée. Il est probable toutefois, que c’est le
Gouvernement qui traitera.
L’apport de 18 millions de mètres de pelli-
cule sur le marché britannique remédiera pour
une large part à l’insuffisance causée par la
suppression des 23 mllions de mètres opérée
par le Gouvernement en 1942 dans la pellicule
destinée à l’usage commercial.
La consommation courante, dans les temps
normaux, s’élevait annuellement à environ
93 millions de mètres dont 30 % étaient des-
tinés aux actualités.
En vertu de ce nouvel accord, le stock à
livrer viendra en supplément des livraisons
actuelles de Gevaert, qui, au cours des sept
derniers mois, se sont élevée à 15 millions
de mètres de pellicule positive. Les exploitants
et les spectateurs également bénéficieront de
cet accord. Un plus grand nombre de copies
seront disponibles, ce oui améliorera la qua-
lité des projections au sujet desquelles il y a
eu tant de réclamations.
Ceci permettra également aux journaux
d’actualités de reprendre leur activité normale.
La presse anglaise déclare que Gevaert fa-
brique l’une des meilleures pellicules du
continent. L’usine d’Anvers n’a pu travailler
qu’avec un très petit rendement pendant l’oc-
cupation nazie, mais elle a retrouvé son acti-
vité totale depuis la Libération.
Cette société alimente des usines dans le
monde entier, aux Etats-Unis, en France, etc.
Après avoir été administrateur chez Patlié et
directeur des Actualités Eclair-Journal, M. Vcr-
det-Kleber fit pendant la guerre de la produc-
tion pour son propre compte. Pour lutter
contre la propagande des actualités allemandes,
il se replia en zone Sud et créa « La France
en Marche ». Là il commença une série de do-
cumentaires parmi lesquels il faut citer : Le
Moulin enchanté. Rhapsodie Artésienne, Tau-
reaux de Combat, Autour d’un Clocher, Du
Sous-marin au Submersible, Le Ramadan en
Tunisie, Phares de France. Histoire merveilleuse
de vieux Chiffons, La Magie du Fil, En corvée,
Au haras de Pompadour, Manies Françaises, I.c
Sport à l’Ecole. Trotteurs, Un Homme de la
Neige etc...
M. Verdet-Kléber, ayant repris son activité,
vient de produire deux nouveaux courts-mé-
trages, ce qui porte à 95 le nombre de ses
films.
L’un des deux derniers a pour titre : L’En-
quête du 58. Il s’agit d’un film de première par-
tie, mis en scène par Jean Tedesco et inter-
prété par Charles Vanel, Line Noro, Génin,
Lorette et Michel Vitold. L’action se passe dans
les chemins de fer. Ce film sera présenté fin
janvier en même temps que Passion dont il
faut souligner particulièrement l’intérêt.
Passion est un petit film de danse classique.
Ce qui demande à être souligné c’est qu’il
s’agit d’un film en couleurs Agfacolor, le pre-
M. Roger METZGER
est élu Président du
Syndicat des Exportateurs
'M. Horvilleur ayant donné sa démission en
raison de son prochain départ en Amérique
du Sud, le Comité Directeur du Syndicat de
l’Exportation des Films français a procédé
lundi 21 janvier à la nomination de son nou-
veau président.
M. Roger Metzger a été élu à l’unanimité des
membres présents et représentés.
51. Marcel Roux lui succède dans les fonctions
de vice-président.
Pas de Télévision
commerciale en couleurs
avant cinq ans
New York. — Au cours d’une réunion organi-i
sée par l’ American Télévision Societq (la Société
de Télévision Américaine), des orateurs ont dé-
claré que la télévision en couleurs ne pourrait
pas être introduite dans le public sur une base
commerciale avant cinq ans.
Ce très récent point de vue sur la lutte entre
la télévision en noir et blanc et la télévision
en couleurs a été exposé par M. L. Lévy, ingé-
nieur en chef des productions spéciales de lai
Emerson Radio and Phonograph Co. et com-
menté par le Dr Thomas T. Goldsmith, direc-
tes du Service des recherches de la Société
Allen B. Dumont Laboratoires, Inc., et M. W.1
L. Laurence, de la compagnie R.C.A.-Victor.
" Nous ne passerons pas en un seul jour du!
noir et blanc à la couleur », a dit M. Lévy. <■ La
télévision en blanc et noir est prête pour l’ex-,
ploitation. On a fait des essais et ils ont été;
satisfaisants. »
51. Lévy dit que la télévision en couleurs exi-
gera de nouvelles inventions et qu’il est impos-
sible de prévoir si celles-ci se feront dans cinq
ou dans dix ans ; de toute façon il s’écoulera
beaucoup de temps avant qu’elle ne soit au point
pour les essais.
Faisant allusion à de récentes présentations
de télévision en couleur, M. Laurence a déclaré
qu’une démonstration de laboratoire n’implique
pas qu’un procédé est susceptible d’être exploité
commercialement et qu’il y a loin du laboratoire,
au salon familial.
mier qui ait été tourné en France, en dehor:
des documentaires et des dessins animés.
Ce court-métrage a été réalisé par Jacque:
Berr, auteur du scénario, qui collabore avec M
Verdet-Kléber depuis de longues années et qu
fut l’un des chefs de la résistance de la Haute
Savoie, blessé et deux fois cité. L’opérateui
Noël Ramettre, sut faire jouer la féerie de;
couleurs.
Ce film est un essai, le premier pas vers h
grande production française en couleurs. Il es
pleinement réussi.
Cette évocation chorégraphique est inter
prêtée par la danseuse étoile Janine Charrat
Wladimir Skouratoff, des Ballets russes et Da
nicl Cellier, de l’Opéra. La musique est due i
l’enregistrement de l’orchestre Lamoureux. Ur
commentaire de 5Iaurice Escande, de la Corné
die-Française complète le film.
Cette production a été tournée en novembn
et décembre 1945.
Encouragés par cette réussite, MM. Verdet
Kléber et Jacques Berr préparent un granc
film ' 'ii sera réalisé cette année. Il s’agit d’uni
comédie amoureuse dont l’action se situe dan:
un milieu de théâtre pittoresque sous l’époqui
de Louis-Philippe. Un scénario original don
le titre définitif n’est pas arrêté, sera la basi
de cette production.
A. Toé. -
— —
M. Verdet-Kléber, Directeur de “Cinéka”, va
produire un grand film en Agfacolor
3
rTTXXXXXXXXXXXXXXTTXTXX? CroÉMgfaRAPIIIE
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
/ers une solution du
:onflit des Actualités
Une conférence a réuni mardi dernier des
nembres du Syndicat des Directeurs de Théâ-
res Cinématographiques, de la Fédération na-
ionale, et des représentants des différents
ournaux d’actualités afin de trouver un ter-
rain d’entente entre les éditeurs et les exploi-
ants.
En l’absence de M. Roger Weil-Lorac, delc-
;ué général de la Chambre Syndicale de la
Presse filmée, aucune décision n’a encore été
brise, mais il semble que, dans quelques jours,
in accord interviendra enfin et réglera le
conflit des Actualités ».
Rappelons aussi que seuls les trois circuits
Pathé », « Gaumont » et <• S.O.G.E.C. » pos-
ent actuellement des actualités dans leurs
ailes.
, — —
'Gaumont- Actualités"
i reparu le 31 Janvier
Disparue des écrans depuis 1928 quand,
u temps du muet, un accord avait fusionné
e « Pathé- Journal » et les « Gaumont-Actua-
ités » en un seul journal « P.G.M. » (Pathé-
kaumont-Métro- Journal ) , la vieille marque
Gaumont-Actualités », qui date de quarante
nnées, vient de faire cette semaine sa réap-
arition sur les écrans.
En effet, les « Gaumont-Actualités ,» sort
orties le 31 janvier, ce qui porte à cinq le
ombre des éditeurs de la Presse filmée.
»
“L’Empire” de Paris
ouvrira prochainement
en Cinéma
I Réquisitionnée en 1940 par les Allemands
ès leur entrée à Paris, cette grande salle de
.000 places fut, lors de la Libération, mise au
jervice des armées américaines. M. Tliévenot,
; très actif directeur des salles du circuit Pa-
bé, dans lequel P « Empire » va être réinté-
ré, a bien voulu nous préciser qu’anrés d’im-
iortants travaux de réfection, cet établissement
fera réouvert comme cinéma d’exclusivité,
outefois, le problème de la programmation
e pose avec une certaine acuité, étant donné
;s frais très importants que nécessite l’ex-
loitation de cette salle.
*
Changements d’adresse
à l’O. P. C.
Par suite d’une réorganisation des services
e l’O.P.C., l’attention de MM. les ressortissants
e l’Industrie cinématographique est attirée
ur les changements d’adresses de certains scr-
ices :
1°) Services généraux et notamment : Ex-
Ioitation, Distribution, Production, Industrie-
! rchniques, Matières premières : 92, Champs-
| llvsées, sans changement ;
| Services : Documentation et Autorisations
Ile fonctionner : transférés du 7. rue Cimarosa
u 92, (Champs-Elysées, 4° étage ;
2°) Service des billets : 42, avenue Marceau,
ans changement ;
3°) Service statistique : 7, rue Cimarosa,
ans changement ;
4°) Service : Inspection des salles : 42, avo-
ue Marceau, sans changement ;
5°) Service du Contrôle des recettes (borde-
eaux hebdomadaires1) : transféré du 42, avenue
[arceau au 7, rue Cimarosa.
Réception du courrier : Tout le courrier
oit être envoyé aux adresses ci-dessous :
1°) Secrétariat général et Services généraux,
2, Champs-Elvsées, Paris (8e) ;
I 2°) Service des Billets. Statistiaue, Insnect ion
documentation et Autorisations de fonctionner:
es salles, Contrôle des recettes : 42, avenue
larceau (courrier central pour l’avenue Mar-
eau et le 7, rue Cimarosa).
LA SITUATION DU CINÉMA EN BELGIQUE
M. Paulus, nouveau Président de la
Chambre Syndicale Belge de la
Cinématographie, cherche à réaliser
l’unité de la Corporation
Il y a quelques semaines, j’ai fait la con-
naissance, à Bruxelles, de M. Paulus, Directeur
de la » Filmavox », une des maisons de dis-
tribution les plus anciennes de Belgique.
Aujourd’hui, je retrouve, à Paris, M. Paulus
Président de la Chambre Syndicale Belge de la
Cinématographie.
Ce mandat vient, en effet, de lui être confié
par l’Assemblée générale extraordinaire de la
Chambre Syndicale, où il remplace M. Coppens,
Président sortant.
Depuis 1921 dans la corporation, M. Paulus
la connaît à fond.
« Mon but principal, déclare-t-il. consiste à
réaliser l’unité de la corporation. Notre idéal,
c’est une organisation dans le genre du
« Bund '» hollandais, où serait représenté l’en-
semble des intérêts cinématographiques du
pays.
Or, nous sommes loin de cette unité. La
Chambre Syndicale groupe actuellement les
producteurs, les distributeurs et les industries
techniques, mais les exploitants ont leur pro-
pre Association, indépendante, en dehors de
la Chambre Syndicale. Nous ferons tout notre
possible pour arriver à une entente de plus
en plus étroite avec cet organisme dans l’in-
térêt même de la corporation.
L’unité nous est surtout nécessaire pour
lutter efficacement contre les atteintes que
des individus peu scrupuleux portent parfois
à la règle essentielle de notre travail, à sa-
voir au principe de la distribution au pour-
centage. A l’heure actuelle, nous n’avons à
notre disposition aucune sanction efficace
contre ceux qui ne respectent pas la règle.
Une loi belge sur la liberté du commerce
nous interdit la seule sanction possible: le
boycottage.
C’est pourquoi nous avons aueloue espoir
que le Conseil Professionnel du Cinéma —
organisme officiel en voie de création par ar-
rêté ministériel, et groupant en principe toutes
les branches de l’industrie pourrait obte-
nir une législation spéciale, permettant de
lutter efficacement contre les abus de cette
Renée Saint-Cyr et Paul Meurisse dans une amusante
scène de L’Insaisissable Frédéric,
réalisé par Richard Pottier.
{Pathé-Consortium-Cinéma.)
nature. Cependant, l’avenir du Conseil Pro-
fessionnel — dont je fais également partie —
paraît assez incertain. Une opposition violente
se manifeste dans le pays contre cette forme
d’organisation qu’on estime incompatible avec
la liberté économique. Cette opposition vise
évidemment toutes les branches d’activité
commerciale et non seulement le Cinéma,
mais il est possible que nous en subissions
les conséquences.
De toute façon, le fait d’avoir collaboré
au sein du même organisme, ne fût-ce que
pour un temps très limité, aura certainement
une influence favorable pour le rapproche-
ment de nos dirigeants avec ceux des exploi-
tants. D’autre part, en cas d’échec du Conseil
Professionnel, le Gouvernement serait obligé
de reconnaître officiellement nos groupe-
ments syndicaux, ce qui leur donnerait des
facilités plus grandes pour défendre les inté-
rêts de leurs membres.
Quand je félicite M. Paulus de prendre la
présidence dans des conditions aussi favorables,
il proteste énergiquement :
— Nous avons de très grandes difficultés à
surmonter et je vous assure que ce n’est pas
d’un cœur léger que j’ai accepté la charge
que mes confrères viennent de me confier. Je
ne pouvais cependant pas refuser, car la si-
tuation intérieure de la Chambre Syndicale
aurait pu en être gravement compromise.
Vous savez probablement que, par le passé,
la présidence de la Chambre fut régulière-
ment confiée à l’un des représentants de l’in-
dustrie américaine en raison du fait oue
60-70 % du chiffre d’affaires, sur le marché
belge, revenaient aux maisons américaines.
Or. après la Libération, un courant d’opinion
belge réclamait que les fonctions représen-
tatives de notre industrie soient assumées par
les représentants d’intérêts nationaux.
Avec beaucoup de compréhension les Amé-
ricains ont accepté ce point de vue, mais à
condition que la personnalité choisie leur
donne toutes les garanties. Il s’est trouvé aue
parmi les quelques candidats possibles, i’ai
e" la faveur de susciter la confiance des dis-
tributeurs américains oui m’ort sollicité d’ac-
cepter cette tache, sans quoi ils se verraient
obligés de quitter la Chambre Syndicale. On
ne pouvait pas résister à un argument aussi
persuasif.
L’importation n’est-e]K pas contingentée
en Belgique ?
Non, elle reste toujours libre. Nous
voyons donc des films étrangers qui ne sent
pas encore venus en France. Cependant, j’ai
''impression que les Américains réservent
leurs plus grandes productions pour un ave-
nir plus ou moins éloigné, et cela pour des
raisons ente je ne connais pas suffisamment.
— Le film français a-t-il une bonne cote?
Oui. Mais le public belge tient assez
largement compte de la valeur morale des
films projetés. C’est pourquoi des films comme
Bcule de Suif, malgré toute leur qualité tech-
nique et artistique, rencontrent une certaine
réserve, surtout en province.
— A-t-on frappé d’interdiction certains films
interdits en France par la censure de Vichy
et autorisés depuis la Libération?
_ Non, la seule chose qui compte pour
l’importation en Belgique, c’est le visa fran-
çais d’exportation, il ne dépend donc que des
autorités françaises si tel film ira chez nous.
— ■ Et la production belge?
■ Elle continue à se développer. Nous
avons maintenant, en plus d’anciennes instal-
4
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lations, un studio moderne à Bruxelles, où
l’on vient de terminer un film important,
Le Pèlerin de l’Enfer, qui a coûté sept mil-
lions de francs belges et auquel ont collaboré
plusieurs cinéastes français. 11 me semble
d’ailleurs que la formule de production com-
mune franco-belge devrait retenir sérieuse-
ment l’attention des milieux compétents en
France. Des accords pourraient être envisagés
pour cela, comme avant la guerre les accords
Robert Lussac. interprète le rôle du Père Damien
dans Le Pèlerin de l’Enfer,
que l’on réalise actuellement à Bruxelles.
■
franco-italiens. On pourrait très certainement
arriver ainsi à produire des films moins coû-
teux et plus rentables.
- — Lés salles sont-elles très fréquentées main-
tenant en Belgique?
En général, oui. Mais depuis ur, mois, on
a' noté une baisse de recettes qui dépasse la
baisse normale de fin d’année. Je crois que
ce phénomène a deux causes :
1° La disparition progressive du marché
noir qui réduit la circulation de la monnaie-
2° La reprise des textiles qui permet à la
population de faire des achats importants
d’habillement et réduit ainsi des disponibilités.
- Les taxes sont-elles très lourdes?
— U faut compter qu’au total 50 % de la
recette brute d’une salle de cinéma s’en va
aux autorités sous forme de taxes et de droits
divers.
Vous avez également, paraît-il, votre
« conflit d’actualités »?
En effet, mais ses raisons et son carac-
tère ne sont pas les mêmes qu’en France. Je
ne connais d’ailleurs pas les détails de cette
question nouvelle pour moi, mais je crois que
la raison principale des difficultés c’est 1 exi-
gence gouvernementale que les actualités pri-
vées consacrent obligatoirement une partie
assez importante de leur journal aux actua-
lités belges. Or, las maisons intéressées s’y re-
fusent en déclarant que cette mesure repré-
senterait une augmentation considérable de
leur prix de revient et rendrait difficile
l’amortissement du journal en Belgique, qu‘
ne compte que 1.000 salles standard, ce cpji
d’ailleurs est déjà un chiffre très considérable
pour une population de huit millions.
— Et; le format réduit?
— Précisément, en raison de la densité de
notre réseau standard, il ne se dévelonoe pas
beaucoup. Nous comptons 75-80 salles de
format réduit pour toute la Belgique.
- Votre voyage actuel à Paris a-t-il un ca-
ractère officiel?
Pas du tout, je suis venu pour mes af-
faires personnelles.
— I] ne me reste donc qu’à vous souhaiter
de réaliser l’union tellement nécessaire de la
Corporation...
— - Merci, mais n’oubliez pas qu’on en parle
depuis vingt ans, de cette nécessité, sans
jamais avoir nu l’atteindre. »
Je quitté M. Paulus, fermement convaincu
qu’il a les qualités indispensables pour avan-
cer. ne fut-ce que d’un pas, l’œuvre de l’unité
corporative belge.
André Ruszkowski.
= March of Time (La Marche du Temps), va
reprendre son édition française ainsi que trois
autres éditions européennes.
= Le programme de production de Hal Roacli
pour 1946 sera entièrement en Cinécolor.
A Londres, projections
spéciales de films pour
les membres de TO.N.U.
Londres. — Sur l’invitation de M. J. Arthur
Rank, les délégués, conseils et secrétaires de
l’Organisation des Nations Unies, qui se tient
actuellement à Londres, ont eu l’occasion de
voir une série de représentations spéciales de
films britanniques.
Les Théâtres Odéon ont fait des prépara-
tifs minutieux pour que soient présentés aux
délégués une série des meilleurs films anglais
les plus récents.
Des membres du gouvernement, de la
Chambre des Lords et de la Chambre des
Communes étaient également invités.
Cette série de films a commencé par une re-
présentation spéciale de César et Cléopâtre,
le lundi 14 janvier au Théâtre Odéon.
D’autre part, les compagnies américaines ont
organisé des présentations spéciales à l’inten-
tion des délégués de l’O.N.U. des plus récents
films de la production américaine. Ces séances
eut lieu chaque lundi, mercredi et vendredi
au Plaza (Théâtre Paramount) à 21 heures.
Parmi les films sélectionnés figurent : Road
to Utopia, San Antonio, To-morrow is Forever,
Because of Him, They Were Expendable, Par-
don my Past, House of Dr Edwards, The Dolly
Sisters, Kitty, Mildred Tierce, Bells of St. Ma-
ry’s, Scarlet Street (La Chienne), Adventure.
She Wouldn’t Say yes, Le Journal d’une
Femme de chambre, Leave Her to Heaven.
On va tourner les séances
de l’Assemblée Constituante
La Chambre Syndicale de la Presse filmée
nous informe qu’elle vient d’obtenir du gou-
vernement l’autorisation de filmer les séances
de l’Assemblée Constituante.
Cinq opérateurs ont pu, de ce fait, filmer et
enregistrer les débats sur la crise ministérielle
à l’Assemblée.
Ben Goetz a été nommé
chef de M.G.M. -London-Film
Londres. — M. Ben Goetz vient d’être nommé
P;-ésident4Direeteur Général de la société de
production M.G.M.-London-Films en remplace-
ment de Sir Alexander Korda qui avait démis-
sionné pour devenir producteur indépendant.
Dans les milieux du cinéma britannique, on
déclare qu’Alexandre Korda monterait une so-
ciété de production en France.
Albert Préjean et Jacqueline Gauthier
dans le film de René Delacroix,
L’Assassin n’est pas Coupable,
production Silfra, distribuée par C.P.L.F.-Gaumont.
Réorganisation de la "Centrale
Catholique de la Radio et du Cinéma”
A la suite de la récente réunion des cardi-
naux et archevêques de France, une réorga-
nisation vient d’être décidée en ce qui con-
cerne la « Centrale Catholique de la Radio et
du Cinéma ».
Cet organisme sera dirigé désormais par
deux secrétaires généraux, l’abbé Georges
Chassagne, de Riom, et l’abbé Jean Dewavrin.
M. l’abbé Chassagne conserve la direction de
l’Office Familial de Documentation Artistique
(O.F.D.A.) dont le siège est à Lyon, 4, rue
Sainte-Catherine.
Rappelons l’adresse de la Centrale Catholi-
que : 129, rue du Faubourg-Saint-Honoré, Pa-
ris (8”) (BAL. 00-85).
Un représentant spécial
de R. K. O -Radio en Europe
New York. — M. Charles W. Koerner, Vice-
Président de R. K. O. -Radio en charge de la pro- J
duction, vient de nommer représentant de cette
société en Europe le Lieutenant-Colonel Jack
William Votion. Celui-ci aura son quartier
général à Londres et assurera la liaison entre
les studios R. K. O. -Radio de Flollywood et les
services de production de cette firme à Londres
et à Paris. Il s’occupera également de la re-
cherche de nouveaux talents et de l’achat de
pièces de théâtre et de romans en Angleterre
et en Europe Continentale.
Léon Siritzky de retour
à New, York
New York. — Léon Siritzky, père de Sam et
Joe Siritzky, de la Siritzky International Cor-
poration, vient d’arriver à New York, de retour
de France.
Le grand effort
de Minerva pour Vannée 1946
La grande marque française Minerva
vient en un seul trimestre de sortir en ex-
clusivité 6 grands films inédits, totalisant
près de 52 semaines, dans plusieurs grandes
salles parisiennes.
Au « Français », pendant 9 semaines, une
production B.CjM. et Minerva, La Fille aux
Yeux gris, réalisation de Jean Faurez, avec
Fernand Ledoux, Paul Bernard, Claude
Génia, Jean Paqui, Line Noro, Françoise
Morhange, Blondeau etc.
Au « César » et au « Max Linder », tota-
lisant 10 semaines dans ces deux établisse-
ments, une production Minerva, Le Juge-
ment Dernier, scénario et réalisation de
René Chanas, avec Jean Davy, Jean Desail-
ly, Michèle Martin, Raymond Bussières,
Louis Seigner, Michel Vitold, etc.
Au « Caméo » pendant 10 semaines, la
version sous-titrée de Pastor Hall, (Sublime
Sacrifice), un film anglais osé qui a eu le
plus grand succès.
Au « Studio de l’Etoile », Le Navire en
Feu (San Oemetrio, London), une réalisation
de Charles Frend.
Enfin, au « Studio de l’Etoile » vient de
débuter : Ceux de chez nous. (Millions Like
us), avec Patricia Roc, Gordon Jackson, etc.
Minerva annonce l’exclusivité prochaine
de Dorothée cherche l’Amour, dont les ser- 4
vices de production viennent d’achever un
nouveau montage qui fera de cette produc-
tion avec Suzy Carrier, Claude Dauphin,
Jules Berry et Samson Fainsilber, un des
films les plus originaux de l’année.
Il y a lieu de signaler spécialement
l’effort fait par Minerva en Format Réduit,
avec 33 grands films sélectionnés. La per-
fection technique de réduction en ce format
nlus petit apportée par Minerva a permis
à cette société de se placer rapidement en
tête du format dit substandard.
( Communiqué .)
5
EXXXXXXXXXXXXXXrgXXXXJL 13
CINE
RAPIIIE
ISE
POUR LES DIRECTEURS
.
LE CINÉMA A MARSEILLE
La Corporation s’ingénie à trouver
des remèdes locaux aux difficultés présentes
( de notre envoyé spécial À. TOË)
IMPOT DE SOLIDARITÉ NATIONALE
L,e Syndicat Français des Directeurs de
Théâtres Cinématographiques rappelle à
ses adhérents que le Conseil Fiscal du
Syndicat se tient à leur disposition tous
les jeudis après-midi pour leur donner tous
renseignements au sujet de l’impôt de so-
lidarité nationale.
L’avocat du Syndicat est également à
leur disposition aux mêmes jours et heures
pour tous renseignements juridiques.
APRÈS LA FERMETURE
(DES CINÉMAS DE TUNIS
Les Distributeurs
d’Afrique du Nord se solidarisent
avec les Exploitants
Alger, — Les Directeurs des Cinémas de Tu-
nisie réunis en assemblée générale extraordi-
I naire le 15 janvier 1946, considérant qu’après
(une année de vaines démarches pour obtenir
l’allègement de la fiscalité excessive qui écrase
l’exploitation cinématographique, considérant
la situation désavantageuse dans laquelle se
! trouvent les cinémas de Tunis par rapport à
|! ceux de la Métropole, de l’Algérie et du Ma-
roc, en raison de cette fiscalité excessive, consi-
dérant l’impossibilité qui leur est faite de con-
jj tinuer normalement leur exploitation tant qui
le taux de cette fiscalité (55 % environ des
recettes brutes) ne sera pas allégé, ont décidé
à l’unanimité : la fermeture des cinémas de
Tunis à partir du lundi 21 janvier 1946. Comme
on le sait, cette fermeture a été effective.
De son côté, le Syndicat des Distributeurs de
Films d’Afrique du Nord s’est réuni le ven-
dredi 18 janvier en séance extraordinaire dans
les bureaux de M. André Fassina, Président.
La majorité des distributeurs était présente.
En quelques mots, M. Fassina exposa le but
de la réunion : appuyer par une aide effective
et morale les directeurs de cinémas tunisois
qui devaient se mettre en grève le 21 cou-
rant pour obtenir de la municipalité de Tunis
un aménagement des taxes (55 %) qui acca-
blent leurs exploitations.
A l’issue d’une brève discussion à laquelle
prirent part MM. Deville, Guaitela, Thomas,
Deluy, Kopel et George, un télégramme assu-
rant les Tunisiens de la sympathie et de
l’approbation des loueurs nord-africains fut
envoyé à M. Fermond, porte-parole des exploi-
tants. De plus, des instructions furent don-
nées aux agents des distributeurs de leur prê-
ter assistance et d’accepter le décalage des pro-
grammes.
Aux dernières nouvelles, les directeurs des
; salles de l’intérieur de la Régence se solidari-
sant avec ceux de Tunis auraient décidé de
fermer leurs établissements.
François Mari.
I F
TOUT-
CINÉMA
1945-1946
Clément Guilhamou, Fondateur
est sous presse
Envoyer derniers lextes à Pierre Autré
19, rue des Petits-Champs, Paris (1er)
RIC. 85-85
Marseille. — Dans la grande cité les journées
de janvier sont parfois pluvieuses, mais le
climat est déjà printanier. Cela favorise les
salles de cinéma, à la porte desquels le samedi
et le dimanche attendent de longues files de
spectateurs.
Malheureusement, une partie de la clientèle,
constituée par les milliers de soldats améri-
cains, a quitté la ville. Leur départ fait baisser
les recettes.
Cependant, ces recettes restent bonnes, par-
ticulièrement dans l’après-imidi|. La nuit, le
nombre des spectateurs se trouve réduit. La
perturbation causée par les coupures d’élec-
tricité et l’insécurité des rues en sont les causes
majeures. Des dispositions doivent être prises
à ce sujet. Nous îe dirons plus loin.
La corporation cinématographique marseil-
laise, touchée autant que celle des autres villes,
supporte avec une philosophie toute méridio-
nale les mauvaises heures qu’elle doit vivre et
s’ingénie à trouver des remèdes locaux à cette
crise dont la durée devient inquiétante.
A Marseille, la projection des films fran-
çais est plus importante que celle des films
étrangers, surtout dans les grandes salles du
centre de la ville. Contrairement aux Niçois,
la population ici prise peu les films doublés
lorsqu’il ne s’agit pas de grandes productions.
Différentes personnalités ont bien voulu,
dans les Syndicats, à l’O.P.C., à la Direction
Régionale de l’Information et dans les maisons
de Distribution, nous donner quelques indica-
tions utiles :
Chez les Distributeurs
M. Capelier, Président du Syndicat Régional
des Distributeurs, se déclare satisfait de l’ac-
co:d qui règne entre les divers syndicats de la
région marseillaise. Grâce à un esprit de com-
préhension réciproque aucun heurt n’a encore
surgi entre les divers groupements. Chacun
ayant à cœur de lutter contre les difficultés
du moment, s’emploie à éviter toutes tes rai-
sons qui pourraient apporter la dissension au
sein de la corporation. Si l’on excepte une ma-
nifestation de solidarité avec les employés des
tramways, aucune grève n’a été faite, contrai-
rement à Nice et à Paris.
Chez les Distributeurs, quelle que soit la
diversité des vues, des intérêts ou des opi-
nions, la concorde règne au Syndicat, où seu-
les, trois maisons n’ont pas adhéré, mais cela
pour des raisons majeures.
Comme partout, les Distributeurs se plai-
gnent ici du nombre insuffisant de copies. Ils
manifestent en outre leur mécontentement vis-
à-vis de certaines salles qui négligent l’entre-
tien de leurs cabines et de leurs appareils de
projection. L’état défectueux de ces appareils
détruit en partie certaines copies, déjà fati-
guées par une utilisation prolongée.
M. Capelier exprime le désir de ne plus trou-
ver bientôt, chez certains exploitants, d’oppo-
sition au contrôle des recettes. Il lui paraît
indispensable que les déclarations des sommes
encaissées soient faites régulièrement. Le ser-
vice du Contentieux de la Fédération natio-
nale a en effet récupéré, à fin novembre 1945.
rien que pour un an, trois millions et demi
sur les fraudes, pour l’ensemble du territoire..
Sur cette somme, un million a été recouvré
dans la région marseillaise.
Le Président du Syndicat des Distributeurs
nous parle ensuite de la situation actuelle du
cinéma et des diverses statistiques établies
D’après lui, les chiffres n’apportent (aucune
preuve d’amélioration. Seules des mesures
réelles et efficaces peuvent rendre son essor au
cinéma, l’étude numérique étant toujours ten-
dancieuse. Là-dessus M. Capelier rappelle le
mot fameux d’un économiste : « Il y a trois
manières de mentir, la première en ne disant
pas la vérité, la seconde en ne disant pas toute
îa vérité, la troisième en dressant une statis-
tique ».
Le point de vue
de M. Henri Rachet
A « Midi-Cinéma-Location », M. Henri Ra-
chet nous expose les difficultés que rencontre
l’exploitation régionale. La baisse importante
des, recettes est un grand sujet d’inquiétude
pour tous. D’autre part, l’insuffisance de salles
de première vision devient un handicap sé-
rieux pour l’exploitation.
Avant la guerre, ce nombre était déjà insuf-
fisant. Sept cinémas seulement permettaient
à Marseille la sortie des films : « Odéon »,
« Capitole », « Studio », « Pathé », « Rex »,
« Rialto », « Majcsti.c ». Il n’en reste aujour-
d’hui que cinq, le « Capitole » étant réquisi-
tionné et le » Rex » détruit.
De nombreux films distribués par » Midi-
Cinéma-Location » doivent sortir sur ces cinq
salles au cours de l’année 1946.
Tout prochainement, en février ou mars. Au
Pays des Cigales (D.U.C. et Midi-iCinéma-Loca-
tion) et Raboliot (Prisonniers Associés). Puis
Cyrano de Bergerac (Rivers), Soldats sans Uni-
formes (Cinéfi), Son Dernier Rôle Gourguet),
L'Affaire du Grand Hôtel (Cinémas de France),
On demande un Ménage (Miramar), Le Pays
sans Etoiles (S.PjC.).
M. Henri Rachet nous répète qu’il aura de
grandes difficultés pour trouver une date de
sortie pour ces films et que tous les distri-
buteurs se trouvent dans la même situation.
Cinq salles seulement pour tout Marseille,
c’est la certitude d’un embouteillage.
Situation de l’Exploitation
Au Syndicat des Directeurs de Cinémas de la
Région Marseillaise, qui est présidé par M.
Rougé-Bauge, le secrétaire général, M. L. Vaccon
nous expose la situation des Exploitants :
« L’année 1945, nous dit-il, a été normale
pour l’Exploitation dans notre région, qui est
la seconde en importance après la région pa-
risienne. C’est la moyenne et la petite exploi-
tation qui ont eu à souffrir particulièrement
depuis cette date. Les grandes salles ont enre-
gistré une baisse de 15 à 20 %. Quant aux au-
tres, elles ont baissé jusqu’à 30 %.
Les coupures électriques ont encore aggravé
cette situation. La petite exploitation est sé-
rieusement touchée et les salles sont défici-
taires.
Certains se demandent pour quelle raison les
cinémas de quartier ont une tendance à pro-
jeter presque exclusivement des films améri-
cains. C’est tout simplement parce que ces éta-
blissements seraient obligés, s’ils voulaient
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
IXlXXlXIXXXIUYirTXXXIIITI
louer des films français, de ne projeter ceux-
ci que très longtemps après les salles du cen-
tre. iCes films ayant déjà attiré leur clientèle
dans le cœur de la ville, cette clientèle ne re-
verrait pas ces films, ou rarement, même s’ils
sont de qualité. Forcé est donc aux petits ex-
ploitants de projeter des films américains
anciens ou nouveaux.
Ici comme ailleurs aucune salle, à part celles
comprises dans le circuit Pathé, ne projette
les Actualités.
A ce sujet, nous dit Al. Vaccon, je ferai une
proposition lors de la réunion de la Fédération
Nationale : Puisque le minimum imposé aux
salles pour les Actualités a pour but le clas-
sement des établissements, ne pourrait-on pas,
par un accord intersyndical, faire ce classe-
ment sur la recette moyenne des cinémas du-
rant l’année ? La chose me paraît équitable.
LES ARRÊTS DE COURANT
TROUBLENT L’EXPLOITATION
Les coupures électriques imposées aux sal-
les de spectacle de la ville de Marseille por-
tent préjudice aux recettes. Les horaires im-
posés paraissent pour le moins fantaisistes.
lin effet, la compagnie d’électricité coupe le
courant en plusieurs secteurs de 14 heures à
17 h. 30. Or, un arrêté ministériel interdit la
projection des films entre 17 h. 30 et 21 heures.
On concevra que la projection devient difficile!
Sur la demande des Directeurs de Cinéma,
une dérogation a cependant été obtenue. Les
coupures permettent à certains établissements
de donner des représentations de 14 heures à
21 heures ou de 17 h. 30 à 23 heures. Ces ho-
raires ne sont nullement fixes et varient avec
les coupures imposées chaque semaine. Il en
résulte que le public, ennuyé par ces horaires
variés, déserte les salles.
Ceci ne concerne toutefois que les dix-sept
salles importantes du centre de la ville. Le
nombre total des salles étant de quatre-vingt-
cinq, il reste donc soixante-huit cinémas de
quartier. Si les coupures le leur permettent,
ils peuvent donner une représentation avant
17 heures et une ensuite en soirée à 21 heures.
Le dimanche, une plus grande liberté est
heureusement accordée aux établissements et
certains (« Phocéac », « l’Ecran », « Ciné-
vog ») ont de plus la possibilité de faire des
séances permanentes depuis 10 heures jusqu’à
midi.
Les directeurs ont formulé le désir de sup-
primer les spectacles en soirée et font des
démarches po'uri obtenir unet réglementation
nouvelle. Ils demandent que les spectacles
cinématographiques finissent tous sans excep-
tion à 21 heures. Ils invoquent pour cela la
confusion dans laquelle tombe le public, les
fluctuations des horaires étant à l’origine de
cette confusion.
D’autre part, le nombre croissant des atta-
ques nocturnes est une autre cause qui re-
tient chez eux les spectateurs.
M. Dominique, directeur de l’O.P.C. à Mar-
seille et M. Renaud, son chef de section, s’em-
ploient de leur mieux à faire obtenir satis-
faction aux directeurs de cinémas.
RECETTES RECORDS
iC’est au film Les J 3 que revient la plus belle
recette de la région marseillaise. Projeté pen-
dant deux semaines, durant les fêtes de Noël et
du .ïour de l’An, ce film a atteint la somme de
trois millions, en tandem aux deux cinémas
« Pathé » et « Hollywood ».
De son côté. J’ai dix-sept Ans avait réalisé
en même tandem 1.900.000 francs en une se-
maine.
Parmi les belles recettes enregistrées en jan-
?ier, citons : Nais, deux millions, le film pas-
sant simultanément en première semaine dans
trois- cinémas (<< Rialto », « Noailles », » Stu-
dio »), 1.200.000 francs; en seconde semaine
(« Rialto » et » Noailles »), 900.000 francs.
Boule de Suif, en janvier également : recet-
tes de 1.400.000 en deux semaines à 1’» Odéon ».
Ajoutons que ces chiffres importants ont été
réalisés durant les restrictions imposées par
les coupures de courant électrique.
Le Dictateur, en 1945, avant les restrictions,
venait en tête avec plus de 3.200.000 pour trois
semaines de projection simultanée dans les
trois salles : » Studio », » Majestic » et » Noail-
les » ; Robin des Bois suivait avec deux mil-
lions en deux semaines en tandem « Studio-
Majestic » et La Cage aux Rossignols, 1.900.000.
en tandem « Studio-Majestic », en deux semai-
nes.
Les dernières recettes enregistrées au cours
de la semaine du 16 au 23 janvier ont été
moyennes. A titre d’exemple, citons : Le Bal
des Passants, à 1’» Odéon », 531.080 ; La Vraie
Gloire, aux « Variétés », 276.510 ; Des Hom-
mes sont nés, à 1’» Eldorado », 99.899.
LA GRÈVE DES TRAMWAYS
A FAVORISÉ LES CINÉMAS
DE LA BANLIEUE MARSEILLAISE
Depuis plusieurs mois, les employés de la
Compagnie des Tramways de Marseille n'obte-
nant aucune réponse à leurs revendications,
menaçaient de faire grève.
Cette menace devint une réalité. Grève pleine
de bonhomie méridionale où se joint l’utile à
1 agréable, car elle tient lieu de repos domi-
nical. Cette première manifestation a eu lieu
dans la journée du dimanche 2 janvier. Elle
cessa le lundi.
Les employés de tramways n’ayant pas ob-
tenu encore satisfaction promirent de renou-
veler cette manifestation tous les dimanches
Fernaudel et Maupi dans la première production
des films René Pagnol : Cabassou.
( C.P.L.F.-Gaumonl .)
jusqu’à ce que satisfaction leur soit donnée.
Ce mouvement a eu naturellement une ré-
percussion sur les spectacles, les habitants des
quartiers éloignés du centre de la ville, de
même que ceux des banlieues ne purent, comme
ils le font chaque dimanche » descendre en
ville ». Les salles de la iCanebière et de la rue
Saint-Ferréol ont donc perdu une partie de-
leur clientèle. Par contre, des recettes très im-
posantes ont été enregistrées en banlieue, no-
tamment à Saint-Antoine, situé sur la route
de Marseille à Aix-en-Provence.
LE « CAPITOLE »
SERA RENDU AU PUBLIC EN FÉVRIER
Le « Capitole », réquisitionné par la Red
Cross, est exclusivement réservé à la projection
de filins américains pour les troupes alliées.
Seuls des films de Hollywood y sont projetés
et le programme varie chaque semaine.
Le départ des troupes américaines étant prévu
pour fin janvier, c’est vraisemblablement en
février que « Le Capitole » sera rendu au
public qui retrouvera là un de ses cinémas de
première vision préférés.
LE « REX » RECONSTRUIT
AURA 1.800 PLACES
Au cours des bombardements, plusieurs sal-
les marseillaises furent détruites. La plus im-
portante de celles-ci. le « Rex », n’a pu être
restauré, les dégâts étant trop importants.
Une reconstruction totale a dû être envisagée
sur de nouveaux plans. Le » Rex » était une
grande salle moderne de 1.300 places. Grâce
à des aménagements spéciaux et à l’habileté
de l’architecte, la nouvelle construction comp-
tera beaucoup plus de fauteuils. Le nombre
prévu est de 1.800.
Les travaux en cours ont dû toutefois être
arrêtés ; l’autorisation de démolition ayant
bien été accordée, mais non encore l’autorisa-
tion de construire !
Le » Théâtre des Variétés », transformé à
plusieurs reprises en salle cinématographique,
et qui avait été également réquisitionné, vient
d’être rendu à l’exploitation. Il ne reste donc
à Marseille que deux salles réquisitionnées,
le « Capitole » et l’« Alcazar ».
Le cinquantenaire
de la première séance
cinématographique à Marseille
Le 22 janvier, à 18 heures, les représentants
des syndicats régionaux, MM. Vaccon, secrétaire
du Syndicat des Directeurs ; Capelier, prési-
dent du Syndicat des Distributeurs ; Peysson,
représentant le Personnel Technique et Em-
ployés, se sont réunis dans les bureaux de la
Direction régionale de l’Information, rue Lon-
gue, afin d’étudier avec M. Migozzi l’organisa-
tion d’une fête pour commémorer la première
séance cinématographique donnée à Marseille.
C’est à la fin de février qu’aura lieu cette ma-
nifestation, appuyée par le ministère de l’In-
formation.
Le but de cette fête, organisée à l’instiga-
tion des cinés-clubs, est de ne point passer >
sous silence le Cinquantenaire du Cinéma
dans une région qu se classe seconde en France
par son exploitation cinématographique.
Cette manifestation se déroulera sans doute
en présence de M. Haag, Commissaire Régio-
nal, de personnalités civiles et militaires, d’in-
tellectuels, d’universitaires, d’étudiants et de
représentants de la Corporation.
Une plaque sera posée sur un immeuble de
la Canebière, près de l’Hôtel du Louvre. C’est
là en effet que les frères Lumière achetèrent
une boutique de bijouterie pour donner dans
la ville leur première séance de cinématogra-
phe.
En fin de février, au cours d’un gala ciné-
matographique qui aura lieu vraisemblable-
ment au « Capitole », seront projetées les pre-
mières bandes des frères Lumière, un film amé-
ricain en technicolor et un grand film français
inédit. La Radio apportera son concours à la
propagande qui sera faite à cette occasion.
Quant aux fonds nécessaires à l’organisation
de cette fête, ils seront recueillis par sous-
cription.
Les programmes de la semaine
du 23 au 30 janvier à Marseille
» Studio » et « Rialto » : Le Capitan ;
" Noailles » : Maïs (3e semaine) ; « Pathé »,
» Hollywood » : Madame et son Flirt ;
" Odéon » : Prison Centrale (film américain) ;
» Majestic » : Femmes Marquées (film amé-
ricain) ; « Caméra » : L’Affaire Laf argue ;
« Comœdia » : Terre de Feu ; « Etoile » : Le
Gladiateur (film américain) ; » L’Ecran » :
Aventure au Ranch (film américain) ; « Va-
riétés » : Yoshiwara ; » Eldorado » : Les Ro-
quevillard ; « iCésar » : Le Secret de Madame
Clapain ; » Châtelet » : P. H. contre Gestapo
(film anglais) ; « Cinéac » : Adrien ; « Roxy »;
New York Express (film américain). A. Toé.
LA PRIME D'ANCIENNETÉ
AUX DIRECTEURS SALARIÉS
Le Ministre du Travail répondant par lettre
du 16 janvier à notre demande du 22 novembre
1945, nous confirme que la prime d’ancienneté
duc aux directeurs salariés est de 166 fr. 50
par mois et par année de présence, avec un
maximum de onze années de présence.
Elle est due avec rappel du 15 mars 1945.
LE PRIX DES PLACES A NICE
Les prix des places à Nice s’établissent
comme suit :
Salles de lrt‘ vision : 25, 30, 35 frs.
Salles de 2e vision : 15, 20, 23 frs.
Salles de 3e vision ou autres : 10, 15, 20 frs.
Les diverses taxes qui frappent les exploi-
tants locaux sont : Taxe de Transaction 'Etat)
de 18 % ; Taxe de Transaction (Ville) de 1,50 %
sur la totalité de la recette brute; la taxe sur
les Spectacles portant sur les 83 % de la recette
brute et allant de 12 % à 30 %; le Fonds de
Soutien de 7 % de la recette brute; de plus
la question des Droits d’auteurs et de la Coti-
sation à l’O.P.C. est pour le moment en litige.
Enfin le pourcentage réclamé pour les Actualités
est maintenant de 3 % en solo et de 2,50 Pr
en doublage.
7
MONTPELLIER
Le film russe Visage d’U.R.S.S.
rapporte 8.581 francs pour
le timbre antituberculeux
Montpellier. — L’association France-U.R.S.S.
[organisait cette semaine un gala cinématogra-
} phique au c inéma « Capitole » en présence
. lies autorités officielles. M. Belaman représen-
tait le commissaire de la République. M. Jus-
tin excusait le préfet. M. Boulet, maire de la
■ ville, accompagné des conseillers municipaux
I et du vice-président du Conseil général, ainsi
que les directeurs et représentants de la presse,
■ honoraient de leur présence ce gala qui, nous
pouvons le dire, obtint un très grand succès
Les films présentés furent La Prise de Sébas-
topol, un documentaire pris sur le vif et une
! grande production de qualité, Visage de l’U.
ti. S. S., qui nous démontra l’effort accompli
par le peuple russe pour relever ses ruines.
»; A l’entr’acte, M. Marres, professeur à la Fa-
■ culté des lettres, président local de l’associa-
it,ion France-U.R.S.S. retraça en quelques mots
i les relations de la France et de la Russie.
Il démontra que c’est grâce à ce grand peu-
! pie que la France fut en partie sauvée et que
•i nous devons, en signe de reconnaissance, don-
ner notre amitié à ce peuple qui ne demande
i qu’à nous tendre la main.
! a L’effort des Français doit se rallier à celui
des Russes qui n’ont pas perdu une minute
pour se remettre au travail et relever les rui-
j [nés. »
' Une ovation enthousiaste fut faite à l’ora-
* teur.
A l’issue de cette représentation, la somme
‘ de 8.581 francs fut versée au commissaire de
la République au profit du timbre antituber-
> culeux.
Aménagement des horaires. — Les direc-
teurs des salles de la ville, après entente avec
les services de la préfecture, ont décidé de
, prolonger leurs séances de matinées. Ils pas-
sent dorénavant leur grand film trois fois par
jour : deux fois en matinée et une fois en
i soirée.
Au Cercle Français du Cinéma. — - Cette se-
maine, en présence des autorités locales, le
i Cercle Français du Cinéma, filiale du Ciné-
Club, a présenté deux films soviétiques dont
la création remonte à 1925 et 1928, Le Cui-
rassé Pontemkine et Train Mongol. M. Rosen-
wald, speaker au Poste de Radio-Montpellier,
qui est chargé de la chronique cinématogra-
phique, a présenté ces films et a fait un exposé
sur le Cercle Français du Cinéma qui venait
de se créer dans notre ville.
Formation prémilitaire. — Dans la Salle
des Fêtes du Palais de l’Université, s’est tenue
une réunion au cours de laquelle des films
représentant les combats de la Libération et
les troupes du général Leclerc en Allemagne
ont été projetés devant de nombreux jeunes
gens. Le général Astier de Vilatte assistait a
■ cette réunion qui avait pour but la formation
prémilitaire des jeunes gens des classes 1945
et 1946.
Les films de la quinzaine. — « Capitole » :
le grand succès du moment, Untel père et fils;
: [i Pathé » : Echec au roi ; « Trianon » : Pour-
quoi nous combattons, la Campagne de Russie ;
i « Odéon » : Le Bossu ; « Rex » : Le Général
est mort à l’aube ; « Royal » : La Nuit fan-
tastique ; h A.B.C. » ; Le Monsieur de cinq
heures.
La Route du Bagne attire beaucoup de monde
au a Pathé ». Il en est de même pour Fra
Diavolo, film comique, avec Laurel et Hardy,
qui passe au « Capitole ».
Dans les autres salles, les programmes sont
généralement intéressants : A « Trianon »,
La Route Impériale ; à F « Odéon », La Valse
Blanche ; au « Rex », L’Arc-en-Ciel ; au
« Royal », Bureau des Epaves, et à 1’ « A.R.C. »,
Marie Martine.
On nous annonce la sortie prochaine de La
Cage aux Rossignols.
Tournée. — La vedette de cinéma. Ginette
Leclerc, était de passage à Montpellier avec
une tournée de music-hall.
Maurice Accariès.
TOULOUSE
Toulouse. — L’exploitation toulousaine con-
naît actuellement un sensible ralentissement,
qui a amené une baisse des recettes dans nos
grandes salles, malgré la valeur des films pré-
sentés durant cette période :
Aux h Variétés » : La Lumière qui s’éteint,
avec Ronald Colman a totalisé 654.977 francs
(sur scène : attraction). L'Etonnant Monsieur
Williams, avec Melvyn Douglas : 595.785 francs
(attraction).
Au » Gaumont-Palace » : Nais (21- semaine) :
587.340 francs et 14.834 entrées (.sur scène) : at-
traction). L’IIomme en Gris : 545.000 francs
(.attraction).
Au a Trianon-Palace » : Sortilèges a pour-
suivi sa magnifique carrière durant une deuxiè-
me et troisième semaines, en réalisant 481.549
francs (en 2'' semaine) et 473.524 francs (en 3e
semaine). Sur scène, une brillante attraction
inédite dans notre ville : Tarzan et Pongo.
Au « Plaza » : Untel Père et Fils (2e semaine) :
339.290 francs avec 8.535 entrées. O Toi ma Char-
mante, avec Fred Astaire : 509,580 francs et
12.940 entrées.
Au » Ciné-45 » : Le Parfum de la Femme Tra-
quée : 365.200 francs et 18.374 entrées. Les Com-
pagnons de la Nouba : 274.360 francs.
Au cours de la semaine du 16 au 22 janvier,
les salles toulousaines ont enregistré quelques
beaux succès : Aux » Variétés », Les Conqué-
rants ont tenu l’affiche une semaine, totali-
sant une recette de 866.527 francs (sur scène,
attraction).
Au « Plaza », Prisonnier de Satan a eu une
belle carrière avec une recette de 503,490 francs
(orchestre Cazaux).
Les Dames du Bois de Boulogne qui est passé
au « Trianon-Palace » a produit 443.843 francs
(attraction). Enfin Le Dictateur (reprise) a don-
né au » Gaumont-Palace » 363.000 francs
(attraction). Au « Ciné-45 », Ile de Furie :
323.310 francs.
RÉUNION DES ŒUVRES SOCIALES DU
CINÉMA TOULOUSAIN ET DE LA RÉGION
iM. Chataigner, délégué général des Œuvres
Sociales, et M. Raymond Le Bourre sont venus
rendre visite à la Commission des Œuvres So-
ciales de Toulouse et de la Région. Tous les
représentants des différents .syndicats, ainsi
que les membres de la Commission étaient pré-
sents.
Après un intéressant exposé de M. Chatai-
gner sur l’activité nationale des Œuvres Socia-
les, M. Le Bourre précisa la façon dont doivent
être organisées les Œuvres Sociales. Il demande
ensuite aux divers membres des syndicats
d’établir la nouvelle Commission des Œuvres
Sociales. Après délibération, la liste des mem-
bres est la suivante : M. Gurgui, représentant
des Exploitants; M. Jaubert, secrétaire du per-
sonnel de l’Exploitation; MM. Bosc, Taverne et
Ravina.
Sensible baisse des
recettes en Janvier
On passe ensuite à l’élection du président
et, à l’unanimité, c’est M. Ravina qui est élu;
il aura pour secrétaire M. Lorriaux.
NOUVELLES DIVERSES
= Les enfants du personnel de nos salles de
spectacles ont été vraiment gâtés cette année
pour les fêtes de Noël. En eftet, » Aux Varié-
tés », M. Dudon, directeur de cet établissement
avait organisé une charmante petite fête de fa-
mille. Rien n’y manquait : spectacle scénique,
avec : Les Météores ; l’orchestre « Georges Ro-
sée » qui interpréta des airs enfantins. Un suc-
culent goûter clôtura cette petite réunion.
Au « iCiné-45 », M. Lorriaux offrit à ses col-
laborateurs une petite fête très goûtée des petits
et des grands. Enfin, à l’agence ü Métro Goldwyn
Mayer », autour d’un arbre de Noël abondam-
ment garni furent conviés les enfants du per-
sonnel de cette firme.
= Le « Trianon-Palace » nous communique la
liste des prochains programmes à \enir : Soldats
sans uniforme ; Sérénade aux Nuages; Le Bri-
gand Bien-Aimé ; La Ferme du Pendu; Entente
Cordiale; Les Enfants du Paradis.
= Comme nous le laissions prévoir dans le der-
nier numéro de La Cinémato, « Le Plaza » et
« Le Trianon », pour pallier à la crise d’électri-
cité, ont mis en marche, à leur tour, des grou-
pes électrogènes, dont l’installation vient d’être
terminée.
= A » Fox-Europa », M. Oupteher s’occupe tou-
jours avec beaucoup de compétence de l’agence
de Toulouse, dont il est le responsable. Il dé-
ploie une grande activité auprès de tous les
clients de la région et a su depuis 1940, date à
laquelle a été créé la succursale de notre ville,
réunir autour de cette maison la majeure partie
des exploitants.
= La Direction toulousaine de l’agence « Eclair
Journal » a visionné récemment, en privé, le
dernier film de Jeff Musso, Vive la Liberté.
— Nais, la toute dernière production de Marcel
Pagnol, a terminé sa première quinzaine d’ex-
clusivité (26 décembre au 8 janvier) en réalisant
la plus forte recette ; 1.525.317 francs en trente-
deux séances .seulement. Le nombre d’entrées,
durant les deux semaines, a été de 38.528.
= M. Pierre Bresange, directeur du « Plaza »,
vient de s’adjoindre comme assistant M. Ré-
nové, nouveau venu dans le cinéma.
= M. Herbert Petit, qui occupait le poste de
directeur à l’agence « Filminter », est mainte-
nant à l’agence « Pathé-Consortium-Cinéma ».
= M. Dedieu. vient d’être nommé directeur de
l’agence « Filminter ».
= La Bataille de Russie, faisant partie de la
magnifique série des films de Frank Capra,
Pourquoi nous Combattons vient de passer
avec succès dans une salle de notre ville.
= La Physionomie de V Angleterre en Guerre
vient de nous être présentée dans diverses
CUVE
RAPHIE
ISE
mmimnxixïixïiiii]
salles de la ville et des quartiers, par les soins
des Services britanniques et du Ministère fran-
çais de l’Information.
= Voici la programmation future du « Gau-
mont-Palace » : La Part de l’Ombre, François
Villon, Trente et Quarante, La Règle du Jeu,
VI. Grégoire s’évade, Jéricho.
= M. J. Ouptcher a convié les membres de
la Presse toulousaine et corporative à la vision
d’un des derniers films des productions Fox-
Europa : J’avais 5 F ils (The Sullivan), au
« Ciné-45 ».
Yvonne Bruguière.
Majoration du prix
des places dans les
Stations climatiques
-♦
RECETTES DES SALLES DE I" VISION DE TOULOUSE
DU 25 OCTOBRE 1944 AU 25 OCTOBRE 1945
« PLAZA » :
Recettes
La Vieille Fille 422.501 »
Le Joueur 331.200 »
Pourquoi nous Combattons ( 1 10 sé-
rie) 302.805 »
Fort-Arthur et Pourquoi nous Com-
battons (2‘‘ série) 457.047 »
Le Voile Bleu 390.425 »
Les Révoltés du Bountg 531.352 »
Derrière la Façade 397.098 »
Adémaï, Bandit d’ Honneur 350.209 »
Les l’rois Lanciers du Bengale . . 554.074 »
Orgueil et Préjugés (V.O.) 352.440 »
Petite et Charmante (V.O.), 243.035 »
Jeannou 458.528 »
Le Colonel Chabert 197.773 »
Feu Nicolas 277.889 »
La Chevauchée Fantastique 399.440 »
La Cavalcade des Heures 400.185 »
L’Ange de la Nuit 423.488 »
L’Homme qui vendit son Ame .... 377.040 »
Têtes de Pioche 554.584 »
Secrets 478.054 »
Le Vainqueur 438.322 »
Par la Porte d'Or 513.470 »
Prisonnier du Passé . (lre sem.) 492.330 »
Prisonnier du Passé (2° sem.) .... 448.577 »
Les Anges de Miséricorde 473.000 »
Toura, Déesse de la Jungle 001.003 »
Un seul Amour 500.830 »
Le Bal des Passants 483.770 »
Les Bleus de la Marine 490.500 »
Air-Force (1" sem.) 810.325 »
Air-Force (2e sem.) 508.540 »
Le Roman de Marguerite Gautier.. 379.445 »
La Féerie de la Glace 405.220 »
Si tu m’aimes 350.855 »
Et la Vie continue (V.O.) 821.620 »
Je suis avec toi 435.520 »
Une de la Cavalerie 344.520 »
Les Compagnons de la Gloire .... 270.055 »
Sept Amoureuses (V.O.), 486.640 »
Roméo et Juliette (V.O.) 453.165 »
La Vallée des Géants 632.970 »
La Bohémienne 800.070 »
Victoire sur la Nuit 685.375 »
Un Américain pur sang (V.O.) .... 689.825 »
Rendez-vous d’ Amour (V.O.) 767.120 »
Le Chant de l’Exilé 461.855 »
Trente secondes sur Tokio (V.O.) . . 071.970 »
Destination Tokio (V.O.) 803.750 »
La Veuve Joyeuse (lrc sem.) 83Ô.305 »
La Veuve Joyeuse (2e sem.) 487.730 »
Le Rescapé 510.705 »
Cécile est morte 075.910 »
Le Défunt Récalcitrant (V.O.) .... 072.655 »
« TRIANON-PALACE » :
La Rabouilleuse 207.805 »
Fou d’Amour 258.990 »
Trois de Saint-Cyr 272.218 »
Bonsoir Mesdames, Bonsoir Mes-
sieurs 284.031 »
La Belle Captive 383.041 »
Service de Nuit 255.342 »
Stalingrad (5 jours) 297.521 »
Carmen (lre sem.) 426.569 »
Carmen (2e sem.) 145.125 »
Le Carrefour des Enfants Perdus
(lre sem.) 634.494 »
Le Carrefour des Enfants Perdus
(2e sem.) 365.343 »
Le Carrefour des Enfants Perdus
(3e sem.) 323.032 »
Ignace 254.197 »
Le Voyageur sans Bagage (lro sem.) 281.500 »
Le Voyageur sans Bagage (2° sem.). 285.900 »
Les Hauts de Hurlevent (lro sem.). 432.480 »
Les Hauts de Hurlevent (2e sem). 322.509 »
L’Arc-en-Ciel 242.890 »
La Vie de Bohème (lrc sem). 537.043 »
La Vie de Bohème (2e sem.) 339.191 »
La Vie de Bohème (3e sem.) 297.774 »
Arlette et l’Amour 302.844 »
Béatrice devant le Désir 342.876 »
Les Otages 315.504 »
De Mayerling à Sarajevo (lrc sem.). 573.225 »
De Mayerling à Sarajevo (2e sem.). 378.988 »
Tire-au-Flanc 408.810 »
Les Aventures de Marco Polo .... 472.075 »
Capitaine Bagarre 450.985 »
Les Enfants du Paradis 752.707 »
Ceux qui servent sur Mer 250.019 »
Victoire sur le Passé 304.005 »
Le Dictateur (lre sem.) 017.000 »
Le Dictateur (2e sem.) 201.140 »
Le Père Goriot 419.2:75 »
Le Fauteuil 47 286.599 »
Jim-la-Jungle (lre époque) 303.817 »
Jim-la-Jungle (2e époque) 272.916 »
Espoir (V.O.) 207.000 »
Péchés de Jeunesse 312.860 »
Le Merle Blanc 295.125 »
Un de nos Avions n’est pas rentré. 464.910 »
Cargaison Blanche 394.450 »
Madame et son Cow-Boy 442.539 »
Les Réprouvés 489.285 »
Les TJirates du Rail 377.023 »
Le Mystère Saint-Val 591.520 »
Eléphant Boy 275.839 »
Falbalas (lre sem.) 769.010 »
Falbalas (2e sem.) 542.511 »
La Baie du Destin 504.058 »
Marie-la-Misère 458.475 »
« VARIÉTÉS » :
Ma Femme est une Sorcière (V.O.). 430.318 »
Gunga Din 494.878 »
Victoire du Désert 341.172 »
Sœurs d’Armes 354.004 »
L’Alibi 308.997 »
Six Destins (V.O.) 358.789 »
Sergent York (lre sem.) 443.954 »
Sergent York (2e sem.) 222.536 »
Les Petites du Quai aux Fleurs ■ ■ 307.178 »
Un Homme a disparu 343.893 »
Les Musiciens du Ciel 214.947 »
Marthe Richard 318.203 »
Hurricane 347.435 »
Serge Panine 322.743 »
Capitaine Fury (V.O.) 401.837 »
Katia 436.814 »
La Grande Farandole 372.984 »
Les Trois Mousquetaires (lro sem.). 465.829 »
Les Trois Mousquetaires (2° sem.) 299.693 »
La Glorieuse Aventure 494.608 »
Menaces 343.970 »
Coup de Tète 340.700 »
Camarade P. 337.050 »
Le Grand Jeu 229.503 »
Florence est Folle 448.043 »
Jeunesse Triomphante 432.208 »
Pacific-Express 505.327 »
Le Dernier Tournant 424.482 »
L’Esclave aux Mains d’Or 394.951 »
Cap au Large 446.077 »
Capitaine Blood 616.210 »
Chéri-Bibi 521.074 »
Boloo 523.783 »
La Bataille Silencieuse 302.659 »
Le Prisonnier de Zenda 405.185 »
Crime et Châtiment 358.879 »
La Famille Sans-Souci (V.O.) .... 355.310 »
San Francisco 353.000 »
Les Gens du Voyage 230.000 »
Rendez-vous 282.000 »
Abus de Confiance 340.000
Le Mystère de la Villa Norman. . 630.159 »
L’Or du Ciel 395,939 »
La Fiancée des Ténèbres 465.373 »
Toute ta Ville danse 749.949 <•
La Belle Aventure 775.178 »
Un Jour aux Courses 671.648 »
La Taverne de la Jamaïque 803.805 »
Le Cavalier Noir 1.003.080 »
Robin des Bois (lre sem.) 1.210.578 »
Robin des Bois (2e sem.) 070.000 »
Place au Rythme 659.192 »
Pour faire suite aux différents communiqué:
insérés dans les colonnes de ce journal, e!
concernant les majorations des prix de place
pendant la période de fréquentation pour le:
stations classées en application de l’article i
de l’arrêté n° 11.922 du 10 avril 1945, les ma
jorations prévues aux termes de cet arrête
pourront être appliquées aux stations de sport:
d’hiver désignées ci-dessous :
Mégève (Hte-Savoie).
Chamonix (Hte-Sav.).
Talloires (Hte-Savoie).
St-Gervais Jsère).
Villard-de-Lans (Isère).
Le Mont-Dore (Puy
de-iDôme).
Font-Romeu (Hte-G.)
Barèges (Htes-Pyr.).
Ludion (Hte-Gar.).
Cette majoration de prix de places ne pourra
prendre effet que pendant la période de percep
lion d:e la taxe de séjour.
LTie circulaire a porté ces dispositions à la
connaissance de MiM. les Exploitants intéressés
PROCHAINE EXCLUSIVITÉ
DE “AU PAYS DES CIGALES”
-lu Pays des Cigales qui renoue à l’écran la
populaire tradition de l’opérette marseillaise,
sera présenté en double exclusivité à « La
Royale » et au « Cinémonde-Opéra », aprè:
le programme actuel. C’est une production
Fernand Rivers-Midi-Cinéma-Location, réalisée
par Maurice Cam avec Alibert, Gorlett, René
Génin, Hélène Garaud, Champi, Paulette Ar-
noux et Francine Bessy. La musique est de
Vincent Scotto. Au Pays des Cigales est dis-
tribué par les Films Fernand Hivers pour la
grande région parisienne, par Midi-Cinéma-Lo-
cation pour les régions de Marseille et Bor-
deaux, par Loyé pour Lyon et par Ciné-Sélec-
tion pour Lille.
*
NICE
Programmes du 30 janvier au 5 févric
1946 :
« Rialto » et « Excelsior » : Sylvie et le
Fantôme.
« Paris-Palace » et « Variétés „ : La Vie
Privée d’Elisabeth d’Angleterre.
« Escurial » : Espionne à bord.
a Mondial » : Félicie Nanteuil (2? semaine)
<i Casino » : L’Ile d’Amour.
L tXZZZXTZT TTXXYYTYTYTZXX1 CINE
RAPHIE
ISE
NANTES Trop
Nantes. — Comme partout ailleurs, les ci-
némas nantais 11e passent plus d’actualités
depuis le 3 janvier.
Il est à souhaiter, dans l’intérêt du public,
que le conflit actuel prenne fin car, bien que
beaucoup de directeurs ne veuillent pas en con-
venir, la majorité des spectateurs est heureuse
de voir les actualités. Évidemment, avec l’an-
cienne formule du journal unique, les fervents
du cinéma, qui y vont plusieurs fois par se-
maine, revoyaient toujours les mêmes actua-
lités, ce qui finissait par les ennuyer, mais
avec la nouvelle formule de journaux filmés
différents, cet inconvénient ne se produirait
plus.
D’autre part, leur absence raccourcit encore
les programmes qui, cependant, n’en avaient
pas besoin.
C’est ainsi qu’il faut reconnaître, en toute
sincérité, qu’un programme composé, par exem-
ple, des Hauts de Harlevent et d’un dessin
animé — ce qui ne représente même pas deux
lheures de spectacle — est vraiment bien court.
Par ailleurs, les films de complément lais-
sent parfois beaucoup à désirer et j’ai eu der-
nièrement un entretien intéressant avec le
directeur d’une salle de notre ville qui déplo-
rait amèrement — et avec raison — leur indi-
gence. A part quelques bons documentaires,
ayant l’attrait de la nouveauté, combien aurons-
nous vu, juste ciel! depuis la réduction de
métrage instaurée par Vichy, de paysages de
neige avec une multitude de skieurs et, par
contraste sans doute, de tribus nègres exécu-
tant toutes sortes de danses sauvages au son
du tam-tam et autres instruments de musi-
que (!) redoutables.
Autrefois, lorsqu’un directeur traitait des
programmes, il ne manquait pas de dire au
s représentant de la maison de location : <1 Et
isurtout, donnez-moi de bonnes premières
parties ». Celles-ci étaient d’ailleurs discutées.
Aujourd’hui, la question 11e se pose plus et
les exploitants passent ce qu’on veut bien leur
envoyer.
Est-ce mieux ainsi ? Je me permets d’en
douter.
La première de gala de
" LA FERME DU PENDU "
à l’Apollo
Mardi 22 janvier, en soirée, au cours d’une
représentation de gala organisée par les Œu-
vres Sociales de la Table Ronde au profit
de la colonie scolaire du Petit Chantilly et à
laquelle assistaient le nouveau Préfet de la
Loire-Inférieure, M. Phalempin, MM. Bastard.
adjoint, remplaçant M. Philippot, ymaire de
Nantes; le colonel Albord, commandant de la
subdivision, et de nombreuses autres person-
nalités civiles et militaires, M. Gilbert Dupé
a présenté le film que Jean Dréville a tiré de
son roman, La Ferme du Pendu. II était as-
sisté de Mme Lucienne Laurence (Mme Dupé),
l’une des vedettes du film.
Au cours de son exposé, Gilbert Dupé a fait
allusion, non sans esprit, à certaines critiques
que des Vendéens ont formulé sur son œuvre
et sa péroraison a été saluée par de vifs ar
plaudissements. Notons, en passant, que Gil-
bert Dupé est très connu dans notre ville qu’il
a habitée pendant plusieurs années.
La Ferme du Pendu, projetée ensuite, f
autant par son sujet que par son réalisme et
le jeu excellent de ses interprètes, une im-
pression profonde sur les spectateurs et une
belle carrière lui est assurée à Nantes.
Ajoutons, pour terminer, que, malgré la ma-
joration du prix des places, la salle était
comble et que M. Pasquier, Président de l’Œu-
vre, a remercié chaleureusement, au cours
I d’une allocution, M.. Fernand Jean de l’avoir
mise obligeamment à sa disposition pour ce
gala de bienfaisance.
= Devant le vif succès de Robin des Bois qui
a fait deux semaines consécutives à 1’ » Olym-
pia », M. Pineau l’a passé une troisième se-
de programmes de reprises
maine à son second établissement, « Le St u
dio » où les recettes ont continué d’être ex-
cellentes.
LES COUPURES DE COURANT
Depuis le début de janvier, les cinémas nan-
tais, sauf 1’ « Apollo » et I’ « Olympia » dont
la situation est spéciale, ne pouvaient plus
donner de matinées, les jours ordinaires,
en raison des restrictions d’électricité, car le
courant était coupé tantôt le matin, tantôt
l’après-midi. Mais depuis cette semaine, les
coupures sont supprimées les mardi et ven-
dredi. Il sera donc donné maintenant, réguliè-
rement, une matinée chaque mardi et chaque
vendredi.
Il n’en est pas moins vrai que cette situation
porte un réel préjudice à l’exploitation, d’abord
par la réduction du nombre de séances, en-
suite parce que le public ne s’y reconnaît plus.
Beaucoup de gens se dirigent vers les cinémas
les jours où il 11’y a pas de représentations et,
par contre, restent chez eux alors qu’il en
est donné. C/l. Lefeuvre.
. NANTES
Prière d’adresser toutes communica-
tions intéressant la Corporation à notre
correspondant, M. Ch. Lefeuvre, 16, ru
Abbc-de-l’Epée. Téléph. : 320.00.
Barbara Stanwyck et Fred Mac Murray
dans le grand film dramatique de Bill Wilder
Assurance sur la Mort (Double Indemnity).
( Paramount .)
LYON
A la suite d’une grève dominicale,
3 salles seulement ont ouvert le 27 Janvier
Lyon. — Le 30 décembre, au cours d’une
assemblée tenue au « Pathé-Palace » de Lyon,
les Syndicats de la distribution et de l’exploi-
tation, des opérateurs et employés du specta-
cle, des employés de la distribution et des in-
dustries techniques, avaient voté une grève gé-
nérale de principe dont l’application avait été
ajournée afin de ne pas nuire aux intérêts éco-
nomiques du pays.
Un accord fut conclu entre la Chambre pa-
tronale et le personnel de la distribution qui
obtint une augmentation de salaires de l’ordre
de 7,5 %.
Par contre, les directeurs et les employés de
l’exploitation ne parvinrent pas à s’entendre
et, à la suite de certains pourparlers, le con-
flit s’aggrava.
LTne réunion s’est tenue le 2(5 janvier à la
« Seala » et une grève perlée fut décidée à
l’unanimité ; le travail a repris dans les éta-
blissements dont les directeurs ont pris la déci-
sion d’accorder le rajustement demandé qui
est de 10 % pour les opérateurs et 20 % pour
les autres employés.
A Lyon, seuls trois cinémas ont fonctionné
dimanche, ce sont la « Scala », les « Jacobins »
et « l’Athénée ».
A Villeurbanne, par contre, les séances ont eu
lieu normalement dans tous les établissements
tandis qu’à Vénissieux le « Cinéma-Lux » a été
le seul à ouvrir ses portes.
Les directeurs de salles seraient tout dis-
posés à donner satisfaction à leur personnel,
mais ils réclament d,e leur côté un dégrèvement
de taxe et ils ont fait connaître aux Pouvoirs
publics qu’ils ne pouvaient subir de nouvelles
charges, étant donné les impôts et les retenues
considérables qui leur sont imposés par l’Etat.
Septième semaine au " Royal "
de "LA CAGE AUX ROSSIGNOLS"
Lyon. — Au « Pathé-Palace », La Fille aux
Yeux gris a tenu l’affiche deux semaines et
remporté un grand succès.
Au « Royal », La Cage aux Rossignols est
entrée le 23 janvier dans sa septième semaine;
la foule se presse encore devant les guichets
de cet établissement et il est probable que le
film de Noël-Noël poursuivra une huitième et
peut-être une neuvième semaine. A la fin de la
sixième semaine, la recette de La Cage aux
Rossignols dépassait deux millions.
Le « Tivoli » a présenté pendant une se-
maine Gung Ho en version originale et sous-
titres en français. Ce beau film a été remplacé
par Les Partisans.
La « Scala » et l’« A.B.C. » présentent en
tandem depuis deux semaines Peloton d’exécu-
tion qui attire une foule nombreuse.
Au « Coucou », La Vraie Gloire chaleureuse-
ment accueillie par la critique et le public
lyonnais est représentée à chaque séance de-
vant des salle combles Ainsi que nous l’avions
annoncé, la première de ce film a eu lieu au
cours d’un gala organisé sous la présidence
des Autorités alliées, par l’Amicale des Anciens
Détenus patriotes de la centrale d’Eysses.
Les Voyages de Gulliver sont projetés au
« Ciné-Journal » depuis les fêtes de Noël et
connaissent un succès considérable.
Le « Majestic », après une brillante reprise
de La Charrette Fantôme, présente Solita de
Cordoue.
Signalons également Une Petite Ville sans
Histoire (Our Town) que le Studio de la Fourmi
présente en version originale.
L’ii Eldorado » et le « Chantecler », les deux
grands établissements de la rive gauche et du
quartier de la Croix Rousse ont projeté en
tandem Le Carrefour des Enfants Perdus et
La Lumière qui s’éteint.
LE BAL DE LA PRESSE
Pour la première fois depuis 1938 les jour-
nalistes ont donné le 1(5 janvier, leur Bal de
la Presse qui était avant la guerre, l’événe-
ment de la saison mondaine. Plusieurs artistes
de cinéma avaient généreusement prêté leur
concours à cette fête dont le bénéfice a été
remis aux familles des journalistes tués ou
fusillés par les Allemands. La charmante Suzv
Carrier présida au défilé des robes de la Haute
Couture; Charles Moulin interpréta un poème
de Jacques Prévert, et Maurice Baquet fit une
démonstration à la fois musicale et sportive
qui fut acclamée par les spectateurs : on peut
regretter une fois de plus que les dons incom-
parables de cet excellent fantaisiste, n’aient
pas été pleinement employés dans un film co-
mique français. Jean Clère.
10
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CINE
SBraphie
ISE
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
En 1943, Roger Woog lui a con-
fié la mise en scène d’un grand
nombre de doublages pour War-
ner. Ce sont les Warner de guerre
que nous voyons maintenant ici.
Enfin il a été assistant de René
Clair pour C’est arrivé. Demain et
de Zoltan Korda pour Contre-
attaque.
= Léon Deutch et Jean Stelli
avaient écrit, en 1939, en collabo-
ration, un scénario original ayant
pour titre Un Homme perdu. Les
événements avaient .jusqu’ici em-
pêché d’en tirer un film. Fort heu-
reusement, les deux amis se sont
retrouvés et ont pu donner corps
à leur projet, Un homme perdu
sera prochainement réalisé par
Jean Stelli. Ce film sera tourné
presque exclusivement en exté-
rieurs et aura pour vedette Missir.
Ajoutons que le sujet, la vie
des constructeurs de routes, n’a
jamais été traité. C’est un drame
de la haine, conseillère puissante
s’il en est, qui se déroulera dans
un décor de roulottes, de rouleaux
à vapeur. Un film d’atmosphère
que Jean Stelli dirigera avec son
habituelle bonne humeur et sa
recherche constante du « fini ».
La charmante Michèle Philippe
dans Trente et Quarante.
(C. P. L. F. -Gaumont.)
Des nouvelles de
Charles David
Charles David est metteur en
scène chez Universal, et son adres-
se est 8957 Appian Way, Holly-
wood 46 (Californie). D’un scé-
nario qu’il avait écrit parmi bien
d’autres, Fairy Taie Murder, il a
tourné lui-même River Gang, film
réalisé en trois semaines, comme
essai, avec les petits acteurs dis-
ponibles aux Universal Studios.
Ce succès l’a consacré et il a mis
en scène le Deanna Durbin suivant :
Lady on a Train, cjui a fait de
l’argent et a été très bon pour lui.
Rappelons que Charles David,
engagé dans l’armée britannique
a fait la campagne de France en
1940. 11 a emmené sa femme et se;
deux enfants (.l’aîné, John, a main-
tenant 16 ans) ii New York, puis
en Californie. Il a retrouvé là Ale-
xandre Korda, avec qui il travail-
lait à Londres. Il a été assistant
pour Le Livre de ta Jungle, puis
avec Jean Renoir.
Une scène dramatique du film de Jeff Musso sur la Résistance.
Vive la Liberté,
(Ecl-ir Journal.)
LES FILMS QUE L’ON TOURNE
Music (titre provisoire).
Court sujet de Music Hall.
Orchestres de Spiers et Noël Chi-
boust.
Sketches de Raymond Souplex et
Robert Rocca.
Ved. : Georges Ullmar, Rose Mania,
Jany Laferrière, Yvette Giraud,
Les sœurs Etienne, Pierre Dudan.
Prod. : Sirius.
Commencé le 30 janvier 1946.'
PHOTOSONO
La Rose de la Mer.
Réal. : Jacques de Baroncelli.
Auteur : Paul Vialar. Adapt. et
dialogue : M. G. Sauvageon.
Dir. de prod. : Georges Bernier,
Chef- opérât. : Isuard.
Ved. : F. Ledoux, R. Pigaut, Roque-
vert, Génin, Beauchamps, Wasley,
Tourville, Brochard, Germaine
Kerjean, Denise Bosc, Lily Baron.
Prod. : Sirius.
Commencera le 4 février 1946.
SAINT- MAURICE
L’Homme au Chapeau rond (ex
« L’Eternel Mari »).
Réal. ; Pierre Billon.
Auteur : Dostoïewsky.
Ved. : Raimu, A. Clariond, Gisèle
Casadessus, Jane Marken, Arlette
Méry, Micheline Boudet, Hé'.éna
Manson.
Prod. : Alcina.
Commencé le 9 janvier 1946
4e semaine de tournage. Décor : la
rue.
NICE (Victorîne)
Panique.
Réal. : Julien Durvivier.
Auteur : Georges Simenon.
Adap. : Ch. Spaak.
Ved. : Viviane Romance, Michel Si-
mon, Paul Bernard.
Décors : Pimenoff.
Prod. : Régina.
Commencé le 5 janvier 1946.
Petrus.
Réal. : Marc Allégret.
Auteur : Pièce de Marcel Achard.
Adapt. et dialogue : Marcel Achard
et Marcel Rivet.
Version anglaise ; Capitaine Camp-
bell.
Chef-opérat. : Michel Kelber.
Ved. : Simone Simon, Fernandel,
Pierre Brasseur, Dalio, Simonne
Silvestre, Corinne Colvet
Prod. : Films Impéria et Cie Ciné-
matographique Suisse
Commencera le 4 février 1946 aux
studios de Bâle.
EN EXTERIEURS
SUISSE
(Château d’Oex)
La Symphonie Pastorale.
Aut. : André Gide.
Réal. : Jean Delannoy.
Ved. : Michèle Morgan, Pierre Blan-
char, Jean Desailly, Line Noro.
Prod. : Gibé.
Commencé en extérieurs le 14 jan-
vier 1946.
HAUTE SAVOIE
( Contamines- Montjoye)
Le Fugitif (ex « Camp des Hommes
perdus»).
Réal. : Robert BibaL
Auteur ; René Jolivet.
Ved. : René Dary, Madeleine Ro-
binson, Alfred Adam, Arlette
Méry, J. Déboicourt, Georges
Lannes.
Prod. : Sirius.
Commencera le 4 février 1946,
Adieu Chérie.
Réal. : Raymond Bernard.
Auteurs : Scénario de Companeez.
Dialogue de M.-G. Sauvajon.
Ved. : Danielle Darrieux, Louis
Salou, Gabrielle Dorziat, Larquey.
Jacques Bertliier, J.-J. Delbo,
Alice Tissot, Pierre Sergeol.
Prod. : Osso-Roitfeld.
Commencé le 12 novembre 1945.
Illusions.
Réal. : Pierre Chenal.
Auteur : Scénario de Companeez et
Neuville. Dial. : L. Ducreux.
Dir de prod. : Ralph Raum.
Ved. : Erich von Stroheim, Made- j
leine Sologne, Claudine Dupuis.
Prod. : Cinéma-Productions.
Commencera le 4 février 1946.
On tourne actuellement dans le hall
îles Brétillac . Le film sera terminé
vers le 15 février.
B O U L O G N E
Messieurs Ludovic.
Réal. : J.-P. Lechanois.
Auteur : Pièce de Pierre Seize.
Adapt. et dialogue : J.-P. Lechanois.
Directeur de Production : Marcel
Bryau.
Ved. : Odette Joyeux, Bernard Blier,
Marcel Herrand, Jean Chevrier et
Jules Berry.
Prod. : Optimax-Films.
Commencé le 16 décembre 1945.
On a fini de tourner aux studios
de Boulogne dans la nuit du 29 jan-
vier. Le film est tourné depuis an
studio de la Place Clichy.
L’Ennemi sans visage.
Réal : Maurice Cammage.
Auteur : Steeman Adapt. : Steeman
et R. Wheeler.
Ved. : Louise Carletti, Frank Vil-
lars, Roger Karl, Jean Tissier.
Temerson, Jim Gérald, Michel
Marsay.
Prod. : Stella-Productions.
Commencera le 4 février 1946.
ÉPIN AY-ÉCLAIR
L’ Idiot.
On tourne dans l'appartement de
Rogogine, derniers jours de tournage. ;
Histoires de Femmes (titre provi-
soire).
Réal. : Jean Stelli.
Auteur : Scénario de Françoise Gi
roud.
Ved. : Gahy Morlay, Jean Marchai.
Jacque’ine Porel, Henri Nassiet,
Catherine Dainet, Dominique No-
kain.
Dir. de Prod. : Pierre Danis.
Prod. : Jason.
Commencé le 12 décembre 1945.
La réalisation continue. Décors :
La chambre du docteur.
Jeux de Femmes.
Réal, : Maurice Cloche.
Auteurs : Maurice Cloche et Jeanne
Hem me.
Dir. de Prod. : Fred d’Orengiani.
Ved. : Jacques Dumesnil, Hélène
Perdrière, Mila Parély, Saturnin
Fabre, Jeanne Helbling, Pasquali.
Prod. : E.D. I.C. -Essor Cinémat.
Commencé le 18 décembre 1945.
On tourne dafis l’hôtel de Mégèvc.
Derniers jours de réalisation.
EN PREPARATION
Le Père Tranquille.
Réal. : René Clément.
Adapt. : Noël -Noël.
Ved. ; Noël-Noël, Jean Varras, José
Arthur.
Prod. : B.C.M.
Commencera vers le 11 février.
Les Portes de la Nuit.
Réal. : Marcel Carné.
Auteur : Jacques Prévert.
Décors : Trauner.
Ved. : Yves Montand, Pierre Bras-
seur, Sylvia Bastille, S Reggiani,
Carette, Raymond Bussières.
Commencé le 30 janvier 1946.
= On monte les décors de La Sym-
phonie Pastorale.
FRANÇOIS l”
BILLANCOURT
I
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Caby Moi'lay, Jacqueline Porel et la petite Sylvie dans Histoires de Femmes,
réalisation de Jean Stelli.
, ( Production Jason.)
Pathé-Cinéma décide de poursuivre
la production des “PORTES DE LA NUIT”
Marcel Carné a commencé les prises de vues
Dans notre dernier numéro nous annoncions qu’en raison de la
défaillance de Jean Gabin, la Société Pathé-Cinéma se voyait con-
trainte d’abandonner la production du grand film de Marcel Carné :
Les Portes de la Nuit.
N'^us sommes heureux d’informer nos lecteurs qlue finalement
après de nombreuses conférences, cette société, encouragée par b
tenace obstination de Marcel Carné et soutenue par les Syndi-
cats de Techniciens, a décidé que la réalisation du film se poursui-
vrait sans Gabin ni Dietrich, mais avec des acteurs peut-être moini
célèbres, mais plus jeunes et convenant certainement mieux au sujet.
Yves Montand, populaire acteur du music hall et de la scène
tiendra le rôle de Jean Gabin. La vedette féminine n’a pas encore été
définitivement choisie. Carné continue ses essais.
Les autres interprètes du film sont : Pierre Brasseur, Serge Reggian;
Sylvia Bataille, Carette et Raymond Bussières.
Carné a pris possession des studios Pathé de la rue Francœu
et de Joinville où sont montés les grands décors de Trauner. De
prises de vues d’intérieurs ont commencé le 30 janvier, et se pour-
suivront pendant deux mois.
*
A Nice, la réalisation de "PANIQUE"
se poursuit non sans incidents
FILMS COMMENCÉS
4 fév. — Illusions (Cinéma-
Production).
4 fév. — Pétrus (Films Imperia
et Cie Cinématographique
Suisse).
4 fév. — - Le Fugitif (Sirius).
4 fév. — La Rose de la Mer
(Sirius).
4 fév. — L’Ennemi sans visar-
(Stella-Production).
FILMS TERMINÉS
31 janv. — L’Aventure de
Cabassou (René Fagnol).
FICHE TECHNIQUE
DE PRODUCTION
HISTOIRES DE FEMMES
Production Jason
Distribution : Dis.Pa
Genre : Drame.
Réalisateur : JEAN STELLI.
Auteur : Françoise Giroud.
Interprètes : GAiBY MOULA Y,
JACQUELINE POREL, JEAN
MARCHAT, RENE BLANCAR1),
DOMINIQUE NOHAIN, NASSIET,
Catherine Damet, Céeilia Parol-
di, Yvonne Rozille, Raymonde
Lafontan, la petite Sylvie, Ro-
lande Haumont, Yvonne Biron,
Sylvette Sauge, Fabienne Cléry,
Simone Gerbier, Lina Perlys,
Yvonne Morin, Ellen Briand, Su-
zanne Talba, Andrée Ménager,
Yren Maud, Mona Dol, Marcelle
Monthil, Marcelle Dunand, Eve-
lyne Nattier, Pau’etle Burguet,
Claude Nollier, Philippe Olive,
Jean-Joseph Berton, Nicolas Ama-
to, Ernest Prestat, André Crétin,
André Maray, Albert Michel.
Musique : René Sylviano.
Sujet s Drame.
Cadre : Petite ville de province.
Epoque moderne.
Le docteur (Nassiet), sa jeune
femme Marie (Gaby Mor'ay) et leur
petite fille Aynès (la petite Sylvie)
vivent tranquilles et heureux. Un
soir on nient chercher le docteur.
Corinne (Jacqueline Porel), mai
tresse du châtelain Olivier (Jean
Marchât) s’est évanouie plusieurs
fois. Son ama'nt veut la quitter.
Marie, en voulant l’aider, se laisse
prendre par Olivier. Corinne pré-
vient le docteur. Au cours d'une
scène violente, Olivier tue ce der-
nier. Marie est soupçonnée Elle se
défend mal et est condamnée.
Dix ans plus lard, Corinne et Oli-
vier sont mariés. La petite Agnès
(Catherine Damet) est fiancée au
frère de Corinne, Maxime (Domi-
nique Nohain). Marie, libérée, re-
vient. Elle ne veut pas se faire re-
connaître de sa fille qui la croit
morte, mais voyant Olivier se li
vrer près d'Agnès à la même scène
qui l’a séduite dix nuis plus tôt,
elle le tue et se jette dans un étang.
Directeur de Production : PIER-
RE DANIS.
Script-GirL : Marie-Thérèse Gabon.
Assistant Réalisateur : Emile Rous
sel.
Régisseur Général : Georges Tes-
tard.
Chef Opérateur ; René Gaveau.
Opérateurs : Jean-Joseph Lalier et
Robert Nerrière.
Photographe : Walter Limot.
Décors : Jacques Colombier.
Chef Maquilleur : Boris Ifarabanoff.
Chef Monteuse : Andrée Danis.
Chef Opérateur du Son : Louis
Perrin.
Son : Radio-Cinéma, système Cot-
tet, syst. Intégral.
Studios : Buttes-Chaumont (Ra-
dio-Cinéma).
Extérieurs : Perpignan et Com-
piègne.
Commencé le 12 décembre 1945.
Nice. — Le travail se poursuit
normalement aux studips de la
Victorine pour le film de Julien
Duvivier, Panique. Le mauvais
temps empêchant le travail en
extérieurs, même dans les décors
plantés sur les terrains des stu-
dios, par suite des pluies persis-
tantes, on tourne sur les plateaux
maintenant tout à fait remis en
état les scènes d’intérieur', avec
les artistes principaux.
L’immobilisation de Michel Si-
mon qui avait été attribuée, par
erreur, à une foulure, fut en réa-
lité beaucoup plus grave. Voici
d’après des renseignements donnés
par lui-même ce qu’il en fut.
Souffrant du froid qui régnait
aux studios, Michel Simon s’est
fracturé le péroné en deux endroits
en sautant de sa voiture pour se
réchauffer. Pour le moment il est
toujours immobilisé dans sa
chambre d’hôtel et ne peut se dé-
placer qu’avec le plus grand effort
à l’aide de béquilles, restant géné-
ralement allongé dans un fauteuil
la jambe prise dans le plâtre. Le
chirurgien qui lui donne ses soins
affirme qu’il sera rétabli pour les
premiers jours de février.
Par suite d’un accident causé
par la rencontre de deux véhicules
marchant à vive allure, la belle-
sœur de Julien Duvivier et son
jeune enfant, qui se trouvaient sur
le trottoir ont été assez sérieuse-
ment blessés, sans que toutefois
leurs jours soient en danger.
P.-A. Buisine.
Françoise Rosay sera
la vedette de
“BREVIANE”
La production de René Pagnol,
L’Aventure de Cabassou, qui avait
suivi celle du Gardian, vient d’être
entièrement terminée cette se-
maine.
A Tino Rossi et Fernandel, va
succéder sur les plateaux de la
rue Jean-Mermoz, Françoise Ro-
say dans une production Rhodia-
Films (Collard) dont le titre pro-
visoire est Bréviane. Le premier
tour de manivelle sera donné sans
doute le 25 février.
Dans ces mêmes studios, on
tournera en avril La Marie d’En
Haut, une production Bauche avec
Gisèle Pascal, en juin, avec Fer-
nandel Cœur de Coq, une pro-
duction S.N.E.G. et, avec le même
acteur, une opérette ; en août-
septembre Hugues, production Lu-
tetia.
Aux Buttes-Chaumont
Maurice Cloche termine
“JEUX DE FEMMES”
Aux Buttes-Chaumont, Maurice
Cloche donne les derniers tours
de manivelle à Jeux de Femmes.
En ce moment on tourne dans un
somptueux décor d’hôtel, à Mé-
gève. Le décor représente le hall
de l'hôtel : au fond le grand es-
calier, encadré du bar; à gauche,
petr de vastes baies on aperçoit
un magnifique panorama de mon-
tagnes enneigées.
C'est dans ce décor que va avoir
lieu devant la clientèle de l'hôtel,
un défilé de mannequins parisiens
venus pour présenter les modèles
de costumes de sport. Ce défilé,
occasion d’une vaste figuration
composée de jolies femmes évo-
luant dans le cadre flatteur du
palace, enchantera nos yeux.
L’interprétation confiée à Jac-
<iues Dumesnil, Hélène F erdrière.
Mita Parély, Saturnin Fabre, Jeanne
Helbling et Pasquali. pour ne ci-
ter que les principaux artistes est
en tous points parfaite.
Maurice Cloche, scénariste et
réalisateur, aura certainement avec
ce film, un gros succès.
R. Cermoise.
♦
René Dary est la
vedette d’un grand
drame d’aventures,
“LE FUGITIF”
Pour réaliser le prochain film de
René Dary, Le Fugitif, drame
d’aventures, dont l’action se dé-
roule dans les régions désertiques
du Canada, il fallait trouver dans
les Alpes françaises un lieu sus-
ceptible d’évoquer fidèlement les
paysages du Grand Nord.
Robert Bibal, le metteur en
scène, Roger Granger, directeur de
production et Burel chef-opérateur,
sont donc partis une dizaine de
jours explorer le Massif du Mont-
Blanc.
Après avoir parcouru de nom-
breuses vallées, escaladé de multi-
ples sommets, entre autres le Mont
Joly et le Mont Joux, rendu visite
au Col de Voza, le choix de l’équipe
technique s’est arrêté sur les iConta-
mines-Montjoye, près de Saint-
Gervais.
Tapi dans la vallée de la Mont-
joye, au pied des neiges éternelles
et des glaciers, ce charmant village
offre des possibilités illimitées.
Grâce à l’entente des habitants et
à l’initiative de plusieurs d’entre
eux qui se sont, avec la plus grande
complaisance, mis à la disposition
des cinéastes, les Contamines-
Montjoye vont devenir pendant
quelques semaines un Hollywood
des neiges, en attendant d’être,
quand la station aura pu recevoir
l’équipement nécessaire, une Reine
des Sports d’Hiver. ,
= Charles Vane.l sera la vedette
de Loaga que Jean Dréville réa-
lisera à la Côte d’ivoire.
= Notre excellent confrère Georges
Chaperot, auteur des scénarios
originaux des deux films de Noël-
Noël L’Innocent et La Cage aux
Rossignols va faire ses débuts
comme metteur en scène. Il réa-
lisera deux courts sujets : His-
toire de Fous et Un rigolo.
I 2
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ANALYSE ET
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C MASTIQUE DES FILMS
Tant que je vivrai (A)
Comédie sentimentale (90 min)
SI RI US
Origine : Française.
Production : Ariane-O C.A.
Réalisation : Jacques de Baroneelli.
Dir. de proeî. : Francis Cosne
Auteurs : Scénario de J. Compatirez,
d'après une nouvelle originale de
J. Compancez et Alex Jaffé. Adapt.
de Pierre Brive et Solange Térac.
Dialogue : Mat c-Gilbert Sauvajon.
Musique : IV al-Rerg
Prises de vues : Christian Matras.
Décors : Guy de Gastynem
Son : La Charmoise.
Montage : Paula Neurrisse.
Interprètes : EDWIGE FEUILLURE,
JACQUES BERTI1 IER, GEORGES
LANNES, Germaine Kerjean, Jean
Debucourt , Maryo Lion, Marguerite
Dotal. Léon Walther, Maurice Nasil,
Pierre Juvenet, Henry Houry, Ger-
maine Michel, Henry Chai et t, A ma-
ta, Marcelle Duval, Fernand Rau-
zena, Ginette Roy .
Première Représentation (Paris):
23 janvier 1910, Normandie.
EXPLOITATION. Les admi-
rateurs d’Edwige Feuillère
ils sont nombreux et les
autres verront ce film avec un
réel plaisir. En effet la très fine
comédienne s’y montre particuliè-
rement attachante. Le scénario,
qui s'apparente par endroits à
« J’étais une aventurière » se
suit avec intérêt et comporte de
jol ies scènes sentimentales et
gaies. Edwige Feuillère par son
jeu si personnel, son élégance et
son talent, assurera au film un
grand succès d’exploitation.
SCENARIO. — Un jeune peintre,
Bernard (Jauques Berthier) roule vers
un sanatorium de montagne près de
la frontière suisse. Un orage a déra-
ciné un arbre qui barre la route.
Ne pouvant poursuivre son voyage,
il va à l’aubergem Un autocar venant
en sens inverse est également arrêté
par l'obstacle. Une jeune femme en
descend Bernard reçoit le coup de
foudre et lui demande un rendez-vous
pour la sentaine suivante II monte au
sanatorium et fait de mémoire le
portrait de l’inconnue. Elle ne vient
pas au rendez-vous et nous apprenons
qu’Ariane (Edwige Feuillère^ est une
aventurière qui pratique l’escroquerie
à l’héritage avec son amant Jean
(Jean Debucourt).
Traquée par un policier chilien
Brennan (Georges Lannes) elle doit
disparaître un certain temps. Elle se
rend au sanatorium où Bernard est
très sérieusement malade. Grâce à la
présence de la jeune femme, Bernard
guérit. Ariane aime elle aussi, mais
« donnée » par Jean, Brennan l'ar-
rête. Elle peut pourtant passer une
nuit à l’auberge ave,c Bernard et elle
prévient Brennan de bien la garder
car elle a un important rendez-vous
auquel elle se rendra.
REALISATION. — Bonne techni-
que, enregistrement sans défaut. Ed-
wige Feuillère est toujours fort bien
photographiée. Les décors de Guy de
Gastyne ont le grand mérite de
n’avoir pas cherché un luxe éblouis-
sant. Nous déplorerons toutefois que
pour certaines scènes les photos
soient si sombres.
INTERPRETATION. — L’interpré-
tation remarquable d’Edwige Feuil-
lère supporte à peu près tout le
film. Jacques Berthier lui donne la
réplique avec conviction mais pas
toujours, semble-t-il, avec assez de
métier. Marguerite Deval, Jean De-
bucourt, Georges Lannes ont donné le
maximum de relief à leur rôle. Mau-
rice Nasil a fait une excellente créa-
tion du personnage de Jacquelin,
faussaire élégant et bon comédien.
L’Esprît s'amuse (A)
(Bliïhe Spirit)
Comédie fantastique (90 min.)
(V.O., en Technicolor)
G. P. L. F. -GAUMONT
Origine : Britannique.
Production : Noël Coward - Ciné
Guild (1944-1945).
(Two Cities Films). :
Edition : Gaumont Eagle-Lion
Réalisation : David Léan
Directeur de Production: Anthony
Havelock-Allan.
Auteur : Pièce de NOËL COWARD
( Adaptation Anthony Havelock-
Allan, David Léan, Ronald Neame.
Prises de vues : Ronald Neame.
Interprètes : Rex Harrison, Kay
Hammond, Constance Cummings,
Margaret Rutherford, Hugh, Wake-
field, Joyce Carey, Jacqueline Clark.
Première Représent ation (Paris) :
25 janvier 1946, « Rex » et « Er-
mitage ».
EXPLOITATION. Cette très
jolie et spirituelle comédie en
couleurs le plus récent des
films britanniques que nous
ayons vu depuis la Libération
puisque sa réalisation ne date
que d’une année confirme les
immenses progrès accomplis par
le cinéma anglais au cours de la
guerre. Le sujet fantaisiste et un
peu fantastique qui met en scène
des humains et des fantômes,
elû au célèbre auteur plein d’un
humour très britannique, Noël
Coward, la parfaite réalisation de
David Léan, le remarquable dia-
logue, l’utilisation très originale
des couleurs et la parfaite inter-
prétation font de ce film un spec-
tacle très fin, et distrayant, d’une
rare qualité.
SCENARIO. — L’auteur de romans
policiers, Charles Condomine (Rex
Harrison), vit dons son charmant
cottage du Kent avec sa seconde
femme, Ruth ( Constance Cummings)
qu'il a épousée voici cinq ans, après-
deux années de veuvage. Ce soir-lù
il a invité chez lui, avec le Dr Brad-
man (Ilugh Wakefield) et Mrs Brad-
man (Joyce Carey ) un médium, Mme
Arcati (Margaret Rutherford) , afin de
se renseigner sur les pratiques du spi-
ritisme pour le livre qu'il va écrire_
Au cours de la séance d’ évocation des
esprits, la première femme de Con-
domine ( Elvira ) se matérialise, mais
seulement aux yeux de l’écrivain
(Elle est revenue de l’au-delà pour es-
sayer de séparer son ancien mari de
H.ith, enu-rs laquelle elle éprouve
une grande jalousie. Il s'ensuit toutes
sortes d’incidents inattendus et Char-
les a beaucoup de mal pour essayer
d’expliquer à Ruth la situation. Com-
me le médium ne peut réussir à ren-
voyer Elvira d'où elle vient, celte
existence à trois — l’écrivain, sa fem-
me vivante et sa femme fantôme —
devient bientôt impossible. Elvira
provoque un accident d’auto où elle
espère que son mari périra et pourra
ainsi venir la retrouver dans l’autre
monde Mais c’est Ruth qui eln est la
victime et maintenant l’écrivain se
voit affublé de deux femmes fantô-
mes .. Finalement, toute les deux le
font périr dans un nouvel accident
d’auto et il ira les rejoindre, deve-
nant également fantôme...
REALISATION. — Il faut louer le
merveilleux travail technique de Da-
vid Léan, Anthony Havelock-Allan
et Ronald Neame. Le maqui’lage vert
tle l’épouse fantôme est d’un curieux
effet. Les couleurs sont beaucoup plus
douces que dans les films américains.
Adapté id’une pièce, le film comporte
beaucoup de dialogues, mais un dia-
logue tout à fait excellent, de Noël
Coward. L’action est assez rapide et
il y a de bons effets de truquage en
couleurs.
INTERPRETATION. — 'Fin et
racé, Rex Harrison, qui ressemble un
peu au roi Georges VI, est un parfait
comédien qui connaît à fond son mé-
tier. Kay Hammond est charmante et
Le Dernier Sou (A)
Comédie dramatique (88 min.)
ADMINISTRATION
DES DOMAINES
Origine : Française.
Production : Continental-Films .
Réalisation : André Cuyatle
Auteurs : Scénario original d’André
Cuyatle, Adapt. et dialogue : Louis
Chavance
Musique : Georges Dupont.
Prises die vues : Charlie Bauer.
Décors : Andrew Andréjew
Son : William Sivel.
Montage : Marguerite Beaugé.
Interprètes : GINETTE LECLERC
GILBERT GIL, NOËL ROQUEVERT,
Annie France, Gabrielle Fontan,
René Génin, Suzanne Courtal, Geor-
ges Chamarat, Jacques Grétillat.
Première représentation (Paris):
23 janvier 1946, Max Linder.
EXPLOITATION. Intéressant
sujet, d’une réelle originalité,
ayant trait à une forme assez
curieuse d’escroquerie, se prati-
quant par les petites annonces
des journaux. L’intrigue est at-
tachante et le film bien réalisé.
Action rapide. Milieux bien dé-
peints. Scènes et personnages
assez immoraux, mais qui fina-
lement sont justement punis.
Très bon succès d’exploitation.
SCENARIO. — Un individu taré,
Stéfani (Noël Roquevert* assisté de
sa maîtresse Marcelle (Ginette Leclerc)
dirige une agence pratiquant sur une
grande échelle, mais sans jamais sor-
tir de la légalité, l'escroquerie aux
petites annonces. Des gens versent
des cautions pour vendre des appa-
reils de radio, que, après d'infruc-
tueuses démarches, l’agence leur re-
prend ensuite, à bas prix. Un jeune
champion cycliste, Pierre Durban
(Gilbert Gil) risque ainsi de perdre
toutes les économies de sa mère (Ga-
brielle Fontan) mais comme il a
retrouvé en Marcelle une amie d'en-
fance qui s’éprend de lui, il est sauvé
à temps
Stéfani jure de se venger de Pierre
et de Marcelle. Il tient celle-ci en la
personne de son grand-père (René
Génin) compromis dans une escro-
querie. Il fait acheter à Pierre par
l'intermédiaire un fonds de mar-
chand de vins qui ne vaut rien,
en l'absence de Marcelle. Celle-ci
oblige le arand-père qui a servi de
faux vendeur à rembourser mais
Pierre croit que Marcelle, jalouse de
sia jeune fiancée (Annie France) a
monté le coup et tire un coup de
revolver sur le grand-père. Il est
condamné à trois mois de prison
A sa libération, il court chez Mar-
celle mais apprend que celle-ci vient
d être abattue par Stéfani qu’el’e
avait « donné » à la police pour
se venger.
REALISATION. — André Cavatte
est certainement un de nos metteurs
en scène d’avenir Auteur de ce sujet,
il l’a traité avec beaucoup de réa’isme
et de sobriété. Mise en scène vivante,
sans effet appuyé. Très belle photo-
graphie.
INTERPRETATION. — Ginette
Leclerc est parfaite dans son person-
nage de femme immorale qui se donne
à tout venant, pour accomplir ses
desseins. Excellente interprétation de
Gilbert Gil, très en progrès, dans un
rôle qui lui convient tout à fait. La
création de Noël Roquevert est criame
de vérité dans un personnage anti-
pathique et cynique.
pleine d’humour sous un maquillage
vert de fantôme avec les lèvres et
les ongles rouge-vif Constance Cum-
mings est bien jolie. Mais la palme
revient certainement à Margaret Ru-
therford, (qui semble un Michel Si-
mon féminin) inénarrable de fantaisie
et de comique dans le rôle de la
médium.
Baraque N° 1 (G)
Drame de la résistance (85 min.)
(parlé en français)
CINEFI
Origine : Belge.
Production :' Probeldis (Bruxelles)
Réalisation : Robert Lussac et G
Demeyst.
Interprètes : Robert Lussac, Simom
Pondu , Frida Iloubert, André Ge-
vrey, Marcel Jos, Gevers
Première Représentation (Paris):
23 janvier 1946, Cinépresse et Radio-
Cité.
EXPLOITATION. Production
sur la résistance belge au mo.
ment de la marche des Alliés sur
Bruxelles. Quelques scènes sont
intéressantes mais on peut re-
gretter que l’enregistrement soit
aussi peu net et que les inter,
prêtes manquent, pour la plupart,
de métier.
SCENARIO. — Un peintre bruxel-
lois, Bob (II. de Lussac) membre
d un organisme de résistance dessine
(les fausses cartes d'identité Une
jeune fille, Marthe (Frida Houbert)
par dépit amoureux bavarde trop
et il est arrêté par la Gestapo. Apre >
un interrogatoire au cours duquel i,
ne dévoile évidemment rien, il est
enfermé à la baraque n° 1 de la pri-
son de la gestapo allemande à Bru-
xelles. L’un de ces camarades de dé-'
tention est fusillé par les Allemand;
quelques heures avant la Libération
et grâce aux Alliés il retrouve sot
amie (Simonne Poncin) et tous se*
camarades. j
REALISATION. — J] semble qu’ur
souci constant d’économie a présirk
à la réalisation de ce film dont Ir
technique n’eist pas particulièrement
brillante. Les meilleures scènes si
passent dans la « baraque ». El'e;
sont bien typées et le décor est juste
INTERPRETATION. — Robert Lus
■ac, Simonne Poncin et Gevers fon
jeun- possible pour défendre un dia
logue un peu théâtral qui n’éparmi
pas les effets faciles. Plusieurs ac,
teurs de ce film, nous dit le générique
ont vécu ces scènes. On aimerai
qu ils les revivent mais ne les jouen
pas.
Le Retour (G)
Rc portage commenté en français
(25 min.)
REGINA
Origine : Américaine. Production
Services américains d’information
Conseiller technique : Henri Ca’
tier-Bresson. Commentaires : Claud
Roy. Musique : Robert Larmoy. Or
chestre : Roger Desormières. Pre
rniere représentation : Paris, 2
janvier 1946, Cinéma des Champs
Elysees.
1- et émouvant film de court métrag
réalisé par les Services Américain
d Information montre le gigantesqu
effort de l’Armée américaine pour 1
rapatriement, de l’Allemagne ver
leurs différents pays d’origine, de
millions d’exilés, tant prisonniers d
guerre, que travail'eurs ou déporté
politiques. Les différents morceau
qui forment cette production révèlen
magnifiquement, par leur choix trè
judicieux, la joie immense qu’on
connue tous les déportés lorsqu’en
fin ifs ont pu librement prendre J
chemin du « Retour »
Les invraisemblables équipages ave
’esqueis ils transportaient tout leu
avoir, les marches harassantes, mai
légères parce que volontairement en
Reprises pour se rapprocher de 1
terre de France, puis l’embarquemen
dans des wagons de tous genres O'
bien, pour les très chanceux, le rc
tour en avion, tout cela est dans cet!
courte réalisation extrêmement inti
ressante pour tous et, avec le reçu
attendrissante pour ceux qui ont véc
ces moments pénibles mais si joyeux
L. O.
-TTTTYXxrrxxxrxxxxxxxxx: ciive
RAPIDE
ISE
rongxxxxxxxxxxxxxxxxxxx^
4MALYSE ET CRITIQUE DES FILMS
Lss Conquérants iG)
( Doctge City)
Drame d’aventures en Technicolor
(105 min.)
( doublé )
WARNER BROS.
Irigine : Américaine.
Production : Warner Dros. (Robert
, Lord).
îéalisation : MICHAEL CURTIZ.
tuteur : Scénario de Robert Buchner
Musique : Max Steincr.
Prises de vues : Sol Polito.
nterprètes : ERROL FLYNN, OLP
] VIA DE HAVILLAND, Ann Sheridan.
\ Bruce Cabot, Frank McIIugh, Alan
) Ilale, John Litel, Henry Travers,
i Victor Jory.
•Première Représentation (Paris):
; 25 janvier 1040, Gaumont Palace.
EXPLOITATION. Grand film
l’aventures en couleurs dans la
neilleure tradition des « Wes.
ern ». La mise en scène de ce
lirame à l’action rapide qui se dé-
coule dans une cité en bois de
'ouest américain au temps des
jow boys, des chercheurs d’or et
[les aventuriers, comporte énor-
mément de mouvement avec pour-
suites équestres, batailles et une
‘tonnante charge de troupeaux
;ur les chars des pionniers. Il y
a également une lutte à mort
Bans un train en flammes, des
Jirls dans un « saloon », des
ixtérieurs grandioses en couleurs
et l’interprétation hors pair de
■Errol Flynn, Olivia de Havilland
et de Ann Sheridan qui font de
se film un très grand succès
f 'exploitation. Excellent doublage.
SCENARIO. — En 1872, Wadc
Hatlon (Errol Flynn), soldai de for-
'une libéré de la guerre de Succession,
conduit vers l’Ouest des Etats-Unis,
ii Dodye-City, nouvelle ville au suil
(/u K an s'ils, un gVand troupeau de
buffles qu’il doit y vendre. Ëiv route,
il fait connaissance de la ravissante
Abbie Irviny (Olivia de Havilland) et
de son frère. La ville est en proie
uix trafiquants et aux aventuriers
qui y déchainent les meurtres et la
débauche Cette situation et la mort
\de son acheteur décident Wadc à ac-
cepter le dangereux poste de shérif f.
Après des batailles incessantes avec
la bande de Jeff Surrett (Bruce Cabo )
la « terreur » de Dodye-City, Dation
■rétablira l'ordre et épousera Abbie
qu’il emmènera plus à l’Ouest dans
| une autre ville,
REALISATION. — Michael Curliz,
l’un des meilleurs metteurs en scène
américain, a réalisé un grandiose film
d’action avec une très discrète et très
belle utilisation des couleurs. Remar-
quables extérieurs. De l’excellent ci-
néma.
INTERPRETATION. — Sympa-
thique, beau garçon, le populaii"
Errol F'ynn domine le film. Olivia
de Havilland est charmante et bien
I
L’Occident (G)
Drame (90 min.)
( Réédition )
UNION DES PRODUCTEURS
DE FILMS
Origine : Française.
Production : Claude Dolbert (1937).
Réalisation : Henri Fescourt.
Auteur : Pièce d’Henry Kistemaëc-
kers.
Musique : Jane Bos.
Prises de vues : Atfncl et Douari-
nou .
Décors : Jean Douarinou.
Interprètes : CHARLES VANEL,
JULES BERRY, Rama Ta hé, Hé-
lène Robert. José Noguéro, Raymond
Cordy, André Bacqué, Le Vigan.
Présentation Gorporatïve (Reddi-
tion) : Paris, 25 janvier 1940.
EXPLOITATION. Cette pièce
bien connue de Kistemaëckers
qui avait déjà fait l’objet d’un
film muet a été rajeunie et mo-
dernisée dans cette version ciné-
matographique parlante réalisée
en 1937. Le film d’Henri Fes-
court connaîtra actuellement, au
moment où les salles manquent
de nouveautés, un nouveau suc-
cès public grâce surtout à l’in-
terprétation de Charles Vanel.
SCENARIO. — Hassina. fille de
riches Marocains (Rama Tnhë), est
étudiante ci la Sorbonne. Sa famille
triant été assassinée par un rezzou
de pillards, elle se trouve sans res-
sources Un officier de Marine, Ca-
dière (Charles Vanel), la ramène à
Casablanca.
L’aventure s’est transformée en
amour Mais un chef indigène, Ttiicb
(Le Vigan), reconnaissant en Cadière
l’officier qui a poursuivi sa bande de
pillards, décide de se venger. Il as-
sure à Hassina que Cadière était le
commandant du torpilleur français
qui a détruit son village et lue les
habitants. Il suggère à la jeune maro-
caine d'entraincr le jeune enscilnc
Meyroney (José Noguéro), le meilleur
ami de Cadière à déserter Sans P
dévouement de l’ordonnance de Ca-
dière. cette nenaeanec réussirait mais,
tout rentre dans l’ordre, Hassina avant
compris la traîtrise de Taieb qu’elle
abat d’un coup de revolver.
REALISATION. — Moyenne. Ryth-
me lent. Que'ques beaux extérieurs.
INTERPRETATION. — Charles
Vanel porte tout le poids du film.
Rama Tahé est jolie mais assez mal
photographiée. José Noguéro est sym-
pathique.
jolie dans son rôle d’Abbie. Ann She-
ridan a fait une bonne création de
vamp blonde, fille de « saloon ».
Bruce Cabot est antipathique à sou-
hait et Alan Haie joue avec bonho-
mia un personnage d’aventurier au
bon cœur, amateur de bagarres.
La Grande Épreuve (C.)
Documents de guerre (92 min.)
CONSORTIUM DU FILM
Origine : Française .
Production : Service Cinématogra-
phique de l’Armée.
Montage : Pierre Poutays
Commentaires : André Gillois.
Musique : G. Tzipinc.
Première Représentation (Paris):
30 janvier 1946, Ciné-Presse-Ely-
sées et Radio-Ciné-Opéra.
EXPLOITATION. Ce film com-
posé d’un nombre vraiment énor-
me de documents cinématogra-
phiques fournis par les différentes
cinémathèques des Services cT’In-
formation Ahiés et Français, et
aussi de films trouvés lors de la
pénétration des troupes en terri-
toires ennemis, tant Allemands
que Japonais, est une véritable
fresque de la grandiose épopée
qu’à vécue la France lors des
cinq années terribles.
Le monteur, habile, a dû
choisir parmi 60.000 mètres
de négatifs tournés par les
opérateurs des différents ser-
vices cinématographiques des
armées, les 2.500 mètres pro-
jetés maintenant. Il a le très
grand mérite de ne pas être
tombé dans la facilité. Le choix
était d’autant plus délicat que
d’autres bancies du même genre
avaient été déjà réalisées, qui
pour être de courts métrages
avaient cependant déjà fait con-
naître de nombreux documents.
Fort heureusement « La Grande
Epreuve » est constituée par des
morceaux filmés inédits encore
pour la plus grande part.
Cette énorme quantité de do-
cuments montés en oppositions
brutales, retracent de façon sai-
sissante les souffrances, les hu-
miliations, les défaites, les succès
aussi et enfin la Victoire des Ar-
mée, du peuple, de tout l’Empire
Colonial Français.
En effet die mai-juin 1 940 au
jour « V », nous assistons à la
lutte gigantesque qu’a soutenue
la France pendant ces cinq an-
nées, qu’ont gagnée les meilleurs
de ses fils avec une volonté ma-
gnifique tant à l’intérieur qu’à
l’extérieur, tant sur mer, que sur
terre, que dans les airs.
Les commentairs très justes et
fort bien dits d’André Gillois, la
musique à la très réelle puis-
sance d’évocation de G. Tzipine,
fournissent dos éléments de plus,
s’il en était besoin, au grand
succès certain de cette œuvre
que tous les Français doivent voir
car c’est un document d’histoire
contemporaine, plus frappant,
plus émouvant parce que plus
vivant qu’aucun manuel ne peut
l’être.
Les Invités de ® Meures (G)
Comédie Policière (94 min.)
(parlée en français)
VEDIS FILM
Origine : Belge.
Production : Gaston Sehoukens.
Réalisation : Gaston Sehoukens.
Auteur : Roman de Thomas O'.ven.
Adapt. et dial. : Thomas Owen
Musique : V. Onrsmar.
Prises de vues : Paul Flon.
Son : José Lebrun.
interprètes : Charles Gontier, An-
dré Berger, Liliane Simonet, Robert
Murat. •
Première Représentation : Paris,
16 janvier 1946, Cinéma « Le Cli-
chy » .
EXPLOITATION. Film poli-
cier belge sans originalité parti-
culière. Sujet peu conventionnel.
Production réalisée avec des
moyens simples. Quelques passa-
ges distrayants. Pas de vedettes
con nues.
SCENARIO. Un jeune misan-
thrope vit dans une maison, d’ailleurs
bien agréable, assez Loin d’un village.
H reçoit uni mot laconique lui annon-
çant que des bons amis viendraient
faire une surprise-party chez lui à
8 heures du soir. Les invités arrivent:
deux jeunes fous, la tante de l’un,
deux fiancés et un docteur. Leur
passe-temps est de faire des blagues
idioles. La plus belle est l’apparition
d’un fantôme. Cette apparition cause
la mort, d’ailleurs simulée, du doc-
teur. La tante et son neveu sont com-
plices. Restée seule avec le mort, la
vieille piquée prend sa place et celui-
ci sort par une fenêtre. Le misan-
thrope excédé, étrangle la jeune femme
et tue le docteur pour continuer la
macabre blague. Mais nous ne le sau-
rons qu’après avoir cnleèidu un nom-
bre incalculable de folies
REALISATION. Technique
assez élémentaire. Décor varié.
INTERPRETATION. Les artis
tes belges de cette production font
leur maximum pour défendre ce film.
ÉCOLES DE CINÉMA
Le Syndicat des Techniciens de
la Production Cinématographique
informe les trop nombreux jeunes
gens dont la bonne foi peut être
surprise, que PI.D.H.E.C., 6, rue de
Penthièvre, et l’Ecole de Photo-
graphie, 85, rue de Vaugirard, sont
les seules institutions reconnues
pour former les techniciens de la
production cinématographique.
Toutes les références provenant
d’une autre école donnant des cours
pratiques ou par correspondance
seront nulles et non avenues.
AGENCES
BORDEAUX-TOULOUSE
MARSEILLE-LILLE-LYON
STRASBOURG
A PROPOS DE
SYILVÜE & BLE EAMTODME
QUI PASSERA MERCREDI PROCHAIN 6 FÉVRIER EN EXCLUSIVITÉ AUX
BALZAC * HELDER * SCALA * VIVIENNE
•Le charme qu'Autant-Lara et Aurenche avaient mis dans le mariage de Chiffon et dans les
scènes les mieux venues de Douce, on le retrouve, en quelque sorte, magnifié dans ce "SYLVIE
ET LE FANTOME”, à coup sûr leur meilleur film. Je suis très sûr de ne pas me tromper en
prévoyant que cet ouvrage aura un succès aussi grand que "LES ENFANTS DU PARADIS”, et
qu'il ira, comme celui-ci, témoigner à l'étranger de la vitalité du cinéma français.
NINO FRANK.
cxmxxxxxxxxxxxTxrrxxxi cine
RAPINE
ISE
rxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxn
TRIBUNE DES DIRECTEURS
Jean Mercanton, Jiiumy Gaillard, Jean Daurand,
Famery et Genevoix dans Fils de France,
réalisation de Pierre Blondy. Prod Sigma-S. C. A.
( Films Vog.)
L’Assemblée Générale
du Syndicat des Directeurs
de la Région Toulousaine
Toulouse. Au cours de la séance extraor-
dinaire du mardi 22 janvier, le Syndicat des
Directeurs de la Région Toulousaine a pro-
cédé à l’élection du nouveau Conseil d’admi-
nistration du Syndicat et a donné pouvoir à
îles délégués pour le représenter à l’assemblé:
fédérale des 30 et 31 janvier, à Paris.
Ont été nommés délégués :
Haute-Garonne : MM. Gurgui et Despax.
Tarn-et-Garonne : MM. Sansepée et Roy.
Lot : M. Reséguier.
Aveyron : M. Grégoire.
Gers : MM. Brana et Falk.
Corrèze : MM. Glory et Reynaud.
Tarn : MM. Ain et F’acieu.
Hautes-Pyrénées : MM. Cledat et Alary.
Creuse : M. Tessier.
Lot-et-Garonne : Mme Toussaint.
Ariège : MM. Madinier et Surry.
Haute-Vienne : MM. Luzé et Pinier.
Pour les départements n’ayant qu’un délé-
gué : MM. Bourdalé, Taillefer, Leonard et Ali-
bert.
A Toulouse : Mme Lafabrier. MM. Galia, Lor-
riaux, Guittou.
Les nouveaux membres du Conseil d’adminis-
tration une fois élus, se retirent pour délibérer
au sujet de la formation du nouveau bureau;
ils conviennent au bout de quelques instants et
font connaître la liste du bureau pour la sai-
son 1940 :
Président d’honneur : M. Pouget.
Présidente : Mme Georges Lafabrier.
Vice-Présidents : MM. Luzé et Reynaud.
Secrétaire général : M. Lorriaux.
Secrétaire adjoint : M. Guittou.
Trésorier : M. Michel Gurgui.
'Trésorier adjoint : M. Despax.
Bureau du Syndicat des Cadres
pour la saison 1946 :
Secrétaire du Syndicat : M. Bosc.
Secrétaire adjoint : M. Dudon.
Trésorier : M. Geissat.
M. Dudon a été nommé, en outre, délégué, de
la Région de Toulouse, qui comprend 14 dépar-
tements, pour représenter son Syndicat à l’as-
semblée générale de Paris, le 6 février.
M. BOISSELIER aux FILMS VOG
A la suite d’accords conclus entre la Direc-
tion des Films Vog-Productions Sigma et
M. Boisselier, ce dernier a été appelé au Secré-
tariat général de ces firmes.
C’est le 1er février que M. Boisselier a pris
possession de ses noux'elles fonctions.
LES DIRECTEURS DES SALLES
D’EXCLUSIVITÉ DE NICE
DEMANDENT LA MAJORATION
DU PRIX DES LOGES
Nice. — Les directeurs des grandes salles
niçoises d’exclusivité ont demandé à plusieurs
reprises au C.O.l.C. l’autorisation de créer une
catégorie de luxe pour l’utilisation de leurs
loges qui sont toutes particulièrement spacieu-
ses et confortables. Ils se sont toujours heurtés
au refus brutal de cette administration.
Cependant, quelle pourrait être l’influence
sur le coût de la vie, si les directeurs pouvaient
majorer de 5 francs les trente ou quarante pla-
ces de loges dont ils disposent chacun ? Au-
cune assurément puisque tous les autres prix
demeureraient les mêmes. Il est d’ailleurs évi-
dent que les recettes ne seraient que très fai-
blement affectées par pareille dérogation.
Mais, ce n’est pas une question de recettes
supplémentaires qui anime les directeurs ni-
çois, mais uniquement le souci de maintenir
le standing de leur salle.
Il faut tenir compte, en effet, que Nice est
une ville de grand tourisme, une ville de luxe
comprenant de nombreux spectateurs qui ac-
cepteraient très volontiers de payer un peu
plus cher en échange d’un plus grand confort.
Or. avec la réglementation actuelle ((ui n’au-
torise que trois prix de places, les loges doivent
être vendues au même tarif que les places les
plus chères.
Elles sont évidemment aussitôt prises par
les premières personnes ayant fait la queue,
et, lorsque se présentent au guichet les specta-
teurs susceptibles de payer le prix fort, les
directeurs n’ont plus à leur offrir ([lie des pla-
ces de second ordre.
Cette situation, d’ailleurs, ne peut que créer
du désordre et certaines « combines „ avec les
placeuses qu’il conviendrait d’éviter. L’impres-
sion désastreuse de marché plus ou moins noir
qui en résulte ne peut qu’affecter faussement
le public.
Une fois de plus, les directeurs niçois de-
mandent l’autorisation de pouvoir majorer de
5 francs leurs places de loges.
L’Administration continuera-t-elle à la leur
refuser ?
Gilbert Nivet.
Directeur du « Mondial » de Nice ;
Secrétaire général du Syndicat des
Directeurs Niçois de Théâtres ciné-
matographiques.
FORMAT RÉDUIT
DEVRONS-NOUS STANDARDISER ?
Sous ce titre; « Devrons-nous standardiser? ",
nous voudrions appeler l’attention des distri-
buteurs de films 1(5 mm. sur certains faits qui
sont de nature à freiner la marche en avant
du F. R.
En effet, alors que la technique moderne
s’efforce d’apporter de constants et réels pro-
grès quant à la mise au point des appareils et
des installations ou In’ont plus que peu de
choses à envier aux salles équipées en stan-
dard, un point noir subsiste : la question du
film lui-même.
L’exploitant du F.R. est-il voué à rester le
parent pauvre du Cinéma ?
Ne paie-t-il pas les mêmes taxes, les mêmes
impôts, n’a-t-il pas en un mot les mêmes
charges nue son confrère le Standard ?
Dans l’affirmative, n’a-t-il pas le droit de
bénéficier lui aussi des mêmes avantages que
celui-ci en ce nui concerne le choix et surtout
la nouveauté des productions ?
Pour le choix, passe encore, quoique celui-ci
se borne très souvent à des films ayant plu-
sieurs années d’existence.
Nous reconnaissons volontiers que parmi ces
films, un certain nombre plaît encore au pu-
blic, mais ne gagnerions-nous pas à agrémen-
ter nos séances par la présentation de films
nouveaux, à l’instar de ceux qu’offrent très
souvent les salles de 35 mm. ?
Ne sommes-nous pas en droit de nous de-
mander quelles sont les raisons pour lesquel-
les les distributeurs de films F.R. retardent la
mise en location des copies de films nouvel-
lement sortis ?
Ne pourrait-on pas également s’efforcer de
comprendre dans nos programmes quelques
dessins animés qui sont toujours bien accueil-
lis par le public ?
Quant aux actualités, n’y aurait-il pas
moyen de réduire ce retard qui fait que nous
passons généralement ces films 15 jours plus
tard que nos concurrents 35 mm. ?
Pouvons-nous enfin espérer dans un avenir
prochain pouvoir offrir à notre clientèle quel-
ques films en couleurs ?
Pour que le 10 mm. vive et prospère, il im-
porte que les exploitants trouvent auprès des
distributeurs un esprit de compréhension et
que ces derniers s’efforcent de combler ces
profondes lacunes.
Il faut absolument éviter que les exploi-
tants du F.R. se tournent vers le Standard et
ne laissent qu’aux non-initiés le soin de pous-
ser la campagne en faveur du 1(5 mm.
Nous croyons nous faire l’interprète de nom-
breux de nos collègues en souhaitant que ces
observations soient accueillies favorablement-
par ceux auxquelles elles s’adressent.
G. Lockwood,
- Central-Cinéma -, Ardres (P.-de-C.).
CONTRATS DE LOCATION
DES PRODUCTIONS CONTINENTAL
Une lettre de M. Schoubrenner
.4 la suite du communiqué du Syndicat Fran-
çais des Directeurs de Théâtres Cinématogra-
phiques intitulé « Les Contrats de location des
F roductions Continental signés avant la Li-
bération sont caducs ", paru dans notre nu-
méro du 19 janvier. M. Schoubrenner, conseil-
ler technique auprès des Domaines, nous adresse
la réponse suivante :
Dix mois après la reprise de la location des
films Continental. l’Administration des Do-
maines a reçu trois lettres recommandées ci
trois réclamations verbales de clients deman-
dant l’exécution d’accords passés avec A.C.E.-
Tobis avant la Libération.
Ce total de six directeurs ne peut, nous l’es-
pérons, représenter les nombreuses réclamations
que signale le Syndicat Français des Directeurs
de Théâtres Cinématographiques parmi leurs
adhérents.
Les, Domaines n’ont pu donner suite ; la
demande d’arbitrage formulée par le Syndicat
des Directeurs de Théâtres Cinématographi-
ques, la circulaire du 2 octobre 1944 étant for-
melle.
La lettre du 7 janvier 1946 de la Direction
Générale du Cinéma confirme bien que " cette
circulaire annule de plein droit les accords pas-
sés avec A.C.E.-Tobis ». Toutefois, à la suite
de la déclaration du Syndicat Français des Di-
recteurs de Théâtres Cinématographioues, pré-
tendant que nous n’avons pas sollicité les
clients ayant signé les films Continental et
que cette façon de procéder est très peu com-
merciale, nous invitons M. Douvin, secrétaire
général du Syndicat, à venir contrôler cette
affirmation, à savoir que presque tous les
clients ayant retenu les films Continental ont
été sollicités, puisque 95 °/o de ceux-ci ont bien
voulu signer de nouveaux accords, ce dont nous
les remercions.
Le Conseiller technique
auprès des Domaines,
J. Schoubrenner. *
I ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦]
15
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦
ACTUALITÉS DU
31 JANVIER 1946
3 AU M ONT -ACTUALITES. — Le j
;ross des champions. — Construire
a paix (Paul Boncour à l’O.N.U.). —
La aie qui reprend : Le port d’Anvers,
3n repose les vitraux de la cathé-
drale de Strasbourg, Les maisons
3ré -fabriquées à Boulogne-sur-Mer. —
Juand le Tyrol danse (Tyrol occupé).
— En Indochine : L’Amiral Thierry
l’Argenlieu à Mitho. — Souvenirs
La remise du Lysander. — Eu fin de
la crise : Remise des pouvoirs à M.
Gouin. Visite de M. Gouin au Général
de Gaulle. MM. Pleven, Mendès-Francc
et André Philip. Présentation du
cabinet et déclaration de M. Gouin.
LES ACTUALITES FRANÇAISES
(340 m.), — Le Sport : Le Cross des
champions. — La semaine politique :
lia fin de la crise. — Les uns et les
autres : Ibn Séoud, le Pandit Nehru.
M. Churchill en Floride. — Re-
gards sur le monde : En Indochine.
— La presse libre en Allemagne. —
Le isoleil. — I7envers du décor. —
Madame Rasimi et le Franch Cancan.
ECLAIR-JOURNAL. — M. Félix
Gouin a constitué son ministère. —
Souvenirs. M. Duff Cooper remet à
la France un avion ang'ais qui a par-
ticipé au premier parachutage. —
Nouvelles Eclair : La centième loco-
motive sort des ateliers de réfection
de la S.N.C.F. à Lille. — En Hol'andc,
on fait sauter le pont de Zalt-Bom
mel. — A Java, civils hollandais
iiréembarqués à bord d’un navire de la
Croix-Rouge. — Les nouvelles muses.
— ■ Le 62e salon de l’Union du Jour-
nal Intime. — Prison sans barreaux.
— L’aquarium du Musée des Colo-
nies. — Au Zoo de Vincennes. — Un
petit tour au Bois : Raphaël Pujazon
gagne le Croiss du Bois de Boulogne.
PATHE-JOURNAL N" 5 (371 m.).
— Les Sports. Cross cyclo-pédestre. —
Boxe en Suède. — Horizons du Monde.
Le nouveau Ministère. — Dessin de
Jean EfTel. — Sauvetage de l’équipage
d’un avion en Birmanie. — Entrée des
(troupes russes en Mandchourie. — Le
loi Michel de Roumanie reçoit l’Or-
dre de la Victoire. — Anniversaire de
la Grande Duchesse de Luxembourg.
— - Anniversire de la mort de Lénine.
— Inauguration d’un monument aux
marins français en Ecosse. — Re-
mise d’un avion anglais aux Invali-
des. — M. Bidault à l’Assemb’ée des
Nations Unies. — - Le problème de
la Ruhr.
ACTUALITES FOX-MOVIETONE
(Volume 29. N° 33). — Cérémo-
nies d’amitié franco-britannique (Pa-
ris et Greenock). — Régates en Tas-
manie. — Exposition de peinture... à
l’asile’ de Sainte-Anne — L’industrie
allemande travaille pour les Alliés. ■ —
Eisenhower au Canada A bon
rat... bon chat. — Fête nationale
luxembourgeoise.’ — Le gouvernement
Fé'ix Gouin est constitué. — Semaine
sportive. Le Cross du Bois de Bou-
logne. — - Le Prix Pasbecq.
LE CINÉOPSE
REPARAITRA LE 1er MARS
Pour des raisons d’ordre maté-
riel, notre confrère Le Cinéopse,
73, boulevard de Grenelle, Paris
115e), qui comptait reparaître vers
le 10 février, ne sortira définiti-
vement que le 1er mars.
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Autant-Lara d’après la piècte d’Alfred Adam, Prod. Ecran Français-Paulvé.
i ( Discina .)
Le grand film produit par André
Paulvé et l’Ecran Français, Syl-
vie et le Fantôme sortira en ex-
clusivité mercredi prochain 6 fé-
vrier dans les quatre salles sui-
vantes : <i Balzac ", « Helder »,
<i Scala » et « Vi vienne ».
Cette sortie de Sylvie el le Fan-
tôme peut être considérée comme
l’un des événements cinématogra-
phiques de la saison. Claude Au-
tant-Lara à qui nous devions déjà
Le Mariage cle Chiffon et Douce
a réussi là une œuvre d’émou-
vante poésie qui fera le plus
grand honneur au cinéma fran-
français tout entier. Odette Joyeux,
François Périer, Jean Dessaillv,
Louis Salou, Carette, Larquey,
Claude Marcy et Jacques Tatti
sont les principaux interprètes
de cette œuvre charmante et ro-
manesque à, laquelle des techni-
ciens avertis ont prêté le concours
de leur esprit ingénieux... Et c’est
pourquoi ce film si curieux four-
mille de trouvailles et d’inventions
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LES EXCLUSIVITÉS
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SEMAINE
DU 25 AU 31 JANVIER 1946
(Les films nouveaux sont indiqués
en caractères gras)
FILMS FRANÇAIS
Us Kids (Nous les Gosses) (21 dé
ceinbre), Academy.
La Mort du Cygne (reprise).
(26 déc.). Studio One.
FILM RUSSE
Lénine en 1918 (11 janv.), Tatler.
FILMS AMERICAINS
Because of Hïm (28 janv.), Lei-
cestcr. Square Théâtre.
The Dolly S isters (27 janvier),
Gaumont and Marble Arch.
What nent, Gorporal Hargrove
(25 janv.). Empire.
Masquerade in [Vücxico 25 janv.),
Piaza.
Saratoga Tiunk (25 janv.), Warner.
Corne back lo me et The Spidcr
(20 janv.), Tivoli.
The Love of Ours (20 janv.), New
Gallery.
To-morrow is for ever (18 janv.),
Odeon de Leicest. Sq.
Whislle Stop (11 janv.), London
Pavilion.
Lit/ g (28 déc.), Carllon.
FILMS BRITANNIQUES
César et Cléopâtre (Technicolor)
(13 déc.), Odéon de Marble Arch.
LES EXCLUSIVITÉS
A BRUXELLES
(Les nouveaux films sont indiqués
en caractères gras)
SEMAINE
DU 25 JANV. AU 1er FEV. 1946
FILMS FRANÇAIS
lrc SEMAINE
L’Amant de Bornéo, Normandie.
A vos ordres Madame, Marivaux
et Roy.
Le Bienfaiteur, Acropole, Am-
bassador.
3” SEMAINE
L’ile d'Amour, Coliséum.
FILMS AMERICAINS
l‘° SEMAINE
Du sang sur la neige (Northern
Pursuit), Crosby, Leopold-III.
La Lum ière qui s’éteint (V.O.),
Ga'eries,
Le Sergent York (V.O.), Roxy.
La Dame du Vendredi (V. O.),
Stuart.
Rendez-Vous (V.O.l, Beaux-Arts.
La Chanson du Passé (V.O.),
Cinémax.
La Charge de la Liberté (V.O.),
Cinévox.
2» SEMAINE
Sergent York (doublé), Pathé-
Palace.
Il était line fois (A Woman’s face),
Caméo.
4° SEMAINE
Les Fils du Dragon (V.O.), Chur-
chill.
6» SEMAINE
Hollywood Canteen (V.O.), Aren-
berg.
61
CIME
LES EXCLUSIVITÉS
& PARIS
SEMAINE
DU 30 JANV. AU 5 FEV. 1940
4 FILMS NOUVEAUX
OU
FILMS FRANÇAIS
ETRANGERS DOUBLES
1 re SEMAINE
Raboliot (Ciné-Sélection), Le Fran-
çais (30 janv.).
La Grande Epreuve (Consortium
du film). Ciné-Presse-Elysées et
Radio-Ciné-Opéra (30 janv.).
2* SEMAINE
Tant que je vivrai (Sinus), Nor-
mandie (23 janvier).
Le Dernier Sou (Domaines), Max
Linder (23 janvier).
Les Conquérants (Warner), Gau-
mont-Palace (23 janvier).
Baraque nT 1 (Cinéfi), Sal'es Ciné-
Presse et Radio-Citc (23 janv.).
Lac aux Dames (Cinefl) (reprise),
Mar beu 1' (25 janvier).
3° SEMAINE
Lunegarde (Lux), Portiques, Im-
périal, Cinécran, Eldorado (10
janvier).
La Vraie Gloire (Columbia), Ci-
néinonde-Opéra et La Royale
(10 janvier).
4® SEMAINE
Sais (C. P. L. F. -Gaumont) (2e vision).
Royal Haussmann (9 janvier).
6° SEMAINE
le Hoi des rtesquilleurs 1915
(Gray-Film), Paramount (27 déc.).
9e SEMAINE
Sortilèges (Diseina), Balzac, Hel-
der, Vivienne, Scala (5 déc.).
VERSIONS ORIGINALES
lr» SEMAINE
Ceux de chez nous (Minerva),
Studio de l’Etoile (30 janv.).
Deux mille Femmes (C. P. L. F.-
Gaumont), Caméo (30 jànv.).
2e SEMAINE
L’Esprit s'amuse (C.P.L.F.-Gau-
inont), Rex et Ermitage (25 janv.).
3e SEMAINE
Missions Secrètes (Richebé), Ciné-
phone-Elysées (10 janv.).
Tonnerre sur l’Atlantique (M.G.M.)
(reprise). Avenue (10 janvier).
Soubrette (Paramount) (reprise)
(16 janvier), Elysées-Cinéma.
7e SEMAINE
Le Livre de la Jungle (Régina),
Colisée, Aubert-Palace, Club des
Vedettes (19 décembre).
2.000 Femmes (C.P.L.F.-Gaumont),
Lord-Byron (19 déc.).
La Dernière Chance (Dis.pa).
Biarritz (19 décembre). César
(23 janvier).
Lad q Ilamilton (Regina), Made
leine (20 décembre,
10» SEMAINE
Aventures en Birmanie (Warner),
Triomphe (28 nov.i.
12» SEMAINE
30 Secondes sur Tokio (M.G.M.) ,
Marivaux (14 novembre).
SORTIES GENERALES
A PARIS
SEMAINE
DU 31 JANV. AU 5 FEV. 1940
FILMS FRANÇAIS
Christine se marie (Francinex),
Circuit Pathé.
Seul dans la Nuit (Pathé-Consor-
tium).
t.es Caves du Majestic (A.C.E.).
Le Mystère Saint-Val (C.C.F.C.).
La Cage aux Rossignols (C.P.L.F.-
Gaumont).
FILMS DOUBLÉS
La Mousson (Fox).
La Vie Privée d'Elizabeth d’Angle-
terre (Warner).
La Vie de Thomas Edison (M.G.M.).
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Eclair-Journal
Master Love
JEUDI 7 FEVRIER 1946
FRANÇAIS, 10 heures
Eclair-Journal
Vive la Liberté!
VENDREDI 8 FEVRIER 1946
FRANÇAIS, 10 heures
Eclair-Journal
Leçon de Conduite
MARDI 12 FEVRIER 1946
FRANÇAIS, 10 h. - Albert Lauzin
Monsieur Bibi
JEUDI 14 FEVRIER 1946
MADELEINE, 10 heures - Dis.Pa
Marie-Louise
VENDREDI 15 FEVRIER 1946
MADELEINE, 10 heures - Dls.Pa
Sous les Verrous
SAMEDI 16 FEVRIER 1946
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La Dernière Chance
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P. L ARQUE Y L. S ALOU J.C ARETTE
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PRODUCTION ANDRE PAULVE et L'ECRAN FRANÇAIS
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REDACTION ET ADMINIS-
TRATION : 29, rue Marsou-
lan. Pari» (12e). Adr.
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Tel. : DID. 85-35 (3 lignes).
Chèques Postaux n" 706-90,
Paris. Reg. du Com., Seine
n° 216.468 B. Rédacteur en
Chef : M. COLIN-REVAL.
Rédacteur en Chef par inté-
rim : A. TOE.
CINE
LE CINEMA FRANÇAIS]
txxxxxxxxxxxxxxxtxx) revue
N" 1143 - 9 FÉVRIER 1946
RAPHIE
Abonnements : France et
Colonies : 300 fr. — Union
Postale : 450 fr. — Autres
Pays : 600 fr. Pour tous chan-
gements d’adresse, nous en-
voyer l’ancienne bande et
1 6 francs en timbres-poste.
Membre du Syndicat National
de la Presse Périodique, Tech-
nique et Professionnelle.
HEBDOMADAIRE £XX X X XXX XXXXXXXXX XXXI
LE 5 FÉVRIER A EU LIEU LA PREMIÈRE RÉUNION
DE LA COMMISSION PARITAIRE DE L’O. P. C.
Le mardi 5 février, la commission paritaire
le l’O.P.'C., s’est réunie, pour la première fois,
u 92, Champs-Elysées, en présence de M. Four-
é-Cormeray, Directeur Général de la Cinéma-
ographic et de MM, Philippe Acoulon, Admi-
nistrateur de l’O.P.C. et Claude Jaeger, Admi-
îistrateur-adjoint.
Différentes questions ont été étudiées no-
amment celle du 7 %. A ce sujet, aucun accord
A Vienne, Grand Succès
des “Visiteurs du Soir”
Mercredi 23 janvier, a eu lieu à 1’ « Apol-
o » de Vienne la première du grand film
jFïançais Les Visiteurs du Soir. Cette séance
|i été donnée sous le patronage du Comman-
Eint en Chef français en Autriche.
Le film de Carné a remporté auprès du
îblic un succès considérable qui est confir-
é par une note que le Chef de la Section
Cinéma en Autriche a fait parvenir à M.
André Paulvé et dont nous publions un
Dxtrait :
« ...Le succès est immense. C’est la raison
pour laquelle j’ai tenu à vous en faire part
sans tarder, je vous ferai parvenir des ex-
traits de presse dès que toutes les critiques
auront été rassemblées. »
Le Cinéma Belge
“ Mis en Cage ”
C’est sous ce titre que notre confrère belge
j« La Cinématographie Belge » vient de publier
trois textes officiels : un Arrêté-Loi du Régent
et deux Arrêtés du Ministre de la Défense
Nationale, datés des 16 et 21 janvier 1946.
R Jusqu’au jour fixé par arrêté royal pour la
remise de l’armée sur pied de paix... » ainsi
commencent-ils.
Car c’est une Commission de Contrôle mili-
taire des Films qui est instituée. Toute projec-
tion de films en public, clubs compris, est
soumise h son autorisation. Egalement une
Commission consultative d’enquête contrôle
l’exploitation des salles, la production et la
distribution des films.
; Tous les films destinés là la projection pu-
blique doivent être, d’ici le 21 février, déclarés
au Ministre de la Défense Nationale, 123, rue
de la Loi, à Bruxelles.
Cette décision d’aspect tardif, cette charge
entre des mains militaires, ont causé quelque
surprise dans les milieux cinématographiques
de Bruxelles et d’Anvers.
— « —
De Bonnes Nouvelles de
Grégor Rabinovitch
Nous avons reçu d’Hollywood de bonnes nou-
velles du producteur de films Grégor Rabino-
vitch, auquel le cinéma français est redevable en
particulier de Quai de Brumes et de J’étais une
Aventurière.
M. Rabinovitch qui est aux Etats-finis depuis
194i9 nous annoncie son prochain retour en
France où il reprendra son activité à la tête de
sa société «Ciné-Alliance» en réalisant «n film
avec Danielle Darrieux.
n’est encore intervenu. Une discussion assez
vive a eu lieu, à la suite de laquelle les
délégués de l’Exploitation ont quitté la
salle.
Il fut procédé ensuite à la création d’une
commission permanente composée de huit
membres qui seront chargés de l’étude et de
la mise au point des différentes propositions
inter-syndicales.
Alexander Korda acquiert
le contrôle de British-Lion
Londres. — Il .y a huit jours, la presse
anglaise annonçait que Sir Alexander Korda
allait faire de la production en France. Au-
jourd’hui, on apprend que le fondateur de
la London-Film vient d’acquérir le contrôle de
la société cinématographique British-Lion, qui
fut fondée en 1927 par S. W. Smith, décédé au
cours de l’année dernière.
Cette société est la seule compagnie anglaise
indépendante qui produise et distribue elle-
même ses films. Elle assure également en
Grande-Bretagne la distribution de la produc-
tion américaine Republic Pictures.
A la suite de l’acquisition de British-Lion
par Alexander Korda, MM. H. Burford Judgc
et Paul Natanson ont démissionné et quatre
nouveaux administrateurs ont été rommés :
MM. Harold Boxall, Hugli Quennell, Sir David
Gunynghame et Sir Claude Dansey.
S. A. Myers, Directeur général des ventes de
British-Lion est actuellement aux Etats-Unis
auprès de M. Gherbert Yates de Republic Pic-
tures.
“LES ENFANTS DU PARADIS ”
présentés à Londres devant
les membres de l’O. N. U.
Londres. — Nous avons annoncé que le der-
nier numéro de La Cinématographie Française
que des présentations spéciales de films amé-
ricains et anglais avaient été organisées pour
les membres de l’O.N.U. actuellement présents
dans la capitale britannique.
On sera heureux d’apprendre que le film
français ne sera pas oublié dans ces mani-
festations. En effet, une projection exception-
nelle du grand film Pathé de Marcel Carné,
Les Enfants du Paradis, va avoir lieu ici à
l’intention des diplomates qui se trouvent à
Londres.
— ♦ —
La première du film de Feyder
“ Une Femme Disparait ”
a eu lieu à Londres le 5 Février
Londres. — Le film réalisé en Suisse par
Jacques Feyder pendant la guerre, Une Femme
disparait, avec Françoise Rosay, Claude Dau-
phin et Henri Guisol, et qui n’a pas encore
été projeté en France, vient d’être présenté
à T « Academy Cinéma » de Londres en une
grande soirée de gala qui a eu lieu, le 5 février
et à laquelle Françoise Rosay assistait.
Une Femme, disparaît succède sur l’écran de
l’Academy au film français Nous les Gosses.
La ravissante vedette de l’Universal Maria Montez
(Madame Jean-Pierre Aumont) que l’on verra dans
le grand film en Technicolor
Les Mille et une Nuits
NOTABLES ASSOUPLISSEMENTS DES
AUTORISATIONS DE FONCTIONNER
L’Office professionnel du cinéma com-
munique :
L’article 42 de la Loi de Finance pu-
bliée au Journal Officiel du 1er janvier
1946 porte abrogation partielle du décret
du 9 septembre 1939 subordonnant toutes
extensions de fonds de commerce à une
autorisation préfectorale. Cette abrogation
témoigne des intentions libérales des pou-
voirs publics.
Un assouplissement important vient donc
d’être apporté à l’application de l’Acte
dit Loi du 26 octobre 1940 validé par les
ordonnances des 30 septembre et 30 dé-
cembre 1944.
En conséquence, la carte d’autorisation
ministérielle qui reste toujours en vigueur
pour les entreprises à caractère commercial
sera délivrée dans les plus plus brefs délais,
dès la fourniture à l’Office Professionnel
du Cinéma d’un, dossier établi sur formule
spéciale que l’Office Professionnel du Ciné-
ma tient à la disposition des intéressés.
Le régime de l’autorisation préfectorale
reste en vigueur pour toutes les communes
déclarées sinistrées par Arrêté du Ministre
de la Reconstruction. Par ailleurs, il sera
tenu compte des droits des entreprises
sinistrées dans toutes les localités non
classées.
En ce qui concerne l’exploitation, il est
rappelé à MM. les Distributeurs qu’aucune
fourniture de programme ne peut être
effectuée sans présentation de la carte
d’autorisation ministérielle délivrée au
resDonsable de la salle de cinéma.
En vue de sauvegarder les droits des
entreprises cinématographiques qui acquit-
tent de lourdes taxes, toute fourniture
régulière de programme est interdite aux
associations ou collectivités ne répartis-
sant pas de bénéfices et qui font des
séances à caractère gratuit. Ces associa-
tions doivent être alimentées en films par
les cinémathèques spécialisées.
4
EXXXX T1LXTTTYTTT1LXTTTTTT1
tiïiummmmimn 1
M. HENRY DE SAINT-GIRONS
devient Directeur
de la Distribution de D.P.F.
Nous apprenons avec plaisir que le nouveau
Conseil d’administration de la Distribution
Parisienne de Films vient de confier la direc-
tion de son service de distribution à M. Henry
de Saint-Girons.
Nous profitons de cette occasion pour rap-
peler la brillante carrière de M. de Saint-
Girons, qui est particulièrement connu dans
les milieux cinématographiques auxquels,
avec un allant et une volonté jamais défail
lante, il a pendant 25 ans voué toute son
énergie.
Il entra dans la profession en novembre 1919
en travaillant à la Société Albert Fornet. En
juin 1920, Mt de Saint-Girons participa avec
M. Ravénaz à la constitution de la Société
GjM.-Films, laboratoire de tirage, où il remplit
les fonctions de directeur adjoint.
Il devint en 1934 directeur à la C.P.L.F., li-
liale de la G.M.-Film, et occupa ces fonctions
jusqu’en fin octobre 1945.
Notons, parmi les films à la production des-
quels il participa : Adémciï Aviateur, Le Bossu.
Le Bébé de l’Escadron, Le Grand Refrain, Car-
facalha. Le Journal tombe à 5 heures, Vautrin,
P. H. contre Gestapo.
Pour mémoire, rappelons également sa
participation à deux films muets : L’IIe En-
chantée et Capitaine Fracasse.
•M. de (Saint-Girons sera assisté dans ses
fonctions à la D.P.F. par M. Lucien Leduc, qui
assurera plus spécialement la direction du Ser-
vice de la location de l’agence de Paris.
Londres. Pour la première fois dans l’his-
toire du cinéma, la Grande-Bretagne, par l'in-
termédiare du Groupe Rank,, et la Russie, par
celui de son Industrie Cinématographique éta-
tisée, ont conclu des accords pour que leurs
meilleurs films soient représentés dans chacun
des deux pays.
On espère ainsi que dans un délai très pro-
chain, chaque pays sera à même d’exploiter
six filins de l’autre. Les films anglais déjà
cceptés par la Russie sont Millions like us (Ceux
de chez nous), Johnny Frenchman avec Fran-
çoise Rosay et Tom Walls et Le Septième Voile.
Aucun film russe englobé dans cet accord n’a
encore été envoyé en Grande-Bretagne.
Le Groupe Rank est actuellement en train de
mettre sur pied une importante organisation
mondiale de production et de distribution. Elle
s’apprête, de plus, à engager des écrivains, au-
teurs, producteurs, metteurs en scène, techni-
ciens de bon renom international.
IM. Bevin, Ministre des Affaires Etrangères
de Grande-Bretagne, attache la plus grande
importance au développement de l’Industrie
Cinématographique anglaise qu’il considère
comme un moyen essentiel pour entretenir de
bonnes relations internationales. Il a eu ré-
cemment plusieurs entretiens, à ce sujet, avec
M. Rank et d’autres dirigeants de l’industrie
ainsi qu’avec des acteurs et actrices de cinéma.
M. Rank a déclaré voici quelques jours :
« Nous avons maintenant une puissante
chaîne de distribution au ICanada où nous
liions entrenrendre également un programme
de construction de nouvelles salles. En Austra-
lie, l’un des plus importants circuits de cinéma
va projeter des films britanniques dans ses
plus grandes salles.
« Avant la fin de la guerre, une organisation
de distribution avait été installée aux Indes.
Nous avons également ouvert des bureaux à
Cliungkinff cl nous commençons à recevoir de
substantiels revenus des films britanniques ex-
ploité-, sur le marché chinois.
« De Hong Kong et Singapour les premières
recettes d’après guerre viennent de parvenir à
Londres, Nos bureaux du Caire contrôlent la
Michèle Morgan et Pierre Blanchar en compagnie
de M. Guillemin, représentant l’Ambassadeur de
France à Berne, venu assister au premier tour
de manivelle de La Symphonie Pastorale.
(Photo Gibé.)
L’activité du Département d’Etat des U, S, A.
NeM York. — Le Département d’Etat des
U. S. A. aura désormais des représentants dans
soixante-deux pays étrangers pour y dirigei
les services américains d’information, y com-
pris la distribution des films de court métrage
de propagande.
distribution dans le Moyen-Orient tandis que
celle de Transjordanie est assurée depuis la
Palestine. Les films britanniques sont projetés
en Erythrée et dans les Somalies Françaises et
Britanniques.
« Nous recevons également de bonnes ren-
trées de notre agence du Portugal. En Espagne,
le nombre de passages de nos filins est de plus
en plus élevé.
ii Enfin le Groupe Rank possède une orga-
nisation de distribution pour la France, la
Belgique et la Suisse, et des agences en Suède,
Norvège, au Danemark, et en Hollande. Les
films britanniques triomphent dans ces pays.
Nous avons huit bureaux en Italie. La Turquie
aussi voit nos films et en Tchécoslovaquie ils
sont de plus en plus appréciés ».
AVIS TRÈS IMPORTANT
Afin de simplifier les démarches de
MM. les Producteurs et Editeurs, MM. Guy
Maïa de Marseille, Dodrumez, de Lyon, et
Bruitte et Delemar de Lille, les informent
que leur adresse, à Paris, est fixée pro-
visoirement, 99, AVENUE DES CHAMPS-
ELYSEES, 99 (2e étage). — Téléphone :
ELYsées 19-45.
L’un ou l’autre sera généralement pré-
sent en ces bureaux.
En cas d’absence, leur correspondant,
M. Hainsselin, recevra toutes offres collec-
tives ou individuelles et les transmettra
immédiatement aux intéressés.
MM. les Producteurs et Editeurs auron'
donc, à leur portée, la facilité de pré-
senter toutes propositions pouvant éven-
tuellement intéresser ces trois important?
distributeurs régionaux, soit pour l’un ou
l’autre des territoires qu’ils prospectent,
soit pour les trois régions réunies et éviter
ainsi un échange de correspondance fasti-
dieux et toute perte de temps.
( Communiqué.)
DEUX CONFÉRENCES *
DE JEAN PA1NLEVÉ d
A Bruxelles, le réalisateur de
“l’Hippocampe” a exposé la situa<
tion du film scientifique français
Bruxelles. De passage à Bruxelles, où i!
a donné une conférence sur les filins scienti-
fiques réalisés sous sa direction, M. Jean Pain-
levé a été reçu le 23 janvier par le comité ch
« Séminaire des Arts ».
Se prêtant de bonne grâce aux questions -
M. Painlevé a exposé la situation difficile du
cinéma français due surtout à la pénurie de
matériel et à de nombreuses difficultés dan;
les moyens techniques.
Il parla ensuite des résultats qu’il a obte-
nus dans la mise au point de deux appareils ;
l’un pour la prise de vues en relief et l’autre
d’une grande importance du point de vue scien-
tifique, puisqu’il permettra la prise de 5.001
images par seconde, sur 60 m. de longueui
de film.
» Le film scientifique revêt une importance
considérable pour l’édu, cation des masses »
déclare M. Jean Painlevé. Aussi, ajoute-t-il
si les milieux belges intéressés envisageaienl
un jour l’établissement à Bruxelles d’un centre
de cinéma scientificiue, je me tiendrais hier
volontiers à leur disposition pour les aidei I
de mes conseils, dans la plus large mesure
possible ».
4
A Paris, au Palais de Chaillot,
conférence “Science et Cinéma’
Jeudi 31 janvier dans la salle du Palais du
Chaillot archi-comble (à 21 heures les « jeu i
nés » se bousculaient encore joyeusement au;i
portes) M. Jean Painlevé, Directeur de 17ns
/ il ut de Cinématographie Scientifique, a fai
un très intéressant exposé de l’usage du Cinérn;
pour la haute vulgarisation des Sciences.
Pour son vaste auditoire, il commenta filin
muets et films sonores, tous mis en œuvri
par lui : Voyage dans le Ciel, Daphnie, Hippo
campe, Hyas, 4'' Dimension, Solutions Fran
çaises et termina par Vampire, images et mu
sique jointes en un saisissant poème.
M. Fourré-Cormeray, Directeur Général cl
la Cinématographie, avait présenté le confé
rencier en une sympathique allocution.
«
Les films américains en
Allemagne
Londres. Dans le numéro du 2 février, d
Daily Mail, Norah Alexander relate que le
films américains projetés dans la zone améri
caine de l’Allemagne occupée ont rencontr
très peu de succès auprès du publie, non seu
lement les films de guerre comme Convoi ver
la Russie où il a fallu couper toutes les scène
défavorables aux Allemands mais même de
films comme Le Défunt récalcitrant . Le plu
grand succès dans la zone britannique a éf
le vieux film de Korda avec Charles Laughton
Rembrandt.
«
Reprise de la Production à Vienn
Vienne. — La première compagnie de pre
duction à Reprendre son activité depuis' 1
guerre est la société Cziffra qui vient de com
mencer Croyez-moi avec Fritz Immhof (
Ewald Baiser. Quatre autres productions au
trichiennes sont en préparation dont une ser
réalisée en quatre langues : allemand, anglai
français et sans doute russe.
On discute actuellement la question de 1
nationalisation du cinéma autrichien, mais, e
raison des difficultés financières présente
aucune décision ne pourra être prise à ce suji
avant plusieurs mois.
ARTHUR RANK SIGNE DES ACCORDS AVEC LES RUSSES
Le groupe Rank ne cesse d’étendre son organisation mondiale
de distribution des films britanniques
5
TTZTXZITZZTXTZXZXZTXm
CINEP
[HliRAPHIE
LISE
m$ m ♦♦♦ ♦*.♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦ ♦♦♦♦ ♦
s/t. Pierre Frogerais, nouveau président
tu Syndicat Français des Producteurs
de Films demande :
1. - La détaxation.
2. - La protection des Films Français
■
« Le Syndicat poursuivra la même politique
.< ue celle suivie sous la présidence de M. Sefert
ui avait déjà obtenu d’utiles résultats. Mal-
heureusement notre tâche se complique énor-
îément du fait des changements de ministère,
e qui oblige à exposer a chaque fois nos do-
léances, à les expliquer pour convaincre et
I lorsque nous pensons aboutir, il nous faut
[commencer envers d’autres personnalités plus
u moins averties des problèmes du cinéma
rançais. Les hommes s’en vont mais les pro-
lèmes, eux,' demeurent.
M. André Malraux, qui semblait le mieux
lisposé et le plus compréhensif des différents
ninistres qui se sont succédé à l’Information,
vait élaboré différents projets de détaxation,
'tous espérons que le nouveau ministre les
dmettra et surtout les appliquera.
Les Producteurs français qui avaient décidé
'arrêt de toutes productions pour le mois de
anvier — si les Pouvoirs Publics n’interve-
îaient pas — puis repoussé cet arrêt au 1er
nars, attendent avec impatience non pas des
iroinesses mais des mesures concrètes en leur
aveur, car leur situation est des plus difficile.
Le Gouvernement doit comprendre que, si
aucun remède n’est apporté à la situation pré-
sente, le Cinéma Français n’existera plus dans
quelques années — trois ou quatre au maxi-
mum — tout au moins sur le marché inter-
national. En effet, les capitaux investis dans
me production n’étant pratiquement pas ainor-
issables, les films seront, de plus en plus,
éalisés avec un souci constant d’économie qui
paralysera tous les efforts de production, ce
qui aura pour conséquence immédiate de cou-
per absolument les possibilités d’exportation.
[On en arrivera à faire de petits films, exploi-
tables uniquement en France et qui, concur-
rencés avantageusement par les films étrangers
importés chez nous, n’obtiendront plus, même
auprès des spectateurs français, que des succès
s’amenuisant constamment. On s’acheminera
ainsi vers l’arrêt complet de la production
française et vers la « colonisation » de l’es-
prit français au profit des goûts et des façons
d’être et de voir des pays étrangers.
D’autre part, les Producteurs ne pouvant per-
mettre aux Industries Techniques d’employer
du matériel nouveau tant au point de vue
éclairage, son et même couleur, du fait des
restrictions constantes des prix de revient des
films, le matériel employé dans les studios, la-
boratoires, etc., déjà désuet, sera de plus en
plus en retard par rapport au matériel étran-
ger et deviendra rapidement inutilisable.
Au contraire si nous sommes aidés, si l’Etat
comprend que le film est un produit d’exporta-
tion magnifique qui fait rentrer des devises
étrangères en ne laissant sortir que quelques
I kilogrammes de pellicule, non seulement le
! cinéma français reprendra la place qu’il avait
acquise en 1939 sur le marché international
mais aussi fera connaître à l’étranger les sites
français qui inviteront an tourisme chez nous,
le goût français, l’élégance, le travail français
notamment en couture, en ébénisterie, en mille
autres choses et facilitera l’exportation de
i tout ce qui aura été remarqué dans nos pro-
ductions.
Enfin, du moment où l’on considère le film
, comme -un moyen d’éducation pour les niasses
— puisque la censure existe — il est paradoxal
d’admettre que les films français soient rem-
placés sur nos écrans par des films étrangers
1 ce qui aurait donc pour conséquence à priori
de remplacer le goût français par le goût étran-
ger. H est non moins paradoxal de constater
l’indifférence des Pouvoirs Publics pour le ci-
néma qui permet pourtant à l’Etat de toucher
en taxes, surtaxes et impôts de toutes sortes,
plusieurs fois les sommes investies, par des
particuliers, dans les productions françaises.
Pour toutes ces raisons il faut :
a) La détaxation.
h) Des mesures protectionnistes pour que
nos écrans ne soient pas « colonisés » par les
films étrangers, pour que les Français ne
soient pas « colonisés ».
M. Frogerais poursuit :
« Nous ne voulons pas, au Syndicat des Pro-
ducteurs, créer la discorde entre les différentes
branches de l’Industrie cinématographique,
mais toutefois notre idée est que le fond de
soutien, qui a été créé et jamais appliqué
puisque la décision de la répartition des
sommes bloquées dans les caisses de l’exploi-
tation n’est jamais parue, doit nous revenir.
Cette non-application, en effet, nous a fait
perdre 20 à 22 % de nos recettes et les quel-
ques 250’ ou 300 millions actuellement bloqués
nous appartiennent. Les discussions et tracta-
tions en cours amèneront prochainement, nous
l’espérons, un réglement équitable à ce
conflit ». Laurent Ollinier.
«
» La ligne de conduite générale du Syndicat,
nous dit le nouveau Président M. Metzger, qui
nous a fort aimablement reçu, restera. la même.
Notre rôle, en effets consiste essentiellement
à soutenir les intérêts de nos membres et à
faciliter l’exportation des productions fran-
çaises.
Jusqu’à présent, et tant que des traités com-
merciaux ne seront pas signés entre la France
et les pays étrangers, la tâche des Exporta-
teurs est, et restera, difficile, puisqu’il faut
passer par les différentes ambassades pour ob-
I'rancine Bessy et Alibert dans une amusante scène
du film de Maurice Caïn Au Pays des Cigales,
qui va sortir prochainement à Paris en exclusivité
au « Cinémonde-Opéra » et à « La Royale ».
(Prod. nV.C. Disl : Films Hivers.)
tenir les visas et le réglement des marchés
conclus.
En effet, mettant à part la Belgique et la
Suisse, seules la Finlande et la Tchécoslova-
quie ont actuellement signé des accords com-
merciaux avec le cinéma français. Aussi le
Syndicat doit-il multiplier les interventions
auprès des Pouvoirs Publics français et étran-
gers et auprès d’organisations similaires à la
nôtre, notamment pour les questions doua-
nières et de devises.
Il y a un courant très dur à remonter dans
certains pays pour redonner au film français
la place qu’il avait acquise avant la guerre,
mais nous nous y employons avec d’autant
plus d’ardeur que l’exportation est absolument
nécessaire pour l’amortissement des films à
prix de revient élevé, donc des grands films,
qui font honneur à la production française
et qui servent par conséquent le prestige fran-
çais à l’étranger.
Actuellement de grands efforts sont faits pâl-
ies exportateurs français, et de nombreux
voyages à l’étranger, malgré les difficultés ren-
contrées pour l’obtention des visas et des de-
vises nécessaires à un séjour assez long hors
de France, prouvent l’activité des exportateurs,
tout au moins à titre individuel.
D’autre part, de nombreux acheteurs étran-
gers sont en France et ont repris les relations
commerciales qu’ils avaient ici avant la guerre.
Aussi pouvons-nous regarder l’avenir avec une
pointe d’optimisme.
Le Syndicat des Exportateurs travaille ac-
tuellement à l’élaboration d’un contrat-type
pour l’Exportation qui, approuvé par l’Office
Professionnel du Cinéma, les Producteurs et
les divers organismes intéressés, facilitera la
tâche des Exportateurs en garantissant leurs
droits grâce à l’étude approfondie des condi-
tions commerciales internationales, et en sau-
vegardant ceux de la production française ».
Nul doute que le Syndicat des Exportateurs,
sous l’impulsion de son nouveau Président ne
continue à faire œuvre utile pour le plus grand
bien du cinéma, donc au prestige français à
l’étranger. L. O.
EST CE
UN CHAMPION DE BOXE
M. Metzger, nouveau président du
Syndicat Français des Exportateurs
annonce la création d’un Contrat type
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
a CINE
RAPHIE
ISE
Le célèbre chanteur noir Paul Robeson dans la
production d’Alexandre Ivorda Bozambo, qui passe
cette semaine en exclusivité à Paris dans le salles
« Ciné-Presse » et « Radio-Cité ».
(Régina-Distribution.)
Aux Etats-Unis
chaque semaine 100 millions
de personnes vont au Cinéma
Les dernières statistiques américaines révè-
lent qu’aux dernières estimations le nombre
d’entrées dans les salles des Etats-Unis se
monte à 100 millions de spectateurs par se-
maine. En Grande-Bretagne le chiffre n’est que
de 25 millions... et en France de fi millions.
Deux nouvelles Productions Sirius
sont nées le même jour
Deux productions Sirius ont reçu le baptême
de la caméra le 4 février... En effet, tandis que
Robert Bibal commençait dans les Alpes, aux
Contamines-Montjoye, les extérieurs du Fugi-
tif, le nouveau film avec René Dary, Made-
leine Robinson, Alfred Adam, Georges Lannes,
etc., exactement à la même heure Jacques de
Baroncelli donnait le premier tour de mani-
velle, aux studios Photosonor, de La Rose de
la Mer, d’après le roman de Paul Vialar, avec
Fernand Ledoux, Roger Pigaut, Denise Bosc,
Germaine Kerjean, Noël Roquevert et Génin.
Un demi-milliard de francs pour
équiper les Studios anglais
Londres. — Normah Walker, directeur géné-
ral des studios D. et P., actuellement aux Etats-
Unis, a déclaré que cinq des studios anglais
étaient prêts à dépenser plus d’un million de
livres (500 millions de francs) pour acheter
en Amérique du matériel nouveau d’équipement.
L’EFFORT MINERVA
Quatre lignes sautées à l’imprimerie ont
déformé l’article paru dans notre numéro
du 2 février (page 4) concernant les exclu-
sivités des films Minerva dans les salles
parisiennes. Sur les 52 semaines mention-
nées dans cet article, figuraient également
le total des 16 semaines d’exclusivité réa-
lisées au Studio de l’Etoile et au Caméo
du grand film anglais L’Homme en Gris
(The Man in Grey), avec James Mason, Mar-
garet Lockwood et Phyllis Calvert.
EN PALESTINE, ON ATTEND LES FILMl
FRANÇAIS RÉALISÉS DEPUIS 1940
Tel Avili. — L’activité cinématographique en
Palestine est assez vive. Le cinéma est aimé
de la majorité du public et des films à succès
sont projetés pendant huit !à dix semaines
consécutives dans la même salle. Tel Aviv, la
première ville commerciale de Palestine et
la plus grande en population, possède six
salles de première vision d’un millier de places
chacune, équipées avec des appareils sonores
excellents pour la majorité de marque améri-
caine. Sept salles de moindre importance pas-
sent des films en seconde vision et toutes, sans
exception, travaillent à souhait.
La grande majorité des films projetés en
Palestine sont de production américaine. Vien-
nent en second lieu les films soviétiques, an-
glais et ces derniers temps quelques films dou-
blés en hébreu à sujet national.
Quelques reprises en films français ont été
signalées ces dernières semaines, avec Frisons
de Femmes, Prison sans barreaux, Lac aux
Dames, etc. Les actualités françaises sont très
appréciées du public à cause de la variété dt
sujets, la clarté de la voix et la photo exce
lente.
Les films français étaient très apprécié
avant les hostilités; mais depuis que la mi
raille du silence nous sépara de la Franci
c’est le film américain qui s’implanta, et cee
à plus forte raison que la jeunesse palest
nienne reçoit une éducation purement anglais*
Les films français d’après l’occupation n’or
pas encore fait leur apparition sur le march
palestinien, malgré qu’on sait qu’une dizain
de ces films, parmi lesquels Boule de Sui,
L’Eternel Retour, L’Ange de la Nuit, etc., or
déjà été achetés.
Une bonne partie du public attend avec im
patience de voir quel a été le développemen
de la technique et de l’art français pendan
toutes ces années de silence. Nous ne manque
rons pas de donner des détails sur le succè
que les films français auront en Palestine.
Apalfico.
>>
Succès du “ Couple Idéal
au Cercle Technique de l’Ecran
Au cours de sa réunion de mardi dernier
5 février, le « Cercle Technique de l’Ecran ",
que dirigent avec beaucoup de compétence
Maurice Hiléro assisté de Pierre Robin, a
présenté devant ses membres deux films fran-
çais inédits : Transports Rapides, comique
original, court métrage de Pierre Montazel et
Albert Rémy, tourné en extérieurs et sans dia-
logue, qui a beaucoup amusé, et Le Couple
Idéal, le nouveau film de Raymond Rouleau
produit par la S. U. F. et réalisé par Bernard
Roland.
Ce film, d’une facture tout à fait originale,
lui aussi, nous ramène dans les coulisses du
cinéma français en 1912, au temps des premiers
films à épisodes et des aventures rocamboles-
ques de Fantomas, Judex, etc. Bernard Roland
a réussi avec cet excellent sujet de Pierre
Léaud un film vraiment amusant, plein d’es-
prit, de gags, de mouvement et d’imprévu qui,
en plus de sa nouveauté, présente un spectacle
très distrayant. Nous espérons voir bientôt ce
film que les spectateurs du « Cercle Tech-
nique » applaudirent avec chaleur, projeté
dans une salle d’exclusivité parisienne.
Cinéma obligatoire pour les
Allemands en zone Américaine
L’Agence Française de Presse a publié l’in-
formation suivante :
Les autorités de la zone d’occupation améri-
caine de l’Allemagne ont radiodiffusé une or-
donnance aux termes de laquelle tous les Alle-
mands qui n’auront pas assisté à la projec-
tion de films sur les horreurs des camps de
concentration seront privés de leurs rations
alimentaires.
Les cartes d’alimentation des Allemands qu
assisteront à cette projection seront timbrées
d’un cachet spécial. Les titres de rationnement
des possesseurs de cartes non timbrées ne seront
pas renouvelées.
Seules les personnes alitées seront dispensées
d’aller voir les films en question.
MAURICE SORIANO EST M0R1
Nous îipprenons avec peine le décès de Mau
rice Soriano, survenu samedi 2 février, à
suite d’une opération. C’est un des pionnier
de l’exportation des films et du matériel ciné
matographique français qui disparaît en la pei
sonne de M. Soriano, qui, depuis plus d
quarante ans, s’était spécialisé dans la vent
cle notre production et de nos appareils dan
les pays d’Amérique latine, principalement ei
Amérique centrale et à Cuba, où il était asso
cié dans une entreprise de distribution locale
Toute notre corporation déplorera la pert
de cet homme sympathique et honnête, qu
consacra sa vie à l’expansion du Ciném
français.
Ses obsèques ont eu lieu mercredi 6 févriei
dans la plus stricte intimité.
A propos du film
“LES PORTES DE LA NUIT”
“ Gaumont- Actualités” jamais mort
Nous disions la semaine dernière que le
titre Gaumont-Actualités avait disparu au
temps du muet, en 1928, pour s’associer dans
l’édition du Pathé-Gaumont-Métro-Journal. 11
faut ajouter, pour être complet, que Gaumont
édita ensuite, et jusqu’à la guerre, France-
Actualités-Gaumont. Ainsi la fameuse margue-
rite de Léon Gaumont n’a jamais quitté l’écran.
M. Charles Chézeau, Secrétaire de la Branch
Nationale du Cinéma de la Fédération Natio
nale du Spectacle nous a adresse la note sw
vante que nous avons reçue trop tardivemen
pour être insérée dans notre dernier numéro
Nous avons pris connaissance d’un comme
niqué adressé à la presse par la Direction Gé
nérale du Cinéma et dans lequel nous somme
mis en cause.
Nous avons apporté toute notre impartialit
afin d’éviter qu’une polémique s’engage au se
jet du film Les Portes de la Nuit, mais )
semble que le communiqué en question ai
été rédigé d’une façon qui ne reflète pas,
notre sens, le climat véritable de l’affaire.
Dans le contrat signé entre M. Jean Gabi
et la Société Pathé, il y a une clause qui in
dique que celui-ci doit rester à la dispositio
de cette Société jusqu’à la réalisation définitiv
du film, clause qui, du point de vue juridiquf
peut être utilisée par la Société Pathé.
En dehors de cette clause contractuelle, i
est apparu au cours des conversations qu
nous avons eues, et des sentiments divers d
chacun de ceux qui ont partie liée à la ques
tion, que M. Jean Gabin n’a pas apporté
l’exécution du contrat, toute la bonne volont
souhaitable, contrairement à ce que sembl
indiquer le communiqué de la Direction Gé
nérale.
Tenant absolument à rester objectifs en
circonstance, nous ne pouvons accepter la po
sition commune avec la Direction (Généra'
qu’on a bien voulu nous prêter.
.Charles Chézeau.
tiiïTimirnimiimi] cime
RAPHIE
ISE
♦ ♦♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦♦♦♦
POUR LES DIRECTEURS
AU COURS DE SON ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
DU 3 I JANVIER, LE CONSEIL DE LA FÉDÉRATION
NATIONALE DU CINÉMA FRANÇAIS A DÉCIDÉ:
1 - Rupture avec l’O.P.C
2 - Reprise des paiements à la S.Â.C.E.M.
3 - Continuation de la grève des Actualités
PASDECHANGEMENT
POUR LES SPECTACLES
avec le nouveau ré-
gime de l’électricité
Le Journal Officiel du 5 février publie
les nouveaux horaires autorisés pour l’uti-
lisation du courant électrique :
Spectacles : de 14 heures à 17 h. 30 et
de 21 à 24 heures, chaque jour ouvrable,
et de 12 à 24 heures les dimanches et
jours fériés.
L’éclairage des vitrines, des enseignes et
motifs lumineux reste interdit à toute
heure.
“LES ENFANTS DU PARADIS”
sortent cette semaine dans
20 salies parisiennes
Après son long et triomphal succès d’exclu-
i sivité au « Colisée » et au « Madeleine-Ci-
néma », la grande production de Pathé-Cinéma
réalisée par Marcel Carné, (Les Enfants clu
Paradis, commence cette semaine sa sortie gé-
nérale sur Paris.
Du mercredi G février au mardi 12 février,
ce film est projeté dans 20 salles parisiennes :
’ « Gaumont-Théâtre », « Lafayette », « Sélect »,
« Victor-Hugo », « Lutétia-Pathé », « Mozart
Pathé », « Saint-iMarcel-Pathé », <> Ciné-Miclio-
| dière », « Le Picardy », « Pacific », « Palais
des Fêtes », « Danton », « Monge-Palace »,
! « Batignolles-Cinéma », « Péreire », » Pa-
lace », « Palace-Italie », « Le Chézy », << Neuil-
ly » et « Magic-Levallois ».
Comme pour l’exclusivité, les deux époques
sont données en une seule séance avec prix
des places doublé, puisqu’il s’agit en réalité
d’un programme double. En raison de la lon-
gueur du spectacle, qui dure trois heures et
demi, les séances commencent en soirée à 20 h
et en matinée à 14 h. Il n’y a que deux mati-
nées le dimanche.
Le public des quartiers a fait un accueil
enthousiaste à ce très beau film français qui
; contribuera dans le monde entier au prestige
de notre pays.
*
A Brest, 5 Salles
totalement détruites
5 Salles en activité
Les cinémas brestois ont payé un lourd
tribut à la guerre. En effet, les salles suivantes
ont été totalement détruites : P <> Omnia-
Pathé », rue de Siam — la plus ancienne, si
mes souvenirs sont exacts — ; le « Tivoli »,
rue Jean-Jaurès ; le « Celtic », rue Anatole-
France; 1’ « Océan », rue Amiral-Linois et
1’ « Olympia », à Saint-Pierre-Quilbignon.
Les salles qui ont pu reprendre leur exploi-
tation, après réparations, sont les suivantes :
« Vox » (M. Monconduit), rue Coat-ar-Guéven ;
» Rex » (Mme Holley), rue de la Porte; « Ar-
mer », rue Armorique; « Sélect », à Lambé-
zellec et le « Cinéma des Familles ». à Saint-
Marc.
Enfin, la salle de 1’ « Eden », rue Jean-
Jaurès, est en cours de réparation.
Ch. Lefeuure.
~ On nous signale que le cinéma « Napo-
léon », à Ajaccio, a réalisé une recette de
110.700 francs en une semaine avec Fantômes
en Croisière.
~ A Toulon, le cinéma « Royal » a atteint
2150.894 francs avec le film de la Paramount,
La lumière qui s’éteint.
L’Assemblée Générale de la Fédération Na-
tionale des Cinémas Français s’est tenue à
Paris le 31 janvier 1946.
La séance a été présidée par H. Blauwblomme,
Vice-Président.
Les statuts, définitivement modifiés après
l’expérience d’un an de fonctionnement, ont
été adoptés à l’unanimité.
En vertu de ces statuts, toutes les Associa-
tions Syndicales ou Groupements de Syndicats
peuvent demander à faire partie de la Fédéra-
tion Nationale des Cinémas Français.
Le Conseil Fédéral sera composé des délé-
gués de chaque Syndicat adhérent représenté,
à raison d’un délégué par 100 membres ou
fraction de 100 membres adhérant à ce Syn-
dicat.
Chaque Syndicat disposera, au sein du
Conseil Fédéral par la voix d’un seul de ses
délégués, d’autant de voix qu’il aura d’adhé-
rents, pour lesquels il versera à la Fédération
les cotisations fixées.
Un comité Directeur nommé par le Conseil
Fédéral dirigera la Fédération.
Ce comité Directeur est composé des membres
du bureau auquel s’ajoute un délégué par ré-
gion cinématographique désigné par les Syn-
dicats existants dans cette région.
Ont été élus à l’unanimité :
Président : M. Barrière.
Vice-Présidents : MM. Bonnet, Blauwblomme,
Couzinet, Pouradier-Duteil.
Secrétaire Général : M. Reynaud.
Secrétaire Général Adjoint : M. Douvin.
Trésorier Général : M. Boussereau.
Trésorier Général Adjoint : M. Vaccon.
Membres : Paris ; M. Trichet ; Nord : M. Her-
mez; Lyon : M. Villebœuf; Rhin et Moselle :
M. Xardel; Nancy : M. Jung; Marseille :
M. Rouge-Bouge; Toulouse : M. Luze; Bor-
deaux (pas encore désigné).
Le Syndicat des Propriétaires de Cinémas
Indépendants ayant envisagé de reprendre sa
place au sein de la Fédération, il a été décidé,
dans ce cas qu’un deuxième poste de Secrétaire
Général Adjoint serait créé pour la personne
qu’il désignera.
Le Conseil passe ensuite à l’examen des
questions plus importantes.
Après discussions, il est décidé de rompre
avec l’O.P.C. en ne payant plus les cotisations
et en n’envoyant plus les bordereaux.
MOTION SUR LA S.A.C.E.M.
La question des auteurs donne lieu ensuite
à une discussion très animée.
Après de nombreux échanges de vues la mo-
tion suivante a été adoptée par 2.760 voix
contre 1.337 :
« La Fédération Nationale des Cinémas
Français, après avoir pris connaissance de la
lettre du Syndicat Français des Producteurs
de Films en date du 31 janvier 1946, décide
de ne pas s’opposer au paiement par les
Directeurs des droits d’auteurs de la S. A.
C.E.M., sous réserve que les reçus délivrés
porteront la mention :
EN EXÉCUTION DE LA DÉCISION N° 75
« Déclare formellement que si un accord
n’est pas intervenu pour le 1er janvier 1947,
entre le Syndicat des Producteurs et la S. A.
C.E.M. permettant aux Producteurs de prendre
intégralement à leur charge le montant des
droits d’auteurs ainsi qu’ils s’y sont engagés
par leur lettre précitée, la Fédération don-
nera l’ordre à tous ses adhérents de cesser
définitivement le paiement de tous droits
d’auteurs ».
Ont voté contre cette motion les délégués de :
Marseille, Toulouse, Bordeaux, Lyon.
Ne prenait pas part au vote, mais a déclaré
être contre : le Syndicat des Propriétaires de
Cinémas Indépendants.
Tous les autres ont voté pour.
LES ACTUALITÉS
La Fédération décide à l’unanimité de ne
pas traiter d’actualités tant que le minimum
sera obligatoire.
SUCCES DE
SYLVIE ET LE
FANTOME »
La belle décoration (le
façade duj « Pathé-Pa-
lace » de Lyon pour le
filin de Claude Autant-
Lara, Sylvie et le Fan-
tôme, qui a remporté
un très grand succès
et commence cette se-
maine son exclusivité à
Paris dans quatre salles
à la fois, aux « Bal-
zac », « Helder »,
« Vivienne » et à la
« Scala ».
(Diseina)
8
cii\Éi^TmR/iPHiE
FRmi&ISE
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
LA GREVE DES CINEMAS DE TUNIS
N’A PAS ENCORE REÇU DE SOLUTION
(Textes et Documents de nos correspondants Slouma Abderrazak et François Mari)
Tunis. Pourquoi fait-il que les commer-
çants soient réduits à user de la grève pour
contraindre les Pouvoirs Publies à s’intéresser
à leur sort ? Pourquoi les fonctionnaires se
comportent-ils en terroristes » dès qu’il s’agit
de se pencher sur un problème commercial et
d’alléger le lourd fardeau des impôts qui pèsent
sur certaines industries ?
Ne vaudrait-il pas mieux faire preuve d’in-
telligence, en étudier les comptabilités, étudier
les bilans et juger si l’industrie imposée est
viable ou s’il ne faut pas en réviser les taux
de l’impôt qui provoque par son exagération
des protestations par trop violentes ?
A la réception de cette lettre, l’Association
de l’Industrie du Spectacle de Tunis a adressé
une lettre ouverte à M. de Montéty dont nous
reproduisons le texte comme l’ont publié les
journaux de Tunis :
Tunis, le IX janvier 1940.
Monsieur le Président
de la Municipalité de Tunis.
Nous vous accusons réception de votre lettre du 10
et reçue ce jour qui a retenu toute notre attention.
Au moment oii notre Industrie vit sa plus grande
crise par suite d’une fiscalité excessive dont vous
êtes le bénéficiaire, vous jugez opportun de lui adres-
ser des menaces non légitimées.
VOILA POURQUOI LES CINÉMAS SONT FERMÉS
TABLEAU COMPARATIF DES TAXES
TAUX
PRIX
maximum
maximum
des taxes
des places
En FRANCE
35,37 %
45 frs
En ALGÉRIE
40%
35 frs
A TUNIS
54,54 %
22 frs
(A cette fiscalité excessive viennent s’ajouter les impôts de fin d’année)
Les Cinémas de Tunis subissent cette fiscalité depuis Mars 1945
Aujourd’hui, ils se trouvent dans l’impossibilité de faire face aux besoins
de leur exploitation.
Patricia Roc, Phyliis Calvert et Joan Kent dans
le film anglais Deux mille Femmes qui est pro-
jeté en exclusivité à Paris au « Lord Byron », et
au « Caméo ».
(C. P. L. F. -Gaumont.)
“ Prison Centrale ” en tête
des recettes de la semaine
à Marseille
Semaine du 23 au 29 Janvier
ODEON, Prison Centrale 836.000 »
PÀTHE, Madame et son Flirt .... 777.600 »
HOLLYWOOD, Madame et son Flirt. 636.000 »
MAJESTIC, Femmes Marquées ■ ■ ■ ■ 499.800 »
STUDIO, Le Capital x (lr" époque).. 492.400 -
RIALTO, Le Capitan (lre époque).. 429.300 »
ETOILE, Le Gladiateur (2e semaine) 380.000 »
(lro semaine : 456.000 »)
CINEVOG, La Femme aux Brillants. 319.200 »
VARIETES, Y oschimara 296.000 »
NOAILLBS, Nais (3e semaine) 248.500 »
CI N EA C-TSELS UN CE , Adrien 237.700 »
ECRAN, Aventures au Ranch 225.900
P H OC E AC, La Vie de Bohème 173.100 «
ROXY, New-York-Express 108.000 »
TOULON
ROYAL, Le Bossu 277.700 ..
(Fermeture totale mardi et ven-
dredi pour restrictions (élec-
triques).
DANS L’EXPLOITATION
= Après une réquisition au profit de l’armée
américaine, F « Alcazar », la plus ancienne
salle de Marseille, annonce sa réouverture au
public pour le mercredi 6 février.
DANS LES AGENCES
= Les Films de Provence viennent de s’assurer
les services de M. Flottes, ex-chef de l’Agence
de Paris à l’Universal-çFilms, comme repré-
sentant.
“La Grande Meute” en tête
à Toulouse
Toulouse. — Les derniers résultats d’exploi-
tation, dans nos salles* ont été marqués par le
succès de La Grande Meute, de Rosalie, et de
Soldats sans Uniforme.
La Grande Meute, pendant sa semaine d’ex-
clusivité aux « Variétés » (23-29 janvier) a
réalisé une recette de 594.072 frs; Rosalie, au
« Plaza », qui totalisa en une semaine :
567.415 frs avec 14.379 entrées, (23 au 29 jan-
vier) tandis que Soldats sans Uniforme, au
« Trianon-Palaee » a établi une recette to-
tale de : '566.025 frs (23 au 29 janvier).
La reprise de La Vie de Bohème a réalisé au
« Gaumont-Palace » un rendement moyen :
262.000 frs (23 au i29 janvier). Pour terminer,
signalons le résultat obtenu par le « Ciné 45 »,
avec Dédé la Musique, qui s’élève à 321.520
francs (23 au 29 janvier).
= M. Delespaul, de l’Agence « Universal », a
quitté Toulouse, pour diriger l’Agence de Stras-
bourg de la même société. Il est remplacé par
M. J.-C. Feraud, bien connu des Exploitants
toulousains, qui dirigera les succursales Uni-
versal de Bordeaux et de Toulouse.
Y. Bruguière.
Mais, ce serait, paraît-il, trop demander au
fisc et à ses commis. Aussi ne nous étonnons
pas si le contribuable rue de temps à autre
dans les brancards et recourt au seul moyen do
se faire comprendre : la grève.
Depuis de longs mois l’exploitation cinémato-
graphique tunisienne demandait à l’Adminis-
tration la révision des taxes. Mais devant la
passivité et l’indifférence de l’Administration,
l 'Association de l’Industrie du Spectacle Ciné-
matographique de Tunisie, réunie en assemblée
générale le 15 janvier 1945, décidait finalement
la fermeture des cinémas de Tunis à partir du
lundi 21 janvier.
En réponse à cette décision, M. de Montety,
vice-président de la municipalité de Tunis a
adressé au président des Exploitants une lettre.
En voici le texte in-extenso que toute la
Presse tunisoise a publié :
Le Contrôleur Civil de Tunis,
Vice-Président délégué de la
Municipalité,
à M. le Président de l’Association
de l’Industrie du Spectacle Ciné-
matographique de Tunisie.
Tunis, le 16 janvier 1946.
Monsieur le Président,
■J’apprends par la presse de ce jour que les
Directeurs des Cinémas de la Ville, réunis en as-
semblée extraordinaire, le 15 janvier 1946, ont
décidé de fermer les Cinémas de Tunis à compter
du lundi 21 janvier.
Je vous demande de profiter de cette fermeture
pour faire procéder à la désinsectisation générale
de toutes les salles à l’aide d’un procédé agréé par
le Service d’Hygiène Municipal. Vous voudrez bien
aviser par lettre ce Service 48 heures à l’avance
du commencement des opérations afin qu’il puisse
en assurer le contrôle.
Je M'autoriserai la réouverture des Cinémas que
lorsque les désinsectisations prescrites auront été
achevées et dûment contrôlées.
Veuillez agréeil. Monsieur le Président, l’as-su-
rance do ma haute considération.
Signé : H. de Montetg.
Nous nous attendions, certes à tort, nous nous
en apercevons aujourd’hui, à la compréhension de
l’Administration municipale, qui du fait d’être
devenue notre « Associée », serait la première à
trouver un intérêt direct au maintien de nos exploi-
tations en activité.
C’est non seulement l'incompréhension que vous
nous signifiez par lettre, mais encore un genre de
quolibet que l'on adresse à un corbillard.
A titre purement indicatif, vous ne pouvez certai-
nement lias ignorer que nos salles ont été désinsec-
tisées « très récemment » à grands frais (environ
40.000 fr. par salle) au moyen des gaz toxiques,
sur l’injonction formelle du Service d’Hygiène, ap
puyée chaque fois par des arrêtés de fermeture.
Vous ne pouvez non plus ignorer nos multiples
démarches tendant à l’allégement de la fiscalité,
notamment auprès de vous-même, démarches au
cours desquelles vous nous avez déclaré que la Ville
était devenue notre Associée.
Vous devez très bien comprendre, en conséquence,
que notre décision de fermeture n’est due ni à un
mouvement irréfléchi de mauvaise humeur, ni à un
quelconque esprit d’intimidation.
Nous vous faisons observer que nos salles répon-
dent certainement mieux aux prescriptions de l’hy-
giène que l’ensemble de la Ville de Tunis.
A toutes fins utiles, nous avons transmis copie de
votre lettre et de l,a nôtre à la Résidence Générale
de France. J
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance
de notre haute considération.
L’Association de l'Industrie
du Spectacle Cinématographique
de Tunisie
'
De plus, depuis le troisième jour de grève.
l’Association de l’Industrie du Spectacle Ciné'
malograpliique de Tunisie a fait apposer dans
tous les halls des s,alles deux exemplaires d’une
affiche 60 x 80 dont est ci-dessus le modèle.
De leur côté, les distributeurs de films de
l’Afrique du Nord étaient alertés et sous la
présidence de M. André Fassina, décidaient de
soutenir à fond le mouvement de grève. A son
tour, la Presse tunisienne prenait partie pour
l’exploitation, suivie par le public désorienté et
prenait bientôt, car les Pouvoirs Publics, indif-
férents, laissaient faire comme si cette affaire
ne les concernait pas.
9
♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
CUVE
RAPHIE
ISE
♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦♦♦♦♦♦ ♦ ♦ ♦ ♦
A LYON, LE PERSONNEL DES CINÉMAS
EST EN GRÈVE DEPUIS LE 27 JANVIER
Dans le centre de la ville, trois salles seulement
fonctionnent : “la Scala”, “l'Athénée” et les “ Jacobins ”
Cependant, après huit jours de fermeture
l|des établissements, M. Roger Gromand, secré-
taire général du Gouvernement, convoquait
dans son cabinet les dirigeants des Exploitants
et ceux de l’Administration des Finances, afin
de trouver une solution au conflit. Après une
longue discussion, l’accord semblait être réa-
lisé et la fin d’une grève qui avait déjà coûté
près d’un million de francs aux caisses publi-
ques pouvait être envisagée. De plus, ajoutons
que les prévisions d’impôt sur , l’exploitation
cinématographique pour l’année 1946 sont de
l’ordre de 49 millions. Ce qui fait dire à un
confrère tunisien : « Que ceci vaut tout de
même la peine qu’on ait certains éga.rds pour
lune aussi bonne laitière ».
Mais devant l’intransigeance de la Direction
des Contributions indirectes cet espoir était
itdéçu, les pourparlers rompus et la grève con-
|tinue...
Avant la grève, de nom-
breux films français avaient
été projetés à Tunis
I Tunis. - M. Gari, directeur du « Colisée »
de Tunis, a donné le chef-d’œuvre du cinéma
français Les Enfants du Paradis, production
Pat hé. La première a eu lieu en grande soirée
de gala sous la présidence du général Mast,
notre Résident général de France en Tunisie,
[ainsi que de Mme Mast, avec les hautes person-
nalités civiles et militaires de la Régence.
Ce film a été donné au public tunisois en
entier, c’est-à-dire les deux époques à la fois;
I soit plus de trois heures de spectacle. Pendant
deux semaines, le succès a été sans précédent;
les prix des places avaient été majorés au pro-
fit de l’œuvre « Secours aux nécessiteux »,
présidée par Mme la générale Mast.
Nous disons bravo à M. Gari d’avoir donné,
avant d’autres villes, ce film, et mérite tous
les éloges de la population tunisoise.
SUR NOS ECRANS
Nos salles ont donné ces dernières semaines
des films à recettes et à succès.
« Mondial » : Anges aux Figures Sales (deux
semaines). Charlie Chan au Cirque et La Sau-
vagesse Blanche, avec Maria Montez (en tech-
nicolor.)
« Colisée » : Le Carrefour des Enfants Per-
dus ; Pontcarral et Promesse à l’Inconnue.
L’ic A.B.C. » : La Fausse Maîtresse et Les
Mille et une Nuits, avec Maria Montez. (En
technicolor.)
« Capitole » : Pamela ; Florence est Folle;
Murine au Combat et Rendez-vous Cliamps-
Elgsées.
» Paris » : Le Grand Combat ; La Bonne
Etoile et Une Nuit de Folie.
« Royal » : Festival Chariot, avec Charlie
Chaplin ; L’Assassin a peur la Nuit ; La Dili-
gence Survivra, avec Bob Livingston, et Bibi
la Purée.
« Parnasse » ; C’est donc Ton Frère, avec
Laurel et Hardy ; Mlle Mozart et Destination
Toldo.
« Midi-Minuit » : Les Horizons Perdus; Fran-
\ cois Ier ; Boule de Feu. et Bombardier.
« Apollo » : En Descendant le Défilé, avec
Roy Roger ; Succès 43, avec Gail Patrick, et
Josette.
« (Empire » : La Vie de Bohème ; Les Nou-
velles Aventures de Tarzan ; China, avec Lo-
retta Young ; Berceuse à l’Enfant.
« Mon Ciné » : Avant la Musique, avec Mic-
key Rooney ; Gibraltar et Les Nouvelles Aven-
tures de Tarzan.
« Studio 38 » : Lés Limites du Ciel ; Elle
défend sa Patrie et Abus de Confiance.
« 'Ciné-Globe » (Salles d’actualités) : Sortilè-
ges Exotiques (en deux semaines) et Ascension
du Dr Picard.
« Ecran » : Le Fantôme de l’Opéra (en tech-
nicolor) (deux semaines) : La Sœur de son
Valet et Les Conquérants , avec Errol Flynn.
(En technicolor.)
« Ciné-Soir » : .4» Cœur du Far-West, avec
Roy Rogers ; Revue sur la Glace, avec Ellen
Drew ; Epouse par Intérim, avec Assia (film
égyptien).
« Odéon » : Les Aventures de Buffalo Bill,
avec Tom Tyler ; Gung Ho et Les Deux Délé-
gués (film égyptien).
|| Alhambra » : Le Lgs Brisé, etc.
Slouma Abderrazak.
Lyon. — Dans notre article du 27 janvier
paru dans le précédent numéro du 2 février,
nous n’avions pu prévoir que la grève des Ciné-
mas lyonnais aurait une telle durée et prendrait
cette ampleur. Directeurs de salles et opéra-
teurs sont restés résolument sur leurs positions
respectives.
Dans le courant de la semaine suivante, le
Syndicat du personnel a fait à la presse plu-
sieurs déclarations à ce sujet. Dans l’une de ces
récentes notes, il était dit que « les employés
maintenaient leurs revendications, mais étaient
décides à faire l’abandon de leur prime, à
condition que le prix des places fut diminué
d’une valeur égale à l’abattement des taxes.
« Cette décision a été prise, ajoute ce com-
muniqué, pour montrer que la classe ouvrière
ne lutte pas seulement pour l’augmentation de
ses salaires, mais aussi pour faire diminuer le
coût de la vie. L’ Assemblée s’est prononcée con-
tre tout arbitrage, celui-ci étant contraire aux
principes de la C.G.T. »
Après huit jours de grève, aucun accord
n’avait pu être conclu à la date du 3 février,
entre les représentants de la Chambre patro-
nale et du Syndicat des opérateurs. Les réu-
nions et les pourparlers se succèdent sans ame-
ner la solution de ce grave conflit.
Les salles fermées
Voici la liste des salles fermées communi-
quée par la Chambre Patronale :
Lyon. — A.B.C. ; Alhambra; Artistic; Astoria;
Bellecour; Bocage; Caméo; Chanteclair; Cigale;
Cinébref ; Cinéjournal; Cinémonde; Ciné-Cité;
Coucou; Cristal-Palace; Eden; Eldorado; Ely-
sée; Empire; Gloria; Grolée; Kursaal ; La
Fourni; La Perle; Lux-Cinéma; Magic; Ma-
jestic; Marly; Melkior; Modern’39; Montchat-
Palace; Moulin-Rouge; Normandie; Oasis;
Olympie; Paris-Ciné; Palace; Perrache; Pathé-
Palace (ouvert seulement pour un spectacle de
musie hall); Paul Bert; Rexy; Rialto; Royal;
Splendid; Splendor; Studio 38; Terreaux; Ti-
voli; Trianon; Victoria; Vox.
Banlieue. — Apollo, Eden, Impérial et Kur-
saal (Villeurbanne) ; Arc en Ciel et Sélect
'(Bron) ; Bungalow (Caluire) ; Eden (Oullins) ;
Palace et Rex (Saint-Fons) ; Idéal et Lux (Saint-
Fons) ; Palace ( Vaulx-en-Velin).
Le « Pathé-Palace » a ouvert exceptionnel-
lement cette semaine pour les représentations
de « Tout va très bien » données par Jean-
Jacques Vital et l’orchestre de Ray Ventura.
Vendredi 1er février ce spectacle a été radio
diffusé « en direct » sur la chaîne parisienne,
depuis la scène du Pathé-Palace.
Dans le centre de la ville trois établisse-
ments fonctionnent : ce sont la « Scala » qui,
après Peloton d’exécution, présente en pre-
mière vision Griffes Jaunes ; l’« Athénée »
et les « Jacobins ». Un certain nombre de petits
xploitants de Villeurbanne et des quartiers
de Gerland, Vaise et Oullins ont également
ouvert leurs portes.
Le point de vue du Syndicat
des Opérateurs
« Devant le refus de la Chambre patronale
et la position ferme adoptée par les ouvriers,
le conflit se prolonge, nous ont déclaré les di-
rigeants du Syndicat des Opérateurs. Cepen-
dant de petits exploitants, comprenant le bien-
fondé des revendications ouvrières, continuent
à signer des accords : c’est ainsi que trois éta-
blissements d’Oullins ont recommencé leurs
séances.
<i Afin de ne pas priver le public de specta-
cle dans les quartiers où les patrons n'ont pas
| toujours compris les accords, le Syndicat ouvre
I des salles de projection ; la salle Etienne ‘
Dolet à Perrache et la salle des Fêtes de lu
Croix-Rousse.
« L’Union départementale des syndicats ou-
vriers appuie le Syndicat des opérateurs. »
Les explications
de la Chambre Patronale
I)e leur côté, les membres de la Chambre
patronale nous ont donné les explications sui-
vantes :
« La remise en ordre des salaires faite par
arrêté ministériel du 28 juillet 1945, avec effet
du 15 mars, prévoyait une différence de 15 %
entre salaires minima et salaires moyen
maxima.
« Le 24 août 1945, un accord paritaire est
intervenu à Lyon, fixant les salaires réels à
13 % au-dessus du salaire minimum pour les
opérateurs et 7,5 % au-dessus du salaire mini-
mum pour le reste du personnel.
« En cette circonstance les opérateurs ne se
sont pas oubliés.
ii Par lettre du 27 novembre 1945, le Syndi-
cat des Opérateurs a demandé à la Chambre
Patronale 70 % d’augmentation sur les salaires
fixés le 24 août 1945.
« Après diverses réunions paritaires, la
Chambre Patronale a accepté de payer l’en-
semble du personnel au salaire moyen maxi-
mum de Paris, diminué de l'abattement de 5 %.
« Cette proposition amène le paiement à
Lyon d’un sedaire horaire de 37,15 pour les
opérateurs.
« Il y a lieu de rappeler que M. Croizat,
dans son allocution du 30 janvier, a déclaré
qu’à Paris, le salaire du spécialiste hautement
qualifié dans la métallurgie était de 36,55 de
l’heure.
« Il convient de préciser que, pendant la
nierre, clés femmes ont parfaitement remplacé
les opérateurs après un apprentissage de deux
mois seulement.
» La grève, évitée par les patrons lors des
fêtes de fin d'année, a été déclanchée sans
préavis par le Syndical clés Opérateurs.
ii Le document que ce Syndicat voulait faire
signer à chaque propriétaire de salle contenait
des revendications nouvelles au nombre des-
quelles figurait une augmentation générale de
salaires présentée sous le nom de prime de
rendement et qui était de 1)0 % pour certaines
catégories de salariés et cle 20 % pour les
autres, ce qui aurait eu pour résultat de fixer
les salaires à Lyon, de 6 à 10 % au'-clessus
de ceux pratiqués ci Paris.
<i Cette demande est illégale et a été rejetée.
« De plus, les opérateurs demandent à pas-
ser, sans examen préalable, dans la catégorie
des , ouvriers hautement qualifiés, capables
d’exécuter des travaux d’art ou de haute va-
leur technique.
« La Chambre Patronale ne s’oppose pas à
cette demande qui amène un sedaire supérieur,
mais à la condition que les opérateurs aient
les compétences exigibles.
« Quelques petites revendications d’orclre in-
térieur ont été accordées sans difficulté.
« Malgré diverses réunions paritaires aucun
changement n’est intervenu dans les positions
prises par les parties en cause.
« A noter que la Chambre Patronale main-
tient son refus de payer les journées de grève ».
Lundi 4 février, le Syndicat des Opérateurs
a fait apposer sur les murs de la ville et
notamment, aux alentours des salles de ciné-
ma, un grand nombre d’affiches qui portent
le titre suivant : « Provocation des trusts du
Cinéma » et invitent le public lyonnais à se
rendre dans les quelques établissements qui
continuent à fonctionner.
Jean Clére.
10
»♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
CINE
RAPHIE tXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXl
I3t
A Nancy et à Metz, après un mois
difficile, les recettes remontent
EN ALGÉRIE
Records de Recettes
au “Roxy” d’Alger
Alger. — Cet établissement très luxueux, di-
rigé avec autorité et compétence par M. Rivec-
cio et M. Pareggi, vient de connaître pendant
trois semaines un succès sans précédent. Le
« Iloxy i> projette les films après la première vi-
sion du centre, et après le quartier Bab-el-
Oued, c’est-à-dire en troisième vision sur Alger.
Programmé avec soin et parfaitement ex-
ploité^ le « Roxy » vient de réaliser du 21 au
27 décembre 217.288 francs avec L’Ile cl’ Amour
(Tino Rossi), du 28 décembre au 3 janvier
211.480' francs avec Lucrèce (Edwige Feuil-
lère), et du 11 au 17 janvier 225.468 francs avec
Le Carrefour des Enfants Perdus (René Dary).
Notons que ces trois films sont distribués par
le Comptoir Général Cinématographique.
«
Réajustement de la
Taxe des Pauvres
Après de longues et laborieuses discussion, s.
le Syndicat des Exploitants d’Algérie vient d’ob-
tenir la révision des paliers de la taxe dite du
« droit des pauvres » sur les recettes des ciné-
mas.
La nouvelle taxation s’établit ainsi :
de 1 à 15.000 francs 16 %
de 15.001 à 25.000 francs 20 %
de 25.001 à 50.00Q francs 30 %
de 50.001 à 100.000 francs 35 %
Au-dessus de 100.000 francs 40 %
L’ancien barême s’établissait ainsi :
de là 7.000 francs 10 %
de 7.001 à 12.000 francs 20 %
de 12.001 à 25.000 francs 30 %
de 25.000 à 50.000 francs 35 %
Au-dessus 40 %
= Une nouvelle salle à Blida (Algérie). —
Blida va s’enrichir d’une nouvelle salle, 1’ « Im-
pérator ». AI. Torrès, pro priét a i re- directeur,
espère l’inaugurer d’ici quelques mois.
= M. Robert Tenoudji, directeur de Maroc-
Film, est actuellement à Alger.
= M. Hochard, directeur du Comptoir Général
Cinématographique, vient d’engager Mme Aïche
en qualité de programmatrice. Mme Aïche oc-
cupait les mêmes fonctions à l’agence Univer-
sal, qu’elle quitte en plein accord avec
M. Guaitela, directeur.
= M. Edmond Tenoudji, directeur-propriétaire
de Maroc-Film et d’Isly-Film, a quitté Alger
pour Paris.
= M. Ferris, directeur-propriétaire de l’Alliance
Cinématographique Nord-Africaine, est actuel-
lement en voyage d’inspection au Maroc.
= M. Maurice Faraud, anciennement directeur
de « Paramount » en Egypte, vient d’arriver en
Algérie, où il assurera la direction de l’agence
nord-africaine de cette firme, en remplacement
de M. Rochefort, aujourd’hui à Paris.
= MM. Chester et Albert Lamy, de la société
C.I.D.N.A., sont à New York pour procéder à
des achats de matériel cinématographique.
= M. Chèbre, voyageur de la société Sonociné
Nord-Africaine, vient d’être nommé inspecteur
des ventes de cette firme. ,, . ,,
François Man.
Réouvertures
du 44 Select*' du Havre
et du 44 Normandie'*
de Rouen
Le Syndicat Français des Directeurs de
Théâtres Cinématographiques est heureux de
nous faire savoir que le « Sélect » du Havre
— de la Société Pathé-iCinéma — et le « Nor-
mandy de Rouen — appartenant à M. Leroy * —
font leur réouverture, la réquisition ayant été
levée par les autorités américaines
Nancy. — A l’exception des quelques bons
rendements qui annonceraient la fin d’une pé-
riode difficile, s’ils étaient plus généralisés et
plus suivis, l’exploitation dans l’Est, celle de
Nancy en particulier, était demeurée inchangée.
On espérait que le début du mois de février
déciderait de sa reprise.
Elle sera, certes, plus favorisée lorsque les
restrictions de l’énergie électrique lui auront
permis de reprendre son activité normale. Car il
va sans dire que la suppression des matinées
permanentes pendant toute la semaine, sauf le
dimanche, et la fermeture complète des salles
les lundis, mardis et mercredis, en matinée, di-
minuent considérablement le potentiel des recet-
tes. Mais cette diminution devrait augmenter la
clientèle des soirées, qui est loin d’être nom-
breuse. Le mauvais temps peut excuser la bou-
derie actuelle du public à l’égard de son spec-
tacle favori.
En tous cas, ce n’est point la reprise de lies
anciens films qui est la cause de cette indiffé-
rence car, les chiffres le prouvent, les films
« ancêtres » connaissent souvent un nouveau
succès, qui dépasse très largement celui des
productions nouvellement sorties. C’est ainsi que
Les Gaietés de l’Escadron à 1« Eden » a réalisé
une recette de 340.000 francs, chiffre qui n’a
pas été atteint pour un film pourtant nouveau
et de grande valeur et projeté dans la même
salle à un moment où l’exploitation n’était pas
encore touchée par les « coupures » de la
lumière.
Les nouveautés présentées à Nancy depuis
janvier 1946 sont les suivantes : au « Pathé »,
La Rabouilleuse et L'Escalier sans Fin; à
1’ « Empire », Gung-Iio! et Marie-Antoinette ;
au ii Majestic », A chaque Aube, je meurs, qui
a obtenu un très bon rendement en deux se-
maines, dont une semaine en tandem avec
1’ «< Olympia ».
A P « Eden », aucune production nouvelle
n’est à noter, exception faite pour Le Combat-
tant, film de guerre en couleur, sur lequel nous
reviendrons à la suite de son exclusivité, qui
débute seulement au milieu de cette semaine.
Au h Nancéac » Convoi vers la Russie; au
« Shéhérazade », Les Flibustiers.
La petite exploitation se plaint moins que la
grande des mauvaises affaires; il est vrai qu’elle
n’est pas astreinte aux fermetures puisqu’elle
ne se manifeste que le dimanche en matinées.
Au surplus, la petite clientèle bourgeoise, tou-
jours esclave de ses habitudes, lui reste acquise,
Vers une reprise de la Saison
Le niveau des recettes dans l’exploitation des
deux grandes villes lorraines, Nancy et Metz,
s’est élevé au cours de ces dernières semaines,
ce qui peut faire présager une reprise solide
de la saison, après un fléchissement inquiétant.
Cependant, cette reprise des affaires ne de-
vrait pas faire oublier que le spectacle ciné-
matographique, à Nancy en particulier, mérite-
rait une organisation plus rationnelle. C’est
ainsi que nous souhaiterions' voir les films
inédits avant les villages et les bourgs envi-
ronnants ; c’est ainsi que nous voudrions ne
pas voir se rencontrer dans la même semaine
quatre ou cinq films du même caractère. La
distribution des progammes sur Nancy n’in-
combe pas aux directeurs des grandes salles,
et je suis persuadé qu’ils seront d’accord avec
moi à ce sujet, car cette rencontre de plusieurs
genres identiques dans la même huitaine n’est
pas sans porter préjudice au rendement géné-
ral. Dans la semaine du 30 janvier au 5 fé-
vrier, les écrans nancéiens ne présentèrent pas
moins de cinq films réalistes. Il est facile de
comprendre qu’un client ne se complaît pas
cinq jours de suite dans le milieu des
« durs ».
Le Carrefour des Enfants Perdus, L’Ile
d’Amour (« Pathé »), Les Voyages de Gulliver
(ii Majestic », « Olympia »), L’Homme Invi-
sible (<i Empire »), ont largement profité de
la reprise, dont nous parlions tout à l’heure.
On nous annonce maintenant Peloton d’Exé-
cution.
= Une réunion du Syndicat des Directeurs
de la région aura lieu début de la deuxième
semaine de février, à Nancy.
= On parle depuis longtemps d’une « Nuit du
Cinéma », mais plus le coût de la vie aug-
mente, plus on hésite à la réaliser.
= L’Association Lorraine du Cinéma, club
des cinéphiles nancéiens fondé en 1938, de-
meure dans le silence, alors que partout ail-
leurs des clubs similaires semblent marcher
à tel point qu’ils vont jusqu’à inquiéter l’ex-
ploitation professionnelle.
= A Metz, une section du Club Français du
Cinéma se crée à l’image de Paris. Avant- ;
guerre, cette ville avait aussi son association
nommée Ciné-Club. Celui d’aujourd’hui se
donne pour but principal de réunir le publie
et le Cinéma (le Cinéma avec un grand C), de!
faire de la propagande, des causeries cinémato-
graphiques et deux séances par mois de filmsi
de grande valeur, pour les adhérents qui seront
entrés au Club pour une adhésion de 120 frs
par an et une cotisation mensuelle de 40 frs.
Les Rendements à Metz
= Toujours de Metz,, voici quelques recettes ]
des salles qui nous les ont fait parvenir :
Du G décembre 1945 au 28 janvier 1946, le
« Rex » a programmé 10 films parmi lesquels : i
Alerte au Bagne, 294.700 francs en 5 jours et ]
10.943 entrées; L’Assassinat du Père Noël, j
217.0CI0 francs en 3 jours et 7.625 entrées;!
Documents Secrets, 336.000 francs en 5 jours !
pour 12.033 entrées ; Frédérica, 189.700 francs I
en 3 jours pour 6.708 entrées ; enfin Blanche- |
Neige, 480.000 francs en 7 jours pour 16.762 j
entrées.
Au « Palace », on relève sept rendements ]
excellents : La Route Impériale, 364.000 francs I
en 5 jours et 13.140 spectateurs ; Plongée à J
l’Aube, 246.600 francs en 3 jours pour 9.087 I
spectateurs ; Premier Rendez-vous, 375.000 frs |
en 5 jours et 13.237 spectateurs ; La Veuve I
Joyeuse, 429.600 francs en 6 jours et 15.269
spectateurs ; L’Eternel Retour, 571.300 francs!
en 7 jours et 20.120 entrées ; Caprices.
433.700 francs en 7 jours et 16.240 entrées ;
et enfin, encore en 7 jours,, Tarzan trouve un
Fils, 609.000 francs et 21.927 entrées.
Dans le même laps de temps, le « Vox »,
pour lequel nous ne pouvons malheureuse-
ment pas donner les mêmes précisions, a pro-
grammé Les Deux Combinards, Peloton d'Exé-
cution êprès de six semaines avant Nancy)
L’Inconnue de Monte-Carlo, Le Charme de le
Bohème, Marthe Richard espionne, La Fiancée
de Frankenstein, Prisons de Femmes, Attentioi
aux Faux Monnaueurs, Tarass Boulba, La Cara
varie du Désert , Le Drame de Shanghaï, Le:
Vautours de la Jungle (première et deuxiènu
époques), Délicieuse et Le Mystérieux Docteu.
Clitterhouse.
Les derniers programmes messins sont, ai
« Vox », Eve a commencé ; au h Rex », Un di
la Légion, et Huit Hommes dans un Château
au n Palace », La Chute du Tyran et Ange:
de Miséricorde.
Dans l'ensemble des deux villes, nous répé
tons donc que le deuxième mois de l’annéi
s’annonce plus favorablement ; mais, nou
disent1 les directeurs, nous sommes encore loii
des recettes d’antan.
M.-J. Relier.
MARSEILLE
Semaine du 30 janvier au 6 février 1946
« Majestic » : Le Sous-Marin D. 1 (re-
prise).
n Odéon » : Bons pour le Service (reprise).
a Pathé-Hollywood » : La Part de
l'Ombre.
ii Studio » et « Rialto » : Le Capitan
(lre époque).
» Noailles » : Nais (4e semaine).
« Etoile » : Le Gladiateur (3e semaine).
XXZXXZXTXIXXXI CI1NE
FR
RAPHIE
SE
L’IMPOT DE SOLIDARITÉ DANS
L’EXPLOITATION CINÉMATOGRAPHIQUE
Le Syndicat des Directeurs de Théâtres Ciné-
muloyraidiiqu.es communique :
La taxation des personnes physiques à l’im-
pôt de solidarité va soulever dans la pratique
:1e nombreuses et délicates difficultés, notam-
ment dans l’évaluation de fonds de commerce.
En effet, il est actuellement très difficile
[l’évaluer les fonds de commerce, puisque dans
leur valeur il entre non seulement des éléments
corporels que l’on peut aisément chiffrer :
matériel, installation, etc., mais des éléments
incorporels, dont l’appréciation ne peut pas
reposer sur un critérium fixe.
Le déséquilibre économique a considérable-
ment augmenté la valeur de ces éléments,
mais cette augmentation n’est souvent qu’ar-
tificielle.
A la suite de conversations que nous avons
eues avec la Direction Générale de l'Enregis-
trement, nous avons essayé de fixer un crité-
rium susceptible de pouvoir déterminer la va-
leur des éléments incorporels des fonds de
commerce (exploitation cinématographique).
Pour les entreprises particulières, e’est-<à-
dir'e pour les personnes physiques, proprié-
taires de leur fonds de commerce, on détermi-
jnera la valeur des éléments incorporels du
fonds de la façon suivante :
Prendre la moyenne du chiffre d’affaires brut
[réalisé pendant les exercices 1942-1943 et
1944. Du chiffre ainsi obtenu, retrancher le
montant des timbres, la taxe sur les spectacles
Jet la taxe sur les transactions De la valeur
ainsi obtenue, appliquer le coefficient pour le
'temps restant à courir du bail.
Exemple : Supposons une salle de cinéma
acciuise en 1939 et ayant réalisé les chiffres
d’affaires suivants :
a) 1942 ; 1.000.000 »
1943 1.500.000 »
1944 2.000.000 »
4.500.000 >■
et avant payé pendant ces
mêmes exercices pour les
timbres :
1942 20.000 »
1943 30.000 »
1944 40.000 »
90.000 »
Ic) pour la taxe sur les spectacles :
1942 200.000 ..
1943 300 000 »
1944 400.000 „
900.000 »
d ) pour la taxe sur les tran-
sactions :
1942 120 000 «
1943 270 000 »
1944 300.000 «
810.000 »
Nous obtenons pour les recettes une moyenne
de :
4.500.000 : 3 = 1 500.00)0
et nour les dépenses déductibles :
a) Timbres, 90.000 : 3 = 30.000 »
b) Taxe sur les snectacles,
900.000 : 3 — 300.000 »
c) Taxe sur les transactions,
810.000 : 3 = 270.000 »
La valeur des éléments incorporels de cette
salle pour la durée totale de son bail sera
doue éffale à :
1.500.000 —'30.000
-P 300 000 -i- 270.000 = 900.000
En supposant nue le bail nui avait été con-
senti à cette salle au moment de l’acquisi-
tion soit de 9 années et qu’il ne reste plus nue
5 ans à courir, la valeur des éléments incor-
noroK sera; par consennent égale aux 5 / 9e de
900 000 francs, soit 5100.000 francs.
Eléments corporels. — L’évaluation de ces
éléments est beaucoup plus aisée à réaliser.
Eu effet, il suffira d’appliquer au prix d’ac-
quisition des immobilisations, le rapport' des
indices de l’année d’évaluation et de l’année
d’acquisition.
Ces indices sont fixés par un arrêté spécial
du Ministère des Finances. Il conviendra en-
suite d’en déduire le montant des amortisse-
ments pratiqués. La valeur réévaluée doit don-
ner lieu à une valeur vénale réelle et non à
une valeur forfaitaire; nous déterminons
ainsi la valeur intégrale de tous les éléments
constituant le fonds de commerce.
Nous avons pu faire admettre par les ser-
vices compétents de l’Administration de l’En-
registrement cette manière de procéder et J
est absolument indispensable que celte appli-
cation soit la règle générale pour tous les ex-
ploitants,.
Sociétés. — L’Administration a demandé en
principe à toutes les Sociétés dont les titres
ne sont pas cotés en Bourse de lui fournir une
estimation de leur valeur à la date du
4 juin 1945.
Cette estimation établie dans certains cas
contradictoires avec l’Administration devra être
adoptée dans les déclarations que doivent éta-
blir les titulaires de ces titres.
L’évaluation fournie par la Société à titre de
simple indication, n’engage ni la Société, ni
l’Administration, qui pourra ultérieurement en
établir l’insuffisance.
L’Administration se trouvera donc dans beau-
coup de cas engagés moralement lorsque la fixa-
tion de la valeur des titres aura eu lieu con-
tradictoirement entre l’un de ses Agents, même
s’il est plus ou moins qualifié, et la Société.
Pratiquement, les titulaires de titres non
cotés, doivent s’informer soit au siège de la
Société soit au bureau de l’Enregistrement au-
quel la Société est attachée pour le paiement
des taxes trimestrielles de la valeur donnée
aux titres qu’ils possédaient à la date du
4 iuin 1945.
Dans le cas oîi ultérieurement l’Administra-
tion établirait que les titres ont été insuffi-
samment évalués, elle réclamerait un simple
supplément d’imnôt de solidarité nationale aux
titulaires des titres oui auraient adopté cette
estimation, à l’exclusion de toute pénalité
Cette manière de pratiquer, doit donc inciter
les Sociétés à se montrer modérées dans l’éva-
luation des titres qu’elles ont émis.
Le Conseil Fiscal du Svndicat Français
des Directeurs de Théâtres 'Cinéma-
tographiques :
R. Piton ,
Comptable agréé et Conseil Fiscal.
Le Format Réduit sera
représenté au sein de
la Fédération Nationale
Le mercredi 30 janvier dans la grande salle
du 92. Champs-Elysées, une réunion a eu lieu
en présence d’un certain nombre d’exploitants
de Paris et de Province: M. Ravnaud, secrétaire
général de la Fédération Nationale de l’Ex-
ploitation remplaçait le Président démission-
naire.
La iournée entière fut consacrée à l’étude
des divers problèmes qui pèsent lourdement
sur la bonne marche de l’exploitation du For-
mat Standard et du Format Réduit.
On passa ensuite au vote. Les statuts furent
adoptés à l’unanimité.
Le lendemain ieudi. le bureau fédéral se
réunit pour procéder à l’élection de ses membres.
Nous avons la satisfaction d’annoncer à nos
camarades que la Fédération a décidé d’ad-
mettre dans son sein deux délégués du For-
mat Réduit Notre Président, M Bonnet, a été
élu Vice-Président de la Fédération et M Bous-
sere.au Trésorier général.
Nous pouvons aussi penser que les droits de
l’exploitation rurale en 18 mm. sont et. seront
défendus au sein de cette ienne fédération oui
croupe le plus grand nombre de Syndicats de
l’exploitation,
Luc Roy.
L’UNION
DES
PRODUCTEURS
11, Boul. de Strasbourg - PARIS
Téléphone : PRO. 63-10 - 63-1 I
Présente
des Succès DRAMATIQUES
L'OCCIDENT
avec
Charles VANEL - Jules BERRY
Raymond CORDY
ü
du RIRE
VIVE LA COMPAGNIE
avec
NOEL-NOEL - Mireille BALIN
LARQUEY
ü
MARIE des ANGOISSES
avec
Françoise ROSAY _ Mireille BALIN
Suzy PRIM - Samson FAINSILBER
des Recettes CERTAINES
LES
BATELIERS
DE LA VOLGA
avec
Charles VANEL - Pierre BLANCHAR
INKIjINOFF
ET TRÈS PROCHAINEMENT
UNE PRODUCTION AMÉRICAINE
avec
BUSTER CRABBE
16
gxxxixxxxxxxxixxrxrxTTn cime
IfAPlIIE mrXXYYXXXXXXXXXXXXXXXXI
I5L
ANALYSE ET CRITIQUE RES FILMS
Ceux de chez Nous (G)
(Millions like us)
Comédie dramatique (85 min.)
(Version originale)
MINERVA
Origine : Britannique.
Production : Gainsborough .
Réalisation : Frank Launder et
Sidnci J Gilliat.
Auteurs : Scénario de Frank Laun-
der et Sidney Gilliat.
Interprètes : PATRICIA ROC, Eric
Portman, Gordon Jackson, Anne
Crawford, Basil liadford, Mooie
Marriott, Naunton Wayne.
Première Représentation : Paris,
30 janvier 1046, « Studio de L’E-
toile ».
EXPLOITATION. Get excel-
lent film britannique, dont le ti-
tre original « Des Millions com-
me Nous », est certes plus évo-
cateur que celui qui lui a été
donné en français, apporte un
nouveau témoignage du bel effort
fourni par le cinéma anglais de-
puis cinq ans. Il nous montre,
grâce à une intrigue attachante,
quelle fut la vie du peuple an-
glais pendant la guerre et les
transformations sociales qui en
ont découlé. La réalisation est
vivante et l’interprétation de
qualité.
SCENARIO. — U ne famille moyen-
ne anglaise en 1040 : Le Père, veuf,
vit avec ses deux filles. On mobilise
toutes les énergies du pays Le père
fait partie des gardes civiques du ter-
ritoire ; l’aînée s’engage dans les
A.T.S. et la plus jeune (Patricia Roc)
est appelée au service du travail
obligatoire dans une usine. Ses voisi-
nes du travail sont une étudiante et
une authentique aristocrate.
La jeune fille fait connaissance
d'un jeune aviateur du camp voisin
venu visiter l’usine. Une idylle nail
entre les jeunes gens et ils se ma-
rient. Après deux jours de permission
qui constitueront leur voyage de no-
ces, elle retourne à l’usine et lui re-
part pour ses missions de bombar-
dement au-dessus de l'Allemagne Un
jour, il ne reviendra pas. Sa femme
surmonte sa douleur et continuera
son travail à l’usine, pour son pays.
REALISATION. Ce film, qui
marque un bon début comme réali-
sateurs des deux scénaristes Frank
Launder et Sidney Gil'iat, frappe
par la vérité et la simplicité de
sa mise en scène. II faut louer celle
sobriété qui donne à chaque scène
un étonnant sentiment d’authenticité.
On a l’impression de partager cette
vie nouvelle causée par la guerre. Les
scènes dramatiques d’alerte et de
bombardement, celles, amusantes, du
bal à l’usine, les passages sentimen-
taux, constituent des documents éton-
nants.
INTERPRETATION. — Patricia
Roc est très charmante et fai'L vrai-
ment « jeune fille » par son inter-
prétation simple et vraie. Gordon
Jackson (le pilote) est excelient. Anne
Crawford (la duchesse) est très belle
et séduisante.
LA MAISON
DU 16 m/m
Marcel LEVILLAIN
Tout ce qui concerne
LE MATERIEL
CINEMATOGRAPHIQUE
pour r exploitation
FORMAT RÉDUIT
122, Champs-Elysées, PARIS (8e)
Tél. : ÉLY. 41-65
Catalogue sur demande
, Claude Dauphin (Cyrano) dans une scène mouvementée de Cyrano
de Bergerac d’Edmond Rostand, réalisé par F'crnand Rivets, qui passe
en exclusivité au Paramount (depuis le 8 février.
( Films Rivers.)
Lac aux Dames (G)
Comédie sentimentale (100 min.)
( Réédition )
CINEFI
Origine : Française.
Production : Sopra 1933
Réalisation : Marc Allégret.
Auteur : Roman de Vichy Baumm
Dialogues : Colette.
Prises de vues : Kriiger et Ribault.
Décors : Meerson
Interprètes : SIMONE SIMON. JEAN-
PIERRE AUMONT. MICHEL SI-
MON. Rosine Déréan, Maroulka, lia
Meery, Sokoloff, Asselin, Romain
Bouquet, Odette Joyeux
Première Représentation (Reprise):
Paris, 25 janvier 1946, « Marbeuf ».
EXPLOITATION. Parmi les
nombreuses rééditions de produc-
tions anciennes qui ont lieu ac-
tuellement, celle de Lac aux Da-
mes, était certainement l’une des
plus justifiées et des plus atten-
dues, car, après plus de dix ans,
l'adorable film de Marc Allégret
qui fit autrefois courir tout Pa-
ris n’a rien perdu de son char-
me ni de sa fraîcheur et consti-
tue toujours un excellent succès
d’exploitation qui attirera un
nombreux public. C'est une œu-
vre qui reste un classique de
l’écran et qui mérite d'être vue
et revue. A signaler la réunion
sur une même affiche des noms
de Jean-Pierre Aumont, Simone
Simon, Michel Simon, Rosine Dé-
réan et Odotte Joyeux.
SCENARIO. — Erich Relier (JP.
Aumont), ingénieur sans emploi, de-
venu mnilre baianeur dans nne sla-
lion estivale aux bords d’un lac tnro-
lien. est admiré par toutes ses jolies
clientes. l!ne seule l'attire. Danièle
(Rosine Réréan). fille du richissime
hanmiier Lyssenhnp La petite baronne
Pvrk (Simone Simon), exanise sau-
vaaconne, s’énrend pour Erich d'nn
amour profond. Elle refoulera cet
amour novr rendre possible le bnn-
he”„ d'Erich en le réunissant à Da-
n\ièle.
REALISATION. — Marc Allégret
a réussi un film d’une rare beauté
nictura'e. Très beaux extérieurs tyro-
liens. Reaucoun de délicatesse et de
sensibilité. Joli dialogue de Mme Co-
lette.
INTERPRETATION. — Simone Si
mon, dont ce hlm devait faire une
grande vedette domine toute l’action
par sa grâce primesautière, sa mé-
lancolique juvénilité. Jean Pierre Au-
mont est fort séduisant Odette Joyeux
joue un petit rôle. Rosine Déréan est
charmante.
Christine se marie (G)
Comédie gaie (88 min.)
FRANCINEX
Origine : Française.
Production : Fernand Vidal.
Réalisation : René Le Ilénaff.
Dir. de Production : Fernand Vi-
dal.
Auteurs : Scénario original d’Ale-
xandre Jaffé et Jean Sacha. Adap-
tation Iiddy Ghilain. Dialogue :
Jeun Lévitte.
Musique : René Sylviano
Prises de vues : Jean Bouryoin.
Décors : Jacques Colombier
Son : Roger Rampillon.
Montage : Fabienne Tzank.
Interprètes : MONIQUE ROLLAND.
JEAN MURAT. SATURNIN FABRE,
Henri Guisol, Alexandre Rignault,
Huguette Duflos, Andrée Guize, Ma-
deleine Suffel, Paul Démangé, Paul
Olivier, Geargetle Tissier, Marie
Laurence, Wanda, Gilberte Bon-
homme .
Sortie (Paris) : « Royal-Pathé »,
« Sélect-Palhé », 30 janvier 1946.
EXPLOITATION. Comédie
alerte à rebondissements. Situa-
tions et dialogue parfois drôles
et comiques. Bonne technique,
de belles photos et des toilettes
élégantes. Monique Rolland joue
un quadruple rôle.
SCENARIO. — Monique (Monique
Rol'and) est mariée à Olivier (Hen-
ry Guissol) et comme lui, journaliste.
Sophie (Monique Rolland), la plus
jeune organiste de France est la fem-
me du professeur de musique, Au-
rcllc (Saturnin Fabre) et Rerlhe (Mo-
nique Rolland) mariée à Armand Le-
petit (Alexandre Rignault) dirige les
affaires de leur élevage de renards
argentés. Sophie, se rendant à Evian
pour une messe de mariage, est bles-
sée dans un accident d'auto. Trans-
portée à la clinique du docteur Serge
(Jean Murat), l’infirmière major (Hu-
guette Duflos) ayant trouvé trois
adresses dans sdn sac, a prévenu les
trois maris qui arrivent à la clinique.
Touché par la grâce de Christine
(Monique Rolland), qui a pris l’état
civil de ses trois sœurs pour se ma-
rier trois fois, Serge appelle les trois
jeunes filles, ainsi mariées sans le sa-
voir, et épouse Christine .
REALISATION. — De beaux dé-
cors, enregistrement soigné, quelques
gags amusants.
INTERPRETATION. — Monique
Rolland, Jean Murat, Huguette Du-
flos sauvent grâce à leur talent des
situations embarrassantes. Henri Gui-
sol se montre excellent comédien,
plein de dynamisme.
Master Love (G)
Comédie (95 min.)
ECLAIR- JOURNAL
Origine : Française .
Production : B. A P.
Réalisation : Robert Péguy.
Dir. de Production : Charles Bat-
tes ti_
Auteurs : Scénario original, adap-
tation et dialogue de liobert Péguy
et Pierre Muudru_
Musique : Vincent Scotlo.
Prises do vues : Géo Clerc.
Décors : Druarl.
Son : Keiffer.
Montage : Renée Guérin cl Andrée1-
Sélignac.
Interprètes : Claude May, Fernand
Fabien, Léon Bélières, Georges Lati-
nes, Simone Alain, André Ber'vil,
Eddy EdnuAid, Colette Brosset,
Charles Lemontier
Présentation Corporative : Paris,
5 février 1946.
EXPLOITATION. Comédie à
tendance policière sur les milieu»
hippiques, ce qui a donné lieu
à des scènes assez bien observées
tournées sur les hippodromes.
Bonne interprétation. De jolis
extérieurs.
SCENARIO. — Ribéro (Georges
Lamies), directeur de music-hall, u
des ennuis d’urgent. Seule la victoire
de son cheval « Music-Hall » dans
une course dotée de deux millions
de prix peut lui permettre de sauva
la situation. « Music-Hall » doit ga,
! /ner, mais lord Slcvcns engage son
crack « Master Love » qui, en pleine
forme, boira « Music-Hall ». Ribén'
et son amie Fanny (Simone Alain!-
décident que le crack anglais ne pren
dra pas part ci la course. Grâce
une troupe de girls, dont le capitaim
Doudan (Claude May) est la fille di
lord Slevens et à un jeune sporlman
Reauehamps (Eddy Edmond), les ma
nœuvrent de Ribéro échouent. « Mas
leur Love », monté par Reauehamps »
qui remplace le jockey habituel, vie
lime d'une agression quelques minu
tes avant le départ de la course, ga-
gne l'épreuve d’une courte tête Beau
champs épousera Dcnidan, el son ani
le radioreporter (André Bervil), sert
l’heureux époux d'une jeune girl d<
la troupe, Marie (Colette Brosset). T
REALISATION. — Technique san
recherche, mais sans défaut Bon en
registrement, quelques silhouettes di
turfistes bien observées et bien cani
pées.
INTERPRETATION. — Claude Ma;
bien jolie), Simone Alain très élé 1
gante, et Colette Brosset ingénue e
sympathique sont les vedettes férni
nines. Georges Lannes, Eddy Edmond
Fernand Fabre, Léon Bellières intei
prêtent avec aisance leur personnage
André Bervil est dynamique et sou
vent drôle.
EXPLOITANTS...
ÿuzé-
APPAREILS
SONORES
:«0»0 ,6-».
.0. 'f , ( "I -V,
PROJECTEUR SONORE MONOBLOC
ET TOUT LE MATÉRIEL DE CABINE
POUR FORMAT STANDARD
A l’occasion de la soriie de
“ TANT QUE JE VIVRAI
SIRIUS
été son
15
eme
anniversaire
|ïl le premier four de manivelle du "FUGITIF” et de "LA ROSE
DE LA MER” qui seroni les I72'''ne el I73cme grands films réalisés
sous le contrôle de MM. Antoine de ROUVRE et Lucien MASSON,
dont l'activité dans l’industrie cinématographique remonte a 1924.
Par la qualité de sa production, la Société des Films SIRIUS
s'est rapidement élevée au rang des premières sociétés fran-
çaises. Nul n’a oublié en effet certains de ses films tels que :
DEUXIÈME BUREAU”, "LES LOUPS ENTRE EUX”, L'HOMME
\ ABATTRE”, "ALERTE EN MEDITERRANÉE” (Grand Prix du
fcinéma Français en 1939) "DOUBLE CRIME SUR LA LIGNE
j\AAGINOT”, "LE CAPITAINE BENOIT”, "L'ÉMIGRANTE”, qui
surent un retentissement considérable tant en France qu'è
^Étranger. La plupart de ces films, interdits pendant l’occupa-
ion, connaissent encore
aujourd’hui un très gros
succès.
Malgré les grandes
difficultés inhérentes à l'oc-
supation, la Société des
-ilms SIRIUS n’a pas cessé
son activité et a pu pro-
duire un certain nombre de
ilms, parmi lesquels
C ARtACALHA”, ‘avec
Viviane ROMANCE, "LES
ÎROQUEVILLARD”, avec
Charles VANEL, "HUIT
HOMMES DANS UN
CHATEAU”, avec René
DARY, etc...
Dès la libération, un
(nouveau programme de
production put être mis sur
pied et c’est ainsi que
furent réalisés : "LE CAVA-
LIER NOIR” (interprété par
Georges GUÉTARY), puis
"LA ROUTE DU BAGNE” avec Viviane ROMANCE, dont le
public a consacré le succès et qui a réalisé des recettes
records à TOURS, TOULOUSE, NICE, TOULON, LE HAVRE,
etc*..; "120, RUE DE LA GARE”, film policier mis en scène par
Jacques DANIEL-NORMAN, "TANT QUE JE VIVRAI”, en
participation avec ARIANE-O.C.A. et enfin, pour reprendre les
traditions, un grand film d’espionnage "NUITS D’ALERTE”.
Sur la photo ci-dessus prise lors du gala au Normandie, on reconnait,
de gauche à droite : MM. Dallenne, Charles Lemasson (O.C.A.) J. de
Baroncelli, Mlle Girard, MM. Alamenne (S.O.G.E.C.), 1 hiollet, Wévert,
Chéradame, Masson, Danciger (Ariane), Broillet, Jacques Berthier,
Cosne, Mnouchkine (Ariane)
Roger Pigaut aux prises avec les policiers dans
une scène importante de “NUITS D’ALERTE"
Pour reprendre egalement ses traditions d'avant-guerre,
SIRIUS, conviait à PARIS tous ses agents de province et ses
correspondants à l’étranger, à l'occasion de la sortie en exclu-
sivité au Normandie de "TANT QUE JE VIVRAI”, film au
sujet duquel Jean FAYARD, critique du journal "Opéra” a pu
écrire : “On a plaisir, enfin,
à voir un film très réussi et à
le dire, surtout quand il
s'agit d'un flm français, j Grâ-
ces en soient rendues à Jacques
de Baroncelli , un des plus an-
ciens artisans de notre cinéma ”
Et réunis autour de M. An-
toine de ROUVRE, M. Lucien
MASSON, gérant de la
société, M. CHERADAME,
directeur de la location,
Mademoiselle GIRARD,
chef de publicité, MM.
BROILLET, P, R RE et SA-
CARDY, de l'agence de
Pans, MM. WEVERT et
CAMOIN, de Marseille,
M. DAlLENNE, de Lille,
MM. GIRIN et SCHEIDER,
de Lyon, MM- THIOLLETet
GODARD de Bordeaux,
M. Charles LEMASSON,
administrateur de l’Office
Cinématographique Algérien à Alger, M. FANNOY, de
Bruxelles, M. BRUNNER, de Geneve, purent apprécier le
nouveau flm d’Edwige FEUILLÈRE, de même que "120, RUE
DE LA GARE’ et "NUITS D’ALERTE” qui leur furent
présentés en projection privée et dont l'action et le mouvement
réunirent tous les suffrages.
Le programme de production 1945-1947 fut également mis
au point et, dès le 4 février, deux premiers tours de manivelle
ont été donnés : l'un aux Confamines-Monfjoye, dans le massif
du Mont-Blanc, où pendant trois semaines auront lieu les prises
de vues en extérieur d’un film mis en scène par Robert BIBAL,
intitule "LE FUGITIF”, avec pour interprètes René DARY, Made-
leine ROBINSON, DINAN, Georges LANNES, Pierre DUDAN,
Philippe HERSENT, Arlette MERRY et Alfred ADAM; l’autre au Stu-
dio Photosonor, pour "LA ROSE DE LA MER”, adaptation ciné-
matographique du roman bien connu de Paul VIALAR, avec
Fernand LEDOUX, Roger PIGAUT, ROQUEVERT, GENIN,
BROCHARD, Denise BOSC, Germaine KERJEAN, Lily BARON,
mise en scène de Jacques de BARONCELLI Par ailleurs, Marc-
Gilbert SAUVAJON écrit actuellement les dia-
logues d’un film à grande mise en scène qui
relatera les Aventures de Casanova, avec Geor-
ges GUETARY dans le rôle du grand séducteur.
Edwige Feu i 1 1ère, Jacques
Berthier et Georges
Lannes dans une des scè-
nes vivantes de “TANT
QUE JE VIVRAI”
Le premier tour de manivelle sera donné en mai.
ON ANNONCE
L’ON
SLLANCOURT
ÉPINAY -ÉCLAIR
= Raymond Leboursier va bien-
tôt donnei' le premier tour de ma-
nivelle dï L’Assassin était trop
Familier, qui sera interprété par
Paulette Langlais, Jean Bazin,
André Le Gall, Paul Olivier, Mau-
rice Salabert, Jean Gosselin, Pier-
re Ringel, Nicolas Amato, Jane
Pierly et Paul Démangé, Produc-
tion : Pacifrc-Films.
= Raymond Bernard doit réaliser
Caf Conc', sujet qui avait été déjà
annoncé voici quelques années.
= Maurice Cloche va réaliser La
Table aux Crevés de Marcel Aymé
avec Jacques Dumesnil.
= Christian Stengel qui doit por-
ter à l’écran la pièce de René Fau-
chois Rêves d’Âmour a engagé
Mila Parély.
FICHE TECHNIQUE
DE PRODUCTION
PANIQUE
Production Regina
Distribution :
Regina- Distri but ion
Réalisateur : JULIEN DUVI-
V1ER.
Auteurs : Roman de GEORGES
SIMENON, Les Fiançailles de
Monsieur Hirc.
Adaptation : Charles Spaak et Ju-
lien Duvivier.
Dialogue : Charles Spaak.
Interprètes: MICHEL SIMON, VI-
VIANE ROMANCE, PAUL BER-
NARD, Charles Dorât. Max Dal-
ban, Emile Drain, Marcel Perès,
Guy P’avières, Lucas - Gridoux,
Lita Recio, Florencie, Louis
Lions, Michel Ardan, Olivier
Darrieux, Emeric Lyonel, Josiane
Dorée.
Musique : JACQUES IBERT.
Directeur do Production: Pierre
Duvivier,
Assistants réalisateurs : Georges
Reguier, lise Goudblat.
Script-Girl : Martine Guillou.
Régisseur général : Lucien Pino-
teau.
Régie extérieurs : Heynraet.
Régie intérieui s : Henri Lepage.
Chef Opérateur : NICOLAS
HAYER.
Opérateur : André Germain.
Deuxièmes Opérateurs : Claude-
Noël Martin, Paul Souvestre.
Photographe : Raymond VoinqueL
Décors : Serge Pimenoff.
Assistant-Décorateur : Robert An-
dré.
Maquilleur : Chakatouny.
Chef Opérateur du Son : de
Bretagne.
Assistants du Son : Gaston Dcmèdc,
Sarrasin.
Enregistrement : S. I.S. et R.C. A.
Montage : Marthe Poncin.
Studios : La Victorine.
Commencé le 3 janvier 1946 en
studio.
Sujet : Drame à fond policier,
Cadre-Epoque : Banlieue pari-
sienne, 1937.
Un crime a été commis dans
une petite commune de la ban-
lieue parisienne où vient de s’ins-
taller une fête foraine , L’assassin
est un pâle voyou, « Alfred »
(Paul Bernard). Sa maîtresse Alice
(Viviane Romance), qui sort de
prison, sait qu’il est le criminel.
Les soupçons des gens du quartier
se portent cependant sur un per-
sonnage un peu étrange qui put
toute société : M. Dire (Michel Si-
mon),
M. Dire, malheureusement attiré
par Alice qui ne songe elle même
qu’à sauver Alfred, sera victime
de la bêtise et de la méchanceté
collective qui se déchaînent au-
tour de lui en une véritable « Pa-
nique ».
Adieu Chérie.
Réal. : Raymond Bernard.
Auteurs : Scénario de Companeez.
Dialogue de M.-G. Sauvageon.
Ved. : Danielle Darrieux, Louis
Salon, Gabrielle Dorziat, Larquey,
Jacques Barthier, J. -J. IJelbo,
Alice Tissot, Pierre Sergeol.
Prod. : Osso-Roitl'eld.
Commencé le 12 novembre 1945.
On tourne actuellement dans le dé-
cor du grand salon. Encore une se-
maine de studio et les extérieurs
commenceront à Grasse.
Illusions.
Réal, : Pierre Chenal.
Auteur : Scénario de Companeez et
Neuville. Dial. : L. Ducreux.
Dir de prod. : Ralph Baum.
Ved. : Erich von Stroheim, Made-
leine Sologne, Claudine Dupuis.
Prod. : Cinéma-Productions.
Commencé le 4 février 1946.
On tourne dans le décor d’un ap-
partement pauvre avec Erich von
Stroheim.
BOULOGNE
L’Ennemi sans visage.
Réal : Maurice Cammage.
Auteur : Steeman, Adapt. : Steeman
et R. Wheeler.
Ved. : Louise Carletti, Frank Vil-
lars, Roger Karl, Jean Tissier,
Tcmerson, Jim Gérald, Michel
Marsay.
Prod. : Stella-Productions.
Commencé le 4 février 1946.
Décors : Hall, salon et couloir du
château.
BUTTES-CHAUMONT
Histoires de Femmes (titre provi-
soire).
Réal. : Jean Stelli.
Auteur : Scénario de Françoise Gi
roud.
Ved. : Gaby Morlay, Jean Marchai.
Jacque'ine Porel, Henri Nassiet,
Catherine Damet, Dominique No-
hain.
Dir. de Prod. : Pierre Danis.
Prod. : Jason.
Commencé le 12 décembre 1945.
Décors : Une salle de fêtes . Une
cour d’assises.
On compte encore une semaine de
tournage.
L’Idiot.
Décor : Maquette d’une péniche.
Derniers jours de tournage avec
Edwige Feuillèrc, Lucien Coëdel et
Nathalie Nattier-Bélaïeff.
FRANÇOIS 1er
Music (titre provisoire),
4 courts sujets de Music Hall.
Orchestres de Spiers et Noël Chi
boust.
Sketches de Raymond Souplex ci
Robert Rocca.
Ved. : Georges Ullmar, Rose Mania,
Jany Laferrière, Yvette Giraud,
Les sœurs Etienne, Pierre Dudan.
Prod. : Sirius,
Commencé le 30 janvier 1946.
JOINVILLE-PA THÉ
Les Portes de la Nuit.
Réal, : Marcel Carné.
Auteur : Jacques Prévert.
Décors : Trauner.
Ved. : Yves Montand, Nathalie Nat-
tier-Belaïeff, Pierre Brasseur, Serge
Reggiani, Saturnin Fabre, Caretle,
Raymond Bussières, Sylvia Ba-
taille, Jane Marken, Jean Vilar,
Fabien Loris, Maddy Berry.
Commencé le 30 janvier 1946.
On tourne dans le décor de la cham
bre de Germaine .
N EU I LLY
= On monte les décors de La Sym-
phonie Pastorale.
Les scènes d’ intérieurs commence
vont la semaine prochaine
PHO T O S O N O R
La Rose de la Mer.
Réal. : Jacques de Baroncelli.
Auteur : Paul Vialar, Adapt. et
dialogue : M.-G. Sauvageon.
Dir. de prod. : Georges Bernicr.
Chef- opérât. : Isuard
Ved. : F. Ledoux, R. Pigaut, Roque-
vert, Génin, Beauchamps, Wasley,
Tourville, Brochard, Germaine
Kerjean, Denise Bosc, Liîy Baron.
Prod. : Sirius.
Commencé le 4 février 1946.
SAINT -MAURICE
L’Homme au Chapeau rond (ex
« L’Eternel Mari »).
Réal. : Pierre Billon.
Auteur : Dostoïewsky.
Ved. : Raimu, A. Clariond, Gisèle
Casadessus, Jane Marken, Arlette
Méry, Micheline. Boudet, Hé'éna
Manson.
Prod. : Alcina.
Commencé le 9 janvier 1946.
On tourne dans le décor d’un grand
salon avec escalier. On compte encore
trois semaines de tournage.
NICE (VICTORINE)
Panique.
Réal. : Julien Duvivier.
Auteur : Georges Simenon.
Adap. : Ch. Spaak.
Ved. : Viviane Romance, Michel Si-
mon, Paul Bernaud, Lqcas-iGri-
doux.
Décors : Pimenoff.
Prod. : Bégina.
Commencé le 5 janvier 1946.
On tourne des scènes de nuit duns
les grands décors avec une impor-
tante figuration; Michel Simon, main-
tenant rétabli, a recommencé à tour-
ner comme prévu le 4 février
EN EXTÉRIEURS
SUISSE
(Château d’Oex)
La Symphonie Pastorale.
Aut. : André Gide.
Réal. : Jean Delannoy.
Ved. : Michèle Morgan, Pierre Blan-
char, Jean Desailly, Line Noro.
Prod. : Gibé.
Commencé en extérieurs le 14 jan-
vier 1946.
HAUTE SAVOIE
( Cont ami nos- Montjoye)
Le Fugitif (ex « Camp des Hommes
perdus »).
Réal. : Robert BibaL
Auteur : René Jolivet.
Ved. : René Dary, Madeleine Ro-
binson, Alfred Adam, Arlette
Méry, Georges Lannes, Pierre
Dudan, Philippe Hensent et Di-
nan.
Prod. : Sirius.
Commencé le 4 février 1946.
STU DIOS
ÉTRANGERS
BALE
Petrus.
Réal. : Marc Allégret.
Auteur : Pièce de Marcel Aehard.
Adapt. et dialogue : Marcel Aehard
et Marcel Rivet.
Version anglaise : Capitaine Camp-
bell.
Chef-opérat. : Michel Kelber.
Ved. : Simone Simon, Fernande!,
Pierre Brasseur, Dalio, Simonne
Silvestre, Corinne Calvet.
Prod. : Films Impéria et Cie Ciné-
matographique Suisse
Commencé le 4 février 1946 aux
studios de Bâle.
BRUXELLES
STUDIO SON A RT
En êtes-vous bien sûr?
Réal. : Jacques Houssin.
Dir Prod. : Georges Chevallier.
Ved. : Coco Aslan, Robert Dhéry,
Martine Carol, Colette Brosset,
Tramcl, Joss.
Prod. : Ostend-Film-Chevallier.
Dist. : Corona-Films.
Commencé le 28 janvier 1946.
René Dary, Jean Parëdès et Sophie Desmarets dans 1 20, rue c!g la Gare,
d’après le roman policier de Léo Malet, réalisé par Daniel-Norman, qui vient
de sortir en exclusivité dans quatre salles parisiennes. ( Films Sirius.)
m ♦♦ ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦ m+œm
CUVE
A Bruxelles, Jacques Houssin
tourne
“ En êtes-vous bien sûr?”
Bruxelles. — Le metteur en
scène Jacques Houssin vient de
commencer aux studios Sonart la
réalisation d’un film franco-belge,
En êtes-vous bien sûr? produit par
la Société Ostende-Films dont le
mandataire est les Productions
Chevallier, 1150, Champs-Elgsées à
Paris et dont M. Robert Dorfmann
( Corona-Films ) assurera la distri-
bution en France.
C’est une comédie sur. un scé-
nario original de Jean Féline et
Jacques Houssin avec une impor-
tante partition musicale écrite par
Paul Misraki, de retour d’Holly-
wood, où il vient de faire la mu-
sique de la version américaine de
Battement de Cœur avec Ginger
Rogers.
L’interprétation réunit les noms
de Coco Aslan, transfuge du jazz,
Rag Ventura et de la tournée Jou-
vet en Amérique du Sud. Robert
Dhér ” Martine Carol, Colette Bros-
set, du côté français. Le célèbre
comique Joss, MM. Jamin et Pey-
ral représentant le côté belge.
Les prises de vues ont commencé
le 28 janvier et se poursuivent nor-
malement et dureront cinq à six
semaines au studio. De grands dé-
cors vont être montés : intérieur
d’une banque, Opéra, cabaret. Des
RAPHIE
ISE
19
mmmmmmmm ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦
et à Paris.
PRISES DE VUES
TERMINÉES
5 fév. — Messieurs
(Optimax-Film).
Ludovic
6 fév. — Jeux de
. (E.I).I.C. -Essor).
Femmes
Pathé-Consortium-Cinéma distribuera
“Symphonie Pastorale ”, d’André Gide ,
production Gibé réalisée par Jean Delannoy
Le grand film des Productions
Gibé, Symphonie Pastorale, adap-
té du roman célèbre d’André Gide
et réalisé par Jean Delannoy sera
distribué pour la (France conti-
nentale et l’Afrique du Nord par
la Société Pathé-Consortium-Ci-
néma.
Les prises de vues en extérieurs,
au château d’Oex touchent à
leur fin et toute la distribution
qui comprend notamment Michèle
Morgan, Pierre Blanchar, Jean
Desailly, Line Noro. rejoindra
bientôt Paris où la réalisation sera
poursuivie au studio de Neuilly.
La troupe de la Symphonie Pas-
torale a reçu un accueil chaleu-
reux des. populations montagnardes
et de nombreux confrères suisses
sont venus interviewer les ve-
dettes françaises. Des scènes' de
tournage ont même été filmées par
tes journaux d’actualités suisses
ce qui prouve l’importance et la
sympathie accordées à cette
grande production française.
Les prises de vues de
Petrus ” ont débuté à Bâle
Dimanche soir, 3 février, Si-
mone Simon, Pierre Brasseur,
Fernandel et le metteur en scène
Marc Allégret sont partis pour
Bâle, où ont lieu, en studio, les
prises de vues de Petrus, la grande
production française (les Films
Impéria.
C’est une comédie dramatique
tirée de la pièce de Marcel Achard,
adaptation et découpage de Mar-
cel Rivet et 'Marc ARégret. Les
dialogues sont de Michel Kléber
et les décors de Max Douy.
Le cadre de l’action est Mont-
martre où d’ailleurs des prises de
vues de nuit ont eu lieu avant le
départ pour la Suisse. L’interpré-
tation comprend Fernandel (Pe-
trus), Simone Simon (la danseuse
Migo), Pierre Brasseur (Rodrigue)
et Dalio (Luciani).
LES AIRS A SUCCES
Raymond Bernard termine aux
studios de Billancourt les prises
de vues d ’ Adieu Chérie avec Da-
nielle Darrieux, Louis Salou, Ga-
brielle Dorziat, Jacques Berthier
et Larquey.
Deux chansons qui seront bien-
tôt sur toutefe les lèvres « Adieu
Chérie et « Jolie petite Etoile »
sont chantées par Danielle Dar-
rieux. La musique est du compo-
siteur bien connu Wal-Berg, à qui
l’on doit, entre autres succès de
l’écran celle de Iiatia..
FILM EN PREPARATION
Le Père Tranquille.
Réal. : René Clément.
Adapt_ : Noël-Noël.
.Ved. : Noël-Noël, Jean Varras, José
Arthur.
Prod. : B.C.M.
Commencera vers le 11 février aux
studios des Buttes-Chaumont.
A Joinville, Marcel Carné
réalise
“ Les Portes de la Nuit ”
Malgré tous les contre-temps,
discussions, caprices, la volonté et
l’obstination de Marcel Carné ont
triomphé et Les Fôrtes de la Nuit
est en cours de réalisation au
studio Pathé de Joinville.
Jean Gabin a été remplacé par
Yves Montand, la vedette de l’an-
née dont Maurice Chevalier a
dit : « Voilà mon successeur »,
et Marlène Dietrich par Nathalie
Nattier-Bélaieff en qui, depuis
quelques mois, chacun pressentait
une future grande vedette. Nous
la verrons prochainement dans
L’Idiot, son dernier film, où
Georges Lampin n’a pas hésité à
lui confier un rôle important.
Actuellement on tourne dans un
décor de Trauner, la chambre de
Germaine, avec Yves Montand,
Serge Reggiani, Jean Vialar, Jeanne
Marken, Sylvia Bataille. Nathalie
Nattier a déjà tourné quelques
scènes; dans lesquelles elle s’est
montrée remarquable.
CONNAISSANCES DU MONDE
Dans le cycle des' conférences
« Connaissances du Monde » orga-
nisées par les Editions du Pavois,
l’Association « Septième Art »,
dont les animateurs sont nos amis
Jean Mitry et Alain Jeff donne à
la Salle des Arts et Métiers, 9 bis,
avenue d’Iéna, tous les deux
lundis à 21 h. et tous les deux
samedis à 1(1 h. des projections
rétrospectives de films. Prochain
programme, lundi 2(5 février et
samedi 2 mars : Laurel et Hardy
et les Marx Brothers.
VOICI DU RII
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Roland TOUTAIN
Pierre LARQUEY
Deva DASSY
Wanda GRÉVILLE
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AVEC
Marie BIZET
Jean TISSIER
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ET
Marguerite PIERRY
Producfion: Films MALESHERBES
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PRÉSENTATION CORPORATIVE :
Mardi 1 2 Février, à 10 h. du matin
AU CINÉMA LE FRANÇAIS
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VERSION FRANÇAISE
PRÉSENTATION CORPORATIVE :
Mardi 19 Mars à 10 h. du matin
AU CINEMA LE FRANÇAIS
DISTRIBUTION: FILMS ALBERT LAUZIN, 61, RUE DE CHABROL
PARIS
20
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ril\ÉTOff&R/\PHIE
FRSiTjftWSE
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CINÉ - CLUBS
PROGRAMMES DES CLUBS
ET CERCLES AFFILIES
A LA FEDERATION FRANÇAISE
des Ciné-Clubs
du lundi 11 au lundi 1S février
PARIS ET BANLIEUE
Lundi 1 1 février
CINE-CLUB DE PARIS : Salle S.N.C.F.,
21, rue de l’Entrepôt, à 20 h. 30 :
Pygmalion.
Mardi 1 2 février
CINE-CLUB UNIVERSITAIRE : Salle
S.N.C.F., 21, rue de l’Entrepôt, à
20 h. 30 : L’Iîomme le plus laid
du Monde et Les Chasses du Comte
Zarhof.
CERCLE DU CINEMA : Salle des
Arts et Métiers, 9 bis, avenue d’Iéna,
à 20 h 30 : Le Vieux Manoir et
l’Exode
CINE-CLUB DE LA JEUNESSE : Salle
« Cinépolis », 35, rue Laborde, à
20 h. 30 : Le Million et Romance.
CERCLE TECHNIQUE DE L’ECRAN :
Salle « Le Villiers », 21, rue Le-
gendre, à 20 h 30 : Film inédit.
CINE CLUB DE ' LA JEUNESSE, A
NEUILLY : Salle « Le Trianon » :
Patrouille perdue et La Zone.
Mercredi 13 février
JEUNESSES CINEMATOGRAPHIQUES :
Salle de la Chimie, 28 bis, rue Saint-
Dominique, à 20 h. 30 : Le Maudit
et Chariot.
CERCLE DU CINEMA : Salle des
Arts et Métiers, 9 bis, avenue
d’Iéna, à 20 h. 30 : I.e Vieux Ma-
noir et l’Exode.
Jeudi 1 4 février
CLUB-FRANÇAIS DU CINEMA : Salle
S.N.C.F., 21, rue de l’Entrepôt, ff
20 h. 30 : Éoudu sauvé des Eaux ;
Trois films de Jean Painlevé,
Vendredi 1 5 févrer
CLUB-FRANÇAIS DU CINEMA : Salle
« Cégos », 31, rue Picrre-Ier-de-Ser-
bie, à 20 h. 30 ; Eoudu sauvé des
Eaux ; Trois films de Jean Pain -
levém
Samedi 1 S février
RADIO-CLUB « AGRICULTEURS » :
Salle des « Agriculteurs », 8, rue
d’Athènes, à 17 heures, avec Jean-
Jacques Vital et Bourville.
Samedi 1 6 février
CLUB-FRANÇAIS DU CINEMA : sec-
tion de Saint-Mandé : Salle « Le
Rex » : Le Maudit et 1 Chariot.
Dimanche 1 T février
MOULIN A IMAGES : Salle de, s « Ah
besses », place des Abbesses, à 10
heures: Âlalante et Zéro de conduite.
Lundi 18 février
CINE-CLUB DE PARIS: Salle S.N.C.F.,
21, rue de l’Entrepôt, à 20 b. 30 :
La Charette fantôme.
PROVINCE
Lundi 1 1 février
CLUB-FRANÇAIS DU CINEMA : Sec-
tion de Sète : Les Comiques.
CLUB-FRANÇAIS DU CINEMA : Sec-
tion de Lyon : Salle « Le Marly » :
Eoudu sauvé des Eaux et Galant
Picrat.
CLUB-FRANÇAIS DU CINEMA : Sec-
tion d’Annecy : Symphonie des
Brigands.
Mercredi 1 3 février
NORD CINE-CLUB DE Lille : Village
du Péché et Les Débris d’un Em-
pire
NORD-CINE CLUB : Section d’Arras:
Dernier Milliardaire et Dandy fait
un béguin.
Jeudi 1 4 février
CINE-CLUB DE Rouen: Salle « Beau-
voisine » : Les Comiques améri-
cains.
Dmanche 1 7 février
NORD-CINE-CLUB A Lille : I.e Che-
min de la Vie
CINE-CLUB DE Rouen: Salle « Beau-
voisine », rue Beauvoisine : Les
Comiques américains
CLUB-FRANÇAIS DU CINEMA : Sec-
tion de Nice : Samba et Recca.
A PRAGUE, L'EXPOSITION DU
CINQUANTENAIRE DU CINÉMA
CONNAIT UN GRAND SUCCÈS
Drague. — L’exposition du «« Cinquantenaire du Cinéma », organisée
à Prague par la Cinémathèque tchécoslovaque, connaît un très grand
succès.
AI. Lucien Vittet, Délégué de la Direction Générale de la Cinémato-
graphie à Prague, nous adresse à ce sujet les précisions suivantes :
Dans cette exposition, des places d’honneur ont été réservées aux
pionniers du Cinéma français : Demény, Reynaud, Méliès, Cohl. Une
L’exposition du dessin animé français
salle spéciale a été consacrée à Louis Lumière. Une importante céré-
monie en l’honneur de celui-ci s’est déroulée le 28 décembre dernier,
date anniversaire du cinquantenaire de la projection du premier film
en public.
Le 12, notre ambassadeur à Prague, AI. Alaurice Dejean, accompagné
de notre ministre. Al. Garnier, et du général Flipot, ont visité cette expo-
La salle des films muets des années 1896-1930. Au plafond, des agrandissements
gigantesques : Mé'iès, Chaplin, « Ivan le Terrible ».
sition sous la conduite de AI. Brichta, Président de la /Cinémathèque
tchécoslovaque.
A l’issue de cette visite. Al. Dejean a remercié chaleureusement
AI. Brichta au nom de la France pour la part consacrée à nos inventeurs.
Un public nombreux parcourt chaque jour cette exposition cjui se
termine fin février et admire, en particulier, les maquettes et décors
adressés par la Société Françaie de dessins animés, les Gémeaux.
LES FILS DU DRAGON
Par suite d’engagements anté-
rieurs, du Gaumont-Palace, la
carrière du grand film Al. G. AI. Les
Fils du Dragon , avec Katharinc
Hepburn, avait dû être interrom-
pue malgré un succès éclatant.
La belle réalisation de Jack
Conway et Harold S. Bucquet, à
la gloire de la résistance chinoise,
est donnée à nouveau à Paris en
exclusivité au « Royal-Hausmann »
à partir du mercredi 6 février.
ACHAT CINES
TOUTE IMPORTANCE
PARIS - PROVINCE
2YNÂL
SPÉCIALISTE
19, Rue Lafayette, (9e)
Téléphone : TRI. 37-70
ACTUALITÉS
DU
7 FÉVRIER
19 46
GAUMONT-ACTUALITES N" 2. j
Anniversaire de la Libération de I
Colmar. — La Semaine : Les obsè- |
«lues de Maryse Hiisz à Paris. — Le |
Pèlerinage de Notre-Dame du, Grand-
Retour à Paris. — Le nettoyage de |
la colonne de Nelson à Londres. — |
On liquide la guerre : Six destroyers |
allemands sont remis à l|a France j
à Cherbourg. — La France achète |
pour un milliard et demi de francs |
de surplus américains. — Un monas- I
1ère d'aujourd'hui : L’Abbaye d’Or- j
val en Belgique. — Corse 1946. — |
Les Sports : Le match de l'oot-ball j
Marseille-Le Havre. — Lcls courses |
à la nage à Sébastopol. — L’exercice
des Rovales-Marines à Londres.
ACTUALITES FOX- M O VI ETONE
(318 m.). — Colmar fête sa libéra-
tion. — Cible pour la bombe atomi- |
que. — Saint-Denis et le mariage des :
rosières. — Fin de la guerre civile
en Chine. — Le général Leclerc au
Cambodge. — New York vous pré- j
sente les Dames. — Nouvelles unités )
pour la marine française. — En Aus ■
tralie, un concours original. — j
Sports : Autos miniatures. — Rigou- I
lot s’entraîne. — Entre deux eaux. — ]
Sports d’hiver.
LES ACTUALITES FRANÇAISES
(350 m.). — Foot-ball Marseille-Le
Havre. — Concours de ski dans l’Il-
linois. — Culture physique à l’amé-
ricaine. - — A Xstres, ou M. Félix I
Gouin est maire. — A Paris, le Prc- 1
sidlent du Gouvernement habite le 1
Petit Luxembourg. — Le général de
Gaulle, simple citoyen, se promène !
à Sagnon. — Fêtes à Rome : Le Saint-
Père s’adresse à 50.000 enfants de
l’U. N. R. R. A. — Paix en Chine entre!
communistes et Tchang-Kaï-Chek. - —
A Cherbourg, la Grande-Bretagne
remet à la France huit bâtiments al-
lemands. — Pour la première fois, ;
la terre a correspondu avec la lune.
— Anniversaires de la Libération à |
Colmar et à Varsovie. — Il y a trois I
ans : Stfalingrad.
PAT H E-JOÜRNAL n» 6 (395 m.). j
— De la Guerre à la Paix. — La
grande épreuve — Colmar, anniver-
saire de la Libération. • — Le général !
Leclerc au Cambodge. — L’Angleterre
nous cède des bateaux de guerre al-
lemands. — La procession de N.-D. |
du Grand Retour. — Sur la neige : I
Le Val d’Isère. — Sauts en ski en |
Suède. — Le dessin de Jean Effel. — I
En famille : Anniversaire de la Prin I
cesse Magriet de Hollande. — Les
épouses anglaises des G.I partent
pour l’Amérique. — Horizons du
monde : La mort de Maryse Hiisz. |
— Le « Shoo'ting Star » vient d’éta
blir de nouveaux records de distance.
— L’as des parachutistes russes Sf
lance de son avion en pleine stra |
tosphère. — La terre prend contact I
avec la lune. — Le nouveau porte- i
avions « Franklin-Roosevelt ».
ECLAIR-JOURNAL n» 6. — Le:
troupes du général Leclerc progres-
sent lentement au nord de Saigon. —
Le général Marshall négocie la ces- I
sation des hostilités entre les troupe;
de Mao-Tse-Tong et celle de Tchang
Kaï-Check. — À Cherbourg, huit na
vires allemands sont remis à 1:
France. — Le « Prinz-Eugen » v: j
servir de cible pour des essais d«
bombardement atomique. — Le porte
avions « Franklin-Roosevelt ». —
Maryse Hiisz n’est plus. — Des An
glaises mariées à des G.I. s’embar l
quent avec leurs enfants pour l’Amé
rique. — Présentation comique d
chapeaux fantaisistes en Amérique. — |
Un âne d’appartement. — L’école d
ski du Val d’Isère. — Sauts à ski:
— Ovidius Naso gagne la finale di
Grand Prix d’Amérique. — Le mate!
de catch Rigoulot-Ujovic à Bruxelles
CERCLE FRANÇAIS
DU CINÉMA
La prochaine séance sera consa
crée à Fceuvrc de Jean Renoii
Eoudu sauvé des Eaux avec Miche
Simon et à trois films de Jea
Painlevé. Elle aura lieu jeudi 1
février à 20 h. 45, salle de 1
S.N.C.F.. 21, rue de l’Entrepôt.
CIIVE
21
RAPHIE
ISE
mxxxxxxxxxxxxxxxmma
Monaco réclame
la “ Biennale ”
(M. Loze, ministre plénipoten-
tiaire de la Principauté de Mo-
)aco auprès du Gouvernement
rançais au Congrès International
lu Cinéma, a demandé que la pro-
haine exposition biennale du
•inéma, qui se tenait avant-guerre
i Venise, ait lieu dorénavant à
Monaco, qui par sa situation et sa
■enommée mondiale pourrait don-
ner à cette exposition tout son
ustre.
= Le Club Français du Cinéma
qui a présenté la semaine der-
nière Le Puritain projette cette
semaine un programme consacré
iux films de gangsters, avec
L’Homme le plus laid du Monde,
La Cane Sanglante, et donnera la
hemaine prochaine La Croisière
[Jaune.
— Les autorités américaines ont
rendu, le 6 février, à l’exploi-
tation privée, la magnifique salle
lu « Forum », Promenade
tes Anglais, à Nice. Les séances
pour les >G.l. auront dorénavant
jlieu dans la salle du « Théâtre
:lu Palais de la Méditerranée »
qui vient d’être équipé avec des
I appareils sonores ; ces représen-
tations auront lieu conjointement
avec des représentations théâ-
trales.
P.-A. Buisine.
NICE
Programmes de la semaine cL
6 au 12 février 1946 :
« Paris-Palace » : Trente et
Quarante.
« Variétés » : La Grande Ba-
garre.
a Rialto » et, « Excelsior » :
Missions Secrètes.
h Escurial » et « Casino » :
L’Impasse.
» Edouard-VII » : Un Scandale
Mondain (Confîdential Lady) fV.O '
« Mondial » : Les Gaîtés de
l’Escadron.
LES EXCLUSIVITÉS
A GENÈVE
(Les nouveaux films sont Indiqués
en caractères gros)
SEMAINE DU 1" AU 6 FEV. 1946
FILMS FRANÇAIS
Lucrèce, Alhambra.
La Grande Epreuve, Hollywood.
Pierre et Jean, Rio.
Vautrin, Rex.
François-ler, Trianon.
L’Eternel Retour, Central.
FILMS AMERICAINS
La Vraie Gloire, Motard.
Le Gardien de la Flamme
(Hepburn, Spencer Tracy), Rial-
to.
La 5e Chaise, Studio 10.
Le Loup-Garou. — Deux Se-
norita de Chicago, Apollo.
Fidèle à toi-même (T Power,
Joan Fontaine), Corso.
Ninotchka, Olympia.
FILM ANGLAIS
Major Barbara, A.B.C.
= Le comédien Jean Wall, que
l’on peut voir actuellement dans
le rôle de M. Ancelot de La Part
de l’Ombre, va faire ses débuts de
metteur en scène de cinéma. Il
réaliserait un film de René La-
porte.
iC’est toute l’histoire du Far-
W-est, chère à nos souvenirs de
jeunesse et à notre perpétuel be-
soin d’évasion, que le film de
Warner Les Conquérants évoque
devant nos yeux. L’acheminement
des pionniers vers l’Ouest, les
villes champignons poussant en
Naissances
Nous sommes heureux d’appren-
dre que M. Marcel Pagnol est, de-
puis le dimanche 3 février, le
père d’un petit garçon qui porte
le prénom de Frédéric.
Frédéric Pagnol est né à la cli-
nique Molitor, à Boulogne.
Toutes nos félicitations à M.
Marcel Pagnol, à Mme Jacqueline
Bouvier et à leur famille.
M. René Demoulin, directeur de
location des Films Lutétia est
l’heureux papa d’une petite fille,
Françoise.
C’est avec le plus grand plaisir
que nous Savons appris que M.
Charles Moretti, l’actif directeur
des salles Gaumont de Nice, vient
d’avoir un fils, Christian.
quelques années, les passions vio-
lentes des chercheurs d’or et des
marchands de buffles, les convois
pittoresques que guettent les In-
diens... Errol Flynn, Olivia de Ha-
villand, Ann Shéridan sont les hé-
ros de cette grande aventure tour-
née en Technicolor.
PRESENTATIONS « DISPA »
La Société des Films Dispa nous
(informe qu’elle n’enverra pas
d’invitations pour ses présenta-
tions, seule, la carie corporative
est valable et MM. les Exploitants
n’auront qu’à se présenter au con-
trôle munis de cette carte.
Nous rappelons les dates aux-
quelles trois films seront proje-
tés :
cc Madeleine-Cinéma », 14 fé-
vrier, 10 heures : Marie-Louise ;
a Madeleine-Cinéma », 15 février,
10 heures : Sous les verrous ;
» Madeleine-Cinéma »,? 16 février,
10 heures : La Dernière Chance.
= On annonce le retour dans les
studios français de Sessue Haya-
kawa avec un sujet de Jean
d’Esme : Les Dieux Rouges.
LES EXCLUSIVITÉS
A LONDRES
SEMAINE
DU 1er AU 7 FEVRIER 1946
(Les films nouveaux sont Indiqués
en caractères gras)
FILMS FRANÇAIS
La Mort du Cygne (reprise).
(26 déc.). Studio One.
FILM RUSSE
La Dernière Colline (1er l'évj,
Tatler.
FILMS SUISSES
Une Femme disparait (5 fév.),
Academy.
La Dernière Chance (1er fév).
Empire.
FILMS AMERICAINS
The Spiral Staircase (8 fév.»,
Odéon de Leicest. Sq.
Tarzan et le Léopard. Shady
Lady (3 fév.). Tivoli.
Too Voung to Know. Eve knew
her apple (3 fév.), Astoria.
Two years before the Mast
(1er fév.), Carlton.
Madame Pimpernel (Paris-Un-
derground) (1er fév.), London
Pavilion.
Becau.se of Him (28 janv.), Lei-
cester, Square Theatre.
The Dolly Sislers (27 janvier),
Gaumont and Marble Arch.
Masquerade in Mexico (25 janv),
Plaza.
Saratoqa Triink (25 janv.), Warner.
T his Love is Ours (20 janv.), New
Gallery.
FILMS BRITANNIQUES
César et Cléopâtre (Technicolor)
(13 déc.), Odéon de Marble Arch.
LES EXCLUSIVITÉS
A BRUXELLES
(Les nouveaux films sont indiqués
en caractères gras)
SEMAINE
DU 1er AU 6 FEVRIER 1946
FILMS FRANÇAIS
ire SEMAINE
Boule de Suif, Patlié-Palace.
2e SEMAINE
L'Amant de Bornéo, Normandie.
A vos ordres Madame, Marivaux
et Roy.
Le Bienfaiteur , Acropole, Ambas-
sador.
4° SEMAINE
L’ile d'Amour, Coliséum.
FILMS AMERICAINS
SEMAINE
La Mystérieuse Miss X. (V.O.),
Cinévox.
Caravane d’Amour (V.O.), Chur
Chili (Deanna Durbin).
Des Pas dans la Nuit (Errol
Flynn) (V.O.), Arenberg.
The gang’s ail here (V.O.), Ci-
néphone.
Débuts à Broadway (Mickey
Rooney) (V.O.), Queen’s.
2» SEMAINE
Du sang sur la neige (Nothern
Punsuït), Croby, Léopold III.
La Lumière qui s'éteint (V.O.),
Galeries.
Le Sergent York (V.O.), ltoxy.
La Dame du Vendredi (V.O.),
Stuart.
Hendez-Vous (V.O.), Beaux-Art.s.
La Chanson du Passé (V. O.),
Cinémax.
3» SEMAINE
Il était une fois (A Woman’s face),
Caméo.
AGENCEMENT GÉNÉRAL
DE THÉÂTRE ET DE CINÉMA
Société de Représentation de l'Industrie Moderne
R. C, Seine 256.863 B
R. Gallay
GÉRANT ^
22 bis, rue Lantiez, Paris (I7-)
Téléphone : MARcadet 49-40
FAUTEUILS, STRAPONTINS.
CHAISES DE LOGE. RIDEAUX,
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A PARIS
SEMAINE
DU 0 AU 22 FEVRIER 1946
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FILMS FRANÇAIS
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1« SEMAINE
Sylvie et le Fantôme (Discina),
Balzac, Vivienne, Heldcr, Scala
(G fév.).
1 20, rue de la Gare (Sirius),
Portiques, Impérial, Cinécran,
Eldorado (6 fév.).
Cyrano de Bergerac (Rivers),
Paramount (8 fév.).
Les Beaux Jours (reprise), Ciné-
phone-Elysées (6 février).
2» SEMAINE
Raboliot (Ciné-Sélection), Le Fran-
çais (30 janv.).
La Grande Epreuve (Consortium
du film). Ciné-Presse-Elysées et
Radio-Ciné-Opéra (30 janv.).
3» SEMAINE
Tant que je vivrai (Sirius), Nor-
mandie (23 janvier).
Le Dernier Sou (Domaines), Max
Linder (23 janvier).
Les Conquérants (Warner), Gau-
mont-Palace (23 janvier).
Lac aux Dames (Cinefl) (reprise),
Marbeuf (25 janvier).
4e SEMAINE
La Vraie Gloire (Columbia), C.i-
némonde-Opéra et La Royale
(16 janvier).
VERSIONS ORIGINALES
lre SEMAINE
Les Fils du Dragon (2e vision)
(M.G.M.), Royal Haussmann (6
fév.).
2e SEMAINE
Ceux de chez nous (Minerva),
Studio de l’Etoile (30 janv.).
Deux mille Femmes (C. P. L. F.-
Gaumont), Caméo (30 janv.).
3e SEMAINE
L'Esprit s'amuse (C. P. L. F. -Gau-
mont), Rex et Ermitage (25 janv.).
4 e SEMAINE
Tonnerre sur l'Atlantique (M.G.M.)
(reprise). Avenue (16 janvier).
Soubrette (Paramount) (reprise)
(16 janvier), Elysées-Cinéma.
8e SEMAINE
Le Livre de la Jungle (Régina),
Colisée, Aubert-Palace, Club des
Vedettes (19 décembre).
2.000 Femmes (C. P. L. F. -Gaumont),
Lord-Byron (19 déc.).
La Dernière Chance (Dis.pa).
Biarritz (19 décembre), César
(23 janvier).
Ladq Ilamilton (Regina), Made-
leine (20 décembre,
11» SEMAINE
Aventures en Birmanie (Warner),
Triomphe (28 nov.).
13» SEMAINE
30 Secondes sur Tokio (M.G.M.),
Marivaux (14 novembre).
SORTIES GENERALES
A PARIS
SEMAINE
DU 6 AU 11 FEVRIER 1946
FILMS FRANÇAIS
Les Enfants du Paradis (Pathé-
Consortium).
L’Invité de la 11e heure (Eclair-
Journal).
Christine se marie (Francinex),
Les Caves du Majestic (A.C.E.).
Le M g stère Saint-Val (C.C.F.C.).
Quartier sans soleil (Vedis).
Soldats sans Uniforme (Cinéfl).
FILMS DOUBLÉS
A chaque aube, je meurs (War-
ner) .
La Mousson (Fox).
La Vie Privée d’Elizabeth d'Angle-
terre (Warner).
La Vie de Thomas Edison (M.G.M.).
Par la Porte d’Or (Paramount).
Eléphant Boy (Régina).
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MADELEINE, 10 heures • Dis.Pa
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VENDREDI 15 FEVRIER 1946
MADELEINE, 10 heures - Dis.Pa
Sous les Verrous
SAMEDI 16 FEVRIER 194C
MADELEINE, 10 heures - Dis.Pa
La Dernière Chance
MARDI 19 FEVRIER 1946
MADELEINE, 10 heures - Francinex
Un Ami viendra ce soir
JEUDI 21 FEVRIER 1946
FRANÇAIS, 10 heures ; « Cinéfi »:
Le Danger d’Aimer (v. doublée)
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de la Presse Périodique, Tech-
nique et Professionnelle.
REVUE
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La Première Réunion de la Commission
permanente de l’O.P.C. a eu lieu lundi
MM. Acoulon et Jaeger annoncent d’importantes réformes
Nous avons annoncé dans notre précédent présence de MiM. Acoulon, administrateur de
numéro, la première réunion de la Commission
Paritaire de l’O.P.C. du 5 février.
Nous avons signalé également la création
d’une Commission Permanente composée de
huit membres, destinée à étudier et à résou-
dre les différents problèmes de la corporation
cinématographique.
Le lundi 11 février, cette Commission per-
manente s’est réunie pour la première fois en
Première à Londres de
“ L’Eternel Retour”
Londres. La première du grand film
français de Jean Cocteau et Jean Delannoy,
U Eternel Retour, a eu lieu à Londres mardi
dernier en soirée de gala à l’occasion de la
réouverture du « Curzon Cinéma M. André
Paulvé, producteur du film, était présent.
Un immense succès a accueilli cette œuvre
qui est largement commentée dans la presse.
“ Les Gueux au Paradis ”
sortiront le 20 février au
Gaumont- Palace
C’est mercredi prochain 20 janvier que sor-
tira en exclusivité au « Gaumont-iPalace » la
grande production de la S.N.E.-Gaumont Le s
Gueux au Paradis. Rappelons que cette réali-
sation de René le Hénaff est tirée de la pièce
de G.-M. Maertens adaptée par André Obev.
La distribution réunit Raimu, Fernandel,
Alerme, Armand Bernard et Gaby Andreu, Mi-
chèle Philippe, Gerlatta et Félix Oudart.
«
Christian Stengel va
commencer “Rêves d’Amour”
Christian Stengel donnera prochainement le
premier tour de manivelle, pour la S.N.-tPathé
Cinéma, de Rêve d’ Amour, la pièce de René
Fauchois qu’il a adaptée en compagnie de Jean
Ferry. C’est en effet dans une quinzaine de
jours que toute la troupe partira en Suisse
tourner les extérieurs de cette production qui
réunit Annie Ducaux, Pierre-Richard Willm et
Jules Berry. Quelques scènes seront aupara-
vant réalisées dans Paris.
“ Par 18 mètres de Fond 99
présenté
avec succès à Londres
Londres. — Le magnifique documentaire de
Jacques-Yves Cousteau, Par 18 mètres de fond,
vient d’être présenté aux exploitants et aux
journalistes de cinéma britanniques par les
soins de General Film Distributors. Ce film a
fait sensation et sortira bientôt en exclusi-
vité avec une grande production dans une salle
du West End.
l’O.P.C. et Jaeger, administrateur-adjoint.
Les huit membres de cette Commission
étaient présents : MM. Frogerais, Jif, Bar-
rière, Daquin, Chézeau, Radou, Weil-Lorac et
Hugues.
De vastes réformes ont été proposées par
MM. Acoulon et Jaeger. Cette première réu-
nion semble permettre d’espérer que des
décisions rapides seront prises bientôt par
l’O.P.C.
Arthur Rank envisage de tourner
à Prague des Films An glo -T chèque s
Londres. — Des représentants de M. Rank
vont se rendre à Prague pour examiner les
studios tchécoslovaques. On pense que M. Rank
serait intéressé dans une co-production b!-
lingue anglo-tchèque. D’autre part, le met-
teur en scène anglais Anthony Asquith est
actuellement à Prague pour représenter l’In-
dustrie Cinématographique britannique à l’ex-
position Cinquante ans de Cinéma. Il y fera
des conférences sur la situation du cinéma bri-
tannique.
II est probable